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’union, c’est parce qu’il y a, à la base de notre
histoire
, une unité. C’est sur une unité que l’on peut fonder une union solide
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il n’y a pas de romans qui racontent des petites
histoires
qui se passent tous les jours. Il n’y a que des écrits religieux, de
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rejoint la pensée de votre livre : La Suisse ou l’
histoire
d’un peuple heureux, où vous écrivez : « L’Europe fédérée reste la se
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cette proposition-là, elle sortirait de toute son
histoire
, elle sortirait de ce que nous sommes, nous Suisses, dont nous avons
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pté ce point de vue, qui se mettent à enseigner l’
histoire
, la géographie, l’instruction civique, dans un esprit européen. Voilà
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e loin derrière les autres. Alors que toute notre
histoire
— je le répète — toute notre vocation historique nous indique que nou
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e l’Europe , L’Europe en jeu et La Suisse ou l’
histoire
d’un peuple heureux . Doté d’une somme de 25 000 marks, le prix Rober
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uleva mille fureurs contre les girondins. Thiers,
Histoire
de la Révolution. La cause est entendue : le fédéralisme est un syst
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le Oxford Dictionnary, en référence expresse à l’
histoire
américaine. Toutefois, et cela change tout, ces erreurs populaires ne
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ou d’espérer que l’Europe se fasse un jour dans l’
histoire
si elle ne se fait pas d’abord dans les esprits, et voilà qui impliqu
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dû faire des pieds et des mains pour rattraper l’
histoire
en train de se faire ! On craint souvent en Suisse que la politique d
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d’Ionie où prit naissance la dialectique de notre
histoire
, Héraclite écrivait cette phrase décisive, qu’il faut tenir pour la f
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qui paraît bien être la loi constitutive de notre
histoire
et le ressort de notre pensée : l’antinomie de l’Un et du divers, l’u
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riomphes alternés, elles durent dans l’ombre de l’
Histoire
, dans la tradition, dans les livres, et dans l’inconscient collectif.
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ette forme d’union porte un nom bien connu dans l’
histoire
des régimes politiques, c’est, de toute évidence : fédéralisme. Je ne
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vois pas d’autre réponse imaginable au défi que l’
Histoire
nous pose dans les termes les plus précis et sans échappatoire possib
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étudiants, ont fait un travail sur les manuels d’
histoire
utilisés en France et en Allemagne entre 1900 et 1914. Ils ont relevé
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, où l’on continue à apprendre la géographie et l’
histoire
par nations. Alors que la seule unité d’étude intelligible est une cu
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ont les thèmes abordés au cours de ces stages ? L’
histoire
, l’économie, la géographie, l’instruction civique, l’environnement. C
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chemins, parce que — pour la première fois dans l’
histoire
— l’homme serait en situation de choisir librement son avenir. Pourqu
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uisse par exemple. Dans mon livre La Suisse ou l’
histoire
d’un peuple heureux , j’avais lancé l’idée de transformer la Suisse e
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on enseignait, aux trois degrés, la géographie, l’
histoire
, l’instruction civique, les arts et l’économie sur la base des États-
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elle doit monter d’une terre, d’un peuple, d’une
histoire
, de leurs besoins et de leurs désirs, à la rencontre d’un appel qui v
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ice, donc du rôle spécifique de la France. Dans l’
histoire
du concept de région, clé de la révolution fédéraliste européenne, Ar
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opéens, même s’ils n’ont jamais lu une ligne de l’
histoire
de Tristan. La passion amoureuse qui nous paraît si naturelle est en
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s, ne pourra bientôt plus nous raconter sa petite
histoire
d’indépendance. Mais alors sur quelle base voulez-vous faire l’Europe
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ter ce modèle délirant, on a truqué nos manuels d’
histoire
et de géographie. Décréter pour les besoins de la cause que le Rhin s
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nsi « taboué » pour tous ceux qui ont appris leur
histoire
au lycée. Et voilà qui repose tout le problème. Telle étant la situat
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produit des viols répétés de la géographie par l’
histoire
. Tout est à refaire dans ce domaine, sur la base des entités régional
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égion du Mont-Blanc, Pyrénées basques, Oural).
