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incantes. Ces causes sont, de toute évidence : la
guerre
, le traité de Versailles, la grande misère de l’inflation et du chôma
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e l’on aime et de chères croyances… Mais quoi, la
guerre
présente nous rappelle au sérieux. Et ce n’est pas ma faute, ni celle
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qui fait la valeur de la vie. Je songe au chef de
guerre
qui traverse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du monde : Il n
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nsais alors regagner la Suisse, quand l’entrée en
guerre
des États-Unis me bloqua sur place. J’avais constaté que les conféren
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françaises d’édition s’y sont fondées pendant la
guerre
. J’ajoute que l’École des hautes études a lancé une revue, Renaissanc
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passé au ministère américain de l’information de
guerre
, où j’étais chargé de l’émission « La voix de l’Amérique parle aux Fr
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armées de masse sont devenues inutiles et que la
guerre
militaire est morte, et qu’un gouvernement mondial est devenu possibl
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errier. Mais voilà !… les Américains ont gagné la
guerre
. La Suisse subsiste, intacte et libre. On n’a pas fusillé Oltramare,
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des grèves, et de la famine européenne, et de la
guerre
endémique dans tout l’Orient, et de la méfiance et de la peur récipro
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éation à Mézière, puis Nicolas de Flüe pendant la
guerre
à New York.) Une proportion considérable des écrivains et des artiste
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mour et l’Occident donnera une conférence sur La
guerre
totale et les valeurs occidentales. Sous les auspices des Americans f
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is rouges et morts. » Ils ont parlé surtout de la
guerre
froide et de la Bombe, et très peu des valeurs occidentales. Je vois
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ient-elle pas aux Soviets ? Car s’ils décident la
guerre
, a) ils sont victorieux et ils établissent le communisme mondial ; b)
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e avoir beaucoup changé… Les années 1930, puis la
guerre
, n’ont-elles pas porté au romantisme, donc à l’amour-passion, un coup
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André Breton à New York (8-9 octobre 1966)v La
guerre
, l’exil américain, ses violentes dérives intimes, cette longue aliéna
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rovisés de la naissante Agence des prisonniers de
guerre
, et de l’évocation d’une adolescence parisienne à celle d’une inénarr
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ement. La création de l’Agence des prisonniers de
guerre
, dès l’automne de 1914. Notre cycliste volontaire rappelé à Genève pa
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maine en semaine, sans reflux. (Durant la Seconde
Guerre
mondiale, il y aura certains jours où l’Agence recevra 40 000 documen
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, qu’on allait à des catastrophes, notamment à la
guerre
: faire la révolution, pour nous, signifiait refaire un ordre, là où
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s, signifiait refaire un ordre, là où menaçait la
guerre
, qui résume toutes les injustices. Nous étions frappés par l’anarchie
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ons [Entretien]ac Rentrant d’Amérique après la
guerre
, j’avais compris qu’il était indispensable d’unir les Européens. Non
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sabilité de l’Europe s’oppose aux racismes et aux
guerres
d’extermination de races. Les problèmes les plus importants sont à la
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le modèle, intégralement centralisé en vue de la
guerre
. C’est ce modèle que tous les peuples de l’Europe, grands et petits,
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er sur un même territoire, défini par le sort des
guerres
et aussitôt baptisé « sol sacré de la patrie », des réalités absolume
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re imposé à tous nos peuples qu’à la faveur d’une
guerre
générale — selon la loi de l’État-nation dès ses débuts. Il s’agit do
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ndant, c’est un sens de la vie, maintenant que la
guerre
n’est plus leur exutoire, l’alibi des raisons de vivre inexistantes.
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train de se former par écrit : vote des femmes ou
guerre
du Vietnam, par exemple, mais pas l’Europe, puisque l’Europe est une
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e, et que sa généralisation ne conduirait qu’à la
guerre
, autant il apparaît que la formule suisse, c’est-à-dire le fédéralism
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lement mal, parce qu’elle est mal traduite : « La
guerre
est la mère de toute chose. » Plutôt que « guerre » il faudrait dire
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guerre est la mère de toute chose. » Plutôt que «
guerre
» il faudrait dire « conflit ». À quoi je préfère encore le mot « ten