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s plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’
histoire
. Il n’est de roman que de l’amour mortel, c’est-à-dire de l’amour men
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ret de notre existence, de notre esprit, de notre
histoire
peut-être ? 2.Le mythe Il existe un grand mythe européen de l’a
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t dire d’une manière générale qu’un mythe est une
histoire
, une fable symbolique, simple et frappante, résumant un nombre infini
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us, généralement à notre insu. Ce qui fait qu’une
histoire
, un événement ou même un personnage deviennent des mythes, c’est préc
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i tienne : c’est ce qui se passe dans le cas de l’
Histoire
scientifique. (Le lecteur d’un ouvrage « sérieux » sera d’autant plus
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ication générale de notre esprit et même de notre
Histoire
.) Je définirais volontiers le romantique occidental comme un homme po
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dylle de carte postale. L’amour heureux n’a pas d’
histoire
dans la littérature occidentale. Et l’amour qui n’est pas réciproque
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ujours ce qu’on veut qu’il soit… » 7. Fauriel,
Histoire
de la poésie provençale, I, p. 512. 8. Précisons que : 1° elles sont
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mythe, et encore moins sa localisation dans notre
histoire
européenne… L’antiquité n’a rien connu de semblable à l’amour de Tris
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ales ; et l’inverse. (Mais je ne fais pas ici une
histoire
des religions.) ⁂ Maintenant, rappelons-nous qu’Éros veut l’union, c’
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, ou tout au moins la traiter d’incroyance ? Or l’
Histoire
nous oblige à le constater : c’est l’inverse qui s’est réalisé. Nous
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olles, les plus « surréalistes » qu’ait connues l’
histoire
de nos mœurs… Qu’on se rappelle ce seigneur jaloux qui tue le troubad
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. Des travaux plus récents ont décrit en détail l’
histoire
et l’œuvre, dès le ixe siècle, dans l’islam, d’une école de mystique
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lus extraordinaires confluences spirituelles de l’
Histoire
. D’une part, un grand courant religieux manichéen, qui avait pris sa
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, le premier grand roman d’amour-passion de notre
histoire
. Jaufré Rudel va mourir dans les bras de la comtesse de Tripoli, « pr
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donc devant une réalisation (ou épiphanie dans l’
Histoire
) du phénomène que nous venons d’imaginer au paragraphe précédent. Si
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6. Excuse aux historiens. — Je ne crois guère à l’
histoire
« scientifique » comme critère des réalités qui m’intéressent dans ce
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enant. Sous sa forme connue de nos jours, c’est l’
histoire
romancée de l’évolution spirituelle qui conduit Josaphat, prince indi
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eilleur ouvrage d’ensemble sur la civilisation, l’
histoire
et l’archéologie celtiques.) 13. H. d’Arbois de Jubainville, Cours
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Le premier couple d’amants « passionnés » dont l’
histoire
soit venue jusqu’à nous, c’est Héloïse et Abélard dont la rencontre s
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(« Peire Cardenal était-il hérétique ? », Revue d’
Histoire
des Religions, juin 1938) va jusqu’à proposer que l’on prenne certain
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. 158 à 164. 56. R. P. Sandrini, cité par Cantu,
Histoire
universelle, t. xi, p. 123. 57. Voir aussi l’Appendice 5. 58. Voici
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re systématique d’un peuple, enregistré par notre
histoire
« chrétienne » de l’Occident. 65. Consoler vient de consolari, form
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286. 86. H. Hubert, op. cit., II, p. 298. 87.
