1 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
1 able de toutes ces forces en conflit latent ou en guerre ouverte. L’Europe et sa culture résulteront de cette fusion jamais a
2 e l’Asie et de l’Afrique ? Comment échapper à ces guerres sans fin, à ces querelles théologiques et scolastiques qui se termine
3 e et le Proche-Orient au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, puis presque toute l’Afrique vers 1960. L’Europe avait comm
2 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
4 onc les faits mesurables. À la fin de la dernière guerre , en 1944 et 1945, des géographes et des économistes attachés aux armé
5 ne prétendument totale et unitaire, il en résulte guerres , révolutions, massacres, explosions d’anarchie suivies de dictatures
6 ensions n’est pas trop déprimé ou dévasté par les guerres , les dictatures et les nationalismes clos, qui représentent ses court
7 t des pouvoirs locaux, apparus depuis la dernière guerre , ne livrent pas un combat d’arrière-garde contre l’État, mais au cont
8 ns du nôtre — le monument aux morts des dernières guerres  ? 14. Les premiers travaux sur « l’hémisphère privilégié » remonten
3 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
9 git d’assurer entre nos peuples, déchirés par des guerres intérieures à l’Europe et cela par le moyen d’une instance d’arbitrag
10 nt provoqué un vaste remue-ménage — notamment, la guerre de Trente Ans. Le temps est venu de repenser les relations entre les
11 arché commun, voire à l’OTAN ; 2° mettre fin à la guerre des religions, car toutes les religions tendent à la même fin d’adora
12 imposée au genre humain, précise Cloots, par « la guerre  ! la guerre ! cri de tous les patriotes répandus sur la surface de l’
13 enre humain, précise Cloots, par « la guerre ! la guerre  ! cri de tous les patriotes répandus sur la surface de l’Europe ». À
14 ci, il y en eut une ! Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Paul Valéry pouvait écrire : Tout ne s’est pas perdu, mais
15 3 et 193242. Et c’est au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale que s’organise une action politique, économique et culturell
16 ntés. Ces idées et ces volontés vont agir, dès la guerre finie. Il en naît, dans tous nos pays, un foisonnement de petits grou
4 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
17 rigine des deux guerres mondiales. Mais ces mêmes guerres ont déclenché deux séries de réactions de sens contraire : d’une part
18 vresses du nationalisme ; d’autre part, ces mêmes guerres ont fait comprendre aux Européens qu’il était temps de juguler leurs
19 nds, qui date exactement de la fin de la dernière guerre , au plan mondial. L’Europe se sentait écrasée entre les deux colosses
20 ui l’attend ? Avant dix ans elle sombrera dans la guerre et l’anarchie. » Et en 1912 : « Rien n’améliorera le sort de l’Europe
5 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
21 ’auront plus personne sur qui tirer. D’où fin des guerres . Ce nouveau plan de paix perpétuelle est fait pour éblouir par sa log
22 s de l’Europe — sept sur vingt-six à la fin de la guerre  — presque ruinées à deux reprises par leur délire nationaliste, oblig