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us judicieux des années qui suivirent la dernière
guerre
. Quand il vous demandait un article pour cette Revue de Paris qu’il
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d, les Alpes et le Léman au sud, passionnés de la
guerre
, persuadés de leur force, ils décidèrent de quitter leur pays et de f
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ncluent une alliance contre Léopold III et que la
guerre
éclate entre les Waldstätten et les Habsbourg en tant que ducs d’Autr
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dre le contumace à donner satisfaction. En cas de
guerre
ou de discorde entre confédérés, si l’une des parties se refuse à rec
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début du xvie siècle, l’heureuse conclusion des
guerres
de Souabe, menées contre l’empereur Maximilien, amène Bâle et Schaffh
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fédéral, lequel est mis à rude épreuve par quatre
guerres
civiles entre catholiques et protestants. L’antagonisme entre les can
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us faible. Si bien que l’arbitrage qui termine la
guerre
s’applique à sauver la face du vaincu, après avoir réduit ses prétent
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eront pas moins alliés des Ligues à la veille des
guerres
de Bourgogne. Le seul agent fédérateur dont l’histoire suisse permet
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onduites constantes : — l’arbitrage, parce qu’une
guerre
ou un conflit de droits ne doit pas se terminer par l’oblitération de
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et Zurich notamment, qui menaient contre eux une
guerre
douanière pour le compte des Habsbourg d’Argovie, l’enjeu étant le tr
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sent les tribunaux impériaux, est vaincu lors des
guerres
de Souabe. Ayant ainsi rejeté (dès 1499) leurs obligations légales en
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vue choquer l’esprit moderne. Car nos idées de la
guerre
, de l’armée et de l’ennemi ne sont plus celles du xvie siècle. La gu
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l’ennemi ne sont plus celles du xvie siècle. La
guerre
, en ces temps reculés, n’était pas encore l’explosion contrôlée et ha
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régime du pays où le hasard les a fait naître. La
guerre
n’était encore au xvie siècle qu’un sport brutal mais noble et même
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rope. Les contingents de nos cantons faisaient la
guerre
en partie pour servir la politique des Hautes Ligues, en partie pour
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te et conquérante initiée par les Ligues lors des
guerres
de Bourgogne, moins d’un demi-siècle auparavant. Ce n’est pas la puis
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orter, et, par gain de paix chez soi, nourrir les
guerres
des autres18 ! C’est ainsi qu’à la politique de compromis systématiqu
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’Autriche. Les Suisses se battent dans toutes les
guerres
européennes21 mais aussi en Asie et en Afrique. Le régiment de Meuron
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ter les régiments « capitulés ». À mesure que les
guerres
deviennent plus politiques (et finalement plus « nationales »), les a
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t de l’instinct combatif qui sera le moteur de la
guerre
, ni l’honneur sa seule justification morale. Le soldat sera censé com
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dont il émane, dure tant bien que mal jusqu’à la
guerre
confessionnelle du Sonderbund (1847), gagnée en quelques semaines par
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ceux que l’on a décrits plus haut en parlant des
guerres
d’Italie. Elle ne sera plus la parade héroïque, la fête et l’aventure
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En fait, ils n’ont plus combattu dans une seule
guerre
, civile ou étrangère, depuis 1848. Au lieu d’exporter leurs têtes cha
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ignifiait pour les Suisses aller faire toutes les
guerres
; aujourd’hui : soigner les victimes de toutes les guerres. Les agent
25
aujourd’hui : soigner les victimes de toutes les
guerres
. Les agents de l’étranger ne viennent plus recruter chez eux des offi
26
le : « D’après une évaluation modérée, pendant la
guerre
de Succession d’Espagne, il y avait vingt mille hommes en France seul
27
omaines, et les armées du duc de Rohan pendant la
guerre
de Trente Ans ; par elle aussi les contingents grisons et suisses dév
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elles sont toujours là, simultanées. Pendant les
guerres
de Souabe et d’Italie, l’individualisme impétueux l’emporte sur le se
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l ; celui de général n’étant décerné qu’en cas de
guerre
, et au seul commandant en chef de l’armée. Si bien que les recrues in
