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nnées qui en déterminent exactement l’urgence. La
guerre
a eu pour conséquences principales, d’une part, l’affaissement de l’E
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e la paix ou de s’assurer des bases pour faire la
guerre
, mais il reste évident que si les deux Grands continuent à se déclare
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as réglée, fournissant un prétexte permanent à la
guerre
entre les deux Grands ; 3° rien ne pourra s’opposer à cette guerre, d
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deux Grands ; 3° rien ne pourra s’opposer à cette
guerre
, dont quel que soit le vainqueur — s’il en est un — c’est l’humanité
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nationalismes. Il y eut enfin, après la Première
Guerre
mondiale, le mouvement paneuropéen, lancé à Vienne en 1923 par le com
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its groupes d’intellectuels ». Survint la Seconde
Guerre
mondiale et l’occupation de l’Europe. On put croire un moment que tou
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ie il y a quinze ans, qu’une espérance pendant la
guerre
, est aujourd’hui discuté par la presse, les parlements, les ministère
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ction. — Les destructions directes causées par la
guerre
sont encore cruellement sensibles dans quelques pays comme l’Allemagn
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gent. Or si cet esprit s’affaiblit, si un état de
guerre
suspend certains scrupules, et si un parti au pouvoir se décide à « m
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us secrets et ne donnent pas lieu, comme avant la
guerre
, à des communications de portée internationale. Il y a loin de la sit
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le qui était celle de l’esprit en Europe avant la
guerre
de 1914, puisqu’elle n’a pas suffi à réduire les nationalismes, mais
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olitique sévère de déflation administrative et de
guerre
au papier. Les bureaux du Centre proprement dit (à Genève) limiteraie
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onaux à l’égard des voisins, hérités de plusieurs
guerres
, ou inculqués par l’enseignement à tous les degrés, depuis un siècle.
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ill pouvait dire prophétiquement, au milieu de la
guerre
: The empires of the future are the empires of the mind. L’Empire eur
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nnent les slogans à tout faire des propagandes de
guerre
en 1914.) Pour nous, qui ne sommes d’aucun parti nationaliste, s’il f
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de deux colosses neufs qui menacent d’engager une
guerre
sur son sol, et — se dit-elle — à ses dépens. Poussière de petits Éta
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immédiates de cette décadence sont claires. Deux
guerres
totales déclenchées en Europe et ravageant ses plus grands peuples, s
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sus. Mais ce qu’il reste à expliquer, ce sont ces
guerres
elles-mêmes, qui ne furent pas des accidents absurdes, mais au contra
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die plus ancienne et profonde. Aux origines de la
guerre
de 1914, on s’accorde aujourd’hui à reconnaître que la question des n
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ande et la technique industrielle, a produit la «
guerre
totale ». De la guerre totale est sorti le premier régime totalitaire
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dustrielle, a produit la « guerre totale ». De la
guerre
totale est sorti le premier régime totalitaire, celui de Lénine, dont
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Hitler. Or le régime totalitaire, c’est l’état de
guerre
en permanence dans les esprits et dans les relations internationales,
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xe siècle. Pourtant, le nationalisme étatisé, la
guerre
totale, le totalitarisme, ne sont encore que les symptômes d’une évol
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énomènes morbides que je signalais. Nationalisme,
guerre
et totalitarisme sont autant de réactions mécaniques et collectives a
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ait venu se conjuguer avec lui, après la Première
Guerre
. Ce que Mussolini et Hitler, tous deux fortement influencés par l’exe
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eintes. Si ce foyer venait à être détruit par une
guerre
totale, les bibliothèques, les microfilms, les documents collectionné
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chisme, nous en tirons les conséquences extrêmes,
guerre
, totalitarisme, doctrines de l’absurde ; je vous sens au contraire te
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renaître des ruines morales et physiques de deux
guerres
, de la folie nationaliste, et d’une longue maladie totalitaire provoq
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autres Européens, nous vivons, depuis la dernière
guerre
, dans la peur des Russes et de la charité des Américains. » Je tradui
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s ou bien ont abouti, par les nationalismes, à la
guerre
de 1914. Un homme politique français a déclaré : « Le pouvoir personn
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te conception n’est pas seulement responsable des
guerres
absurdes, justifiées aux yeux des masses par le chauvinisme culturel
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dre toutes les décisions, et de comprendre que la
guerre
qu’il fait à la nature est faite en réalité à l’homme lui-même. Si un
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. Un exemple au hasard du jour : combien coûte la
guerre
d’Algérie ? Est-il vrai que cette dépense explique la crise actuelle,
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tion. Il cite Mendès France qui aurait dit que la
guerre
d’Algérie coûte 700 milliards par an ; et Gaillard qui aurait répondu
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t à la technique que nous devons le blocage de la
guerre
en Europe et au sein du plus grand Occident. Elle a créé des réseaux
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tel déséquilibre peut devenir un jour facteur de
guerres
planétaires ; non pas demain, car ils sont encore faibles et démunis,
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ien pire que tout ce que nous faisait redouter la
guerre
froide au temps de Staline ? Il semble hors de question que l’Occiden
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’est pas plus un facteur de paix qu’un facteur de
guerre
. Elle fournit aux armées des moyens de faire la guerre, mais ce n’est
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e. Elle fournit aux armées des moyens de faire la
guerre
, mais ce n’est pas elle qui cause les guerres, ce sont au contraire n
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e la guerre, mais ce n’est pas elle qui cause les
guerres
, ce sont au contraire nos passions, qui utilisent la technique comme
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nationalismes en 1914 qui a déclenché la Première
Guerre
mondiale, et non pas la mitrailleuse, ni ces avions biplans qui volai
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on fils aviateur en 1915.) Mais de cette Première
Guerre
mondiale sont issus très rapidement le bulldozer et l’avion de ligne.
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ar les gouvernements, qui a déclenché la Deuxième
Guerre
mondiale, mais au contraire, c’est sa première application (grâce à l
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t à l’action d’Oppenheimer) qui a mis fin à cette
guerre
, pratiquement, le 5 août 1945, à Hiroshima. Le sophisme des « deux
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e. La technique n’est qu’un instrument soit de la
guerre
, soit de la paix, soit de la tyrannie des choses, soit de la liberté
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ations » savait faire. Au lendemain de la Seconde
Guerre
mondiale, tandis que le continent ruiné et disloqué essayait de recon
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litique de l’Europe n’a été prise de la fin de la
guerre
à nos jours. Le projet de constitution préparé par l’assemblée ad hoc
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vienne de plus en plus illusoire. L’exemple de la
guerre
de Suez, au cours de laquelle les deux « Grands » ont sèchement rappe