1
paraît le meilleur moyen possible de prévenir la
guerre
. La fédération nécessaire Sauver l’Europe signifie pratiquement
2
et à Rome, où il avait conquis au lendemain de la
guerre
d’importantes positions stratégiques dans les lettres, les arts et le
3
’impérialisme de Wall Street » et le danger d’une
guerre
menée sur notre sol contre les Russes. (Mais l’attitude antiaméricain
4
s questions directes, occupés à se ruiner par des
guerres
nationales qu’on nous demande ensuite de payer, parlant de métaphysiq
5
it accusé de n’être rien qu’un « instrument de la
guerre
froide ». Devant l’ambiguïté d’une pareille situation, l’Américain se
6
uropéens. De plus, les compositeurs, qui avant la
guerre
avaient de nombreuses occasions de se rencontrer et d’établir des con
7
grâce pour l’Europe Les Russes renonçant à la
guerre
, le monde entier se remet à respirer : c’est donc la preuve que le mo
8
pas que l’Amérique ni l’Europe songeaient à la «
guerre
préventive ». Chacun savait d’où venait le seul danger : d’où viendra
9
notre continent ait traversée depuis la dernière
guerre
. Quel est le sens de l’action européenne dans cette conjoncture angoi
10
ment effacée de la carte des puissances. Quelques
guerres
civiles ou troubles sociaux suffisent à motiver son occupation par l’
11
tre empire ; qui n’est pas en état de déclarer la
guerre
ou de conclure la paix isolément ; et qui ne peut plus rêver de vivre
12
autres Européens, nous vivons, depuis la dernière
guerre
, dans la peur des Russes et de la charité des Américains. » Je tradui
13
ment dans l’atmosphère de mars 1954. Le danger de
guerre
a diminué dans l’immédiat. La nécessité d’une entente étroite entre n
14
elle ne peut plus apparaître comme une machine de
guerre
; qu’elle serait soutenue même par ceux qui ne désirent pas y partici
15
e-Bretagne et les États-Unis, sur l’imbroglio des
guerres
locales d’Extrême-Orient, afin de nous détourner du problème préalabl
16
eur, c’est-à-dire qui soit capable de déclarer la
guerre
ou de conclure la paix comme il l’entend, d’assurer sa prospérité san
17
onaux à l’égard des voisins, hérités de plusieurs
guerres
, ou inculqués par l’enseignement à tous les degrés, depuis un siècle.
18
ill pouvait dire prophétiquement, au milieu de la
guerre
: « The empires of the future are the empires of the mind. » L’empir
19
sques de la paix Mettant fin aux chances de la
guerre
, la bombe H nous rejette aux risques de la paix. La détente n’a pas d
20
— il ne peut plus y avoir ce que l’on nommait une
guerre
, mais simplement une espèce de court-circuit mondial, brûlant tout, l
21
deux pôles et l’entre-deux. Si le contraire de la
guerre
était la paix, le contraire de ce court-circuit, c’est la détente. La
22
s » qui constituerait une « libre » propagande de
guerre
ou bien une propagande pour une attaque atomique remplie de haine à l
23
agande subversive, l’impérialisme, le racisme, la
guerre
atomique ou la haine entre les peuples ». Sujets : À titre d’exemple
24
sociaux » (Molotov). On retomberait alors dans la
guerre
froide, qui est la guerre tout court sur le plan de la culture. Nous
25
tomberait alors dans la guerre froide, qui est la
guerre
tout court sur le plan de la culture. Nous avons toutes les raisons d
26
ations culturelles Europe-Russie (des débuts à la
guerre
de 1914) (décembre 1955)z L’ancienne Russie (de 862 à 1700) P
27
e étape, dès l’aube du xix e siècle. Du fait des
guerres
napoléoniennes, la Russie va se trouver aux prises directes avec l’Oc
28
llement. Enfin on ouvrait un journal : c’était la
guerre
. 13. Les Varègues, guerriers-marchands scandinaves, étaient appel
29
ations culturelles Europe-Russie (des débuts à la
guerre
de 1914) », Bulletin du Centre européen de la culture : « Europe-URSS
30
ises, qui se sont rapidement développées après la
guerre
, ont réussi à créer un très vaste public de lecteurs nouveaux, en leu
31
devons faire l’Europe, non plus pour empêcher des
guerres
entre nos peuples — car elles sont devenues pratiquement impensables
