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eraient de leurs problèmes individuels : ainsi la
guerre
, les dictatures, les troupes de choc militaires et politiques, ou sim
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teurs américains qui avaient construit pendant la
guerre
la route birmane, il vient de rendre, en quelques mois d’essais cent-
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oins défendue qu’aujourd’hui. Il y a la menace de
guerre
d’abord. Il y a la menace totalitaire, la négation pratique de nos ra
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et à Rome, où il avait conquis au lendemain de la
guerre
d’importantes positions stratégiques dans les lettres, les arts et le
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’impérialisme de Wall Street » et le danger d’une
guerre
menée sur notre sol contre les Russes. (Mais l’attitude antiaméricain
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s questions directes, occupés à se ruiner par des
guerres
nationales qu’on nous demande ensuite de payer, parlant de métaphysiq
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it accusé de n’être rien qu’un « instrument de la
guerre
froide ». Devant l’ambiguïté d’une pareille situation, l’Américain se
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ont conduits jusqu’ici. À Berlin, au début de la
guerre
de Corée, nous avons été dire un seul mot : Liberté ! et le sens de c
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autres Européens, nous vivons, depuis la dernière
guerre
, dans la peur des Russes et de la charité des Américains. » Je tradui
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chambres à gaz et le racisme. Elle a provoqué les
guerres
les plus sanglantes de l’Histoire, etc. » Réponse : Ce n’est pas l’Eu
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eur, c’est-à-dire qui soit capable de déclarer la
guerre
ou de conclure la paix comme il l’entend, d’assurer sa prospérité san
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eurs : celles qui permettent l’acceptation de nos
guerres
intérieures par nos peuples. Deux arguments m’ont frappé, comme étant
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ance d’abord, puis ses alliés sur l’imbroglio des
guerres
locales d’Extrême-Orient, afin de la détourner du problème préalable,
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t depuis longtemps glorieuse) — si cela mène à la
guerre
, ce sera la faute d’ Esprit . Esprit fut jadis la revue du personnal
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Staline. Ces tyrans n’ont été abattus que par la
guerre
ou par la mort. Et la plupart furent les bénéficiaires, non les victi
16
e, à l’extérieur elle va devenir un instrument de
guerre
déclarée. Pourquoi la nation doit-elle faire la guerre ? Tout d’abord
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e déclarée. Pourquoi la nation doit-elle faire la
guerre
? Tout d’abord, parce que les « nations divisées en elles-mêmes conqu
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ations divisées en elles-mêmes conquièrent par la
guerre
au-dehors la stabilité au-dedans », comme le dira Hegel. Ensuite, par
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la contrainte des baïonnettes. Mais voici que la
guerre
nationale, menée par les soldats « libérateurs » de la Révolution et
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eint sa pleine vigueur en s’opposant (donc par la
guerre
), puis fatalement décline et meurt. « Chaque peuple mûrit un fruit ;
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n, confisqué par l’État français, a conduit à des
guerres
d’agression. Celles-ci ont fait surgir d’autres nationalismes, qui vo
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de s’affranchir de ses soucis privés (en temps de
guerre
), de se sentir comme transporté dans une espèce de transcendance. À v
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elle » sont des expressions courantes en temps de
guerre
. Cette rhétorique émeut des millions d’hommes, qui en oublient du mêm
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issent non seulement l’Europe démoralisée par les
guerres
, mais aussi l’Occident tout entier. L’absence d’unité européenne, en
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e quotidienne du grand nombre jusqu’à la Première
Guerre
mondiale. Une proportion infime de nos populations eut l’occasion, du
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uvelles « occasions de travail » ; et qu’enfin la
guerre
atomique peut tout compromettre dans l’œuf. Mais l’œuf est là, portan
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onde. D’où son succès mondial jusqu’à la dernière
guerre
. André Breton n’a pas cessé de chercher une vision religieuse du mond
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mme la plupart des chefs totalitaires ; 2. que la
guerre
contre Hitler (celle que les communistes qualifiaient au début d’« im
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la paix, détruisait la confiance, provoquait des
guerres
, dites « locales », empêchait tout désarmement et retardait ainsi le
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ventées, mensongères, calculées pour provoquer la
