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ions de gens vous répondront cela. Des millions d’
hommes
dont vous n’avez aucune raison de suspecter la bonne foi, ni même la
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combat spirituel est aussi dur que la bataille d’
hommes
», écrit Rimbaud. Mais le bourgeois qui ne s’en doute guère confond l
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témoignent de plus de mépris que d’amour vrai des
hommes
, ils abusent de l’empire et de la condamnation style Saint-Just, bref
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érente et rationnelle que nous défendons, c’est l’
homme
en tant que l’état social actuel l’empêche atrocement d’être humain.
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1933)e En face de deux pays gouvernés par des
hommes
de 40 ans, c’est-à-dire par les chefs de la jeunesse révolutionnaire,
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tion universelle de l’humain contre tout ce que l’
homme
invente pour se mettre à l’abri du risque normal et nécessaire de l’e
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t l’audace spirituelle, un ordre qui fasse de l’«
homme
», et non plus de l’État ou de l’Argent, son but suprême. Si nous avo
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ie matérielle » destiné à assurer la liberté de l’
homme
. Marxistes et capitalistes prétendent, chacun à leur manière, le réso
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vienne encore à le déterminer, la libération de l’
homme
bénéficiant du minimum de vie matérielle restera purement illusoire,
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fameux minimum libérateur ! À quoi bon libérer l’
homme
si, par ailleurs, on le prive du ressort même de sa liberté (par l’ef
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ns la mesure où nous assurerons en même temps aux
hommes
une raison de vivre que les systèmes régnants sont en train de leur ô
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ension permanente, qui mesure la valeur même de l’
homme
. Tension, risque, choix, acte, tels sont les éléments de toute libert
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lieu commun de tous les malentendus actuels. Cet
homme
sans liens, réduit à l’unité arithmétique, où l’a-t-on vu ? qui l’a v
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et comment existerait-il ? C’est pourtant sur cet
homme
abstrait qu’est bâti tout le système démocratique. Et l’erreur initia
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e du xixe siècle. Des privilèges ? Mais tous les
hommes
ou presque en demandent. Seulement, il en est d’injustifiés. Et c’est
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on. J’écris pour ceux qui sont en marche, pauvres
hommes
, pauvres impuissants, restant de la Colère de Dieu, aussi de sa misér
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pas ce que je puis. Je ne sais pas pour combien d’
hommes
, ni pour quels hommes j’aurai pu être « le prochain » (Luc 10. 36/37)
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ne sais pas pour combien d’hommes, ni pour quels
hommes
j’aurai pu être « le prochain » (Luc 10. 36/37), — le prochain de ces
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.-S. On voudrait bien savoir pour quelle espèce d’
hommes
on écrit, en fait, mais il faudrait des statistiques difficiles à éta
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valeurs neuves, ou même peut-être simplement, des
hommes
qui dominent les questions dont ils traitent. Car pour « l’économiste
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os prêtres de l’insoluble. Encore faut-il que les
hommes
de ce temps conservent dans leur cœur la volonté d’être hommes, et sa
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temps conservent dans leur cœur la volonté d’être
hommes
, et sachent s’emparer des puissances libératrices qu’on leur propose
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les adorant, qu’elles se nourrissent du sang de l’
homme
. On pourrait montrer facilement, à propos de maint autre problème don
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C’est essentiellement la faculté qui, dressant l’
homme
contre l’univers, le faisant résister et survivre, attaquer et étendr
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e saurait désigner que la totalité créatrice de l’
homme
, corps et intelligence, indissolublement, en acte. La séparation cart
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a construction de Dandieu : « Une personne est un
homme
qui unifie les diverses parties de lui-même à l’intérieur de lui-même
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c cet individu. Une personne qui n’est pas plus l’
homme
naturel de Rousseau, comme le suppose Fernandez, que l’homme intérieu
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el de Rousseau, comme le suppose Fernandez, que l’
homme
intérieur de l’idéalisme, puisqu’elle est à la fois conquête et renco
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de son argent.) Mais ce que je sais, c’est que l’
homme
tout court, ou même l’homme noble, ou prolétaire, n’a jamais risqué s
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je sais, c’est que l’homme tout court, ou même l’
homme
noble, ou prolétaire, n’a jamais risqué sa peau pour des intérêts. On
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e à notre besoin de sacrifice, c’est la qualité d’
homme
par excellence, la qualité créatrice de la personne. Je n’en vois pas
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r combien, parmi nous, tiennent encore à être des
hommes
. 10. Il faut même noter que le chapitre intitulé Échange et Crédit
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Tout ordre terrestre suppose une conception de l’
homme
, tel qu’il est ou tel qu’il devrait être. Tel qu’il est : c’est la c
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r. Politique millénariste. À droite, on dit que l’
homme
est une bête, que c’est là son partage et qu’il faut s’y tenir. À gau
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t qu’il faut s’y tenir. À gauche, on dit que si l’
homme
est une bête, son but est toutefois de devenir un ange. Le christiani
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transcendant, fort bien exprimé par Pascal : « L’
homme
n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange f
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qui veut faire l’ange fait la bête. »16 Qu’est l’
homme
? Il ne se connaît pas. L’Évangile le révèle à lui-même, comme perdu,
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me perdu, et par cette révélation, sauvé. Ainsi l’
homme
n’est humain que dans un paradoxe ; il est perdu lorsqu’il se croit s
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is que seul ce paradoxe le fait humain : car si l’
homme
peut se voir perdu, c’est qu’il croit, c’est qu’il est dans la foi ;
