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s engloutir. Toute société étant conflictuelle, l’
histoire
de l’humanité est faite de tensions subies ou maîtrisées, fécondes ou
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gage, alimentent, pour ainsi dire, le moteur de l’
histoire
humaine. Mais la Crise qui nous menace aujourd’hui est d’une autre na
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ir les choses oblige à une révision critique de l’
histoire
, notamment de notre passé. Depuis la fin du xve siècle, l’Occident e
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de distanciation. En simplifiant les données de l’
histoire
humaine, en les schématisant d’une manière que les historiens univers
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dépendre, de quelque manière que ce soit, ni de l’
histoire
, ni de la géographie, tout en étant façonnée par elles. Mais quelque
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es finalités et des moyens pour les réaliser, à l’
histoire
en mouvement, etc. Chaque élément complète les autres et sert à les d
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stitué un élément particulièrement important de l’
histoire
européenne. Elles sont la base de tout essai de construction fédérale
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mmunautaire ; c’est une sorte de description de l’
histoire
qui est en train de se faire, c’est très technique et ne touche pas d
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doit rendre hommage au dieu universel qui régit l’
histoire
et qui est le principe vital de l’empire. Il en allait ainsi en Akkad
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éenne ne peut être expliquée et comprise, comme l’
histoire
, que sur deux bases : celle des grands courants qui ont traversé tout
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ette forme d’union porte un nom bien connu dans l’
histoire
des régimes politiques, c’est, de toute évidence : fédéralisme. Je ne
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vois pas d’autre réponse imaginable au défi que l’
histoire
nous pose dans les termes les plus précis et sans échappatoire possib
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t un autre produit marquant de la culture et de l’
histoire
européennes : pendant des siècles, dépourvu de bureaucratie et d’appa
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logisme : chaque nation incarne, à un moment de l’
histoire
, une mission dominante, or, c’est l’État qui seul peut réaliser cette
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par exemple, ont estimé que c’est le sommet de l’
histoire
humaine. Ou on peut aussi lui faire les reproches les plus virulents,
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n dépit de toute connaissance un peu précise de l’
histoire
: car, ainsi que l’écrivait vers 1880 Ernest Renan dans un discours à
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patrie, c’est parce qu’ils manquent de sens de l’
histoire
, ce qui est particulièrement grave pour des traditionalistes. Ils se
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ion de l’État et de la nation. Presque toutes les
histoires
(en tout cas celles écrites par des Allemands ou des Européens de l’E
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, l’obstacle constant, à travers les siècles de l’
histoire
de la Grèce ancienne, à la fédération. 29 avril 1967 En réalité, la s
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motifs d’agir. L’État-nation est un produit de l’
histoire
européenne dont l’Europe a souvent pâti (les deux guerres mondiales,
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diversité telle qu’elle est donnée par une longue
histoire
de nos pays. Nous avons dit que cette diversité n’est pas seulement u
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e, seule devenue à peu près mondiale dans toute l’
histoire
de l’humanité ; tout cela tient à la diversité que les Européens ont
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des diversités irréductibles après des siècles d’
histoire
, nationales et régionales, de langues et de formes de culture ; d’aut
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t rationnel. Or, voici l’ironie tragique de notre
histoire
: c’est sur la base de cet obstacle radical à toute union que l’on s’
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mythe, il faut choisir. 13 novembre 1970 Toute l’
histoire
de nos créations artistiques et intellectuelles me paraît devoir être
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La fédération est le dernier régime apparu dans l’
histoire
des régimes en Europe, elle ne pouvait apparaître qu’après que les na
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llait pour ça, une compréhension assez large de l’
histoire
. S’il avait fallu vraiment nommer un président (on peut imaginer et j
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que les fédéralistes européens, connaissant mal l’
histoire
du fédéralisme suisse, ont tout de suite insisté sur la nécessité pou
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a fallu traverser toute cette longue et sanglante
histoire
qu’est l’histoire des Européens jusqu’au xxe siècle pour qu’on arriv
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toute cette longue et sanglante histoire qu’est l’
histoire
des Européens jusqu’au xxe siècle pour qu’on arrive à la possibilité
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La fédération est le dernier régime apparu dans l’
histoire
des régimes en Europe. Elle ne pouvait apparaître qu’après que les na
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on de base fondamentale, qui permet d’expliquer l’
histoire
de l’Occident. Mais si l’on réussit la fédération, alors se pose le p
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était pas, ne pouvait pas être le créateur de son
histoire
, il n’était que le jouet, l’objet de lois fatales. Le christianisme a
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ans la réalité de la société occidentale l’idée d’
histoire
linéaire contre la conception cyclique ; l’idée de progrès possible c
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faut se débrouiller avec ce qu’on a. Pour lui, l’
