1 1978, Articles divers (1978-1981). Le diable en Suisse (1er janvier 1978)
1 croire, à partir de 1933, puis durant la Seconde Guerre mondiale, qu’il était simplement Adolf Hitler, et personne d’autre. M
2 1978, Articles divers (1978-1981). Réfléchir à ce que le terrorisme signifie (4 janvier 1978)
2 Il ne s’agissait là que de la continuation de la guerre . Notez qu’il s’est trouvé des gens pour arguer, à l’époque, qu’il ne
3 1978, Articles divers (1978-1981). « Quel avenir voulons-nous ? » (1er février 1978)
3 bien dans L’Amour et l’Occident publié avant la guerre , que dans votre Lettre ouverte aux Européens . Vous écrivez que l’av
4 j’ai abouti, par exemple, à la conclusion que la guerre du Kippour était née du croisement de la « série automobile » et de l
5 utre part, le phénomène Hitler. Après la Deuxième Guerre mondiale, l’indignation soulevée en Europe par la révélation des camp
6 ui n’aurait jamais été possible autrement. Or, la guerre du Kippour est pour ainsi dire née du croisement du pétrole arabe et
7 faire découvrir l’Europe ? À New York, pendant la guerre , nous nous retrouvions toujours entre Européens, c’était irrésistible
8 de combattre ce nationalisme qu’avaient créé les guerres , d’abattre non seulement Hitler mais ce qui avait permis Hitler : l’É
9 itler : l’État-nation, le nationalisme fauteur de guerre . C’est à New York également que j’ai rencontré Einstein peu de temps
10 à transformer la société avant l’explosion d’une guerre atomique ? À mon avis, c’est une course contre la montre. Dans mes co
4 1978, Articles divers (1978-1981). 20 questions à Denis de Rougemont (22 février 1978)
11 Si l’on continue comme ça, à la catastrophe. À la guerre . Au terrorisme. Mais voyez-vous, ce qui est indispensable, ce n’est p
5 1978, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire ou la méditation apocalyptique d’un optimiste (février-mars 1978)
12 libérer de ce système qui conduit finalement à la guerre … On connaît cette objection des partis de gauche et principalement du
13 Je lui ai posé la question : « Pensez-vous qu’une guerre atomique signifierait la fin de l’humanité ? » Il m’a dit : « Non, no
6 1978, Articles divers (1978-1981). Un autre avenir pour la planète (février 1978)
14 eur logique interne, nous conduisaient droit à la guerre et au totalitarisme. Quarante ans plus tard, « les nouveaux philosoph
15 ? L’État-nation qui, historiquement, est né de la guerre , a régulièrement augmenté son pouvoir par la guerre à l’extérieur qui
16 erre, a régulièrement augmenté son pouvoir par la guerre à l’extérieur qui lui permet de trouver la tranquillité qu’il n’a plu
17 uver la tranquillité qu’il n’a plus au-dedans. La guerre donne la possibilité à l’État-nation de décréter l’union sacrée, de g
18 ées une fois la paix rétablie. Si bien que chaque guerre amène le renforcement de l’État central. Et l’État central prévoyant
19 central. Et l’État central prévoyant toujours la guerre finit par l’amener. Que proposiez-vous à la place de l’État-nation ?
