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able de toutes ces forces en conflit latent ou en
guerre
ouverte. L’Europe et sa culture résulteront de cette fusion jamais a
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e l’Asie et de l’Afrique ? Comment échapper à ces
guerres
sans fin, à ces querelles théologiques et scolastiques qui se termine
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e et le Proche-Orient au lendemain de la Deuxième
Guerre
mondiale, puis presque toute l’Afrique vers 1960. L’Europe avait comm
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onc les faits mesurables. À la fin de la dernière
guerre
, en 1944 et 1945, des géographes et des économistes attachés aux armé
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ne prétendument totale et unitaire, il en résulte
guerres
, révolutions, massacres, explosions d’anarchie suivies de dictatures
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ensions n’est pas trop déprimé ou dévasté par les
guerres
, les dictatures et les nationalismes clos, qui représentent ses court
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t des pouvoirs locaux, apparus depuis la dernière
guerre
, ne livrent pas un combat d’arrière-garde contre l’État, mais au cont
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ns du nôtre — le monument aux morts des dernières
guerres
? 14. Les premiers travaux sur « l’hémisphère privilégié » remonten
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git d’assurer entre nos peuples, déchirés par des
guerres
intérieures à l’Europe et cela par le moyen d’une instance d’arbitrag
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nt provoqué un vaste remue-ménage — notamment, la
guerre
de Trente Ans. Le temps est venu de repenser les relations entre les
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arché commun, voire à l’OTAN ; 2° mettre fin à la
guerre
des religions, car toutes les religions tendent à la même fin d’adora
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imposée au genre humain, précise Cloots, par « la
guerre
! la guerre ! cri de tous les patriotes répandus sur la surface de l’
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enre humain, précise Cloots, par « la guerre ! la
guerre
! cri de tous les patriotes répandus sur la surface de l’Europe ». À
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ci, il y en eut une ! Au lendemain de la Première
Guerre
mondiale, Paul Valéry pouvait écrire : Tout ne s’est pas perdu, mais
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3 et 193242. Et c’est au lendemain de la Deuxième
Guerre
mondiale que s’organise une action politique, économique et culturell
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ntés. Ces idées et ces volontés vont agir, dès la
guerre
finie. Il en naît, dans tous nos pays, un foisonnement de petits grou
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rigine des deux guerres mondiales. Mais ces mêmes
guerres
ont déclenché deux séries de réactions de sens contraire : d’une part
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vresses du nationalisme ; d’autre part, ces mêmes
guerres
ont fait comprendre aux Européens qu’il était temps de juguler leurs
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nds, qui date exactement de la fin de la dernière
guerre
, au plan mondial. L’Europe se sentait écrasée entre les deux colosses
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ui l’attend ? Avant dix ans elle sombrera dans la
guerre
et l’anarchie. » Et en 1912 : « Rien n’améliorera le sort de l’Europe
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’auront plus personne sur qui tirer. D’où fin des
guerres
. Ce nouveau plan de paix perpétuelle est fait pour éblouir par sa log
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s de l’Europe — sept sur vingt-six à la fin de la
guerre
— presque ruinées à deux reprises par leur délire nationaliste, oblig