Histoire
Une Europe merveilleusement nouvelle naîtra de l’étude honnête du
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émouvante des possibilités de renouvellement de l’
histoire
interprétée à partir des réalités humaines, et non plus des mythes st
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ir aussi Sur la France de Robert Lafont.) Toute l’
histoire
de l’Europe étant à refaire de fond en comble, après un siècle et dem
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tages décisionnels. Arts et lettres Toute l’
histoire
de nos créations est à refaire sur cette double donnée de base : — l
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uant à la date qu’il attribue à la naissance de l’
histoire
de France : tantôt il la fait remonter à Brennus, chef gaulois probab
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ine indo-européenne, mais encore tout ce que leur
histoire
y ajouta au cours des âges, notions philosophiques grecques, notions
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sultat des « viols répétés de la géographie par l’
histoire
», comme on le voit si bien autour de Genève, en suivant cette fronti
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rir, mais encore ils faussaient notre vision de l’
histoire
et le sens même de la vie de l’esprit. La vérité qu’on nous cachait,
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igmund Freud et les surréalistes ; ni de savoir l’
histoire
de l’art. Les grands et petits bourgeois les plus ignares, les paysan
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alement. Dans chacun de nos chromosomes, il y a l’
histoire
entière des hommes du passé, plus une nouvelle virtualité. Dans chacu
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communauté la plus follement complexe de toute l’
histoire
de l’humanité. En revanche, tout héritier est hérétique, du seul fait
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ils ont causé, en fait, les grands massacres de l’
Histoire
: 1914-1918 au nom du nationalisme et de ses finalités bornées. Hiros
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e, de l’esprit. 5. L’Européen moyen hérite de son
histoire
mille raisons de mépriser l’Histoire et de s’occuper plutôt des « réa
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érite de son histoire mille raisons de mépriser l’
Histoire
et de s’occuper plutôt des « réalités », c’est-à-dire de son pouvoir
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gauche » sacralisée, c’est-à-dire du « sens de l’
Histoire
», fiction commode. Ce faisant, il se coupe de la mémoire humaine, de
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« ensemble » où chacun se sent seul et coupé de l’
Histoire
autant que de la nature, a tout ce qu’il faut pour devenir aliéné. Q
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es autonomies. Voilà ce que j’ai découvert dans l’
histoire
de la Suisse. Pourquoi ce pays s’est-il fait ? La Suisse ne s’est pas
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emble comme la langue, le sous-sol, l’économie, l’
histoire
, la religion dans certains cas, les croyances politiques dès que l’Ét
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ème jour de la création, que c’est le sommet de l’
histoire
, qu’on ne peut pas le dépasser et que c’est de la rêverie absurde de
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t nos finalités. Et pour la première fois, dans l’
histoire
de l’humanité, nous en avons les moyens. Mais nous avons aussi les mo
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le ces frontières, qui sont « des cicatrices de l’
histoire
», correspondraient-elles à des ensembles économiques ? C’est une idi
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territorialement borné, comme le dernier mot de l’
Histoire
, la seule forme pensable de société humaine. Et du même coup, elle te
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la France actuelle14 : à en croire les manuels d’
histoire
français, les rois de France ne les ont pas conquises par la force ou
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et de géographes. Par ailleurs, cette vision de l’
Histoire
(et du même coup de la géographie, de l’économie, de la sociologie et
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s ont trouvé que la grande majorité des manuels d’
histoire
et de géographie des années 1900 à 1914, définissaient précisément l’
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l’Europe, mais en introduisant dans les leçons d’
histoire
, de géographie, d’économie, de langues, d’art et d’instruction civiqu
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vec auteurs et éditeurs ; — de nombreux manuels d’
histoire
incluent désormais un chapitre final sur l’union de l’Europe15 ; — d’