7 1978, Articles divers (1978-1981). Pleine page sur Denis de Rougemont (14-15 mai 1978)
20 émocraties de l’Ouest allaient s’engager dans une guerre contre le totalitarisme, que cette guerre, nous devrions la faire bie
21 ans une guerre contre le totalitarisme, que cette guerre , nous devrions la faire bien qu’elle ne fût pas la nôtre, mais celle
22 e et par le syndicat des libraires de Vichy. … La guerre est arrivée comme nous l’avions toujours su. J’ai été mobilisé en Sui
23 ouver quatre fois en traversant les frontières en guerre . Il y avait là des représentants des mouvements de Résistance de neuf
24 ’écrivait Paul Valéry au lendemain de la dernière guerre  : “la politique fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de
8 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
25 r de le répéter : une Europe divisée conduit à la guerre , à l’oppression, à la misère ; une Europe unie à la paix, à la prospé
26 pe désunie glissait vers le désastre, la Deuxième Guerre mondiale devenait inévitable. Était-ce la fin des espérances unionist
27 n juillet de cette même année 1944, tandis que la guerre sévit encore sur l’Europe, des militants de la Résistance de neuf pay
28 paiser » les États, et les autres subissent leurs guerres . L’opposition est aussi fondamentale qu’inévitable. On la retrouvera
29 ne sommes encore qu’en 1944. Un an plus tard, la guerre finie, que va-t-on faire ? Tous ceux qui sortent de la Résistance ont
30 e les voir. Ce sont 1° le refus de toute nouvelle guerre européenne, 2° la fédération au-delà des formules d’absolue souverain
31 commun… Il s’agit aujourd’hui d’affranchir de la guerre et de la servitude les populations de toute race et de toute contrée.
32 puissant rassemblement d’hommes libres. Jamais la guerre , la peur et la misère n’auront été mises en échec par un plus formida
33 Empêcher la France et l’Allemagne de se faire la guerre  : voilà qui est acquis, par bonheur, mais disparaît donc, du même cou
34 et de pénuries en famines au désastre final de la guerre nucléaire, ne serait-il pas temps de changer de cap ? De réviser les
35 pe est celle des nationalismes étatisés, de leurs guerres « glorieuses » et de leurs révolutions, des fascismes de gauche puis
36 s modèles, les vices que les vertus, les armes de guerre que les procédures de paix. Il est plus facile de s’approprier les re
37 proclamés souverains depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Du fait que tous veulent à tout prix les structures de l’Ét
38 cette division du monde ne peut conduire qu’à une guerre générale, qui pourrait très bien être la dernière parce qu’elle détru
39 parce qu’elle détruirait les bases mêmes de toute guerre  : les communautés humaines. Devant les grands défis mondiaux que j’ai
40 n exportée par l’industrie américaine, suite à la guerre du Vietnam. Il n’est pas sain que ce qu’on appelle la sécurité de l’
41 sister à la catastrophe finale. Voici comment. La guerre est le produit — comme elle fut l’origine, cela n’est plus à démontre
42 formules fédératives, plus il est poussé vers la guerre . Devant cette menace totale — née de nos œuvres, ne l’oublions pas —,
43 Si les grands États sont responsables des grandes guerres , il faut diminuer à la fois leur taille et leurs pouvoirs d’agression
44 Bertrand de Jouvenel : « Le Pouvoir est lié à la guerre , et si une Société veut borner les ravages de la guerre, il n’en est
45 , et si une Société veut borner les ravages de la guerre , il n’en est d’autre moyen que de borner les facultés du Pouvoir. » L
46 t du même coup se soustraire aux mécanismes de la guerre et permettre l’union de l’Europe. Tel était bien le sens du slogan qu
47 g : « Il faut faire l’Europe, ou il faut faire la guerre  ! » Mais si ces enchaînements de causes et d’effets, soit vers la gue
48 enchaînements de causes et d’effets, soit vers la guerre par la logique des souverainetés absolues, soit vers la paix par la f
