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i fonctionne toujours, c’est la relation entre la
guerre
et les États et aussi entre le nucléaire et la guerre. Cela constitue
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re et les États et aussi entre le nucléaire et la
guerre
. Cela constitue un circuit où tout se tient. Par exemple aux portes d
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sposant de SS20 orientés sur ces silos, en cas de
guerre
, les Russes ne laisseraient pas les Français tirer les premiers. Voil
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s, il nous rappelle que l’État-nation vient de la
guerre
et va vers elle. En 1934, dans un de ses premiers livres, il lance le
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? Il n’y a aucune espèce de parade possible à la
guerre
nucléaire. Ce qu’il y a de plus inquiétant dans les débats actuels, c
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. On ne peut plus se leurrer sur les effets d’une
guerre
nucléaire : ce serait l’anéantissement de la population européenne, n
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t à ce que nous appelions, déjà avant la dernière
guerre
, la défense en hérisson de chaque village, de chaque hameau, une défe
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olence est la seule réponse vraiment humaine à la
guerre
. Faut-il dès lors renoncer à l’armée suisse ? Non, parce que je ne pe
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tre pays. Il n’empêche que devant le risque d’une
guerre
nucléaire, devant cette possibilité parfaitement réelle, il me semble
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omme dans le cas des Malouines, à l’origine d’une
guerre
. La guerre nucléaire, c’est bien plus fou, si l’on y pense, que de di
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e cas des Malouines, à l’origine d’une guerre. La
guerre
nucléaire, c’est bien plus fou, si l’on y pense, que de dire désarmon
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de tout soupçon quant à leur attitude pendant la
guerre
. Mais Lévy et les siens voulaient faire le procès des années 1930. E
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nelle en juin 1940. Juin 1940, c’est « pendant la
guerre
». C’est même après la guerre pour la France de Pétain. Le 17 juin 19
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c’est « pendant la guerre ». C’est même après la
guerre
pour la France de Pétain. Le 17 juin 1940, entre la prise du pouvoir
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jacobins, réalisée par Napoléon à la faveur de la
guerre
et en vue de la guerre. Copiée depuis lors par tous les pays du monde
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Napoléon à la faveur de la guerre et en vue de la
guerre
. Copiée depuis lors par tous les pays du monde (à la seule exception,
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ésertes. 2. Mais dépasser l’État-nation, né de la
guerre
et fauteur de guerres, signifie ici et maintenant le déclenchement si
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sser l’État-nation, né de la guerre et fauteur de
guerres
, signifie ici et maintenant le déclenchement simultané de deux dynami
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laquelle je collaborai très activement jusqu’à la
guerre
— et, surtout, les thèses du personnalisme et du fédéralisme. De fait
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tives de l’État-nation. Mais ce n’est qu’après la
guerre
que je me suis lancé dans l’action fédéraliste, laquelle m’occupe dep
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nséquences de l’État-nation actuel qui est né des
guerres
révolutionnaires, des guerres de Napoléon qui l’a consolidé et centra
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tuel qui est né des guerres révolutionnaires, des
guerres
de Napoléon qui l’a consolidé et centralisé en vue de la guerre et de
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léon qui l’a consolidé et centralisé en vue de la
guerre
et de la mobilisation. Cette formule de l’État-nation jacobin, napolé
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jacobin, napoléonien, est la cause de toutes les
guerres
aujourd’hui. Il s’y est ajouté la divinisation de l’État avec sa « so
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aineté absolue » et c’est ainsi que l’on voit une
guerre
imbécile comme celle des Malouines, pour un troupeau d’îles désertes…
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ait fabuleusement chère… La vraie raison de cette
guerre
, c’est que la souveraineté nationale a été atteinte. L’honneur de l’É
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toute la structure des États-nations conduit à la
guerre
comme on le voit aujourd’hui… Au contraire, comme les régions divisen
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es, de superpuissances. Les régions désarment la
guerre
. Comment définissez-vous la liberté ? La notion de liberté marche d
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de la lutte contre les nationalismes fauteurs de
guerres
. Il me semble que c’est un terrain sur lequel la responsabilité de la
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rs jours du bon vieux temps européen ». Ce fut la
guerre
, cinq mois plus tard. Le 17 juin 1940, j’écrivais dans un journal sui
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qui fait la valeur de la vie… Je songe au chef de
guerre
qui traverse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du monde : il n
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Saint-Étienne intitulée : « Le Führer a perdu la
guerre
des nerfs. » Il entre dans une rage folle. « Vous voyez, crie-t-il, i
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us voyez, crie-t-il, il faut bien que je fasse la
guerre
à la Pologne puisqu’on écrit des choses pareilles sur moi. » C. J. Bu
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socialisme, raciste et adorateur du sang et de la
guerre
, s’est présenté à nous comme un malheur plus étendu et plus profond q
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ensemble. Un désastre mondial Dès avant la
guerre
de 1939, la majorité des humains savaient qu’Hitler était le nom d’un
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Ce message que, de sa prison, à la veille de la
guerre
, m’avait fait passer un théologien anonyme dont j’ignore encore s’il
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le national-socialisme ne pouvait aboutir qu’à la