histoire
n’obéit pas du tout à ce rythme ternaire, thèse-antithèse-synthèse ;
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es falsifications coïncident avec les débuts de l’
histoire
comme science, au xixe siècle, en même temps que l’enseignement état
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ignement étatique dans les écoles : les manuels d’
histoire
fournissent quantité d’exemples. Le principe de ces falsifications re
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t pas toujours existé. Ou alors on interprétait l’
histoire
des temps anciens comme la préparation à la création des nations mode
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ccessible. C’est le comble de l’enseignement de l’
histoire
par la méthode essentialiste. L’Allemagne a dit la même chose : que l
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tuellement reportée, sortie du temps concret de l’
histoire
, projetée dans le temps mythique du retour éternel, de l’ordo mundi,
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teurs : « Il existe deux approches linéaires de l’
histoire
. L’une, abstraite, élimine le rôle de l’homme et les contradictions d
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et mécanique : c’est celle de Hegel et de Marx. L’
histoire
, ainsi conçue, est la réalisation progressive d’une idée d’essence su
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le moteur de la vie et du mouvement. Les livres d’
histoire
nationale projettent sur les réalités passées (qui lui sont bien souv
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l faut considérer que l’homme est créateur de son
histoire
, qu’il n’est pas soumis à des “lois” historiques ou des fatalités qui
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d rôle dans toutes les lois ensuite, dans toute l’
histoire
de l’Occident, où on dira que si un homme est reconnu irresponsable,
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e nous amène à poser pour la première fois dans l’
histoire
de l’humanité les questions fondamentales de la destinée du genre hum
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notre temps : pour la première fois dans toute l’
histoire
— depuis que l’humanité a pris une vague conscience d’elle-même —, le
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voilà le paradoxe : pour la première fois dans l’
histoire
, l’humanité est contrainte de choisir librement son avenir. 26 novemb
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on baptise « discipline de parti » ou « sens de l’
histoire
», et qui donnent au jeune homme ou à la jeune fille l’impression qu’
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les rechercher. Les points de réalisation dans l’
histoire
, il me semble, les points où il y a réalisation de quelque chose, se
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que peuvent imaginer aujourd’hui les utopistes. L’
histoire
réelle fera certainement preuve de beaucoup plus d’imagination que le
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ation que le plus grand utopiste d’aujourd’hui. L’
histoire
réelle aura une imagination beaucoup plus fertile en surprises, en in
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st-à-dire sur le lieu où tous les événements de l’
histoire
prennent leur source. Il n’y aurait pas d’histoire, s’il n’y avait pa
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istoire prennent leur source. Il n’y aurait pas d’
histoire
, s’il n’y avait pas, à l’origine de ce qu’on appelle l’événement, que
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ans l’esprit d’un homme — c’est toujours là que l’
histoire
commence, tous ces événements, à l’exception peut-être des tremblemen
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d’Ionie où prit naissance la dialectique de notre
histoire
, Héraclite écrivait cette phrase décisive, qu’il faut tenir pour la f
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qui paraît bien être la loi constitutive de notre
histoire
et le ressort de notre pensée : l’antinomie de l’Un et du Divers, l’u
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nous allons retrouver désormais tout au long de l’
histoire
sociale et politique de l’Occident. Ainsi, ces grandes catégories son
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ique dans l’évolution occidentale, le moment de l’
histoire
où réellement tout a dépendu de quelques définitions théologiques éno
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itraire, mais une réalité qui s’est forgée dans l’
histoire
depuis l’Antiquité. L’Occident s’est pourvu de caractéristiques cultu
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anifestations de la personne 5 décembre 1969 L’
histoire
de la personne humaine prend son départ seulement au vie siècle, au
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maladies de la personne et les traduisent dans l’
histoire
. L’individualisme s’est traduit une première fois dans l’histoire lor
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vidualisme s’est traduit une première fois dans l’
histoire
lors de la cité hellénistique, la réaction collective étant l’Empire
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mes qui reviendra très souvent, tout au long de l’
histoire
politique de l’Europe, le règne de la loi, rule of law, et la majesté
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onc duré douze ans et est un des plus courts de l’
histoire
. Le régime fasciste italien a duré un peu plus longtemps : de 1922 à
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artie du xxe siècle, qu’il l’a jamais été dans l’
histoire
auparavant. Prenons les grands potentats mongols ou asiatiques, ou le
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a subi des modifications profondes au cours de l’
histoire
européenne. Les cités grecques (les polis) se nommaient auto-nomies (
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onnable — ce serait une nouveauté complète dans l’
histoire
espagnole que quelque chose s’y passe de manière raisonnable ! — il y
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une civilisation, d’une société, liée aux idées d’
histoire
, de progrès, de révolution. Il y a finalité déclarée dès que l’homme