guerre
, payées par les Américains, etc. ; ni à l’écrire, s’ils ne le croyaie
31
eux Butors, enflant la voix, ont défini la pauvre
guerre
d’Égypte en termes délibérément choisis pour désigner leur propre act
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réprouve le massacre des Malgaches. Je trouve la
guerre
d’Égypte absurde. Le fait que je n’en aie pas parlé dans mon appel ne
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s anticommunistes — responsables sans doute de la
guerre
froide. C’était pour se déclarer neutre entre un parti mondial souten
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leur langue, leur culture et leurs affinités, la
guerre
des autres serait leur guerre civile. Qu’en est-il aujourd’hui ? Tout
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n intégrité territoriale (cas des trois dernières
guerres
franco-allemandes, en ce qui concernait la Suisse) 2°) s’il juge que
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s, aux destructions humaines et matérielles de la
guerre
, mais on dépense en temps de paix 40 % de son budget national pour l’
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te. Le seul danger sérieux à cet égard, en cas de
guerre
entre les deux Grands, réside dans l’existence des PC en Europe. Mais
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moitié. Et l’URSS y regarde à deux fois… 4. Si la
guerre
téléguidée éclate entre les deux blocs pour d’autres motifs, l’Europe
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tribuerait à prévenir le conflit ; si pourtant la
guerre
éclatait, l’Europe neutre et unie serait en meilleure posture pour se
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d’aventure correspond à un moindre mal que toute
guerre
, « gagnée » ou « perdue ». On voit donc mal les contre-indications de
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suivante : « Le caractère idéologique du conflit (
guerre
de 1939-1945) n’a peut-être pas eu la netteté que lui prêtent les int
42
e que dépend le sort de l’Europe, la menace d’une
guerre
générale se trouvant désormais neutralisée par la terreur de mettre e
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. Spaak dit avec chaleur : — Je ne crois pas à la
guerre
et chacun sait qu’aucun de nos pays ne la veut. — Je suis heureux de
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es, dont voici les maximes. 1. Il ne faut plus de
guerres
franco-allemandes. Cette conviction fit les premiers fédéralistes par
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laissera sur les bras la Russie. Ce n’est pas la
guerre
des blocs qui me paraît fatale, mais le retour de l’Est à l’Europe ré
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. Un exemple au hasard du jour : combien coûte la
guerre
d’Algérie ? Est-il vrai que cette dépense explique la crise actuelle,
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tion. Il cite Mendès-France qui aurait dit que la
guerre
d’Algérie coûte 700 milliards par an ; et Gaillard qui aurait répondu
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adent et conventionnel, qui devait la livrer à la
guerre
, puis à pire. Je l’ai dit dans un vaste roman dont le personnage cent
49
oque où se passe le roman de Musil — veille de la
guerre
de 1914 — connut peut-être les derniers prestiges. La lente et fascin
50
n ange secret, mon ange interdit, sous un ciel de
guerres
et d’insurrections ; il y a bien longtemps, au commencement de ma vie
51
. Bâtons rompus Au lendemain de la dernière
guerre
, des amis lui avaient ménagé une assez plaisante retraite dans le bou
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Rilke. Elle remonte aux années qui précédèrent la
guerre
de 1914, et plusieurs témoignages importants nous en demeurent : lett
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e partie de ces proverbes étaient écrits avant la
guerre
de 1914 et avaient paru en revue. Je rappelle que Kassner n’a découve
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-Unis n’y ont accédé qu’à la faveur de la Seconde
Guerre
mondiale, c’est-à-dire en même temps que l’URSS. De la technique ? Ma
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scou) : « En 1959, on prêche toujours âprement la
guerre
froide dans les pages de Preuves ». « Cette revue essaie de prouver
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ouver que la coexistence est impossible et que la
guerre
froide ne cessera de voisiner avec la guerre chaude, et que c’est là
57
e la guerre froide ne cessera de voisiner avec la
guerre
chaude, et que c’est là l’ordre naturel des choses dans lequel l’huma
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notre influence dans la vie publique afin que la
guerre
froide cesse à l’intérieur du pays… Le choc pur et simple entre le co
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xpérimentale d’avant-garde est une séquelle de la
guerre
froide » et ne saurait survivre à la détente. À l’inverse, Alberto Mo
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isien, souhaite « la paix entre les peuples et la
guerre
dans la littérature ». Ehrenbourg, lui, est pour la paix dans la litt