guerre
, dès lors qu’il ne donnait à la communauté d’autre contenu que la hai
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oir [préface] (1983)r I La montée vers la
guerre
nucléaire soulève en moi la même colère immense et sourde, et par mom
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, qui me tenait dès 1933 devant la montée vers la
guerre
hitlérienne : aujourd’hui comme alors nous avons droit aux mêmes disc
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le » que serait, pour l’humanité tout entière, la
guerre
nucléaire. Ces « pacifistes » sont montrés du doigt et insultés comme
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igt et insultés comme étant les vrais fauteurs de
guerre
, dans la presse à peu près unanime à l’ouest du rideau de fer, de la
42
e l’humanité, sont nécessairement partisans d’une
guerre
« gagnée » par Moscou à la faveur d’une démission de l’Occident. Et e
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rtaines au premier échange. Cela correspond à : —
guerre
réglée, conventionnelle, jusqu’à la Révolution française ; — guerre l
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ventionnelle, jusqu’à la Révolution française ; —
guerre
limitée aux armées : on n’essaie pas d’anéantir la population du pays
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, et pourtant nous faisons tout pour l’éviter. La
guerre
nucléaire est évitable, et nous faisons tout ce qu’il faut pour qu’el
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la neutralité conçue comme refus de recourir à la
guerre
pour régler aucun problème politique, social ou économique, refus de
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tique, social ou économique, refus de préparer la
guerre
et de coopérer aux combinaisons industrielles et militaires qui impli
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eptent donc, voire appellent la possibilité de la
guerre
. La Suisse ne pourrait participer qu’à une union qui serait elle-même
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ons restreintes de déclencher et d’entretenir une
guerre
. Il est clair comme le jour que le choix des centrales nucléaires et
50
es bombes, augmente chaque jour les chances de la
guerre
atomique, c’est-à-dire de la fin de l’histoire humaine. Il est non mo
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le des États-nations, c’est-à-dire les risques de
guerre
. Pluton est maître des Enfers, il est aveugle comme les taupes. Mais
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e colloque. J’avais passé la première année de la
guerre
mobilisé dans l’armée suisse, mais dès octobre 1940, je fus envoyé en
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« L’Esprit européen ». C’était au lendemain de la
guerre
. Il y avait là outre l’Allemand Karl Jaspers, des Français comme Geor
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rendez-vous vraiment historique, si tôt après la
guerre
. Tout le monde s’est accordé sur l’idée que le sujet le plus importan
55
uelques semaines après le tournage est arrivée la
guerre
du Kippour et la confirmation concrète de ce que j’annonçais. J’ai dû
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le problème des régions. Pourquoi ? Partons de la
guerre
qui résume toutes les menaces et qui est la pollution majeure de la t
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st la pollution majeure de la terre. J’entends la
guerre
nucléaire. Aujourd’hui, il n’est pas question d’autre chose. Tous nos
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’autre chose. Tous nos États-nations préparent la
guerre
. Non seulement ils sont nés de la guerre, il y a soixante ans (les tr
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arent la guerre. Non seulement ils sont nés de la
guerre
, il y a soixante ans (les traités de « banlieue », Versailles, Saint-
60
nts ans (1789 !), mais ils sont entretenus par la
guerre
; tous leurs rapports avec l’économie sont réglés par la préparation
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ec l’économie sont réglés par la préparation à la
guerre
, ultima ratio de toutes les mesures de centralisation et de mainmise
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tionale, nous n’en dirons pas plus ! » Mais cette
guerre
, à quoi peut-elle servir ? Ce sont les États-nations seuls qui auront
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nsez-vous qu’il resterait de l’humanité en cas de
guerre
atomique ? » Il m’a dit : « Eh bien, d’après mes calculs, environ 20
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à terme. Le seul moyen si l’on veut éviter cette
guerre
, qui serait comme on l’a dit hier le grand incendie final, la fin de
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ssi le seul moyen de lutter contre les menaces de
guerre
qui pèsent sur l’Europe, surtout, je crois, pendant les dix années qu
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encore l’État-nation — cherche à retrouver par la
guerre
au-dehors, la tranquillité qu’il n’a plus au-dedans ». L’Europe, unie
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s bien obligés de faire entre l’État-nation et la
guerre
. L’État-nation est né de la guerre et se justifie entièrement par la
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t-nation et la guerre. L’État-nation est né de la
guerre
et se justifie entièrement par la préparation à la guerre. Chaque foi
69
t se justifie entièrement par la préparation à la
guerre
. Chaque fois qu’il y a une guerre, il augmente ses prérogatives : on
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réparation à la guerre. Chaque fois qu’il y a une
guerre
, il augmente ses prérogatives : on arrive à l’État totalitaire par la
71
rogatives : on arrive à l’État totalitaire par la
guerre
totale, ceci est tout à fait clair. Si quelque chose s’oppose à ce my
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quelles nous fournissions des cigarettes après la
guerre
, d’une tante de Bavière, familière de notre maison, et de son frère l
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mouvements de Résistance, puis au lendemain de la
guerre
, dans les premiers congrès de fédéralistes européens. Certains de mes
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et sur la méfiance qu’ils ont ressentie après la
guerre
à l’égard d’une Europe qui leur semblait être un simple pion des Amér
75
e un simple pion des Américains dans le jeu de la
guerre
froide. Ce n’est pas et ce n’a jamais été votre position. Pourquoi ?