9 1978, Articles divers (1978-1981). Ramuz, Présence de la mort [préface à la traduction américaine] (24 septembre 1978)
49 l’exception de quelques années à Paris, avant la guerre de 1914. Il se trouve être Suisse de nationalité, parce que le canton
50 groupe d’amis se réunit autour de lui pendant la guerre  : quelques peintres, quelques musiciens, dont Stravinsky13. Claudel v
10 1978, Articles divers (1978-1981). L’amour, pas la guerre (19-25 octobre 1978)
51 L’amour, pas la guerre (19-25 octobre 1978)v Les bénéfices de l’armement Il n’y a pa
52 type de société. L’État-nation fonctionne pour la guerre . C’est sa vocation. Il fabrique, il vend, il achète des armes, portée
53 est grand, plus l’industrie se développe, plus la guerre risque d’être un holocauste général. Doit-on encore le démontrer ? Av
54 nt, c’est tout ! Mais voilà… La préparation de la guerre , baptisée « dissuasive », polarise les économies « nationales » et le
55 ystème qui multiplie les occasions de haine et de guerre par un autre qui favorise la solidarité. Cette solidarité peut très v
56 déraliste auquel je rêve. v. « L’amour, pas la guerre  », La Vie, Paris, n° 1729, 19-25 octobre 1978, p. 63-64. Propos recue
57 ngestion des métropoles industrielles, la Seconde Guerre mondiale, la pollution des océans, la crise du pétrole, etc. Maintena
11 1978, Articles divers (1978-1981). Le choix du siècle (novembre 1978)
58 le des États-nations, c’est-à-dire les risques de guerre . Pluton est maître des enfers, il est aveugle comme les taupes. Mais
12 1978, Articles divers (1978-1981). Le Jura libre à l’heure des régions (1978)
59 ur ce continent le plus vulnérable qui soit à une guerre atomique, à cause de la densité de son peuplement, de son urbanisatio
60 peu partout en Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il était à prévoir qu’elle affecterait les « unités » polit
13 1979, Articles divers (1978-1981). « Nous subsisterons unis, ou nous périrons séparés ! » (avril-mai 1979)
61 Fatal, finalement, que cela ne conduise qu’à des guerres . Çà et là, on a essayé de dépasser ces souverainetés nationales. En n
62 s années. Trois signes si vous voulez… • Un : une guerre entre les nations de la nouvelle Europe n’est plus possible. Certes,
63 sonne de sensé ne peut imaginer l’hypothèse d’une guerre entre la France et l’Italie, entre la France et l’Allemagne… C’est ex
64 grès acquis en trente ans après des siècles d’une guerre fratricide ! • Deux : les pays qui veulent s’associer à la nouvelle E
14 1979, Articles divers (1978-1981). Rapport au peuple européen (9 mai 1979)
65 ut conduit donc l’humanité, inéluctablement, à la guerre nucléaire, après une brève période de crises violentes, économiques,
15 1979, Articles divers (1978-1981). L’Europe : idéal… et moyen de survie (3 août 1979)
66 ut conduit donc l’humanité, inéluctablement, à la guerre nucléaire, après une brève période de crises violentes, économiques,
16 1979, Articles divers (1978-1981). Considérations sur une charte culturelle européenne : mémorandum (17 décembre 1979)
67 rationnelles À partir de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le terme de culture commence à prendre dans le langage gouv
68 tte conception n’est pas seulement responsable de guerres absurdes, justifiées aux yeux des masses par le chauvinisme culturel
69 apparue indispensable au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale pour éviter le retour d’une guerre franco-allemande32 et en
70 xième Guerre mondiale pour éviter le retour d’une guerre franco-allemande32 et en même temps pour ranimer l’économie traumatis
71 contemporaines), économie écologique, économie et guerre (c’est-à-dire complexe armements-destructions-reconstructions dans se
72 , leurs modes, leurs impacts sur nature, société, guerre . 36. Artisanat, branche de l’économie, des arts, de l’éducation. 37.
