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ve, ni même de marketing, il s’agit simplement de
guerre
psychologique, de fausses nouvelles délibérées, en vue d’une action p
2
sque toujours inattendus » on trouve : Première
Guerre
mondiale. Destruction d’une partie de l’Europe. Les États-Unis devien
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puissance et de leur seul prestige ; en vue de la
guerre
, dont tous sont nés. Ils ont créé l’économie industrielle sur la base
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ouveraineté consiste dans le droit de déclarer la
guerre
et de conclure la paix quand on le veut, et de poser ou de casser les
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ou de casser les lois. Qui a encore ce droit ? La
guerre
de Suez en 1956 a permis d’en mesurer le peu de réalité, lorsque la F
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si elle ne s’expliquait pas nécessairement par la
guerre
. Elle n’est plus tenable au xxe siècle. L’État-nation ne répond plus
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pensé, avec beaucoup de gens, au lendemain de la
guerre
, qu’il était vital de « faire l’Europe » comme on disait, d’arriver à
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raineté nationale, mythe qui a explosé lors de la
guerre
de Suez par exemple. Vous savez que la définition même de la souverai
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au xvie siècle : c’était le droit de déclarer la
guerre
et de conclure la paix comme on le veut, et quand on le veut. Vous av
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eut, et quand on le veut. Vous avez vu lors de la
guerre
de Suez la France et la Grande-Bretagne, nations soi-disant souverain
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quelles dimensions, au hasard des traités et des
guerres
: les armées se sont arrêtées par hasard là. Il n’y a aucune espèce d
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sance qui sert à faire n’importe quoi, surtout la
guerre
. Qu’il se fédère pour des fonctions bien définies. Mais alors là, san
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, Denis de Rougemont, au lendemain de la Deuxième
Guerre
mondiale, a contribué “à mettre l’Europe sur ses rails” en organisant
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rler de son séjour à New York pendant la dernière
guerre
, au cours duquel il rencontra André Breton, Marcel Duchamp et leurs a
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iénés, uniformisés : cela conduit tout droit à la
guerre
de 1914. On décrirait l’abaissement du niveau intellectuel des masses
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ope, de ses valeurs et de leurs conflits ; et des
guerres
aussi, dans lesquelles nous avons entraîné toute la planète. Or à leu
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ns entraîné toute la planète. Or à leur tour, ces
guerres
sont nées de nos nationalismes. Et voici qu’apparaît clairement le su
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ement des pouvoirs matériels, qui conduisent à la
guerre
, aux crises économiques, au gaspillage des ressources terrestres ; s’
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la revue et ne cesserai d’y collaborer jusqu’à la
guerre
. Une page du carnet intime tenu par Mounier fin 1932 me paraît bien r
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ment aux deux revues, de leur numéro 1 jusqu’à la
guerre
. Mais le fait est que Marc et moi étions fort loin de soupçonner qu’e
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res du groupe que l’ON dut sa cohésion de 1930 la
guerre
. Car jamais unité ne fut achevée à partir d’une plus radicale diversi
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ritable et effectif entre états-nations, c’est la
guerre
. (Proudhon) (ON 39) Source du droit. La seconde thèse fondamentale
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and État, c’est celui de pouvoir faire de grandes
guerres
et de dévaster sans mesure. Mais dans le domaine de la culture au sen
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pas les frontières politiques nées du hasard des
guerres
et des traités : la langue française moins que toute autre, puisqu’au
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s parlant chacune leur langue. C’est en vue de la
guerre
que les jacobins puis Napoléon ont regroupé à Paris l’ensemble des mo
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res de la planète. Ils ont tout calculé pour leur
guerre
, dont tous sont nés, et selon l’obsession de puissance qui explique s
27
t pas question de coopérer parce que, en temps de
guerre
, on serait très embêté si on avait la même station de pompage… Il y a
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de culpabilité. Il s’est noué pendant la Première
Guerre
mondiale. « Neutres, mais non pas pleutres ! », déclaraient fièrement
29
e quelque œuvre de secours, d’adopter en temps de
guerre
un enfant allemand, un enfant français, et de devenir ainsi, par-dess
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-champ, sans demi-mesure : il faut participer aux
guerres
. Il eût fallu se battre contre Hitler, ou voler au secours de Budapes