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d’autre. Ce qu’on prépare avec méthode, c’est la
guerre
nucléaire — la fin de l’humanité peut-être mais la solution du chômag
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Amériques. Et il écrit en novembre 1939 que « la
guerre
qui vient de commencer va marquer l’effondrement du capitalisme libér
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oute l’affaire — qu’il est « impossible que cette
guerre
soit jamais décisive ». À cette fin, « les forces sont également part
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er à régir toute l’économie mondiale en vue d’une
guerre
jamais livrée mais entretenue par pays du tiers-monde interposés. La
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nde interposés. La préparation permanente à cette
guerre
justifie l’oppression toujours plus raffinée, non seulement de la vie
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a fameuse devise adoptée par le Parti unique : la
Guerre
, c’est la Paix. Voilà donc le premier grand But atteint. Quant au se
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ouvoirs économiques et militaires ; c’est donc la
Guerre
; — ou bien le but est la liberté des personnes à la fois libres et r
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déchets — augmente chaque jour les chances de la
guerre
atomique, c’est-à-dire de la fin de l’histoire humaine. Le choix des
84
e de cet affrontement naîtrait nécessairement une
guerre
totale, guerre que notre âge nous condamnerait à faire, mais qui ne s
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tement naîtrait nécessairement une guerre totale,
guerre
que notre âge nous condamnerait à faire, mais qui ne serait pas notre
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ondamnerait à faire, mais qui ne serait pas notre
guerre
, car nous sentions déjà — comme Koestler le dira si bien quelques ann
87
lques années plus tard — qu’elle ne serait que la
guerre
entre un mensonge total — à l’Est — et une demi-vérité, à l’Ouest. Te
88
ômage, de la centralisation étatique en vue de la
guerre
et de l’État totalitaire dénoncé comme étant l’« état de guerre en pe
89
’État totalitaire dénoncé comme étant l’« état de
guerre
en permanence » — phrase illustrée tout récemment avec une précision
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, plus encore que du tsarisme ; et, enfin, que la
guerre
, en 1939, a été déclenchée par le pacte scélérat entre nazis et commu
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us tenter l’un et l’autre à la fin de la dernière
guerre
; ce choix apparemment fortuit mais secrètement délibéré s’est révélé
92
elle de nos polémiques sur le nucléaire et de nos
guerres
religieuses entre capitalisme et communisme, démocratie et totalitari
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n, Paul Tillich, émigré aux États-Unis pendant la
guerre
, qui évitait de parler de Dieu. Il avait peur de tomber dans le langa
94
hapitre de L’Amour et l’Occident, « L’amour et la
guerre
», qui avait entièrement convaincu Bataille. Enfin, nous étions en bo
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’Ouest, celle des États-nations démocratiques. La
guerre
entre eux devenait inévitable. Nous aurions à la faire, vu notre âge,
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faire, vu notre âge, mais ce ne serait pas notre
guerre
. Entre les régimes totalitaires et les régimes dits libéraux, adultér
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es je fus étroitement associé dès 1931 jusqu’à la
guerre
. Car la guerre arriva, comme prévu, nous dispersant dans nos pays et
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tement associé dès 1931 jusqu’à la guerre. Car la
guerre
arriva, comme prévu, nous dispersant dans nos pays et leurs armées pa
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déralistes, dont beaucoup avaient milité avant la
guerre
dans nos groupements personnalistes, puis inspiré la Résistance, j’ai
100
niverselle des conflits internationaux jusqu’à la
guerre
nucléaire : fin de l’Histoire ; ou la survie et la domination d’un de
101
urope des nationalismes a été responsable de deux
guerres
mondialisées. Elle a été aussi l’agent mondialisant d’une forme de cu
102
es européens, marque chaque année des progrès. La
guerre
est devenue impensable entre deux peuples de l’Europe : fait capital,
103
tion des États-nations souverains, tous nés de la
guerre
et préparant la guerre à toujours plus grande échelle. Les petits Éta
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souverains, tous nés de la guerre et préparant la
guerre
à toujours plus grande échelle. Les petits États, les petites communa
105
ent pas faire de grandes bêtises, donc de grandes
guerres
. Les hommes y sont plus heureux. Et surtout ils peuvent s’occuper de
106
et l’opéra bien sûr, mais aussi dans l’art de la
guerre
et enfin dans la crise du mariage, qui est en somme la crise de l’amo