32
défaites européennes : la Première et la Seconde
Guerre
mondiale, sont nées dans nos manuels d’histoire ? Car le nationalisme
33
la Suède et le Portugal) ont été dévastés par la
guerre
et les révolutions, la Suisse se retrouve en 1945 moralement et physi
34
s. L’agriculture, fortement développée pendant la
guerre
, ne peut se soutenir qu’avec l’aide de subventions de l’État. Ainsi l
35
i ses voisins ne se relèvent pas des ruines de la
guerre
. 2. L’Europe détrônée et divisée Les deux guerres de 1914 et de
36
e. 2. L’Europe détrônée et divisée Les deux
guerres
de 1914 et de 1939 ont mis fin à la puissance mondiale de l’Europe, q
37
l’union sont d’une part, d’empêcher le retour de
guerres
entre les États européens, d’autre part, d’unir les forces du contine
38
ables. Résumé 1. Au lendemain de la Seconde
Guerre
mondiale, la Suisse est le seul pays intact au centre de l’Europe. El
39
t être compromise par la crise européenne. 2. Les
guerres
de 1914-1918 et 1939-1945 ont ruiné le prestige de l’Europe dans le m
40
aux de la fédération proposée sont d’empêcher les
guerres
en Europe, et de former un ensemble prospère et indépendant groupant
41
ays européens ont-ils été épargnés par la Seconde
Guerre
mondiale ? 2. Quels dangers menacent notre prospérité ? 3. Quelles on
42
nt ont entrepris, dès le lendemain de la dernière
guerre
, de rallier à la cause européenne les forces vives de la culture, et
43
14, mais perdant cette royauté à la suite de deux
guerres
provoquées par ses propres nationalismes. — Le nationalisme s’opposa
44
nnent les slogans à tout faire des propagandes de
guerre
en 1914.) Pour nous, qui ne sommes d’aucun parti nationaliste, s’il f
45
ies d’une action beaucoup plus importante, que la
guerre
de 1914 va rendre possible. Amitié avec Joseph Conrad Au cours
46
sur Conrad : « Je n’ai pas revu cet ami depuis la
guerre
(de 14-18) et je ne puis retrouver son adresse. » (Lira-t-il peut-êtr
47
ce retour au passé, le jour même où éclatait une
guerre
« qui cachait dans son sein la réalisation des rêves toujours frustré
48
notre pays ». Aventures à travers l’Europe en
guerre
Impossible de rentrer tous en groupe à Londres, à travers tant de
49
. Problème urgent : comment quitter l’Autriche en
guerre
, avec un passeport autrichien ? L’archevêque le recommande au chef de
50
re pour se rendre à Vienne, où le ministère de la
Guerre
lui accordera un visa de sortie. Le permis porte le numéro un, « ce q
51
t voir son passeport signé par le ministère de la
Guerre
et l’ambassadeur d’Allemagne, et demande qu’on lui réserve un sleepin
52
litique, voire militaire, dans la poursuite de la
guerre
. Le grand argument que Retinger va faire valoir est que deux millions
53
s de la dictature de Pilsudski. Durant la Seconde
Guerre
, J.H.R. siégera au congrès international des syndicats, à la fois com
54
t « trop théorique ». Enfin, peu avant la Seconde
Guerre
, Retinger se lie avec Sir Stafford et Lady Cripps, et tous les trois
55
it et d’un désintéressement presque provocant… La
guerre
de 1939 va lui permettre enfin de sortir de cette période de bohème p
56
es, ne devînt pas un obstacle à la conduite d’une
guerre
commune contre Hitler. Partageant les idées de Retinger, le général S
57
l Sikorski se trouvait prêt à intervenir quand la
guerre
hitléro-soviétique éclata. Dès le 23 juin, il prononçait à la radio u
58
mme d’État scandinave, je trouve ceci : Après la
guerre
, je réussis à obtenir du gouverneur britannique quelques-unes des den
59
uir plus tard en Autriche. Pour l’Europe La
guerre
finie, l’indépendance polonaise reconquise sur les Allemands mais pre
60
les perspectives d’une union de l’Europe après la
guerre
. Sikorski et Benès allèrent jusqu’à conclure un accord prévoyant que
61
te suspects aux hommes politiques formés avant la
guerre
. Ceux qui admettaient la nécessité non d’une fédération réelle, mais
62
ptions, que les ouvrages parus depuis la dernière
guerre
. Le critère adopté pour établir cette liste est des plus simples : on
63
