1
chelles de valeurs. Tout le monde était contre la
guerre
et tout le monde acceptait de la faire sur le slogan de « liberté »,
2
ouvient d’avoir entendu en Suisse, au début de la
guerre
, le grand théologien Karl Barth répondre à la fameuse question : Hitl
3
pour les générations à venir. Je dis qu’avant la
guerre
de 1939, la majorité des hommes savaient qu’Hitler était le nom d’un
4
qui fait la valeur de la vie. Je songe au chef de
guerre
qui traverse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du monde : il n
5
Führer doit être très méchant pour faire ainsi la
guerre
à tout le monde. » Mais ce n’était pas sa plus ou moins grande méchan
6
de liberté qui le démente. Après Hitler, après la
guerre
et la victoire, les peuples de la terre vont s’éveiller dans un lende
7
Mais comment l’homme compensera-t-il l’absence de
guerre
? Voici la tragédie nouvelle : nous avons tout prévu contre un futur
8
es pour la Patrie ou le Parti. S’il n’y a plus de
guerres
, qui fera des héros ? Qui réveillera le sens du sacrifice ? Pour qui
9
comment vivre s’il n’y a plus de paroxysmes ? La
guerre
était pour nous la grande permission, le grand ajournement de nos pro
10
at de grâce. Telle la Fête chez les primitifs, la
guerre
était le « grand Temps » de l’humanité moderne, la seule excuse que n
11
à ce siècle pour lui faire oublier son goût de la
guerre
? Quels drames nouveaux pour remplacer, sur la scène vide, l’Ennemi d
12
ise de compensation délirante que fut la première
guerre
totale et planétaire. Il va se baigner avec délices dans la grande co
13
as aussi simple qu’une gifle ne vaut rien pour la
guerre
. » C’est sans doute vrai pour une armée. Mais cette guerre-ci oppose
14
C’est sans doute vrai pour une armée. Mais cette
guerre
-ci oppose bien plus que des armées. Elle oppose des conceptions de la
15
ns les deux Amériques, j’ai traversé durant cette
guerre
une bonne douzaine de frontières, et j’ai rempli quelques centaines d
16
ndu, ces procédures sont justifiables en temps de
guerre
. Une société démocratique doit se protéger comme les autres. Elle dev
17
i pour le culte des « belles brutes », ni pour la
guerre
. Mais je constate que dans une société où le sens spirituel s’endort,
18
her, et tous ces procédés lui paraissent de bonne
guerre
s’ils vous assurent le prestige personnel et la faveur intéressée des
19
t différent. 14. Je ne parle pas des héros de la
guerre
, mais de la paix. 15. Est-ce un si grand bien ? Pour le grand nombre
20
ent en naître. Le Mal n’est pas nécessairement la
guerre
par exemple, mais l’utilisation de la guerre, pour stériliser notre f
21
t la guerre par exemple, mais l’utilisation de la
guerre
, pour stériliser notre foi, ou l’utilisation de la paix non moins, et
22
es considérables, agrandissant le phénomène de la
guerre
, brusquement, aux proportions du continent. Ainsi, par une mutation
23
roblèmes sociaux. Et ceux-ci sont à l’origine des
guerres
du xxe siècle. Tout le mal vient des étages ! » À vrai dire, on en r
24
il possible. C’est le cauchemar de la réalité. La
guerre
existe autour de nous, elle est fausse, impossible et réelle. Elle no
25
rouillez donc pas tout. » Je sais, nous sommes en
guerre
, et il s’agit de gagner. Mais à quel Bien et à quel Mal avons-nous cr
26
se de la résistance d’une âme au diable, ou de la
guerre
des démocraties contre les dictatures totalitaires. Si vous opposez a
27
’est l’événement lui-même qui répercute le cri de
guerre
de l’archange lumineux. Avez-vous des oreilles pour l’entendre ? Le m
28
tout devient clair et décisif. À l’épreuve de la
guerre
et du meurtre, nos illusions, immédiatement châtiées, se dénoncent co
29
emanderai ce qu’ils estiment possible, hors de la
guerre
et de l’État totalitaire, qui n’est rien d’autre que l’état de guerre
30
totalitaire, qui n’est rien d’autre que l’état de
guerre
en permanence ? Beaucoup de choses impossibles nous arrivent. Un beau
31
nom de leur liberté contre un tyran qui menait sa
guerre
au nom de la liberté du peuple allemand. Cet autocrate botté se procl
32
rite, un faible, un refoulé ou un raseur. Mais la
guerre
nous montre autre chose. Quand une démocratie rougit de ses vertus, s
33
archies de l’Ordre : l’ordre céleste et le cri de
guerre
de l’Ange blanc, l’ordre intérieur de la sainteté, l’ordre cosmique e
34
I J’ai écrit ce livre à New York. C’était la
guerre
, pour moi l’exil, et depuis plusieurs mois je vivais seul. Dans mon j
35
ur que le monde soit de nouveau plus grand que la
guerre
, et le cœur plus libre d’aimer ? Oui, ce soir. 14 mars Promenade auto
36
émules dans le zèle imbécile. Mais nous étions en
guerre
, tout voyage interdit. Ce chapitre eût alors introduit celui que méri
37
phénomène religieux. Ce que j’annonçais avant la
guerre
déjà et dans ce livre (au chapitre XXIII) se réalise dans le monde en
38
upart des saints, plus en complicité native qu’en
guerre
ouverte, et s’il m’arrive d’admirer sa technique, je n’ai jamais pu m