73  exhaustive », entre recherches pouvant servir la guerre et techniques au service de la paix psychique d’abord, politique ensu
74 t personnalisant. La première option conduit à la guerre , la seconde exige et crée la paix. C’est dire que la seconde seule pe
75 on sa destruction, c’est-à-dire la paix et non la guerre . Certes, ce n’est pas aux gouvernements ni à leurs experts d’en juger
76 ue (en vertu de leur possible utilisation pour la guerre ). Il est grand temps d’établir en Europe une politique de la culture
17 1979, Articles divers (1978-1981). Hypothèses directrices pour la recherche d’un modèle de région transfrontalière (1979)
77 ndable et qui ne s’est réalisé qu’à la faveur des guerres modernes et de leurs « levées en masse », dès la Révolution française
78 niformiser et mettre en uniforme pour le temps de guerre . Mais c’est fausser les réalités (au nom de la raison d’État dont l’u
79 om de la raison d’État dont l’ultima ratio est la guerre ). Et les réalités se vengent, d’où les crises actuelles. 4. Tel étant
80 antage certain, celui de pouvoir mener de grandes guerres — il est non moins évident que le « mini-État souverain » dans ses fr
18 1979, Articles divers (1978-1981). Formule d’une Europe parallèle ou rêverie d’un fédéraliste libertaire (1979)
81 que décrètent, sur notre péninsule, le hasard des guerres et le jeu des traités. « Une région ne se délimite pas, elle se recon
82 ntes d’un passé de chicanes, d’inefficacité et de guerres . En revanche, si plusieurs régions choisissent de conserver ou de ren
19 1979, Articles divers (1978-1981). Notes pour une éthique du fédéralisme (1979)
83 ce qu’on veut, pas de compromis ! etc., mène à la guerre par une logique inévitable. Quatrième vertu : le respect du réel
84 de la Société. Le « réalisme » nous conduit à la guerre , mais la survie du genre humain dépendra du respect du réel et de la
85 : l’humour Il m’est arrivé d’écrire, en pleine guerre contre Hitler : Il faut se moquer de la démocratie. D’abord parce qu
20 1980, Articles divers (1978-1981). 1979 [Iran, Three Mile Island, Cambodge…] (2 janvier 1980)
86 la colonisation de l’Indochine par la France, la guerre perdue par les Français à Diên Biên Phu ; le régime de Diem, renversé
87 é par les services secrets de Washington, puis la guerre et le rejet des troupes américaines par les Viets. Ce qui se passe, e
21 1980, Articles divers (1978-1981). La maîtrise sociale des besoins (avril-juin 1980)
88 es souffrant de famine ou d’épidémies suite à une guerre dite « civile » ou a quelque catastrophe naturelle, s’opèrent sous l’
22 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
89 été reprises par d’autres, tout de suite après la guerre , car l’engagement de l’écrivain, sa liberté liée à sa responsabilité,
90 dès 1935 de « pensée engagée ». À la veille de la guerre , en 1938, alors que cette formule de l’engagement de l’écrivain renco
91 intellectuelle. À mon retour d’Amérique, après la guerre , j’ai constaté que le thème de l’engagement de l’écrivain était très
92 ugemont, cette œuvre a-t-elle été écrite avant la guerre  ? Je l’ai écrite en 1938, année extrêmement productive pour moi. En e
93 nos origines et où, finalement, vous attaquez la guerre  ? Certes, j’étais pleinement conscient du parallèle entre les grandes
94 pé cette relation entre « l’amour-passion » et la guerre , cet élément d’actualité profonde qui a progressivement éveillé mon i
95 ns lesquelles se fonde ce qui deviendra, après la guerre , mon action européenne. Donc une réflexion qui a pour point de départ
96 de m’envoyer un premier jeu d’épreuves lorsque la guerre a éclaté. Une providence, car l’imprimerie qui travaillait pour Galli
97 Penser avec les mains le révélait dès avant la guerre comme un précurseur de l’engagement, il est aussi très célèbre pour s
23 1980, Articles divers (1978-1981). Énergie solaire et autonomie (1980)
98 e une nation dans les dix premières minutes de la guerre , ou dix minutes avant qu’elle soit déclarée, cependant que l’extrême
