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et de pénuries en famines au désastre final de la
guerre
nucléaire, ne serait-il pas temps de changer de cap ? De réviser les
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pe est celle des nationalismes étatisés, de leurs
guerres
« glorieuses », de leurs révolutions, des fascismes de gauche puis de
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s modèles, les vices que les vertus, les armes de
guerre
que les procédures de paix. Il est plus facile de s’approprier les re
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roclamés indépendants depuis la fin de la Seconde
Guerre
mondiale. Et tous ont adopté le modèle européen de l’État centralisé
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nde en États souverains ne peut conduire qu’à une
guerre
générale. Elle pourrait très bien être la dernière, parce qu’elle dét
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parce qu’elle détruirait les bases mêmes de toute
guerre
: les sociétés humaines et leurs civilisations. Les chances de l’E
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istoire », tracées en dépit du réel au hasard des
guerres
et des traités. La division du continent en quelque 28 « souveraineté
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mment par l’économie américaine, à la suite de la
guerre
du Vietnam. Il n’est pas sain que ce qu’on appelle la sécurité de l’E
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tion des démocraties pourra prévenir une nouvelle
guerre
franco-allemande, comme celles qui ont servi de détonateur à deux gue
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fédéralistes, si dynamiques aux lendemains de la
guerre
, réussissent à mobiliser, pour soutenir Bruxelles et Strasbourg, plus
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erait difficile de surestimer l’importance : 1 La
guerre
entre nations de la nouvelle Europe n’est plus pensable. Cela ne résu
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e leurs élites intellectuelles et politiques. Une
guerre
franco-allemande n’est pas plus imaginable aujourd’hui qu’une guerre
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ande n’est pas plus imaginable aujourd’hui qu’une
guerre
entre deux cantons suisses ou deux États américains. Le temps de la l
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on moins fondamental que le rejet définitif de la
guerre
entre nos peuples, est sans nul doute le caractère nécessairement dém
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siècles ou seulement des décennies, au hasard des
guerres
et des traités. F.Ce qui n’a pas été fait jusqu’ici Tels étant
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Éthiopie. La décolonisation qui suivit la Seconde
Guerre
mondiale fut achevée pour l’essentiel autour des années 1960, en ce q
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l’économie occidentale résulterait d’abord de la
guerre
du Vietnam, dont les conséquences auraient été exportées vers l’Europ
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ences auraient été exportées vers l’Europe. Cette
guerre
terminée, ses conséquences se prolongent et s’amplifient. Mais il est
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e. Et cette économie libérée de l’obsession de la
guerre
, c’est-à-dire du suicide de l’espèce, il est temps de l’ordonner aux
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nés par les « impératifs » de la préparation à la
guerre
, donc de la centralisation. Parlant de la mise en place de structures
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tinent 1. En cas de nouvelle crise du pétrole (
guerre
au Moyen-Orient), prévoir des mesures de solidarité européenne exclua
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et le sera de 10 % en 2050 si l’on continue… Une
guerre
nucléaire mondiale aurait des conséquences désastreuses à cet égard :
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le depuis l’apparition, à la suite de la Première
Guerre
mondiale, des États totalitaires de Staline, Mussolini et Hitler, imi
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ine, Mussolini et Hitler, imités après la Seconde
Guerre
mondiale par près d’une cinquantaine de dictatures à parti unique, en
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ouragé par Paris. Mais au lendemain de la Seconde
Guerre
mondiale, lorsque se découvrit l’horizon européen, c’est-à-dire supra
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ent. Le chaos le plus grave est celui qu’amène la
guerre
. Or il n’est pas niable que les guerres en Europe, depuis un siècle,
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u’amène la guerre. Or il n’est pas niable que les
guerres
en Europe, depuis un siècle, ont toutes eu pour détonateur des problè
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ela ? Parce que nos États-nations étant nés de la
guerre
continuent à trouver dans la préparation à la guerre, baptisée « défe
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rre continuent à trouver dans la préparation à la
guerre
, baptisée « défense nationale », la justification en dernier recours,
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(ruineuses), ventes d’armes et recherches sur la
guerre
bactériologique (criminelles), priorité aux industries les plus liées
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Progrès, parfois spectaculaires À part les
guerres
d’agression et les centrales nucléaires, qui exigent les unes et les
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es par nature et ne peuvent servir qu’à porter la
guerre
chez l’Autre — l’attaque fût-elle qualifiée de préventive. Les armes
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it36 ; — les « Américains » ne risqueront pas une
guerre
nucléaire si les Européens ne prouvent pas leur volonté de se défendr
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t ainsi qu’ont été créés dès la fin de la Seconde
Guerre
mondiale quelque 80 États-nations de toutes tailles, succédant aux an
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rtir de la « crise du pétrole » suivant de peu la
guerre
du Kippour à l’automne 1973, certains des conflits latents dans la si
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s-monde le Progrès : depuis la fin de la dernière
guerre
, le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) a réussi à visiter
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la seule solution au désastre économique et à la
guerre
nucléaire, se trouve lié à l’avenir d’une fédération réussie de l’Eur