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la terre, les maladies, la famine, la révolte, la
guerre
et la mortalité. Caille s’avance dans la journée, et l’angoisse autou
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s ce temps. « Goethe vit sur un perpétuel pied de
guerre
et de révolte psychique ». Et lui-même gémit, avec une sombre joie :
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ris. Il est vrai que certains, au lendemain de la
guerre
, ont trop souvent crié au loup, par goût des atmosphères tragiques. L
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« ordre » et des « idéaux » criminels. Il y a la
guerre
proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présente : pourq
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d’entente avec l’URSS. Nous ne pensons pas que la
guerre
soit, comme l’écrit Lefebvre, la seule « chance » des capitalistes. I
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issance contre les menaces réelles, — qui sont la
guerre
et l’étatisme totalitaire. C’est très simple. Trop simple, sans doute
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s dire, avec E. R. Curtius, d’une « propagande de
guerre
» qu’on aimait à croire périmée. M. Chuzeville a eu le tort de vouloi
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les pacifistes pour oser réclamer ouvertement la
guerre
(contre les régimes fascistes). « Orgueil patriotique » — c’est de no
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r vingt ans. Nous n’avons pas plus de cinq ans de
guerre
chaque vingt ans, et cette guerre, en outre, nous met en arrière de 1
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de cinq ans de guerre chaque vingt ans, et cette
guerre
, en outre, nous met en arrière de 1 milliard au moins. Voilà donc 3 m
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proprement « couper l’herbe sous les pieds » à la
guerre
. Mais le geste du capitaliste, qui eût été la plus belle farce de l’H
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es drakkars norvégiens, les flottes anglaises des
guerres
de religion et les expéditions de saumoniers. Une période héroïque so
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L’esprit fort et l’esprit de clocher se font une
guerre
acharnée dans ces pages et ils l’emportent tour à tour, jusqu’à la sy
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, pour me faire pardonner. Pédenaud est mutilé de
guerre
. Il boite. On lui a donné cette recette auxiliaire à titre de dédomma
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voit arrêté à Paris dès les premiers jours de la
guerre
. On l’envoie dans un camp à Perpignan. De là au « monastère noir », l
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isant lire. Et vous ferez quelque chose contre la
guerre
, ne fût-ce que de la connaître mieux. Peut-être même prendrez-vous co
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concerne chacun de nous, et dont l’internement de
guerre
n’est qu’une conséquence entre mille, d’une virulence particulière, m
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r X… ». Ni raisons ni points de repère : c’est la
guerre
. C’est un mot sacré. C’est quelque chose qui se passe très loin, part
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e que l’obscure certitude, angoissante, que cette
guerre
« se fait toute seule », que rien ne dépend plus de personnes respons
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, la « libération » violente de la proie désirée (
guerre
limitée). 5. Quelle fut la réaction de l’Europe ? — L’opinion démocra
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ltérieurs (colonisation intra-européenne, état de
guerre
non déclarée), pour surprenants et monstrueux qu’ils soient apparus e
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sans doute. Combien de fois l’ai-je revu après la
guerre
? Souvent, en somme, et dans les lieux les plus divers, « Au Vaneau »