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lus l’optique européenne dans l’enseignement de l’
histoire
et de la géographie. Tout cela représente une somme d’efforts d’autan
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n’avait peut-être jamais pu revêtir dans toute l’
histoire
. C’est au xxe siècle, en effet, que, pour la première fois dans son
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ilité que certains cauchemars se réalisent dans l’
Histoire
— il y a toujours des accidents. Mais le seul fait qu’ils nomment cau
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st la seconde proposition qui a été retenue par l’
histoire
. Peut-on décrire alors le « purgatoire » européen ? C’est peut-être u
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: le verdict a été prononcé à deux reprises par l’
histoire
du xxe siècle, en 1914 et en 1939. Il y a peu de chances que leur év
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vital s’est révélé mortel pour la nature. C’est l’
histoire
d’un amour fatal : dès qu’un touriste découvre un endroit solitaire,
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et celtiques, psychologie analytique, sociologie,
histoire
, théologie, économie, anthropologie culturelle, etc.) isolément, ne d
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s seules, ni dans la politologie seule, ni dans l’
histoire
seule, ni dans la culture, la démographie, la théologie, la psycholog
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nier mot du Progrès, l’aboutissement suprême de l’
Histoire
. Qu’est-ce que l’État-nation ? C’est la mainmise d’un appareil étatiq
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jours pensé, que nous n’avons pas à prévoir notre
histoire
, mais à la faire. ah. « De Genève à l’Europe par les régions », Bu
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le à l’échelle mondiale. Elle ne peut que subir l’
histoire
faite par les autres, les guerres des autres, les compromis des autre
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résultat des viols répétés de la géographie par l’
histoire
». Unité de la culture européenne En nous présentant l’Europe c
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rir, mais encore ils faussaient notre vision de l’
histoire
et le sens même de la vie de l’esprit. La vérité qu’on nous cachait,
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ient volontiers qu’il « faut avoir le sens de son
histoire
personnelle ». On ne connaît pas le sens d’une histoire, si on ne con
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re personnelle ». On ne connaît pas le sens d’une
histoire
, si on ne connaît pas le passé. Il a donc fait des recherches généalo
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par ses seules frontières — ces « cicatrices de l’
histoire
»24 — et pas seulement les réalités, mais selon la volonté de puissan
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es, marchandises, œuvres d’art. « Cicatrices de l’
Histoire
» — comme disait en une autre occasion le même Bidault — ; résultats
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ultats « des viols répétés de la géographie par l’
histoire
» — comme l’écrit le professeur J. Ancel —, les frontières ne sont pl
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z reproché à l’école traditionnelle d’enseigner l’
histoire
et la géographie à partir du seul cadre national, et vous avez suggér
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concernent sa région, son économie, et aussi son
histoire
et les traces encore visibles qu’elle a laissées dans nos vies, on ar
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La Merveilleuse
histoire
de Tristan et Iseut [préface] (1973)af Gaston Paris, Joseph Bédier
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usage personnel qu’il a fait. Un mythe, c’est une
histoire
, généralement très simple et invariable en sa donnée — bien qu’offran
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rconstances individuelles les plus diverses — une
histoire
qui décrit et révèle d’une manière imagée, symbolique, une structure
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amants séparés, mais fut aussi transfigurante. L’
histoire
du mythe, dans nos mœurs et coutumes, ne serait-elle que l’histoire d
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dans nos mœurs et coutumes, ne serait-elle que l’
histoire
d’une longue profanation ? Faut-il penser que les pouvoirs du mythe s
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rs de cartes perforées : c’est littéralement sans
histoire
. Ou bien encore, et ce serait mieux, je crois, il leur reste le mythe
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la préface de Gaston Paris. af. La Merveilleuse
histoire
de Tristan et Iseut, Gallimard, 1973, p. 8-25. Préface à l’édition d’