99 lle des États-nations c’est-à-dire les risques de guerre . Pluton est maître des Enfers, il est aveugle comme les taupes. Mais
24 1980, Articles divers (1978-1981). Actualité de Benjamin Constant (1980)
100 ît ce jour-là à Hanovre. C’est une déclaration de guerre idéologique, non seulement à Napoléon, mais à tout ce qui prétend jus
101 Napoléon, mais à tout ce qui prétend justifier la guerre au nom des vertus viriles et la dictature au nom de la « liberté » d’
102 : Je prévois, dit-il, une lutte difficile et une guerre longue. Pour la soutenir, il faut que la nation m’appuie, mais en réc
103 à l’universel objectif. La théorie de l’état de guerre L’actualité de L’Esprit de conquête me paraît plus vive aujourd’hu
104 et bien la théorie de l’État-nation comme état de guerre en permanence qui est donnée pour la première fois dans cet écrit. Vo
105 classe militaire et des vertus « viriles » que la guerre développerait occupe les premiers chapitres. Elle peut paraître démod
106 ssent déjà l’aberration : l’État-nation, né de la guerre , trouve dans la guerre la justification de sa tyrannie géométrique. «
107  : l’État-nation, né de la guerre, trouve dans la guerre la justification de sa tyrannie géométrique. « Un gouvernement qui pa
108 sance, et comme source d’aisance, l’industrie… La guerre est chaque jour un moyen plus inefficace d’atteindre ce but… L’homme
109 re voir au plus sot l’essentielle inutilité d’une guerre « nationale » aujourd’hui, et l’abyssale aberration d’une guerre « id
110 ale » aujourd’hui, et l’abyssale aberration d’une guerre « idéologique » de dévastation mutuelle et matérielle pour des siècle
111 ns d’aller.) Dans la critique constantienne de la guerre nationale, née de la Convention plus que de Napoléon (qui n’a guère i
112 itique prospective de l’État totalitaire lié à la guerre totale, à l’idée que celle-ci peut être payante, et au développement
113 cialiste ou communiste. « Dans tous les temps, la guerre sera, pour les gouvernements, un moyen d’accroître leur autorité », é
114 s. (La création de l’État-nation comme machine de guerre date de la déclaration de guerre « à tous les rois d’Europe » faite p
115 comme machine de guerre date de la déclaration de guerre « à tous les rois d’Europe » faite par la Convention le 20 avril 1792
116 e comme dans ses fins, l’État-nation est lié à la guerre , mieux : il est l’état de guerre en permanence. D’où la nécessité de
117 ion est lié à la guerre, mieux : il est l’état de guerre en permanence. D’où la nécessité de la discipline étendue à tous les
118 , vous le voyez, s’écrierait-il, ils voulaient la guerre puisqu’ils se défendent. Et le ton monte et se soutient dans la déno
119 isme lié à la paix comme l’État-nation l’est à la guerre , doit partir d’en bas, des racines, des groupes de base que sont fami
120 cobin poussé à l’extrême par les nécessités de la guerre napoléonienne et de la mise en uniforme — morale autant que physique
25 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
121 s son traité Sur la chute de Constantinople et la guerre contre les Turcs, pour la première fois dans l’Histoire, Pie II ident
122 antisociales des États », comme la conquête, les guerres , la levée des impôts, les armements toujours plus lourds et la hausse
123 ncé comme « absence de légalité », et « source de guerres  ». La possibilité de réaliser (il s’agit de réalité objective) cette
124 en de sortir de l’absence de légalité, sources de guerres déclarées, que de renoncer, comme les individus, à leur liberté sauva
125 et les réflexes de l’âme collective, en vue d’une guerre générale que personne ne veut, paraît-il, que tout prépare et qui écl
126 e ans plus tard des « groupuscules ». Survient la guerre de 1939, le Blitzkrieg, l’occupation du continent des Pyrénées à la V
127 plus tard. Où vont se retrouver, après six ans de guerre et de Résistance, nombre de « non-conformistes des années 1930 » qui
128 lui de la croissance industrielle conduisant à la guerre atomique, exporté sous le nom de Progrès. Les vrais Européens d’aujou
26 1980, Articles divers (1978-1981). L’avis de Denis de Rougemont [sur Invocation du nom de Dieu et Constitution fédérale] (1980)