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us motivé de leur idéologie devenait un acte de «
guerre
froide ». Critiquer les ukases culturels de Jdanov, c’était le signe
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ne « panique capitaliste », donc d’une volonté de
guerre
chaude. Inutile de demander s’ils y croyaient : ils avaient à le dire
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déologique. Si la lutte idéologique n’est plus la
guerre
, si celui qui s’oppose n’est plus un belliciste, la première donnée d
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poste du côté occidental serait encore un acte de
guerre
froide. Nous reprochions à l’URSS de ne pas distinguer entre les inté
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séparer la paix dans la pratique politique et la
guerre
dans le domaine des idées. Nous sommes d’accord : c’était notre attit
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de cynique, de candide, de cruel… L’amour dont la
guerre
est le moyen, dont la haine mortelle des sexes est la base »119. Cet
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x avec le régime de Pankow, qui n’a jamais été en
guerre
avec les Russes et qui n’existe que par eux. Les motifs politiques qu
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il voit comme chacun que la seule annonce rend la
guerre
atomique soudain possible. Nous ne discuterons pas ses raisons, ni ce
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er que la marche fatale de l’Histoire mènera sans
guerre
au triomphe de Moscou, et que la seule comparaison de la puissance so
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serait la fin de la peur mutuelle qui nourrit la
guerre
froide, dans les deux camps, la fin de l’angoisse planétaire provoqué
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voquée par la crise présente. Mais s’il risque la
guerre
pour que Pankow maintienne son peuple prisonnier, il fournira l’aveu
72
e Rathenau, le grand Allemand d’après la Première
Guerre
. « Les Allemands, ajoute Salomon, n’ont pris des Prussiens que les dé
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ns unitaires sur le modèle français, promises aux
guerres
nationalistes et coloniales, seule la Suisse réussit à unir ses canto
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Et c’est sur sa convocation qu’au lendemain de la
guerre
, à Hertenstein (septembre 1946), des militants issus de la Résistance
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la réserve suisse Des lendemains de la Seconde
Guerre
mondiale jusqu’aux environs de 1960, il faut reconnaître que nos auto
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d’autres pays en conflit, bons offices lors de la
guerre
d’Algérie, permettant les accords d’Évian). Il n’est donc pas questio
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éens et celles de la diplomatie suisse lors de la
guerre
d’Algérie, l’existence d’une Europe unie serait peut-être capable de
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pe expressément fédéraliste, qui renoncerait à la
guerre
comme moyen politique. Une telle Europe reprendrait à son compte ce q
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able. Élément de prospective fédéraliste La
guerre
actuelle nous révèle un univers en perpétuelle évolution vers un ordr
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rand juriste Max Huber écrit, pendant la dernière
guerre
: À l’heure actuelle, notre destinée se révèle. Le sort nous a confi
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r la Suisse du reproche perpétuel de profiter des
guerres
qui ruinent les autres, pour se retirer ensuite dans sa prospérité en
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établie entre nos grands voisins. Les risques de
guerre
qui subsistent ne sont plus nationaux, mais mondiaux : rêver de s’y s
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is celtique, André Breton, enterré ce matin. La
guerre
, l’exil américain, ses violentes dérives intimes, cette longue aliéna
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masses américaines, déplorant les horreurs de la
guerre
et buvant beaucoup de cocktails. Marcel, charmant et poli jusqu’à l’i
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t fondé avec Paul van Zeeland, au lendemain de la
guerre
, la Ligue européenne de coopération économique, au nom de laquelle il
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rotocole d’un échec — une bataille perdue, non la
guerre
— c’est parce qu’à la faveur d’une analyse impitoyable, conduite par
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le modèle, intégralement centralisé en vue de la
guerre
. C’est ce modèle que tous les peuples de l’Europe, grands et petits,
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er sur un même territoire, défini par le sort des
guerres
et du coup baptisé « sol sacré de la patrie », des réalités absolumen
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re imposé à tous nos peuples qu’à la faveur d’une
guerre
générale — selon la loi de formation de l’État-nation dès ses débuts.
90
ndant, c’est un sens de la vie, maintenant que la
guerre
n’est plus leur exutoire, l’alibi des raisons de vivre inexistantes.