1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 et de pénuries en famines au désastre final de la guerre nucléaire, ne serait-il pas temps de changer de cap ? De réviser les
2 pe est celle des nationalismes étatisés, de leurs guerres « glorieuses », de leurs révolutions, des fascismes de gauche puis de
3 s modèles, les vices que les vertus, les armes de guerre que les procédures de paix. Il est plus facile de s’approprier les re
4 roclamés indépendants depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et tous ont adopté le modèle européen de l’État centralisé
5 nde en États souverains ne peut conduire qu’à une guerre générale. Elle pourrait très bien être la dernière, parce qu’elle dét
6 parce qu’elle détruirait les bases mêmes de toute guerre  : les sociétés humaines et leurs civilisations. Les chances de l’E
7 istoire », tracées en dépit du réel au hasard des guerres et des traités. La division du continent en quelque 28 « souveraineté
8 mment par l’économie américaine, à la suite de la guerre du Vietnam. Il n’est pas sain que ce qu’on appelle la sécurité de l’E
9 tion des démocraties pourra prévenir une nouvelle guerre franco-allemande, comme celles qui ont servi de détonateur à deux gue
10 fédéralistes, si dynamiques aux lendemains de la guerre , réussissent à mobiliser, pour soutenir Bruxelles et Strasbourg, plus
11 erait difficile de surestimer l’importance : 1 La guerre entre nations de la nouvelle Europe n’est plus pensable. Cela ne résu
12 e leurs élites intellectuelles et politiques. Une guerre franco-allemande n’est pas plus imaginable aujourd’hui qu’une guerre
13 ande n’est pas plus imaginable aujourd’hui qu’une guerre entre deux cantons suisses ou deux États américains. Le temps de la l
14 on moins fondamental que le rejet définitif de la guerre entre nos peuples, est sans nul doute le caractère nécessairement dém
15 siècles ou seulement des décennies, au hasard des guerres et des traités. F.Ce qui n’a pas été fait jusqu’ici Tels étant
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’économie
16 Éthiopie. La décolonisation qui suivit la Seconde Guerre mondiale fut achevée pour l’essentiel autour des années 1960, en ce q
17 l’économie occidentale résulterait d’abord de la guerre du Vietnam, dont les conséquences auraient été exportées vers l’Europ
18 ences auraient été exportées vers l’Europe. Cette guerre terminée, ses conséquences se prolongent et s’amplifient. Mais il est
19 e. Et cette économie libérée de l’obsession de la guerre , c’est-à-dire du suicide de l’espèce, il est temps de l’ordonner aux
20 nés par les « impératifs » de la préparation à la guerre , donc de la centralisation. Parlant de la mise en place de structures
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’énergie
21 tinent 1. En cas de nouvelle crise du pétrole ( guerre au Moyen-Orient), prévoir des mesures de solidarité européenne exclua
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’environnement
22 et le sera de 10 % en 2050 si l’on continue… Une guerre nucléaire mondiale aurait des conséquences désastreuses à cet égard :
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Les régions
23 le depuis l’apparition, à la suite de la Première Guerre mondiale, des États totalitaires de Staline, Mussolini et Hitler, imi
24 ine, Mussolini et Hitler, imités après la Seconde Guerre mondiale par près d’une cinquantaine de dictatures à parti unique, en
25 ouragé par Paris. Mais au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque se découvrit l’horizon européen, c’est-à-dire supra
26 ent. Le chaos le plus grave est celui qu’amène la guerre . Or il n’est pas niable que les guerres en Europe, depuis un siècle,
27 u’amène la guerre. Or il n’est pas niable que les guerres en Europe, depuis un siècle, ont toutes eu pour détonateur des problè
28 ela ? Parce que nos États-nations étant nés de la guerre continuent à trouver dans la préparation à la guerre, baptisée « défe
29 rre continuent à trouver dans la préparation à la guerre , baptisée « défense nationale », la justification en dernier recours,
30 (ruineuses), ventes d’armes et recherches sur la guerre bactériologique (criminelles), priorité aux industries les plus liées
31 Progrès, parfois spectaculaires À part les guerres d’agression et les centrales nucléaires, qui exigent les unes et les
6 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. La défense de l’Europe
32 es par nature et ne peuvent servir qu’à porter la guerre chez l’Autre — l’attaque fût-elle qualifiée de préventive. Les armes
33 it36 ; — les « Américains » ne risqueront pas une guerre nucléaire si les Européens ne prouvent pas leur volonté de se défendr
7 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. L’Europe et le tiers-monde
34 t ainsi qu’ont été créés dès la fin de la Seconde Guerre mondiale quelque 80 États-nations de toutes tailles, succédant aux an
35 rtir de la « crise du pétrole » suivant de peu la guerre du Kippour à l’automne 1973, certains des conflits latents dans la si
36 s-monde le Progrès : depuis la fin de la dernière guerre , le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) a réussi à visiter
37 la seule solution au désastre économique et à la guerre nucléaire, se trouve lié à l’avenir d’une fédération réussie de l’Eur