Histoire
de Bailé au doux langage, trad. G. Dottin (L’Épopée irlandaise, 1926)
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imer en termes de passion. Et c’est bien ce que l’
Histoire
démontre. « Chez les mystiques eckhartiens — écrit l’abbé Paquier106
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on sens, mais qui me paraissent controuvées par l’
Histoire
. 6.Note sur la métaphore Pourtant tout n’est pas expliqué par c
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ensité du sentiment. Intoxication par l’esprit. L’
histoire
de la passion d’amour, dans toutes les grandes littératures, du xiiie
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tératures, du xiiie siècle jusqu’à nous, c’est l’
histoire
de la déchéance du mythe courtois dans la vie « profanée ». C’est le
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nt then meets the ear »… Il avait étudié pour son
Histoire
de Bretagne la chronique arthurienne et ses légendes. Et dans le De d
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sme qui condamne la matière au nom de l’esprit, l’
histoire
des sectes gnostiques et manichéennes montre bien que l’abîme n’est p
31
. L’Astrée : de la mystique à la psychologie L’
histoire
du mythe dans le Roman, au xviie siècle français, peut se réduire, h
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poète, mais dans l’évolution du mythe à travers l’
histoire
de l’Europe. 11. Phèdre, ou le mythe « puni » Le thème de la mo
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cela seul peut expliquer l’empire, unique dans l’
histoire
des cultures, que la littérature a exercé jusqu’à nos jours sur l’éli
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ntiques allemands, p. 285.) 157. Tieck raconte l’
histoire
du troubadour Jaufré Rudel dans Sternbald, et caractérise longuement
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ommune mesure. Il n’en va plus de même dans notre
histoire
à partir des xiie et xiiie siècles. On voit alors le langage amoure
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ce lieu, de ce jour, date une ère nouvelle dans l’
histoire
du monde. » Et Foch commente ainsi cette phrase fameuse : « Une ère n
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mélange de sentimentalisme à fleur de nerfs et d’
histoires
de rentes et de dots : ce qu’il n’a pas cessé d’être aujourd’hui dans
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l’envergure des massacres, qui est nouveau dans l’
histoire
du monde. Là-dessus, trois remarques dont on verra qu’elles ne sont p
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volution du mythe occidental de la passion dans l’
histoire
de la littérature ou dans l’histoire des méthodes de la guerre, c’est
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ssion dans l’histoire de la littérature ou dans l’
histoire
des méthodes de la guerre, c’est la même courbe qui apparaît. Et l’on
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n sentimentale et spirituelle. 173. Guichardin,
Histoire
des guerres d’Italie, I, p. 2. 174. Cité par Fred Bérence, Raphaël
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sous le titre de Sittengeschichte des Weltkriegs (
Histoire
des mœurs pendant la guerre mondiale). 185. Le lansquenet moderne, é
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n serait tenté de juger sans précédent dans notre
histoire
européenne195. Quant au mariage, il fut en principe balayé durant la
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ue c’en était une. Et le journal qui rapportait l’
histoire
l’intitula : L’Amour est classé parmi les cas d’urgence. Ce petit fai
45
l est vrai qu’elle ne s’est développée dans notre
histoire
et nos cultures qu’à partir des xiie et xiiie siècles, et par l’imp
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débrouiller certains problèmes posés en termes d’
histoire
et de psychologie : mais les constatations tout objectives auxquelles
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trouve dans la chevalerie », écrit Henri Pirenne,
Histoire
de l’Europe, p. 113. 208. Il y a l’Apocalypse, dira-t-on. Mais les c
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ble de questions de droit isolées et mesquines. L’
histoire
, n’étant pas en mesure de discerner un réel développement social, se
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es, souvent très arbitraires. Mais il reste que l’
histoire
littéraire et religieuse n’a fait que confirmer, plus tard, l’exactit
50
evait partager leur délire et faire entrer dans l’
histoire
le drame de leur esprit… Il est assez naturel que l’échec d’une doctr
51
es Celtes ont une affection particulière pour les
histoires
qui se terminent mal… La Queste du Graal se termine par la mort des d
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che idéale sur le réel bien plus encore que sur l’
histoire
ce même recours à l’imagination transfigurante qui, par-delà tous nos
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esseurs qui en rendirent compte dans les revues d’
histoire
littéraire crurent que je me trompais de manière embarrassante, du se
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plaçant celle du dogme et de la tradition. Dans l’
Histoire
littéraire de la Pléiade214, Régine Pernoud écarte avec dédain l’idée
55
re contient, « dans les passages qui touchent à l’
Histoire
, une erreur par phrase ». Les échantillons qu’il en donne sont des ca
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travers elle, qui sait, les vérités gênantes de l’
histoire
. Messieurs les intégristes de tous les systèmes, si vous croyez possi
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enne », il écrit : « La conception orthodoxe de l’
histoire
et d’autre part la hiérarchie des états spirituels n’ont jamais trouv
58
e… la Quête du Graal, Gauvain, Perceval, la belle
histoire
de Tristan et Iseut ». Aux exemples qu’il donne (Cercamon, Barbezieux
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mer dans une maison de femmes hérétiques ». Cette
histoire
, conclut René Nelli, « montre clairement que nul ne trouvait extraord
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ent hérétique » (p. 234), mais ceci est une autre
histoire
et dont j’ai parlé en son temps. (On chercherait en vain dans Les Fle
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e des questions les plus ardues qui soient dans l’
histoire
des lettres et des mœurs de l’Occident ; celle de l’apparition subite
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iers sont moins à l’origine qu’au lieu focal de l’
histoire
de l’amour en Occident, et de toute sa problématique. Derrière les su
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âmes et d’orthodoxie conservatrice de la cité. L’
histoire
de la naissance d’Amour nous en laisse trois exemples mémorables. Dan
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e, à ces pièges de la poésie, à cette béance de l’
histoire
, à ce désir en quête d’un objet, — au xiie siècle, et à l’amour en g
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ois ans d’amistié ». Béroul suit de très près « l’
histoire
» (comme disent les médecins) de cette intoxication caractérisée250 à
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an de Béroul, et chacun d’eux se trouve lié à une
histoire
de « venin » comme dit le Roman en prose. Blessé par l’épée empoisonn