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ricaine quitte son fiancé qui s’embarque pour une
guerre
lointaine : elle pleure un peu ou pas du tout, agite la main, s’en va
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ucoup d’exceptions. Mais si les vétérans de cette
guerre
dominaient les prochaines élections, il y aurait huit à neuf chances
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l à propos, au compte des profits et pertes d’une
guerre
moderne, à l’échelle planétaire. Mais il y a le rêve des civils. Et
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montrer que Roosevelt signifiait ruine, division,
guerre
et inflation, toute cette presse proclamait l’union des partis, l’oub
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riences quotidiennes des libertés américaines, la
guerre
finie, certaines polémiques apaisées, et toute nuance de « propagande
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s dimensions, s’il vient à se centraliser ? Or la
guerre
accélère ce processus. À chaque mesure décrétée par Roosevelt, nous v
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ait du Japonais dans l’air, voir les récits de la
guerre
dans le Pacifique.) Occupons-nous de dangers plus visibles, et de que
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nt Staline dispose, le rythme de sa production de
guerre
, ses pertes, ses réserves, et son plan. Je n’ai donc pas la moindre o
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rbide d’entretenir, au seul profit des Russes, la
guerre
des classes et la mystique de la révolution sanglante. Mais le danger
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douzaine de départements fédéraux qui se font la
guerre
, sans qu’il existe un seul centre capable de dresser l’inventaire de
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connaissance de cause. L’Office d’information de
guerre
(OWI) qui tenait le rang d’un ministère, et où j’ai travaillé pendant
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, voici que le monde germanique vient déclarer la
guerre
aux États-Unis, puis que le monde russe, provisoirement allié, entre
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en groupes solides ; de plus, on lui a déclaré la
guerre
, comme pour mieux marquer le coup ; et de plus, elle l’a gagnée, avec
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qui informe ses lecteurs Peu de temps avant la
guerre
, à Paris, un grand journal du soir qui disposait d’un poste de radio,
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ons d’un pays riche et celles d’une nation que la
guerre
a ruinée. Mais je ne juge pas du point de vue de Sirius. Je propose u
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lire Paul de Kock… ⁂ La France possède depuis la
guerre
un ministère de l’Information dont, jusqu’à plus ample informé, je ne
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es, voilà les films américains au lendemain de la
guerre
. Les critiques, les échos de presse, et même les spectateurs, sont un
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de l’épreuve. Le moindre film européen d’avant la
guerre
, projeté dans une petite salle de rétrospectives, à New York, me semb
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de bruits déchirants qui, bien avant la dernière
guerre
, nous donnèrent seuls la sensation du Blitz. Ils sont de notre temps
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écrivain. Jamais on n’a tant lu en Amérique — les
guerres
font lire, entre autres conséquences — et jamais on n’a si mal lu. Le
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vices américains pouvaient être observés avant la
guerre
, chez nous aussi, mais à une échelle qui, vue de New York, paraît exa
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re et à publier en Amérique par les hasards de la
guerre
ou d’une mission. Mais on ignore sereinement, dans le grand public, j
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géographiques au moins autant que doctrinales. La
guerre
de Sécession a coupé en deux groupes, Sud et Nord, la plupart des gra
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la souffrance. Prenons l’exemple de la mort à la
guerre
. Le Français, élevé dans l’idée que dulce et decorum est pro patria m
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ères, et d’une façon générale toute l’économie de
guerre
, laquelle représentait environ les 9/10 de la production. Le job a ét
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de moi n’irait peut-être pas jusqu’à demander une
guerre
préventive, mais elle l’accepterait sans doute dans le cas d’un nouve
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ions-nous organisé, par les soins de la marine de
guerre
, et comme pour démontrer sa force à toute épreuve, les expériences de
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croient pas au Mal… Le krach de 1929, Hitler, la
guerre
, et quelques privations ont causé les premières fissures dans cet édi
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s et français ont tous été transformés pendant la
guerre
en transports de troupes. Tels quels, ils servent aujourd’hui aux civ