1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 eraient de leurs problèmes individuels : ainsi la guerre , les dictatures, les troupes de choc militaires et politiques, ou sim
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
2 teurs américains qui avaient construit pendant la guerre la route birmane, il vient de rendre, en quelques mois d’essais cent-
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
3 oins défendue qu’aujourd’hui. Il y a la menace de guerre d’abord. Il y a la menace totalitaire, la négation pratique de nos ra
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
4 et à Rome, où il avait conquis au lendemain de la guerre d’importantes positions stratégiques dans les lettres, les arts et le
5 ’impérialisme de Wall Street » et le danger d’une guerre menée sur notre sol contre les Russes. (Mais l’attitude antiaméricain
6 s questions directes, occupés à se ruiner par des guerres nationales qu’on nous demande ensuite de payer, parlant de métaphysiq
7 it accusé de n’être rien qu’un « instrument de la guerre froide ». Devant l’ambiguïté d’une pareille situation, l’Américain se
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
8 ont conduits jusqu’ici. À Berlin, au début de la guerre de Corée, nous avons été dire un seul mot : Liberté ! et le sens de c
6 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
9 autres Européens, nous vivons, depuis la dernière guerre , dans la peur des Russes et de la charité des Américains. » Je tradui
10 chambres à gaz et le racisme. Elle a provoqué les guerres les plus sanglantes de l’Histoire, etc. » Réponse : Ce n’est pas l’Eu
11 eur, c’est-à-dire qui soit capable de déclarer la guerre ou de conclure la paix comme il l’entend, d’assurer sa prospérité san
12 eurs : celles qui permettent l’acceptation de nos guerres intérieures par nos peuples. Deux arguments m’ont frappé, comme étant
7 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
13 ance d’abord, puis ses alliés sur l’imbroglio des guerres locales d’Extrême-Orient, afin de la détourner du problème préalable,
8 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
14 t depuis longtemps glorieuse) — si cela mène à la guerre , ce sera la faute d’ Esprit . Esprit fut jadis la revue du personnal
9 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
15 Staline. Ces tyrans n’ont été abattus que par la guerre ou par la mort. Et la plupart furent les bénéficiaires, non les victi
16 e, à l’extérieur elle va devenir un instrument de guerre déclarée. Pourquoi la nation doit-elle faire la guerre ? Tout d’abord
17 e déclarée. Pourquoi la nation doit-elle faire la guerre  ? Tout d’abord, parce que les « nations divisées en elles-mêmes conqu
18 ations divisées en elles-mêmes conquièrent par la guerre au-dehors la stabilité au-dedans », comme le dira Hegel. Ensuite, par
19 la contrainte des baïonnettes. Mais voici que la guerre nationale, menée par les soldats « libérateurs » de la Révolution et
20 eint sa pleine vigueur en s’opposant (donc par la guerre ), puis fatalement décline et meurt. « Chaque peuple mûrit un fruit ;
21 n, confisqué par l’État français, a conduit à des guerres d’agression. Celles-ci ont fait surgir d’autres nationalismes, qui vo
22 de s’affranchir de ses soucis privés (en temps de guerre ), de se sentir comme transporté dans une espèce de transcendance. À v
23 elle » sont des expressions courantes en temps de guerre . Cette rhétorique émeut des millions d’hommes, qui en oublient du mêm
24 issent non seulement l’Europe démoralisée par les guerres , mais aussi l’Occident tout entier. L’absence d’unité européenne, en
10 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
25 e quotidienne du grand nombre jusqu’à la Première Guerre mondiale. Une proportion infime de nos populations eut l’occasion, du
26 uvelles « occasions de travail » ; et qu’enfin la guerre atomique peut tout compromettre dans l’œuf. Mais l’œuf est là, portan
27 onde. D’où son succès mondial jusqu’à la dernière guerre . André Breton n’a pas cessé de chercher une vision religieuse du mond
11 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
28 mme la plupart des chefs totalitaires ; 2. que la guerre contre Hitler (celle que les communistes qualifiaient au début d’« im
29 la paix, détruisait la confiance, provoquait des guerres , dites « locales », empêchait tout désarmement et retardait ainsi le
30 ventées, mensongères, calculées pour provoquer la guerre , payées par les Américains, etc. ; ni à l’écrire, s’ils ne le croyaie