31
e ceux qui seraient tentés de s’en servir ? Si la
guerre
est le pire désastre qui menace aujourd’hui le genre humain, n’est-il
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)k Situation du pays au sortir de la Seconde
Guerre
mondiale Seule rescapée avec la Suède des deux grandes guerres du
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Seule rescapée avec la Suède des deux grandes
guerres
du xxe siècle européen, la Suisse entre dans l’après-guerre avec des
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le grand poète Carl Spitteler pendant la Première
Guerre
mondiale, et c’est encore plus vrai après la seconde. La fierté légit
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se borne plus à refuser de prendre parti dans les
guerres
qui opposent nos voisins. Au-delà de cette fonction traditionnelle dé
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ées parmi nous, proposent, dès le lendemain de la
guerre
, que la formule de l’État suisse, c’est-à-dire le système fédéraliste
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s, et sans retour, à chacune de leurs « grandes »
guerres
, même victorieuses.) Ces données de base de la situation suisse n’ont
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radicalement depuis les lendemains de la Seconde
Guerre
mondiale. Mais l’illusion qui permettait de parler encore de « grande
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mmunes, le vrai civisme, le refus du recours à la
guerre
? Face aux défis de l’Europe et du monde, c’est sur sa propre raison
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ture, dans la mode, dans les formes réglées de la
guerre
et, de nos jours, dans les mass médias audiovisuels. On s’en tiendra
41
ion à propos du Vietnam : pouvons-nous arrêter la
guerre
, alors que l’industrie des armements occupe des centaines de millier
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triel, à la pollution de l’atmosphère, voire à la
guerre
, c’est le chômage, il est temps de changer de cap, de se fixer d’autr
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gain de temps, outre l’emploi — et comme pour la
guerre
du Vietnam, ici encore — on invoque les « retombées technologiques »
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r et policier, au nom de quoi tout s’ordonne à la
guerre
. Concorde résume un ensemble de calculs et de rêves, de principes et
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ations » savait faire. Au lendemain de la Seconde
Guerre
mondiale, tandis que le continent ruiné et disloqué essayait de recon
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eurs dimensions de déclencher et d’entretenir une
guerre
. Il est clair comme le jour que le choix des centrales nucléaires et
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es bombes, augmente chaque jour les chances de la
guerre
atomique, c’est-à-dire de la fin de l’histoire humaine. Il est non mo
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le des États-nations, c’est-à-dire les risques de
guerre
. Pluton est maître des Enfers, il est aveugle comme les taupes. Mais
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ice de l’intérêt public. Ils ont toujours fait la
guerre
, et ils continuent de la faire, dans le cadre de ce qu’ils considèren
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s) passés à la Réforme, les autres (Savoyards) en
guerre
chronique avec les seigneurs de la haute vallée. Ces inter-relations
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endemain de la guerre civile du Sonderbund (cette
guerre
de Sécession des Suisses), la nécessité de se prémunir contre le reto
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’est la formule napoléonienne de l’État, né de la
guerre
et préparant la guerre. Vous parliez d’agression contre la nature. Il
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nienne de l’État, né de la guerre et préparant la
guerre
. Vous parliez d’agression contre la nature. Il n’y a pas que la pollu
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ution majeure et définitive de la terre serait la
guerre
atomique que préparent, malgré eux, tous nos États-nations. Vous semb
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faire de grandes bêtises, c’est-à-dire de grandes
guerres
. Au fond, ce que vous nous proposez, c’est le modèle suisse ? C’est q
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rontière ? C’est, généralement, le résultat d’une
guerre
ou l’expression d’un rapport de force. Tout se passe donc comme si la
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lement que la finalité de l’État-nation, c’est la
guerre
et que la seule façon de prévenir celle-ci consiste à bâtir une Europ
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sait que l’État-nation est génétiquement lié à la
guerre
: « C’est par la guerre au-dehors qu’il trouve la tranquillité qu’il
59
st génétiquement lié à la guerre : « C’est par la
guerre
au-dehors qu’il trouve la tranquillité qu’il n’a plus au-dedans. » À
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girondins — et non les jacobins — déclarèrent la
guerre