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nt pas d’intervenir dans les conflits européens —
guerres
de Bourgogne, de Souabe et d’Italie — tant qu’ils y trouvèrent leur p
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de Saint-Gall, variablement coalisés, souvent en
guerre
les uns contre les autres, accumulaient les cas d’incompatibilité. Le
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ances séparées. L’épreuve majeure fut celle de la
guerre
de Trente Ans. Sollicitée par Gustave-Adolphe d’un côté, par l’Autric
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eux la France.) Il faut reconnaître aussi que les
guerres
nationales inaugurées par la Révolution tendaient à rendre les forces
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exigeante41. Qu’on n’oublie pas toutefois que la
guerre
de 1914 ne mettait pas en cause l’essence même de la Suisse. En dépit
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nt les Romands surtout ne se privèrent pas, cette
guerre
était loin d’opposer deux conceptions de l’homme et de la société don
36
t à sa neutralité de s’être tenue à l’écart d’une
guerre
qui ne la concernait pas, et qu’elle fut ainsi protégée d’une menace
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. Tout autre était la situation lorsque éclata la
guerre
de 1939. Hitler estimait sans nul doute, à l’instar de Napoléon, que
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neutralité a empêché la Suisse de se mêler à ces
guerres
. Dans la mesure où c’est vrai, cela tendrait à prouver que le statut
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seul pour empêcher la Suisse de se jeter dans ces
guerres
. Il s’agit d’une vieille propension à « concilier dans la pratique le
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tait le lien confédéral qu’il ne put empêcher les
guerres
civiles acharnées, comme celle de six cantons contre Zurich au xve s
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cantons contre Zurich au xve siècle et comme les
guerres
dites de religion, renouvelées durant trois-cents ans. Songeant aux t
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une politique douanière commune, se faisaient la
guerre
économique les uns aux autres. On comptait en Suisse plus de quatre-c
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sujet de l’Europe dès le lendemain de la Seconde
Guerre
mondiale. Les arguments des deux tendances antagonistes — celle qui
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s cantons seuls52. Il fallut le traumatisme de la
guerre
du Sonderbund pour réveiller quelques-uns de ces rêveurs de la souver
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La Confédération a seule le droit de déclarer la
guerre
et de conclure la paix, ainsi que de faire avec les États étrangers d
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suppression des juridictions ecclésiastiques. Les
guerres
européennes — 1870, 1914, 1939 — obligent la Suisse à couvrir ses fro
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alogue à celle des États sudistes qui provoqua la
guerre
de Sécession. 52. Au Parlement genevois, le grand naturaliste A.-P.
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ticulièrement efficace dans les époques de crise (
guerre
de 1939-1945) où l’application de mesures générales (telles que le pl
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arres confessionnelles, et de participation à des
guerres
continuelles, dont la guerre de Trente Ans à laquelle les Ligues suis
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participation à des guerres continuelles, dont la
guerre
de Trente Ans à laquelle les Ligues suisses surent échapper en se déc
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des assurances, et le général en chef en temps de
guerre
. Elles exercent le droit de grâce, et tranchent les conflits de compé
52
tion des alliances ou traités avec l’étranger, la
guerre
et la paix, la garantie des constitutions cantonales et l’adoption du
53
: Karl Barth le fut un temps pendant la dernière
guerre
. Cette liaison intime et quasi instinctive du militaire et du civique
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faiblesse matérielle, de divisions morales et de
guerres
civiles. Sur l’importance vitale — et peut-être exemplaire — de ce li
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s : New York, Barcelone, Trieste, Constantine. La
guerre
de 1914 ruine l’entreprise. Il émigre au Brésil, fonde une nouvelle a
56
ui procure des vacances à bon marché. Il entre en
guerre
contre les tout-puissants importateurs d’essence et fait baisser le p
57
rentrant d’Amérique, au lendemain de la dernière
guerre
. Voici ce que j’écrivais alors. Petits trajets portés sur les axes
58
la vie normale du genre humain, l’anarchie et la
guerre
, la misère et la faim étant des exceptions, des accidents. Ainsi pens
59
selon qu’on préfère ceux qui s’engagent dans les
guerres
d’idéologies à ceux qui signent des contrats de « paix du travail ».
