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ition instrumentale et nécessaire d’une véritable
histoire
universelle — celle où nous sommes bel et bien engagés dans cette sec
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’appelle le phénomène européen se signale, dans l’
histoire
du monde, par quelques traits absolument originaux dont je donne tout
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européen sans précédent et sans parallèle dans l’
histoire
, nous n’arriverons jamais à le comprendre dans son mouvement, sa sign
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s, mais qui sont loin d’inscrire dans notre sol l’
histoire
mondiale qui sera la nôtre. On ne peut y lire un destin. Chaque géogr
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it-il que les Chinois n’aient guère participé à l’
histoire
du monde que par leur faculté de se laisser conquérir, et d’absorber
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ante pour rendre compte du phénomène global que l’
histoire
nous oblige à constater : la fonction mondiale de l’Europe. Décrivons
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dieu des Grecs, transformé en taureau, traduit l’
Histoire
: notre Europe est effectivement venue du Proche-Orient. Après la dis
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ramener un beau jour toute faite et donnée par l’
histoire
: car c’est sa quête elle-même qui la crée. Rechercher l’Europe, c’es
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ophe, porteur du Christ — en vérité, porteur de l’
histoire
du monde ! — tout en lui me semble illustrer les traits fondamentaux
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terme de son aventure, mais le début d’une autre
histoire
, dont nous sommes bien loin d’être quittes. Christophe Colomb, le pèr
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quels sont les secrets du dynamisme unique dans l’
histoire
de l’humanité, qui a permis jusqu’ici notre aventure mondiale ? Ces s
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écrasement. Mais la morale compte fort peu dans l’
histoire
, on le sait de reste. Essayons de bien voir les réalités, sans céder
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s mouvements de systole et de diastole rythmant l’
histoire
mondiale de l’Europe. Si maintenant nous désirons voir comment ces al
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explosions d’anarchie suivies de dictatures — une
histoire
plus intense, violente et polémique que n’en relatent les chroniques
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ence chrétienne qui renverse le cours suivi par l’
histoire
religieuse depuis plus d’un millénaire. Le développement de la liturg
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éintroduit dans le tableau toute l’absurdité de l’
histoire
en même temps que la notion d’un sacré national et non chrétien, dans
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s replacer tout d’abord dans le contexte de notre
histoire
. Ils apparaissent au terme provisoire d’une longue évolution, qui a f
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ire, et se révèle d’ailleurs inopérant dans notre
histoire
. Soit contre les Turcs soit contre les Soviets, il sert de prétexte o
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éralistes » de l’époque, rapidement effacés par l’
histoire
. Ils n’ont cessé d’agir sur l’imagination des créateurs d’institution
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eux que bien des nationalistes, il se rappelait l’
histoire
réelle de sa nation. Deux ans plus tôt, au congrès de la Paix réuni à
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rope.38 Hugo, hélas, avançait de cent ans sur l’
histoire
. Car le xixe siècle, en fait, vit au contraire le triomphe du princi
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rinces de la chrétienté. 24. Christian L. Lange,
Histoire
de l’internationalisme, Christiania, 1919, tome I, chapitre IV. 25.
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manière à réaliser, pour la première fois dans l’
histoire
, la « capacité globale » de notre continent. La vocation d’un homme,
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s, sont en train de recevoir un démenti tel que l’
histoire
en offre peu d’exemples. Car en effet, s’ils avaient eu raison, le re
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ouvons plus faire d’erreurs de cette taille ; son
histoire
également est explorée dans toutes ses grandes lignes, et l’archéolog
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censure omniprésente, ou l’habitude de récrire l’
histoire
chaque fois qu’il s’agit de justifier la politique du souverain ou du
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anxieusement à deviner le cours prochain de notre
histoire
: c’est à la faire que nous sommes appelés. 49. En 1916, Lénine déc
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e délires bureaucratiques, de falsifications de l’
histoire
, et en général de domestication des esprits : « Ici, les esprits eux-
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ue les Européens ». Car, ce faisant, « ils font l’
histoire
de l’homme », et nous serons ainsi du bon côté. Je n’invente pas : je
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les d’oppression ». Avant de leur laisser faire l’
histoire
, on leur conseillera de l’apprendre. Voyons celle de l’une des nation
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ires étrangères ». (Il faut lire tout cela dans l’
Histoire
des peuples de l’Afrique noire que publie Robert Cornevin.) Les succe
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rité, selon les faits et dans la perspective de l’
histoire
, c’est que le colonialisme, malgré ses crimes, a réveillé les peuples
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gel, qui tenait l’Europe pour « la vraie fin de l’
histoire
», et d’Auguste Comte qui voyait en elle « le privilège effectif du p
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dération. Ceux qui perdront la face aux yeux de l’
histoire
, ce seront ceux qui auront dit que l’Europe était finie, quand il s’a