1 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
1 ypse disent aux chrétiens : Voici la Bête ! Et la guerre que vous ferez contre elle, au nom du Christ, sera vraiment une guerr
2 contre elle, au nom du Christ, sera vraiment une guerre sainte. Trois fois déjà, depuis vingt ans, on nous a sommés de choisi
3 ets ! Haro sur les rouges d’Espagne ! Déclarez la guerre à Hitler ! Ils persécutent les Églises chrétiennes. Lutter contre eux
4 stianisme ! Qu’on n’appelle pas « croisade » ou «  guerre sainte » des entreprises qui, du point de vue de l’Évangile, resteron
5 njustes, relativement. Donc il ne peut y avoir de guerres saintes. Et notre dernier mot, comme chrétiens, ne peut pas être « la
6 rnier mot, comme chrétiens, ne peut pas être « la guerre sainte » ni davantage « la paix à tout prix ». Il doit être et rester
2 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). Neutralité (3 mai 1940)
7 omirai », dit le Christ. Si c’est vis-à-vis de la guerre des autres que l’on reste tiède, cette neutralité peut être avantageu
8 i notre tiédeur suffira pour que le monstre de la guerre nous vomisse… Mais ceci est une autre histoire que je n’ai pas à cont
3 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VIII : Le diable démocrate (3 décembre 1943)
9 as aussi simple qu’une gifle ne vaut rien pour la guerre . » C’est sans doute vrai pour une armée. Mais cette guerre-ci oppose
10 C’est sans doute vrai pour une armée. Mais cette guerre -ci oppose bien plus que des armées. Elle oppose des conceptions de la
4 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
11 i des intérêts immédiats et surtout la peur de la guerre nous empêchent trop souvent de voir loin, de voir grand, d’imaginer v
12 cantons n’ont disparu en se fédérant, mais où les guerres entre nations deviendraient aussi impossibles que la guerre entre nos
13 re nations deviendraient aussi impossibles que la guerre entre nos cantons. Imaginez ensuite cette grande Europe aussi décidée
14 Europe aussi décidée que la Suisse à ne faire la guerre à personne, mais à défendre d’un seul cœur son indépendance reconquis
5 1961, La Vie protestante, articles (1938–1978). Bilan simple (29 décembre 1961)
15 , se livre à la passion nationaliste, qui veut la guerre , l’Europe surmonte enfin les divisions mortelles qu’entretenait dans
6 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
16 océans et des déserts, du danger nucléaire, de la guerre atomique qui risque d’éclater n’importe quand, ils ne disent pas « bo
17 i voyait très bien qu’elle allait devoir faire la guerre , une guerre qui n’était pas la sienne, une guerre entre États-nations
18 s bien qu’elle allait devoir faire la guerre, une guerre qui n’était pas la sienne, une guerre entre États-nations (ce terme,
19 guerre, une guerre qui n’était pas la sienne, une guerre entre États-nations (ce terme, c’est nous qui l’avons forgé, nous éti
20 groupuscules. Quelques années plus tard, après la guerre , l’évidence s’est imposée qu’il fallait faire l’Europe tout de suite,
21 tout de suite, sinon on recommencerait une autre guerre . La guerre a largement détruit la culture européenne et son rayonneme
22 ite, sinon on recommencerait une autre guerre. La guerre a largement détruit la culture européenne et son rayonnement, pire :
23 es ont épanoui nos recherches des années 1930. La guerre n’a fait qu’interrompre… Elle a interrompu, mais en nous donnant rais
24 patrie locale, de son mode de vie : une forme de guerre purement défensive. C’est en Amérique (de 1940 à 1946) que j’ai décou
25 e cette évolution pointe irrésistiblement vers la guerre . On nous a beaucoup dit que le nucléaire civil n’avait rien à voir av
26 ue le nucléaire civil n’avait rien à voir avec la guerre nucléaire ; ce n’est pas vrai. Les usines de retraitement des déchets
27 de mon livre : mon souci dernier est d’éviter la guerre nucléaire, vers laquelle tout nous pousse aujourd’hui, à commencer pa