12 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
31 eux Butors, enflant la voix, ont défini la pauvre guerre d’Égypte en termes délibérément choisis pour désigner leur propre act
32 réprouve le massacre des Malgaches. Je trouve la guerre d’Égypte absurde. Le fait que je n’en aie pas parlé dans mon appel ne
13 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
33 s anticommunistes — responsables sans doute de la guerre froide. C’était pour se déclarer neutre entre un parti mondial souten
34 leur langue, leur culture et leurs affinités, la guerre des autres serait leur guerre civile. Qu’en est-il aujourd’hui ? Tout
35 n intégrité territoriale (cas des trois dernières guerres franco-allemandes, en ce qui concernait la Suisse) 2°) s’il juge que
36 s, aux destructions humaines et matérielles de la guerre , mais on dépense en temps de paix 40 % de son budget national pour l’
14 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
37 te. Le seul danger sérieux à cet égard, en cas de guerre entre les deux Grands, réside dans l’existence des PC en Europe. Mais
15 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
38 moitié. Et l’URSS y regarde à deux fois… 4. Si la guerre téléguidée éclate entre les deux blocs pour d’autres motifs, l’Europe
39 tribuerait à prévenir le conflit ; si pourtant la guerre éclatait, l’Europe neutre et unie serait en meilleure posture pour se
40 d’aventure correspond à un moindre mal que toute guerre , « gagnée » ou « perdue ». On voit donc mal les contre-indications de
16 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
41 suivante : « Le caractère idéologique du conflit ( guerre de 1939-1945) n’a peut-être pas eu la netteté que lui prêtent les int
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
42 e que dépend le sort de l’Europe, la menace d’une guerre générale se trouvant désormais neutralisée par la terreur de mettre e
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
43 . Spaak dit avec chaleur : — Je ne crois pas à la guerre et chacun sait qu’aucun de nos pays ne la veut. — Je suis heureux de
44 es, dont voici les maximes. 1. Il ne faut plus de guerres franco-allemandes. Cette conviction fit les premiers fédéralistes par
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
45 laissera sur les bras la Russie. Ce n’est pas la guerre des blocs qui me paraît fatale, mais le retour de l’Est à l’Europe ré
20 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
46 . Un exemple au hasard du jour : combien coûte la guerre d’Algérie ? Est-il vrai que cette dépense explique la crise actuelle,
47 tion. Il cite Mendès-France qui aurait dit que la guerre d’Algérie coûte 700 milliards par an ; et Gaillard qui aurait répondu
21 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
48 adent et conventionnel, qui devait la livrer à la guerre , puis à pire. Je l’ai dit dans un vaste roman dont le personnage cent
49 oque où se passe le roman de Musil — veille de la guerre de 1914 — connut peut-être les derniers prestiges. La lente et fascin
50 n ange secret, mon ange interdit, sous un ciel de guerres et d’insurrections ; il y a bien longtemps, au commencement de ma vie
22 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
51 . Bâtons rompus Au lendemain de la dernière guerre , des amis lui avaient ménagé une assez plaisante retraite dans le bou
52 Rilke. Elle remonte aux années qui précédèrent la guerre de 1914, et plusieurs témoignages importants nous en demeurent : lett
53 e partie de ces proverbes étaient écrits avant la guerre de 1914 et avaient paru en revue. Je rappelle que Kassner n’a découve
23 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
54 -Unis n’y ont accédé qu’à la faveur de la Seconde Guerre mondiale, c’est-à-dire en même temps que l’URSS. De la technique ? Ma
24 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
55 scou) : « En 1959, on prêche toujours âprement la guerre froide dans les pages de Preuves  ». « Cette revue essaie de prouver
56 ouver que la coexistence est impossible et que la guerre froide ne cessera de voisiner avec la guerre chaude, et que c’est là
57 e la guerre froide ne cessera de voisiner avec la guerre chaude, et que c’est là l’ordre naturel des choses dans lequel l’huma
58 notre influence dans la vie publique afin que la guerre froide cesse à l’intérieur du pays… Le choc pur et simple entre le co
59 xpérimentale d’avant-garde est une séquelle de la guerre froide » et ne saurait survivre à la détente. À l’inverse, Alberto Mo