60
rs mobilisé à Berne. C’était encore la « drôle de
guerre
» : la plupart se refusaient à croire au pire, qui menaçait à bout po
61
s’embêtait pas de ton temps ! On allait faire la
guerre
en Italie pour le plaisir d’un sang violent, et quand les lansquenets
62
ssus les Alpes, jusqu’à Berne. Quant à quitter la
guerre
il n’y faut plus songer, ce serait quitter du même pas la planète… Un
63
t demander le droit de bourgeoisie. Du fait de la
guerre
, les demandes de naturalisation étaient examinées beaucoup plus lente
64
rniers, Nicolas Flugi d’Aspermunt, avait fait les
guerres
de Napoléon, suivi Murat à Naples, où il était resté après le retour
65
ces sont troublantes. Ces deux poètes ont fait la
guerre
en France — tradition du service étranger. Cendrars y perdit son bras
66
leine de surprises pour ses disciples. Pendant la
guerre
, ce contempteur de toute espèce de « politique chrétienne » s’engage
67
foi, parce qu’il instaure une religion. Après la
guerre
, ce contempteur de la neutralité, « péché des Suisses », s’élève sans
68
ché des Suisses », s’élève sans relâche contre la
guerre
froide, et se voit accusé de neutralisme par les bourgeois anticommun
69
it dès le milieu du xvie siècle, avec la fin des
guerres
d’Italie, et bientôt s’exténue. Mais au xviiie siècle, c’est l’école
70
ndée par Robert de Traz, illustreront, entre deux
guerres
, cette fonction d’intermédiaire culturel qui paraît dévolue à nos cit
71
ident de la Croix-Rouge internationale pendant la
guerre
, tantôt écrivain libre ou professeur ; tantôt historien des grandes t
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dans le cyclone de Dantzig qui devait mener à la
guerre
en dépit d’une ultime et dramatique intervention auprès d’Hitler ; en
73
li qui conduit les protestants lors des premières
guerres
civiles religieuses. Et ce sont les deux villes soumises à son influe
74
ns un esprit de réconciliation au lendemain de la
guerre
du Sonderbund, supprima les entraves confessionnelles au libre établi
75
le, suffirait pour rendre impossible une nouvelle
guerre
du Sonderbund dans notre siècle. Cet apaisement, cette paix officiell
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de culpabilité. Il s’est noué pendant la Première
Guerre
mondiale. « Neutres, mais non pas pleutres ! », déclaraient fièrement
77
e quelque œuvre de secours, d’adopter en temps de
guerre
un enfant allemand, un enfant français, et de devenir ainsi, par-dess
78
-champ, sans demi-mesure : il faut participer aux
guerres
. Il eût fallu se battre contre Hitler, ou voler au secours de Budapes
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isques de sa liberté ». D’autres, plus tard — une
guerre
plus tard — se sont fait une gloire du terme, mais pris au sens, préc
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ns unitaires sur le modèle français, promises aux
guerres
nationalistes et coloniales, seule la Suisse réussit à unir ses canto
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Et c’est sur sa convocation qu’au lendemain de la
guerre
, à Hertenstein (septembre 1946), des militants issus de la Résistance
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la réserve suisse Des lendemains de la Seconde
Guerre
mondiale jusqu’aux environs de 1960, il faut reconnaître que nos auto
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d’autres pays en conflit, bons offices lors de la
guerre
d’Algérie, permettant les accords d’Évian). Il n’est donc pas questio
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éens et celles de la diplomatie suisse lors de la
guerre
d’Algérie, l’existence d’une Europe unie serait peut-être capable de
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pe expressément fédéraliste, qui renoncerait à la
guerre
comme moyen politique. Une telle Europe reprendrait à son compte ce q
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grand juriste Max Huber écrit pendant la dernière
guerre
: À l’heure actuelle, notre destinée se révèle. Le sort nous a confi
87
r la Suisse du reproche perpétuel de profiter des
guerres
qui ruinent les autres, pour se retirer ensuite dans sa prospérité en
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établie entre nos grands voisins. Les risques de
guerre
qui subsistent ne sont plus nationaux, mais mondiaux : rêver de s’y s
89
ent de le faire voir, serait mal vu. Sur quoi, la
guerre
de 1939 vint modifier profondément les conditions du discours descrip
90
l’on sait — trente-huit-millions de morts en deux
guerres
dites « mondiales » — les États-nations ont « fait leur temps » au do