129 ent à la rescousse, et pas seulement au début des guerres , car l’expression plaît à beaucoup quoique pour de très mauvaises rai
27 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
130 ts : le nationalisme, se termine avec la Première Guerre mondiale, celle qui a résulté de l’affrontement général des nationali
131 lismes, propagés à toute l’Europe en réaction aux guerres napoléoniennes. Pour être tout à fait précis, disons que le xxe sièc
132 qui séparent 1917, année fatidique de la Première Guerre mondiale, de 1939, début de la Deuxième Guerre mondiale, une explosio
133 re Guerre mondiale, de 1939, début de la Deuxième Guerre mondiale, une explosion créatrice sans précédent va développer sa ger
134 miques… Fin du nouveau printemps La Deuxième Guerre mondiale mettra fin brusquement à ce nouveau printemps de l’esprit eu
135 représenté, avant, pendant puis après la Deuxième Guerre mondiale, c’est-à-dire en France, aux États-Unis puis dans la plupart
136 rcel Pagnol ou même d’un Jean Giraudoux, avant la guerre , mais aussi à y bien regarder, et en dépit de leurs préoccupations ph
28 1981, Articles divers (1978-1981). La Suisse face au danger de guerre : « Je suis un pessimiste actif » (4 mars 1981)
137 La Suisse face au danger de guerre  : « Je suis un pessimiste actif » (4 mars 1981)bn Il y a eu l’Iran
138 toutes les conditions étaient réunies pour que la guerre éclate, une guerre générale, mais, au dernier moment, les deux Grands
139 ns étaient réunies pour que la guerre éclate, une guerre générale, mais, au dernier moment, les deux Grands ont renoncé à appu
140 à appuyer sur le bouton. S’il n’y a pas encore la guerre , c’est qu’on a peur de la faire. Je me rappelle une conversation que
141 Je lui ai demandé ce qui se produirait en cas de guerre atomique. Il m’a répondu, après un moment de réflexion : « Je pense q
142 que les hommes ont obscurément conscience qu’une guerre atomique serait la dernière ; qu’après, il n’y aurait plus personne p
143 un nous le dit, à empêcher les autres de faire la guerre . Je n’en crois pas moins qu’un accident est fatal. Ou que certaines «
144 la phrase fameuse de Hegel, de « chercher par la guerre au-dehors la tranquillité qu’elle n’aurait plus au-dedans ». Vers l
145 lité qu’elle n’aurait plus au-dedans ». Vers la guerre Je constate, d’autre part, que l’industrie occidentale, qui pendan
146 est en train de basculer vers la préparation à la guerre . Des recherches officiellement « pures », mais susceptibles de servir
147 ait croire à un plan d’ensemble non pour faire la guerre , mais pour la « préparer », selon l’imbécile adage latin qui affirme,
148 latin qui affirme, n’est-ce pas, que préparer la guerre est le sûr moyen d’avoir la paix. Non ! Quand tout le monde prépare l
149 oir la paix. Non ! Quand tout le monde prépare la guerre , il est fatal qu’on finisse par l’avoir, soit par accident, soit pour
150 tradictoire, fait de peur et de fascination de la guerre , les médias, les mentalités, les politiques et toute notre industrie
151 la catastrophe. Tout cela se met en place pour la guerre , avec une rationalité proprement épouvantable. C’est le règne de la r
152 troitement prise dans le tissu des préparatifs de guerre . Je n’ai pas besoin de mettre ici les points sur les i, chacun sait q
153 tration, ils ne veulent plus rien faire contre la guerre , à quoi bon, on n’y peut rien de toute manière, buvons et fumons, car
154 ieuse, atroce, qu’avec les nouveaux procédés, une guerre atomique se laisserait contrôler, limiter, je dirais presque apprivoi
155 fait partie du jeu général de la préparation à la guerre , cela contribue à rendre acceptable le nucléaire, et c’est ça justeme
156 fois dans la tête qu’il n’y a pas de parade à une guerre atomique pour ce qui concerne les populations. Mais c’est grave ce qu
157 ux que nous pourrions leur opposer. S’ils font la guerre , ce sera aussi pour s’emparer des industries européennes dont ils ont