« aux rois de l’Europe » parce que la guerre était devenue pour eux l
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t la guerre « aux rois de l’Europe » parce que la
guerre
était devenue pour eux le seul moyen de tenir leur monde, de contrôle
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poser un carcan étatique et uniforme. Au fond, la
guerre
c’est, pour l’État, le moyen idéal de parvenir à ses fins ; dès que l
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’y a plus que des sujets dociles et mobilisés. La
guerre
permet de gommer toutes les différences de culture, de région, de cla
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tard, l’État-nation aura besoin d’y recourir. La
guerre
, par essence, le fortifie puisqu’elle lui permet d’imposer sa loi et
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estruction des cultures locales — sont nées de la
guerre
et, fatalement, y conduisent. Vous voici, soudainement, bien anarchis
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casser les lois », de « commencer et de finir les
guerres
». Au nom de quoi devrions-nous, toujours et encore, subir la tyranni
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ement acceptée que plus personne n’imagine qu’une
guerre
soit possible entre pays d’Europe. À la Libération, l’idée européenne
68
eur logique interne, nous conduisaient droit à la
guerre
et au totalitarisme… Pourtant, si l’on ouvre le premier numéro de L’O
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logies stato-nationales qui portaient en elles la
guerre
« comme la nuée porte l’orage ». À cette fin, nos interlocuteurs s’ap
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bien Blumao que Caillaux. Là-dessus, il y a eu la
guerre
, puis la Résistance. Certains d’entre nous, comme Mounier, s’engagère
71
a mais il faut savoir ce qu’il en coûte. Avant la
guerre
, Emmanuel Mounier avait dit ; « Denis de Rougemont écrit avec un œil
72
ans, il répète que l’État-nation porte en lui la
guerre
et n’engendre que des monstres… Bref, depuis quarante ans, Denis de R
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qu’on redécouvre celui qui fut, à la veille de la
guerre
, le maître à penser de toute une génération. Une génération tiraillée
74
vant cela ? Non, je songeais tout simplement à la
guerre
nucléaire. C’est un des aspects du cataclysme, le plus éclatant natur
75
même pas de questions aussi simples que cela. La
guerre
est donc pour vous une hypothèse plausible ? Elle est absolument fata
76
es esprits les plus intelligents, au moment de la
guerre
d’Algérie, quand on parlait de l’unité de la France « de Dunkerque à
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grandes dimensions nous conduisent à des grandes
guerres
?bd J’ai fait une comparaison assez poussée entre le petit État ou la
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semblablement trop tard. Et encore faut-il qu’une
guerre
atomique n’éclate pas… Beaucoup de gens disent qu’une telle guerre es
79
’éclate pas… Beaucoup de gens disent qu’une telle
guerre
est impossible, qu’on n’utilisera pas les bombes atomiques… Je répond
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sser, notamment dans le monde arabe. Puis vint la
guerre
du Kippour, qui vérifiait mon analyse tout en m’obligeant à jeter à l
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, garde confiance. Du point de vue écologique, la
guerre
est la pollution majeure de la planète. Nous devons tenter de créer u
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ifs : je mentionnerai tout d’abord le fait qu’une
guerre
est désormais impensable entre des pays européens, ce qui représente
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l’État-nation, en invoquant les nécessités de la
guerre
, a permis l’essor d’industries de plus en plus concentrées. L’industr
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i naîtrait de la fédération des régions. Après la
guerre
, il en devient l’un des artisans les plus actifs, participe à tous le
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u’on appelle aujourd’hui un groupuscule. Quand la
guerre
est arrivée, on aurait pu croire que ces idées et cette doctrine alla
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es. Nous pensions que tout cela menait droit à la
guerre
, qu’étant donné notre âge, nous serions obligés de la faire, mais que
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igés de la faire, mais que ce ne serait pas notre
guerre
. Vous discerniez donc des points communs entre des pays totalitaires
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ion acharnée de ce genre ne peut conduire qu’à la
guerre
. Elle est inévitable entre des nations qui poursuivent des chimères i
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onnancement de l’Histoire ont dépassé la Deuxième
Guerre
mondiale, ses ruines, ses massacres ses exterminations. Si j’ai bien
90
erminer six millions de juifs. Après la fin de la
guerre
, le remords collectif des grandes nations les poussa à encourager la
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ouvait entouré de pays producteurs de pétrole. La
guerre
du Kippour, en 1973, est l’endroit où Ford et Hitler se rencontrent.
