1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 t vital d’admettre en toute franchise l’existence historique et spirituelle de deux expériences différentes, de deux voies longtem
2 uer, sinon à limiter ; ni seulement des complexes historiques , dont les mélanges et superpositions ne seraient d’ailleurs pas moins
3 able du Réel. Pour passer du sens géographique et historique de nos deux termes à leur sens symbolique et spirituel, recourons aux
4 rrons par la suite de ce livre comment l’Occident historique , relevant un défi qui semblait écrasant et qu’il se portait à lui-mêm
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
5 onnus de l’Orient, ces trois noms chargés de sens historique qui les altèrent et qui les amplifient, ouvrent le drame occidental.
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
6 de rang. Certes l’Église, sous toutes ses formes historiques , non romaines autant que romaine, a souvent pactisé avec la loi du « 
7 r une surabondance de « documents » et de « faits historiques  ». Et chacune de ces catégories pourrait être lue à l’œil nu dans ses
8 rit) ? Ensuite, comment concilier en un seul être historique et divin, Jésus-Christ, les deux termes, vrai homme et vrai Dieu ? Le
9 ques et ces évêques missionnaires, il y a le fait historique de l’Incarnation. L’Incarnation ne pose pas un problème de logique (s
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
10 onversion, valeurs « subversives », discontinuité historique , ces trois faits paraissent décisifs. Mais leur constatation n’expliq
11 nt qu’il n’en est rien. L’Occident comme ensemble historique n’a jamais été converti, et il ne saurait l’être, en vérité, du seul
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
12 Chapitre VL’expérience du temps historique L’Occident découvre le temps De la Genèse mosaïque jusqu’aux d
13 de l’histoire et de la personne Un fait n’est historique , au sens exact du terme, qu’en vertu de son unicité. S’il pouvait se
14 eure ». Et c’est pourquoi le progrès de la vision historique , loin de séculariser le christianisme, comme beaucoup le craignent, s
15 nous inclinent à douter de sa réalité. Le « réel historique  », ainsi configuré, devient aussi distant de l’homme concret que Brah
16 tre époque aurait-elle simplement l’esprit « plus historique  » que toutes les précédentes ? Oui, s’il s’agit du goût de connaître
17 r d’asservir l’imprévu. Bien souvent la recherche historique projette nos désirs en arrière, mais les « leçons du passé » ont rare
18 la « religion » de l’homme moderne et de l’homme historique , de celui qui a découvert simultanément la liberté personnelle et le
19 ), et d’autre part la certitude que les tragédies historiques ont une signification transhistorique, même si cette signification n’
20 que depuis la fin du xixe siècle qu’une science historique s’est constituée en Inde. 43. Religio, de religare, lier ensemble.
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
21 d’une quête pour l’amour de la Quête. Les raisons historiques enfin sont bien connues : la principale fut le barrage massif établi
22 rechercher le contact avec l’Europe… Les raisons historiques sont donc insuffisantes. Restent les raisons religieuses. Il y a la f
23 et jamais aucun autre peuple, pendant la période historique , n’est venu « découvrir » l’Europe. Mais comment expliquer ce phénomè
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
24 èdent d’une commune origine, dont le grand modèle historique fut montré comme objet de la foi par les Pères du concile de Nicée, m
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
25 adictoire dès qu’on tente d’en mesurer les effets historiques . Il n’en serait pas moins vain d’imaginer qu’on puisse l’éliminer ou
26 ise de conscience élargie de l’espace et du temps historique , la connaissance approfondie de la matière et du cosmos, et l’aventur
27 qu’il soit proprement occidental par ses origines historiques , ne m’en paraît pas moins universel par ses exigences les plus pures.
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
28 eut donc disparaître sans bruit du jeu des forces historiques , et le monde n’y perdra pas grand-chose, au contraire : c’est elle qu