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a théologie ne soit liée, indissolublement, à une
histoire
de la pensée occidentale, à une tranche très brève de l’histoire (300
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pensée occidentale, à une tranche très brève de l’
histoire
(3000 ans, 8000 ans, il n’importe), à une province, à un simple canto
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le fait, numériquement, il n’y a jamais eu dans l’
Histoire
autant d’hommes qu’aujourd’hui pour affirmer qu’ils croient leur Dieu
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rde de « chercher Dieu dans la nature » ou dans l’
Histoire
, ou encore dans nos préoccupations politiques, économiques et sociale
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ui décidera seul, dit l’existentialiste. Donc à l’
Histoire
, donc à une abstraction. Et il en va de même pour l’engagement de l’a
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ce inespérée, peut-être la plus grande de toute l’
histoire
, de répondre sans équivoques. Je ne prétends pas apporter cette répon
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premiers mouvements vraiment totalitaires, dans l’
histoire
, les premiers régimes limitant l’homme totalement à ce siècle et à l’
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6. Vocation et destin d’Israëlaw Sens de « l’
histoire
» d’Israël Un prophète, a écrit Karl Barth, est un homme sans biog
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e que l’Éternel choisit n’est pas moins vrai de l’
histoire
profane des Juifs, porteurs eux aussi d’une mission que rien en eux n
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eut le dire sans paradoxe : Israël n’eût pas eu d’
histoire
sans la promesse que Dieu fit à Abraham. Cette tribu « se lève et tom
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e répond à nul besoin historiquement déterminé… L’
histoire
, au sens hégélien ou tainien, ou matérialiste-dialectique, se donne p
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e similitude facile nous permet de l’imaginer : l’
histoire
n’a pas la plus petite raison de supposer que le peuple d’Israël, s’i
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es des Hébreux. Ce que nous connaissons de leur «
histoire
» — mais le mot prend ici un sens nouveau — c’est la suite des gestes
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nt matérielles que politiques et spirituelles9. L’
histoire
des civilisations nous offre certes d’autres exemples assez grandiose
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muel appelé trois fois par Jéhovah, — que ce soit
histoire
ou légende, ces personnages lui sont incomparablement plus familiers
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courci de la présente étude. Du point de vue de l’
histoire
du peuple juif, ce raccourci souffre, entre autres, d’une très grave
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VI, trad. d’Arnaud d’Andilly. 12. Ernest Renan,
Histoire
du peuple d’Israël, t. II, p. 265. 13. « L’embarras de l’hébreu pour
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ie réformée que de voir dans l’Ancien Testament l’
histoire
du Christ avant qu’il vienne, dans les Prophètes, des Apôtres avant l
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en Âge, mais il n’en est aucun dont l’esprit et l’
histoire
ne manifestent à chaque instant l’influence de telles origines. Or le
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ongtemps colonisées. Qui voudrait nous écrire une
histoire
des principales écoles modernes d’un point de vue strictement théolog
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s d’un point de vue strictement théologique ? Une
histoire
qui nous montrerait non seulement ce que les écrivains, à leur insu,
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is près de quatre siècles, et dont le rôle dans l’
histoire
des lettres anglaises s’avère capital, de John Donne à T. S. Eliot, e
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ient de « roman » qui veut dire à la foi novel et
histoire
dans le style de la Provence, du Midi de la France. C’est à la grande
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ence (la paix du couple étant au contraire « sans
histoire
», donc très difficile à décrire) a contaminé l’Occident par le truch
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partager son existence ; elle apparaît dans notre
histoire
comme un élan vers la beauté et l’amour infini, mais c’est au prix d’
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s laisse indifférents : ils sont sur le plan de l’
histoire
, non des vérités éternelles. Placez-vous donc sur ce plan historique.