92
utres. Après avoir vécu plusieurs années avant la
guerre
en Allemagne, ensuite aux États-Unis, Denis de Rougemont s’est instal
93
t l’Amérique qui a exporté l’inflation, née de la
guerre
du Vietnam, en Europe : seule une union européenne pourrait tenter de
94
n Festspiel pour l’« Expo » nationale de 1939. La
guerre
paraissait imminente, j’étais en train de sortir mes uniformes d’une
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e ses compatriotes, s’il a prévenu in extremis la
guerre
entre les cantons suisses, c’est par l’autorité que sa vie d’ascète d
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pétition des chœurs — et ce sera la dernière : la
guerre
est pour demain — je me sens littéralement transporté ! Voici chanté,
97
lle de la Suisse que nous avons livrée pendant la
guerre
, votre œuvre avait pour nous la valeur d’un corps d’armée ! » Il se p
98
e la paix est seul capable de gagner ce que toute
guerre
, même victorieuse, perd à coup sûr : les raisons d’être d’une communa
99
t provoquer l’inévitable explosion de la Première
Guerre
mondiale. L’holocauste de vingt millions d’Européens qui s’ensuit po
100
ésistance. À Genève, dès 1944, dans une Europe en
guerre
encore, les délégués de mouvements de résistance actifs dans neuf pay
101
mouvements de résistance actifs dans neuf pays en
guerre
se sont réunis clandestinement, par trois fois, pour élaborer un Mani
102
teurs du militantisme européen au lendemain de la
guerre
. Il convient d’ajouter que ces militants ignorent, en général, les an
103
les règles de la paix aux tricheries en vue de la
guerre
. Il s’agissait de « considérer les difficultés de chaque pays comme d
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ctique et de l’opportunité politique. Jusqu’à la
guerre
de 1939, constamment réélu à la Chambre, il s’y cantonnera dans son r
105
our Byzance et le Proche-Orient ; puis ce sera la
guerre
, et pour moi, plus de six années d’exil américain. Et pourtant, le br
106
es lois comme il le veut, commence et termine les
guerres
comme il le veut, et reçoit délégation de la souveraineté populaire u
107
ues justes. À un État-nation centralisé, né de la
guerre
, préparant la guerre, et trouvant l’« ultima ratio » de toutes ses co
108
-nation centralisé, né de la guerre, préparant la
guerre
, et trouvant l’« ultima ratio » de toutes ses contraintes dans cette
109
outes ses contraintes dans cette préparation à la
guerre
— je vous renvoie, là-dessus, au classique ouvrage de Bertrand de Jou
110
iaison entre le pouvoir, au sens de l’État, et la
guerre
. Cette liaison a été très bien mise en valeur par Bertrand de Jouvene
111
de citer cette phrase : « Le pouvoir est lié à la
guerre
, et si une société veut borner les ravages de la guerre, elle n’a d’a
112
, et si une société veut borner les ravages de la
guerre
, elle n’a d’autres moyens que de borner les facultés du pouvoir. »