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ersonne. Ils réputent abstraites ces « nécessités
historiques
» qui, selon l’opinion de nos maîtres, dicteraient à l’homme ses dest
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eul l’absolu console, mais que jamais aucun homme
historique
n’a existé dans l’absolu, ni n’a pu être imaginé dans un absolu exist
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le par exemple, nous entendons par là une réalité
historique
très composite, très générale, qui englobe toute l’humanité, et dont
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passe dans le monde obéit à des lois générales et
historiques
qui échappent à notre volonté et sur lesquelles nos révoltes sont san
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énologues. Ce sont toujours des réalités passées,
historiques
, achevées, mortes comme toutes les moyennes et, dans ce sens, abstrai
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abstraites. Sur quoi peut bien se fonder une loi
historique
? Sur ce qui a été fait. Toute loi qu’on découvre dans la société hum
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e. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi
historique
ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? Telle est, je croi
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t de ce cheval de Troie qui se nomme déterminisme
historique
. Il faut croire qu’ils ont la vie dure, et que le mieux à faire pour
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est au fond de notre désespoir. Les grandes lois
historiques
et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refuge, de prétextes
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es thèses marxistes reposent sur une constatation
historique
ou sur une espérance utopique, leur systématisation très poussée leur
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’abord, ce d’abord n’a pas le même sens temporel,
historique
, que dans l’économique d’abord des marxistes. Il a un sens de primaut
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salut qui m’est promis29, salut gagé sur le fait
historique
de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Ce fait existe. Mon
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venu pour vous apporter un exposé systématique ou
historique
, mais bien pour poser devant vous quelques questions, définir à grand
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», meurent au monde, et Le suivent. Les unes sont
historiques
, les autres éternelles. En somme, ce qui oppose irréductiblement, fo
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, tandis que le marxiste croit à une sempiternité
historique
, — ou mieux : évolutive. Entre ces deux conceptions, il n’y a ni pass
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a notion de personne ! — aux forces politiques et
historiques
qui selon eux déterminent entièrement le devenir révolutionnaire. Mai
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e athée. Quelle que soit d’ailleurs la conception
historique
que l’on ait, il faut pourtant reconnaître que la personne est un fac
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a matière abandonnée à elle-même ? La dialectique
historique
à trois temps est une arbitraire projection dans les choses d’un méca
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de la réussite, à un fatalisme, à un pragmatisme
historique
dont le fondement matérialiste n’exige rien de moins qu’un acte de fo
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nne. Proudhon qui dénonçait, dans le matérialisme
historique
, la croyance optimiste et inhumaine en une synthèse, en un « troisièm