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l’exercice de la justice en commun.) En cas de
guerre
ou de discorde entre confédérés, si l’une des parties se refuse à rec
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sque celle-ci se révélait nécessaire, en temps de
guerre
. En réalité, ce sont les cantons suisses qui ont créé et pratiqué les
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ques. Cette « période héroïque » culmine dans les
guerres
de Bourgogne, au cours desquelles les Suisses battirent et tuèrent le
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e pour son compte ? Le demi-siècle qui sépare les
guerres
de Bourgogne de la Réformation vit la plus grave crise de la Confédér
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empêchent pas les Confédérés de se jeter dans les
guerres
de Bourgogne, et toutes les prédictions du saint se réalisent : victo
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avait grandi dans le désordre de cette période de
guerres
, de corruption générale, de fièvres ambitieuses. Il en avait vu de pr
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es cantons catholiques dans une première série de
guerres
locales, il devint à partir de 1528 le chef politique et religieux le
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estants désiraient traiter. Zwingli était pour la
guerre
. À demi trahi par ses compatriotes, il fut battu à Kappel, massacré s
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ien. (Bien que les Suisses déclarassent encore la
guerre
au nom de l’empereur, ils avaient cessé de se faire représenter aux D
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me ces principes, au lendemain de sa victoire. La
guerre
du Sonderbund, que l’on a souvent comparée à la guerre de Sécession (
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e du Sonderbund, que l’on a souvent comparée à la
guerre
de Sécession (leurs noms même sont identiques) eut pour effet de ress
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es protestants les aidèrent à payer leur dette de
guerre
, par souscription publique. Et dans l’atmosphère de concorde ainsi cr
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er d’une manière plus frappante encore pendant la
guerre
de 1914-1918. Après un siècle de nationalisme de plus en plus exaspér
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e de nationalisme de plus en plus exaspéré, cette
guerre
qui opposait le monde germanique au monde latin, devait représenter p
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se fit Grand Hôpital du continent déchiré par la
guerre
. L’entre-deux-guerres parut offrir à la Suisse l’occasion de couronne
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a Suisse doit d’avoir été épargnée par la Seconde
Guerre
mondiale. De 1940 à 1944, la Suisse se vit plus isolée qu’elle ne l’
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tions, qui venait d’être achevé à la veille de la
guerre
, restait vide, battant neuf, protégé par des canons antiaériens et de
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lement ralliée par la minorité, vaut mieux qu’une
guerre
même gagnée, vaut mieux enfin qu’une victoire acquise au prix d’une d
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ticulièrement efficace dans les époques de crise (
guerre
de 1939-1945) où l’application de mesures générales (telles que le pl
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tion des alliances ou traités avec l’étranger, la
guerre
et la paix, la garantie des constitutions cantonales, l’établissement
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r les Chambres, ne reçoit ce titre qu’en temps de
guerre
, tandis qu’en temps de paix l’armée dépend d’une commission de défens
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us la menace d’étranglement créée par la dernière
guerre
. Nous avons vu que la part de l’agriculture n’a pas cessé de diminue
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1860, 22 % en 1946. Elle ne produisait, avant la
guerre
qu’un cinquième à peine du blé nécessaire au pays, la surface des emb
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ins alimentaires. Pour la Suisse, la menace d’une
guerre
européenne constituait donc une menace de famine rapide, même si la n
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situation s’est encore aggravée après la Seconde
Guerre
mondiale28. Cependant, la fidélité aux liens familiaux, aux parentés,
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faire la leçon » au monde entier. À la fin de la
guerre
de 14-18, Clemenceau disait, paraît-il : « Les Alliés seraient dispos
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négalement ressentie par les pays qui ont fait la
guerre
et les neutres. En 1946, l’indice des divorces pour la Suisse était d
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li qui conduit les protestants lors des premières
guerres
civiles religieuses. Et ce sont les deux villes soumises à son influe
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ablir leur prépondérance au terme de la « seconde
guerre
de Villmergen », en 1712 seulement. Et ce n’est qu’après avoir écrasé
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e tentative séparatiste des catholiques, en 1847 (
Guerre
du Sonderbund) qu’ils réussiront à établir le régime de paix religieu
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ns un esprit de réconciliation au lendemain de la
guerre
du Sonderbund, garantit le libre exercice de tous les cultes dans tou
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seule, suffirait à rendre impossible une nouvelle
guerre
du Sonderbund dans notre siècle. Mais bien d’autres facteurs ont conc
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s là, en quelques décades, au sortir d’un état de
guerre
séculaire, montre ce qu’il est permis d’attendre d’un régime de liber
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sses dirigeantes de Zurich et de Bâle. Pendant la
guerre
de 14-18, la Suisse neutre fut divisée en deux camps, l’un proalleman
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comme principe politique permanent au cours de la
guerre
de Trente Ans. Mais il faut remonter plus haut encore, pour découvrir
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ité. On ne peut que souhaiter qu’épuisée par deux
guerres
terribles, l’Europe trouve son salut dans une neutralité qui lui perm
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lleurs et, qui sait ? de prévenir entre elles une
guerre
qui n’est pas inévitable ; et dans un fédéralisme qui, en dehors de t
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en actes, mieux qu’en paroles. Durant la dernière
guerre
, elle a accueilli sur son petit territoire des centaines de milliers
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re du « Don suisse » en faveur des victimes de la
guerre
ou « Aide à l’Europe » s’est vue dotée de 100 millions de francs par
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tons. De 1939 à 1947, l’Agence des prisonniers de
guerre
, installée à Genève par les soins du Comité international de la Croix
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rité, si peu contestée pendant les deux dernières
guerres
, procède en grande partie du fait de l’impartialité que lui assure sa
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tradition d’« immédiateté impériale ». Pendant la
guerre
de 1939-1945, le gouvernement suisse accepta de défendre les intérêts
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e de la protection helvétique. Au lendemain de la
guerre
, le Palais des Nations restant vide, par suite de la dissolution de l
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es distinctions sont-elles réelles dans l’ère des
guerres
totales, nous l’ignorons. Mais le maintien d’un principe n’est pas va
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é. Mais comment reprocher à un pays qui refuse la
guerre
par principe, de ne pas faire sa part dans l’œuvre de la paix ? Certe