158 qu’elle n’en importe. Bon, mais dans le cas d’une guerre classique, non nucléaire, que peut faire la Suisse ? Vous abordez-là
159 bordez-là un sujet tout différent. Dans une telle guerre , qui risque effectivement de se produire, je ne vois qu’une défense p
160 pas clairement conscience, c’est que l’idée d’une guerre entre deux pays européens est devenue pratiquement impensable. Cela n
161 es en uniforme, dans les conditions réelles de la guerre de demain. Voilà comment je conçois une défense non seulement « de la
162 avenir, parce que tout est barré par l’idée d’une guerre atomique qui serait la fin de l’humanité, en tout cas de l’humanité c
163 une politique cohérente, radicale, de refus de la guerre atomique, allant jusqu’à s’interdire de vendre, non seulement des arm
164 dée que nous ne serions plus les « profiteurs des guerres des autres », comme nous en accuse l’Europe, mais que nous montrerion
165 re la Croix-Rouge en estimant qu’on a humanisé la guerre et que c’est assez. Faire quelque chose Cela n’irait pas sans s
166 indre le Rhin. bn. « La Suisse face au danger de guerre  : ‟Je suis un pessimiste actif” », Construire, Zurich, n° 10, 4 mars
29 1981, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire (mai 1981)
167 ce sont les Russes. Et s’ils nous font un jour la guerre , ce sera une guerre classique, car ils voudront s’emparer de nos indu
168 Et s’ils nous font un jour la guerre, ce sera une guerre classique, car ils voudront s’emparer de nos industries. (En lançant
169 pays qui n’a pas de santé civique. Les moyens de guerre psychologique et de paix seront beau­coup plus importants que les moy
30 1981, Articles divers (1978-1981). La ruée vers le Graal : questions à Denis de Rougemont (13-14 juin 1981)
170 et la quête du Graal. Or, je l’avais dit avant la guerre et l’on m’a insulté pour cela, la poésie des troubadours était influe
31 1981, Articles divers (1978-1981). « Les socialistes sont la chance de la France pour réaliser la réforme des régions » (5 août 1981)
171 Europe, et si on ne fait pas l’Europe, on aura la guerre . Mais pour en arriver à un véritable esprit régionaliste, que de chem
32 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre-décembre 1981)
172 humain. Elle est née, comme tant d’autres, de la guerre , et pour répondre à des besoins particuliers de l’armement. Et ensuit
33 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre 1981)
173 humain. Elle est née, comme tant d’autres, de la guerre , et pour répondre à des besoins particuliers de l’armement. Et ensuit
34 1981, Articles divers (1978-1981). Guy de Pourtalès l’Européen [préface] (1981)
174 ur à Pétersbourg, remet au tsar la déclaration de guerre de Guillaume II. Ce n’est rien encore. En 1915, Guy, qui a réintégré
175 grande offensive hitlérienne… Au lendemain de la guerre , son œuvre littéraire commence à s’épanouir en France, où elle ne ces
35 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
176 olitique et économique, résultent pratiquement la guerre et la révolution. Du conflit moral résultent la tyrannie et l’anarchi
177 isme exclut de même l’impérialisme, générateur de guerres , et le régionalisme borné et égoïste. Remarquons d’ailleurs que l’imp
36 1981, Articles divers (1978-1981). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous (1981)
178 our Byzance et le Proche-Orient ; puis ce sera la guerre , et pour moi, plus de six années d’exil américain. Et pourtant, le br
37 1981, Articles divers (1978-1981). Quelques maximes de prospective (1981)
179 étaires, nous permettent d’espérer pour demain la Guerre mondiale sans soldats, — ce triomphe imprévu de l’antimilitarisme. ⁂
38 1981, Articles divers (1978-1981). Robert Aron, Fragments d’une vie [préface] (1981)
180 constaté qu’on nous menait de toutes parts à une guerre qui ne pouvait être notre guerre, mais que nous aurions à subir, bien
181 utes parts à une guerre qui ne pouvait être notre guerre , mais que nous aurions à subir, bien pire : à faire. Nous avions cons
182 lité de nos « idées des années 1930 ». Survint la guerre prévue, qui va nous disperser. Robert est mobilisé en France, lieuten