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re, sans préjugés ni fausse pudeur. Couché dans l’
herbe
grasse, écrasé par son sac, l’homme observe l’avant-terrain par-desso
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assé, sans avenir. Tout le présent limité par ces
herbes
où circulent des bestioles maladroites. Le drap du pantalon colle au
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i vu, aux frontières de la Suisse, l’invasion des
herbes
sauvages venant des terres abandonnées du Nord et que nos paysans s’e
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ux, aux esplanades, aux terrains vagues envahis d’
herbes
. Les arbres cachent les façades, moutonnent à la hauteur des toits, e
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par-dessus le dos gris d’un cheval qui broutait l’
herbe
d’un marais. Buenos Aires, début de septembre 1941 Un seul grat
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umets déchiquetés par le vent tiède. Couché sur l’
herbe
je sens vivre une terre étrange, plus jeune et plus ancienne qu’aucun
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atues de faunes et de chiens gisent le nez dans l’
herbe
, près d’un socle brisé. Le pré s’élève et s’ouvre sur la cour sablée