60 isien, souhaite « la paix entre les peuples et la guerre dans la littérature ». Ehrenbourg, lui, est pour la paix dans la litt
61 us motivé de leur idéologie devenait un acte de «  guerre froide ». Critiquer les ukases culturels de Jdanov, c’était le signe
62 ne « panique capitaliste », donc d’une volonté de guerre chaude. Inutile de demander s’ils y croyaient : ils avaient à le dire
63 déologique. Si la lutte idéologique n’est plus la guerre , si celui qui s’oppose n’est plus un belliciste, la première donnée d
64 poste du côté occidental serait encore un acte de guerre froide. Nous reprochions à l’URSS de ne pas distinguer entre les inté
65 séparer la paix dans la pratique politique et la guerre dans le domaine des idées. Nous sommes d’accord : c’était notre attit
25 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
66 de cynique, de candide, de cruel… L’amour dont la guerre est le moyen, dont la haine mortelle des sexes est la base »119. Cet
26 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
67 x avec le régime de Pankow, qui n’a jamais été en guerre avec les Russes et qui n’existe que par eux. Les motifs politiques qu
68 il voit comme chacun que la seule annonce rend la guerre atomique soudain possible. Nous ne discuterons pas ses raisons, ni ce
69 er que la marche fatale de l’Histoire mènera sans guerre au triomphe de Moscou, et que la seule comparaison de la puissance so
70 serait la fin de la peur mutuelle qui nourrit la guerre froide, dans les deux camps, la fin de l’angoisse planétaire provoqué
71 voquée par la crise présente. Mais s’il risque la guerre pour que Pankow maintienne son peuple prisonnier, il fournira l’aveu
27 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
72 e Rathenau, le grand Allemand d’après la Première Guerre . « Les Allemands, ajoute Salomon, n’ont pris des Prussiens que les dé
28 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
73 ns unitaires sur le modèle français, promises aux guerres nationalistes et coloniales, seule la Suisse réussit à unir ses canto
74 Et c’est sur sa convocation qu’au lendemain de la guerre , à Hertenstein (septembre 1946), des militants issus de la Résistance
75 la réserve suisse Des lendemains de la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux environs de 1960, il faut reconnaître que nos auto
76 d’autres pays en conflit, bons offices lors de la guerre d’Algérie, permettant les accords d’Évian). Il n’est donc pas questio
77 éens et celles de la diplomatie suisse lors de la guerre d’Algérie, l’existence d’une Europe unie serait peut-être capable de
78 pe expressément fédéraliste, qui renoncerait à la guerre comme moyen politique. Une telle Europe reprendrait à son compte ce q
79 able. Élément de prospective fédéraliste La guerre actuelle nous révèle un univers en perpétuelle évolution vers un ordr
80 rand juriste Max Huber écrit, pendant la dernière guerre  : À l’heure actuelle, notre destinée se révèle. Le sort nous a confi
81 r la Suisse du reproche perpétuel de profiter des guerres qui ruinent les autres, pour se retirer ensuite dans sa prospérité en
82 établie entre nos grands voisins. Les risques de guerre qui subsistent ne sont plus nationaux, mais mondiaux : rêver de s’y s
29 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
83 is celtique, André Breton, enterré ce matin.   La guerre , l’exil américain, ses violentes dérives intimes, cette longue aliéna
30 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
84 masses américaines, déplorant les horreurs de la guerre et buvant beaucoup de cocktails. Marcel, charmant et poli jusqu’à l’i
31 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
85 t fondé avec Paul van Zeeland, au lendemain de la guerre , la Ligue européenne de coopération économique, au nom de laquelle il
86 rotocole d’un échec — une bataille perdue, non la guerre — c’est parce qu’à la faveur d’une analyse impitoyable, conduite par
32 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
87 le modèle, intégralement centralisé en vue de la guerre . C’est ce modèle que tous les peuples de l’Europe, grands et petits,
88 er sur un même territoire, défini par le sort des guerres et du coup baptisé « sol sacré de la patrie », des réalités absolumen
89 re imposé à tous nos peuples qu’à la faveur d’une guerre générale — selon la loi de formation de l’État-nation dès ses débuts.
90 ndant, c’est un sens de la vie, maintenant que la guerre n’est plus leur exutoire, l’alibi des raisons de vivre inexistantes.