s, fatalement, et les obligent donc à se faire la
guerre
, alors qu’on peut aussi bien dire qu’ils unissent et relient ces même
64
a résistance à l’hitlérisme dans tous les pays en
guerre
— y compris l’Allemagne — se réunirent en petits colloques, puis en c
65
affirmer leur volonté d’empêcher le retour de nos
guerres
nationales, c’est-à-dire de nos guerres civiles européennes. Le motif
66
ur de nos guerres nationales, c’est-à-dire de nos
guerres
civiles européennes. Le motif dominant de l’union était alors de rend
67
ion était alors de rendre impossible une nouvelle
guerre
franco-allemande : le discours de Churchill à Zurich, en 1946, le dit
68
rité, sinon chacun s’enferme en soi — ou c’est la
guerre
. Or d’une part nous ne pouvons plus nous enfermer, il est trop tard,
69
; d’autre part nous savons aujourd’hui qu’aucune
guerre
ne peut être gagnée, et qu’elles sont toutes perdues par toute l’huma
70
te conception n’est pas seulement responsable des
guerres
absurdes, justifiées aux yeux des masses par le chauvinisme culturel
71
faire de plus. On l’a bien vu lors de la première
guerre
de Suez… (Droits de faire la guerre ou la paix réduits à rien par les
72
e la première guerre de Suez… (Droits de faire la
guerre
ou la paix réduits à rien par les deux Grands.) 2° Derrière l’agitati
73
ongrès fédéralistes, aux lendemains de la Seconde
Guerre
mondiale. Du moins, cette fédération de régions « immédiates à l’Euro
74
é, irritabilité, résultant du souvenir de tant de
guerres
récentes, de cent ans de propagande des nationalismes, et de cette re
75
Européens. Nous pensions tous, au lendemain de la
guerre
, dans l’enthousiasme des congrès qui lancèrent le mouvement européen
76
ieur d’un territoire délimité par les hasards des
guerres
et les mesures des arpenteurs sur le terrain. — Tout ce qui relève du
77
rs des siècles de l’histoire moderne, ce sont les
guerres
qui ont servi de prétexte à ces concentrations forcées, c’est leur pr
78
ter : Il faut faire l’Europe, ou il faut faire la
guerre
! Aujourd’hui, il faut faire une révolution si l’on veut « faire l’Eu
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révolution si l’on veut « faire l’Europe, non la
guerre
». Il faut défaire et dépasser l’État-nation, fauteur de guerre, et s
80
aut défaire et dépasser l’État-nation, fauteur de
guerre
, et seul obstacle à l’union de l’Europe comme à la participation des
81
. Le totalitarisme est simple et rigide, comme la
guerre
, comme la mort. Le fédéralisme est complexe et souple, comme la paix,
82
s médias. Langues. En Alsace, après la fin de la
guerre
et de l’occupation nazie, l’enseignement de l’allemand, langue matern
83
rich peut écrire que depuis la fin de la dernière
guerre
« l’enseignement de l’allemand en Alsace a été organisé de façon à êt
84
la presse des capitales, lorsqu’on y prépare une
guerre
ou qu’on la fait. Tout se passe comme si les gouvernements comptaient
85
allait faire l’Europe pour empêcher le retour des
guerres
entre nos soi-disant « grandes puissances ». La CECA puis la CEE ont
86
ns industriels — et voilà la principale cause des
guerres
européennes, depuis deux siècles, éliminée. Mais ce premier succès ne
87
eurs et de leurs conflits. Elle est née aussi des
guerres
dans lesquelles nous avons entraîné toute la planète, et ces guerres
88
lles nous avons entraîné toute la planète, et ces
guerres
sont nées de nos nationalismes, et c’est à nous, Européens, qu’il rev
89
nion n’est plus qu’un mythe. On l’a vu lors de la
guerre
de Suez : un froncement de sourcils du président américain et un grog
90
la France et de la Grande-Bretagne à stopper leur
guerre
, c’est-à-dire à rendre manifeste le fait que leurs pays n’étaient plu
91
aide effective au tiers-monde, la prévention des
guerres
nucléaires et des catastrophes écologiques. Le seul remède aux trop p
92
par des frontières politiques nées du hasard des
guerres
et des traités, et qui ne correspondent plus à nulle réalité ni ethni
93
ntes d’un passé de chicanes, d’inefficacité et de
