1 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
1 Elle n’est pas le produit normal d’une évolution historique fécondée et cristallisée par l’intervention d’un grand chef. Elle est
2 aïque. C’est précisément ce sens de la continuité historique et de la solidarité sociale qui distingua l’Église chrétienne des rel
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
3 vérités éternelles. Placez-vous donc sur ce plan historique . Voyagez en URSS par exemple. Constatez, comme beaucoup l’ont fait (q
4 nfond, comme on nous l’affirmait, avec ses effets historiques . On vous répond que vous vous trompez du tout au tout ; que vous n’en
5 d’irréductibles à toute détermination sociale ou historique imaginable, dans le passé, le présent ou l’avenir34. Le problème d
6 en soi, que d’une critique politique, économique, historique , etc.36 Et je ne vois pas que le chrétien comme tel ait des lumières
7 ative42. Or il ne s’agit plus ici de contingences historiques . C’est le fond même de la doctrine calviniste qui s’exprime par cette
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
8 de départ. Sans doute garderont-elles une valeur historique . Mais comme beaucoup de documents qui prennent par la suite une valeu
9 de documents qui prennent par la suite une valeur historique , elles auront passé inaperçues en leur temps. Ce manque d’efficacité
10 de collectivité, et de personne par des exemples historiques susceptibles de faire image. L’individu est une invention grecque, et
11 itue pour le mouvement œcuménique une possibilité historique sans précédent, une lourde responsabilité humaine, et, n’hésitons pas
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
12 à confondre ce rêve d’angoisse avec notre avenir historique , à tenir cette logique démente pour l’annonce d’une fatalité. A-t-il
13 vie au service de l’État. Un certain déterminisme historique faisait prévoir la « décadence de l’Occident » et considérait comme f
14 e l’entreprise capitaliste dans son développement historique , mais qu’après quarante ans elle a rejoint le stade du capitalisme ex
15 l’exploitation du travailleur », avait pour agent historique le capitalisme ; l’autre définie par la remise au travailleur des fru
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
16 nt, il est lié, existentiellement, à des réalités historiques et « mondaines » au sens paulinien. Dans cette mesure, il ne saurait
17 ndaleuse et de nuit de l’esprit. Le christianisme historique est aussi un parti, ou même un ensemble de partis, il est aussi une i
18 ussi précise que le permet l’art de la conjecture historique et sociologique, art dont on sait qu’il est loin de toute science rig
19 e monde non chrétien. Des différentes confessions historiques , seuls le catholicisme et le protestantisme seraient en position d’y
20 este lié à une culture déterminée qui a sa source historique en Europe. Né de la rencontre « fortuite », dit l’historien, ou « pro
21 sur les deux millénaires que compte son existence historique — la religion par excellence de l’Europe et de ses conquêtes. Au seui
22 christianisme occidental peut expliquer la genèse historique , et dont seul il détient les secrets de bon usage éthique et spiritue
23 la vérité de leur religion transcende les formes historiques revêtues par le christianisme en Occident. Pour que se manifeste la v
24 n. Elle a dû peu à peu se dissocier de ces formes historiques , récusées successivement par la science, par la Réforme et par l’évol