1 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
1 pour les plus déplorables duperies collectives : guerre « nationale1 », plan quinquennal, racisme, mentalité du citoyen moyen
2 me défends en attaquant. Je préfère porter cette guerre qu’on me fait sur le territoire ennemi. Je fais de la politique pour
3 pacifiste par doctrine. Mais pourquoi dire que la guerre est « morale » ou qu’elle est « juste et nécessaire » ? Nécessité et
4 hoses ; et la morale voudrait qu’on ne fît pas de guerre . D’ailleurs la guerre moderne n’est plus la guerre. Elle naît d’une m
5 oudrait qu’on ne fît pas de guerre. D’ailleurs la guerre moderne n’est plus la guerre. Elle naît d’une mainmise de la finance
6 uerre. D’ailleurs la guerre moderne n’est plus la guerre . Elle naît d’une mainmise de la finance sur les sentiments patriotiqu
2 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
7 des « solutions pratiques » qu’affirme, depuis la guerre , un autre groupe de clercs, fort désireux d’aller au peuple. On est f
3 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
8 ands. Et ce n’est pas la Fatalité qui prépare les guerres , mais plutôt, à en croire certains, le conseil d’administration du Tr
4 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
9 tièrement par le fait qu’il était, à la fin de la guerre , caporal dans l’armée allemande. Son idéologie n’a rien de personnel,
10 x, la préparation des esprits qui prélude à toute guerre moderne bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiq
11 soi-même et de tout. Et nous vîmes, tôt après la guerre , reparaître le fameux « mal du siècle ». La jeunesse découvrait avec
5 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
12 cru longtemps, — le temps de nous souvenir de la guerre . Aujourd’hui, des imprécations montent de toutes les parties de la te
13 contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout ce qui l’a permise, prétend encore dominer sur l’Europe, e
6 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
14 sme. Le fascisme, c’est la tyrannie, le crime, la guerre et l’oppression des ouvriers. « Qu’ils y viennent un peu voir ! », di
7 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
15 ris. Il est vrai que certains, au lendemain de la guerre , ont trop souvent crié au loup, par goût des atmosphères tragiques. L
16 « ordre » et des « idéaux » criminels. Il y a la guerre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présente : pour
17 d’entente avec l’URSS. Nous ne pensons pas que la guerre soit, comme l’écrit Henri Lefebvre, la seule « chance » des capitalis
8 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
18 on, elle n’est rien que l’absence obsédante de la guerre . Tout cela est assez connu, mais peu de personnes en tiennent compte.
19 s à dénoncer et à combattre les instruments de la guerre menaçante : politiciens, maîtres de forges, journalistes. La corrupti
20 agents les plus puissants qui travaillent pour la guerre . Les communistes ont parfaitement raison de soutenir que le régime es
21 soutenir que le régime est organiquement lié à la guerre , et que la guerre est une des pièces indispensables du système capita
22 gime est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une des pièces indispensables du système capitaliste. Mais ils s’
23 réelle, comme il était, en régime capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications résument des études qu
24 la fraternité. Capital, police, lutte de classes, guerre . Primauté du paraître sur l’être. La Personne : fondement de la Co
9 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
25 tte équivoque, sans doute pensa-t-elle jusqu’à la guerre pouvoir rester longtemps la dernière à souffrir. Elle risque cependan
10 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
26 s du capitalisme créateur d’injustice sociale, de guerres , de chômage, d’immoralité publique et d’un mercantilisme général qui