guerres
. En revanche, si plusieurs régions choisissent de conserver ou de ren
94
limités depuis le xixe siècle par les jeux de la
guerre
ou de la politique. Toute l’écologie est à refaire sur la base des ré
95
reil étatique — formule qui ne peut mener qu’à la
guerre
totale et aux régimes totalitaires, comme vont le confirmer les événe
96
e heure à l’autre par décret de Paris, ou par une
guerre
), mais tout autant ou davantage l’enseignement et la formation profes
97
aphiques », mais établies en fait aux hasards des
guerres
passées et en vue de guerres à venir. Les États-nations ne peuvent él
98
fait aux hasards des guerres passées et en vue de
guerres
à venir. Les États-nations ne peuvent éluder leur responsabilité aprè
99
t le plus grand est l’unité centralisée, né de la
guerre
et préparant à la guerre, uniquement et absolument, car à tout autre
100
té centralisée, né de la guerre et préparant à la
guerre
, uniquement et absolument, car à tout autre égard il est absurde. Né
101
nt, car à tout autre égard il est absurde. Né des
guerres
de la Révolution française et constitué d’une manière exemplaire par
102
manière exemplaire par Napoléon, dans et pour la
guerre
, l’État-nation et sa morale, qui est le nationalisme totalitaire, a p
103
le nationalisme totalitaire, a provoqué les deux
guerres
européennes, devenues mondiales. Ces guerres ont ruiné le prestige de
104
deux guerres européennes, devenues mondiales. Ces
guerres
ont ruiné le prestige de l’Europe politique (d’où la décolonisation o
105
l’on ne veut pas aller irréversiblement vers une
guerre
atomique. Et pour cela, il ne faut pas de bazookas et de plastic. Il
106
futurologie scientifique appelle une économie de
guerre
De fait, les prévisions les plus exactes — voire seules à l’être —
107
terme : toute la technologie actuelle vient de la
guerre
et y conduit. Elle répond aux défis de la « dernière », et en appelle
108
fonctionnaire anonyme de penser mal. En temps de
guerre
, plus de résistance du milieu, plus de gêneurs moralisants ou philant
109
re en compte. Le seul problème étant de gagner la
guerre
à n’importe quel prix financier ou humain, rien ne vient brouiller le
110
devant l’État. D’où l’on déduit que l’économie de
guerre
, qui est le modèle de toutes nos prévisions et leur idéal inconscient
111
on de la prospective scientifique et de l’état de
guerre
ne peut manquer de jouer le rôle d’une sorte de propagande clandestin
112
révisionnels. L’État totalitaire, c’est l’état de
guerre
en permanence, et toute technocratie nous y conduit aussi sûrement qu
113
ansion à outrance, je veux parler de la menace de
guerre
. Elle est de nature à modifier tous nos paramètres : c’est en son nom
114
te liste les cinq événements suivants : Première
Guerre
mondiale. Les USA deviennent la première puissance mondiale. Montée d
115
er. Il écrivait en 1939, aux premiers jours de la
guerre
, un texte sur lequel le journal brésilien O Estado de São Paolo a eu
116
ma réponse. Texte de George Orwell Une nouvelle
guerre
européenne a éclaté. Il se peut qu’elle dure plusieurs années et mett
117
rmine d’une manière indécise et prépare une autre
guerre
qui réglerait l’affaire une fois pour toutes. Mais la guerre n’est qu
118
réglerait l’affaire une fois pour toutes. Mais la
guerre
n’est que « la paix intensifiée ». Guerre ou pas guerre, il est bien
119
Mais la guerre n’est que « la paix intensifiée ».
Guerre
ou pas guerre, il est bien évident que ce qui est en train d’arriver,
120
n’est que « la paix intensifiée ». Guerre ou pas
guerre
, il est bien évident que ce qui est en train d’arriver, c’est l’effon
121
ur la vogue de l’art nègre, dès avant la Première
Guerre
mondiale. Les Demoiselles d’Avignon de Picasso en témoignent à la man
122
s. Il est donc fatal, dans ces conditions, qu’une
guerre
atomique, même si aucun État ne la souhaite, éclate « par accident »
123
formule stato-nationale, ni par suite, comment la
guerre
atomique pourrait être évitée. C’est en Europe et non ailleurs que le