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roduit ses effets sur tous les plans, celui de la
guerre
y compris. Mais il est bon de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exe
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rtant je vis des larmes dans ses yeux, c’était la
guerre
. Brève nuit d’août, le temps d’un peu se souvenir. Et bientôt paraîtr
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e la Hongrie, on m’expliquera que je suis pour la
guerre
, puisque enfin cet état d’esprit que j’admire est, entre autres, bell
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pital. Comme les autres ils ont été ruinés par la
guerre
, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de monnaie : cela n’a rien changé à l
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que jamais, dominatrice et bafouée. Demain, la
guerre
! Le soir du 28 août 1939, je finissais de dîner dans un hôtel de
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ô rumeur irréparable — que dis-tu ? — Demain, la
guerre
! Le directeur n’était pas satisfait de son ensemble. Une femme du c
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qui fait la valeur de la vie. Je songe au chef de
guerre
qui traverse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du monde : il n
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op nombreux. En France, en Suisse aussi, avant la
guerre
, déjà, on trouvait qu’il y avait trop de Juifs réfugiés. Des gens fra
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adieux, filant pavois au vent vers l’Europe et la
guerre
… Mémoire de l’Europe New York, fin 1944 Je ne savais pas que to
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ance. Une dame qui vient de passer le temps de la
guerre
en Amérique frémit de toutes ses fourrures et se récrie : « Quel goût
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tout ici a été fait par les Américains pendant la
guerre
… — Taisez-vous, me crie-t-elle, je retrouve l’Europe ! Ce n’est pas l
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tale. Il se peut que la Suisse ait seule gagné la
guerre
, et seule n’ait pas été contaminée par le gangstérisme à la mode. C’e
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comme contrainte à se fédérer par la menace de la
guerre
atomique. On m’assure que le monde n’est pas prêt pour cela. Les chef