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! » De quoi sommes-nous partis au lendemain de la
guerre
? Qu’avons-nous réussi ou raté ; et que devons-nous faire aujourd’hui
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tenant les nationalismes, ont rendu possibles nos
guerres
, surtout celle de 1914. Il faut les réformer. Plusieurs colloques d’h
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école dite « existentialiste » au lendemain de la
guerre
, me donnait en 1949, pour la conférence de Lausanne, un texte où il a
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’école, la presse et la radio, qui a conduit à la
guerre
de 1914. On décrirait l’abaissement du niveau intellectuel des masses
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ope, de ses valeurs et de leurs conflits ; et des
guerres
aussi, dans lesquelles nous avons entraîné toute la planète. Or à leu
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ns entraîné toute la planète. Or à leur tour, ces
guerres
sont nées de nos nationalismes. Et voici qu’apparaît clairement le su
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ement des pouvoirs matériels, qui conduisent à la
guerre
, aux crises économiques, au gaspillage des ressources terrestres ; s’
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rrive mal à justifier, sinon par sa passion de la
guerre
, et par une obsession de la puissance qui ne s’avoue que sous le nom
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de leur seul prestige, c’est-à-dire en vue de la
guerre
dont tous sont nés. Il me paraît que jusqu’ici, l’on n’a pas accordé
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imitée, telle que Napoléon l’avait conçue pour la
guerre
seule — hors de quoi elle paraît non seulement injustifiable en théor
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es frontières de tel État, établies au hasard des
guerres
et des traités, coïncident exactement et ne varietur avec une unité g
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nfra- et supranationales. L’État-nation, né de la
guerre
et maintenu en vue de guerres futures — qu’elles soient redoutées ou
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tat-nation, né de la guerre et maintenu en vue de
guerres
futures — qu’elles soient redoutées ou souhaitées — ne saurait surviv
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mps à sa raison d’être principale. Toute nouvelle
guerre
, atomique, biologique ou chimique — cet ABC de la fin du genre humain
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re humain — l’anéantirait certainement ; et si la
guerre
qui est sa « raison » venait à manquer, son inadaptation constitutive
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un style orwellien de politique-fiction, mais la
guerre
atomique intercontinentale préviendra ce cauchemar suprême en provoqu