1 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 1. Une fausse nouvelle : « Dieu est mort »
1 e la mort de Dieu a constitué depuis la fin de la guerre la hantise d’une partie assez importante de la littérature contempora
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
2 ostumés et consacrés comme l’étaient les rois. La guerre n’est plus un jeu réglé, un drame solennel rappelant les ordalies ou
3 tiques, banquets, cérémonies pour les morts de la guerre , inauguration, etc., s’appliquent en général à parler comme n’importe
4 conférence (sans date ni lieu) prononcée après la guerre . g. Cette phrase est traduite directement de l’édition américaine :
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
5 qui résume toute une époque. Je pense qu’avec la guerre , cette époque a pris fin. Et je fonde cette croyance sur quelques fai
6 ou bien à passer à l’attaque. Ce lendemain d’une guerre de Trente Ans ne ressemble guère à une victoire, il faut bien le dire
7 l faut bien le dire. Les nations qui ont perdu la guerre ont tout perdu ; mais celles qui l’ont gagnée n’ont rien gagné : elle
8 autre chose, pour le monde, que des tyrans, leurs guerres , et les tyrannies qui en résultent… Un mot encore. Ce programme, qui
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
9 ssique, non seulement dans les pays ruinés par la guerre , mais autant, ou même plus, dans les pays comme les États-Unis. Dans
10 plus, dans les pays comme les États-Unis. Dans la guerre moderne tout contribue à un abaissement du niveau intellectuel : la p
11 nte ou un sens normal de la justice. En outre, la guerre a toujours pour effet de démoder les types de culture de la période d
12 culturel : le besoin de chefs, la violence de la guerre transportée dans le domaine de l’esprit, un goût d’aventure, mais aus
13 lque chose d’analogue en Europe après la Première Guerre mondiale. Ce sera, cette fois, beaucoup plus violent car la Deuxième
14 cette fois, beaucoup plus violent car la Deuxième Guerre mondiale a mis en jeu des idéologies beaucoup plus puissantes et dyna
15 namiques. Il serait romantique de supposer que la guerre actuelle a détruit toutes les éternelles illusions de l’humanité. Nou
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
16 légitimité de la liturgie en soi — comme avant la guerre — mais bien les divers projets d’ordre du culte présentés par les com
17 uationag dans nos têtes. C’est au point que si la guerre éclate dans un proche avenir, on peut être certain que tous les pays
18 tes confessions. J’ai participé avant et après la guerre , en Europe, à de nombreuses rencontres d’intellectuels organisées aux
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
19 e. On porte l’Arche au-devant des armées, dans la guerre , comme le symbole de l’unité du peuple, mais son usage est interdit p
20 u peuple, mais son usage est interdit pendant les guerres civiles : c’est que la mesure est indivisible. Dieu est au ciel, sa l
21 ole et l’action, — la tradition, la prophétie, la guerre … Mais cet extrême dénuement, ce résidu d’exclusions fanatiques, se tr
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
22 uver sa vie matérielle et morale, d’échapper à la guerre , à la misère, à l’oppression, s’il ignore ou refuse « la seule chose
23 onverti, laisser le monde aller son train, et les guerres se déchaîner, et les chômeurs mourir de faim ? Ce serait prouver qu’o
24 t pas cela qui supprime la misère, qui empêche la guerre , qui change le monde ! Il faut le dire à notre honte, à nous chrétien
25 e suprême nommée « raison d’État », et jusqu’à la guerre s’il le faut, sont des moyens parfaitement acceptables en tant qu’ils
26 ne rappelle qu’en passant les dragonnades et les guerres de religion qui les précèdent : on sait assez que ce fut la lutte d’u
27 fascismes contre leur frère, le stalinisme : une guerre de religions qui ne sont pas les nôtres. Je prends ici parti contre u
28 ins), la haine de classe (prêchée par Marx) et la guerre (pour peu qu’elle soit censée défendre l’URSS). 41. Je n’entends pas
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
29 ses « encycliques » improvisées à la veille de la guerre . Qu’il soit encore très loin d’une vision dynamique de l’action imméd
30 olitique et économique, résultent pratiquement la guerre et la révolution. Du conflit moral résultent la tyrannie et l’anarchi
31 isme exclut de même l’impérialisme, générateur de guerres , et le régionalisme borné et égoïste. (Remarquons d’ailleurs que l’im
32 s les deux camps. Le totalitarisme est un état de guerre , qui ne peut subsister normalement. Il ne reste donc à prévoir qu’un
33 pulvérisées. Le rôle de Churchill est de faire la guerre . Mais il ne pourra pas la gagner réellement s’il ne propose rien aux
34 rôle de Staline, il paraît être de profiter de la guerre des autres pour consolider l’autarcie russe… Cette carence générale d
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
35 urope est condamnée ». L’Europe détrônée par deux guerres et ruinée par sa division en vingt-cinq États « souverains » — incapa
36 rs l’union fédérale, déclenché au lendemain de la guerre par les congrès de Montreux et de La Haye, a produit le Conseil de l’
37 ne peut se défendre seul. Aucun ne peut faire la guerre sans lever la main pour demander la permission — qu’on lui refuse. Au