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t pour cause4. Tous appellent à l’union contre la
guerre
, comme si la guerre n’était pas le jeu favori des princes, en attenda
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appellent à l’union contre la guerre, comme si la
guerre
n’était pas le jeu favori des princes, en attendant qu’elle soit celu
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e à ces fins — ils ont préféré dans l’ensemble la
guerre
nationale ou civile, ainsi que les tyrannies en chaîne et les cascade
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ies en chaîne et les cascades de crises que toute
guerre
suscite. Car autrement, où serait la politique, telle qu’ils l’entend
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ent ? Faute d’oser avouer qu’ils ont besoin de la
guerre
, ils la présentent comme une réalité inéluctable, et, pour le vérifie
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font des complexes, comme Freud l’avait prévu. La
guerre
éclate et aussitôt tout s’accélère. Une action politique, économique
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ransformer en réalités fédéralistes immédiates la
guerre
des États-nations, perdue par tous, et la passion de la résistance eu
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ntés. Ces idées et ces volontés vont agir, dès la
guerre
finie. Il en naît, dans tous nos pays, un foisonnement de petits grou
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roblèmes de la faim, des termes de l’échange, des
guerres
tribales, des allergies à la technique et des « impérialismes interna
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acrer des millions d’hommes et de femmes dans des
guerres
toujours « justes » par définition, des deux côtés), je vois que cet
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s de l’Italie et de la France, au lendemain de la
guerre
de 39-45. L’actuelle constitution française l’a supprimée par les soi
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nnées 1880, trente-huit-millions de morts en deux
guerres
, la chute d’un prestige millénaire et notre humiliation devant les em
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te conception n’est pas seulement responsable des
guerres
absurdes, justifiées aux yeux des masses par le chauvinisme culturel
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ler de notre éclipse. Au lendemain de la Première
Guerre
mondiale déclenchée par l’Europe, en 1919, Paul Valéry écrivait cette
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aits. Au cours des années qui suivent la Première
Guerre
mondiale, les dictatures prévues par Burckhardt et Sorel s’instaurent
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ur du « flambeau de la civilisation ». La Seconde
Guerre
mondiale, née de cette crise interne, va précipiter l’écroulement de
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le modèle, intégralement centralisé en vue de la
guerre
. C’est ce modèle que tous les peuples de l’Europe, grands et petits,
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er sur un même territoire, défini par le sort des
guerres
et du coup baptisé « sol sacré de la patrie », des réalités absolumen
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n est pas un seul qui soit capable de déclarer la
guerre
ou de conclure la paix comme il l’entend — qu’on se rappelle l’affair
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de banlieue » signés au lendemain de la Première
Guerre
mondiale — Versailles, Saint-Germain, Trianon, Sèvres, Neuilly —, qui
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anisé l’Europe et fourni les motifs de la Seconde
Guerre
mondiale. Aujourd’hui, cette même confusion sert de prétexte au premi
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re imposé à tous nos peuples qu’à la faveur d’une
guerre
générale — selon la loi de formation de l’État-nation dès ses débuts.
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es premiers congrès, aux lendemains de la Seconde
Guerre
mondiale. Du moins, cette fédération de régions « immédiates à l’Euro
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me irritabilité, résultant du souvenir de tant de
guerres
récentes, de cent ans de propagande des nationalismes et de cette rel
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ieur d’un territoire délimité par les hasards des
guerres
et les calculs des arpenteurs. — Tout ce qui relève du domaine public
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rs des siècles de l’histoire moderne, ce sont les
guerres
qui ont servi de prétexte à ces concentrations forcées, c’est leur pr
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faire la révolution et de « faire l’amour, non la
guerre
», mais, trop visiblement, ne sait pas comment s’y prendre. (En dépit
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ndant, c’est un sens de la vie, maintenant que la
guerre
n’est plus leur exutoire, l’alibi des raisons de vivre inexistantes.