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les derniers opposants. Vous pensiez être dans l’
histoire
, dans le réel : on vous invite maintenant à n’en pas croire vos yeux,
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vérités éternelles pour entrer dans le plan de l’
histoire
, cela signifiait donc, précisément, renoncer à la vérité, et ne croir
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Je ne vois pas les effets d’une telle foi dans l’
histoire
de notre Occident33. Si je n’ai pas votre foi, je ne les vois pas. Je
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e déjà l’essentiel, que Marx voyait au terme de l’
histoire
: la personne. Et alors, il attaque le monde ! Mais un homme qui se c
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n immédiate sur un fait qui n’est pas accompli, l’
histoire
n’ayant jamais connu de réalisation de communisme. Ainsi, des deux, c
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mêmes inconvénients. Certes il y a des lois de l’
histoire
en ce sens qu’on retrouve les mêmes mécanismes partout où l’esprit dé
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stein, rétorquait : « Toutes les révolutions de l’
histoire
de l’Occident, sont sorties de la religion chrétienne. Toute autre ca
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cour suprême du synode national ». (John Viénot,
Histoire
de la Réforme française, I, p. 271.) 43. C’est-à-dire : fondée sur l
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l’exemple de l’homme scientifique. Celui-ci lit l’
histoire
des sciences. Elle lui fait voir que toutes les « vérités » qu’établi
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e nos progrès techniques. Et là-dessus une petite
histoire
vraie. C’était il y a quatre ou cinq ans. Je cherchais de l’argent, c
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a jamais pu influencer le cours des événements. L’
histoire
est faite d’initiatives, non de retouches, de vœux et d’amendements.
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ds de sa foi créatrice. Les hommes qui ont fait l’
histoire
sont ceux qui avaient une vision passionnée de leur but et qui ont su
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d’un sommaire. Certains conflits permanents de l’
histoire
ont pris de nos jours un caractère de violence sans précédent. À trav
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ont perdu leur communion réelle. Rappelons ici l’
histoire
de la tour de Babel : la volonté de bâtir un monument visible à la gl
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ra la nouvelle société ? En ce point crucial de l’
histoire
— dans une situation qui rappelle étrangement la lutte présente entre
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er des espérances ou à nourrir des volontés. 1. L’
histoire
du monde christianisé nous montre que les structures ecclésiastiques
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, idéologique et social sans précédent dans notre
histoire
. » bt. L’édition américaine a supprimé les passages qui suivent : «
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3. La fin du pessimismebu Le fameux sens de l’
histoire
, argument numéro 1 de la séduction progressiste, paraissait avoir mis
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rogrès. C’est elle enfin qui cède au vertige de l’
histoire
, s’imagine que son heure est passée, que le Prolétariat doit la dépos
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d’une réalité terrifiante et d’un sens fatal de l’
Histoire
, dont Big Brother sera l’aboutissement. J’ai tu jusqu’ici deux grands
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mme eût dit Marx lui-même, et le « mouvement de l’
histoire
» un mauvais alibi pour nos démissions personnelles. Le droit d’oppos
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’est plus de supputer le « sens inévitable » de l’
Histoire
, mais de la faire. L’utopie masochiste d’Orwell prolongeait le cauch
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USA se voyaient condamnés par le « mouvement de l’
histoire
». Telle était la religion des « progressistes ». Voyons les faits. N
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S est l’avenir ! », répéteront nos maniaques de l’
Histoire
. Drôle d’avenir, qui s’essouffle à rejoindre un « passé » rituellemen
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prouver qu’ils le sont — se voyait promise par l’
Histoire
à des partages ignominieux : l’Est aux Russes, l’Ouest à l’Amérique,
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nous en sommes là, ce n’est plus une hypothèse. L’
Histoire
dépend de nouveau de ce que nous en ferons, et non plus d’une courbe
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re les ficelles. Cessons de chercher le sens de l’
Histoire
, alibi du refus de notre vocation ; apprenons à le décider. Troisièm
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nq pour l’autre, deux instants au regard de notre
histoire
— nous rassure quant aux chances de l’homme contemporain. Il n’est pl
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t de ses conquêtes. Au seuil où nous voici, d’une
histoire
du monde presque subitement unifiée par les effets de nos techniques