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t un acte absolu ; le croyant seul, véritablement
homme
. Dans ce paradoxe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une poli
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ule elle pose la question dernière du destin de l’
homme
, en même temps qu’elle connaît et saisit l’homme dans sa condition ac
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’homme, en même temps qu’elle connaît et saisit l’
homme
dans sa condition actuelle. Mais il faut savoir aussi qu’elle est int
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arti. Comme le réactionnaire, il veut connaître l’
homme
tel qu’il est — seulement il le connaît mieux. Comme le marxiste, il
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s’appelle le Royaume de Dieu, non le royaume de l’
homme
moyen. Contre le réactionnaire, il affirme que l’ordre établi ne saur
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uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’
homme
, par ignorance de sa nature véritable. Certes, nous sommes dans l’his
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tion possible de toute politique chrétienne : « L’
homme
seul (devant Dieu) est au-dessus de la collectivité. » Cela ne signif
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s être subordonnée à cette fin la plus haute de l’
homme
qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu. Non seulement
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celle qui se fonde dans ce rapport originel de l’
homme
à Dieu, d’où découle la relation réelle et humainement bienfaisante q
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fins terrestres, mais impliquant l’activité de l’
homme
considérée comme un service nécessaire — voilà peut-être définie l’at
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rment la nécessité de s’attaquer au problème de l’
homme
même dans la civilisation mécanique. Ainsi pour être moins bruyant et
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i tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’
homme
, succède une dictature. Certain fascisme est d’autant plus « bestial
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raîtra bientôt en librairie. Ce volume intitulé l’
Homme
debout définira la position philosophique de l’ON. Sur la position du
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urez tranché les derniers liens qui rattachent un
homme
à une patrie concrète, si restreinte soit-elle. Il n’y aura plus le f
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, au sens le plus humain d’ailleurs, du terme ? L’
homme
des villes se jettera donc dans l’aventure « nationale » révolutionna
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nture « nationale » révolutionnaire, tandis que l’
homme
enraciné défendra son patriotisme. Le danger, c’est que ces deux conc
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e bourgeoise appuyée sur la religion. Et le Jeune
Homme
perdu d’inquiétude, qui ne découvre sa joie que dans le risque extrêm
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son œuvre. Kierkegaard est un événement. Voici un
homme
qui vient nous dire, en toute simplicité, qu’il a vu l’événement, et
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différence qualitative infinie » entre Dieu et l’
homme
. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’ar
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ive infinie » entre Dieu et l’homme. Le tout de l’
homme
est négation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la
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de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l’
homme
n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant totalement à soi-même. Peri
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kegaard en tant que chrétien sait que la vie de l’
homme
est au péché. Il sait aussi que le contraire du péché « ce n’est pas
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Oui, c’est un « paradoxe étrange » qui veut que l’
homme
soit sauvé par sa perte. Mais que vient faite ici cette ardeur de dur
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vérité » qui veut. Ce n’est pas là un choix de l’
homme
. Kierkegaard a choisi d’être « un poète et un penseur particulier ».
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ntre l’aspect spirituel et l’aspect matériel de l’
homme
, il existe deux traits d’union : la vue et la parole, la vision et l’
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. Toute pensée est « judicatoire », et tout, en l’
homme
dépend de la pensée. Voir, c’est porter un jugement distinctif. Mais,
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porte sur l’acte même de la vision ? Selon que l’
homme
qui regarde participe au spectacle, ou non, son regard saisira des as
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he, un désert qu’il faut fuir. Ainsi, selon que l’
homme
doit y entrer ou qu’il le quitte, ou qu’il le voit par la portière de
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ous le verrons tel qu’il est. » (I. Jean 3.2) « L’
homme
nouveau se renouvelle dans la connaissance, selon l’image de celui qu
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i se révèle au regard de l’amour. Qu’est-ce que l’
homme
de l’esprit, sinon celui qui voit l’esprit dans son action, et le pre
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de toutes les formes que nous offre la face de l’
homme
, il faut entendre qu’elle reste symbolique d’une certaine image du mo
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créateur de formes. Ce qui signifierait, pour un
homme
entièrement spirituel, que tout ce qui est réel se voit. Ce qui signi
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Ce qui signifie plus modestement, pour nous tous,
hommes
dont le péché rend le regard trouble et menteur, qu’il nous faut atta
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ît de l’union des contradictions naturelles, où l’
homme
est microcosme de la Création. Paracelse, Bruno, Nicolas de Cuse domi
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, c’est un irrationalisme concret. L’analyse de l’
homme
intérieur ou social, telle que l’ont inlassablement reprise tous les
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reprise tous les moralistes français, décompose l’
homme
en qualités, en caractères ou en types, — bref, en énoncés rationnels
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bâtissent et soutiennent l’édifice du visage de l’
homme
. Kassner remarque qu’à la lecture des grands moralistes français, de
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, la grimace, ce qu’on nomme « l’extérieur » de l’
homme
, mais non pas son visage. Pour lui comme pour tous les autres (à l’ex
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pour tous les autres (à l’exception de Pascal), l’
homme
est entièrement ramené à la parole, à l’anecdote. Quant à nous, il no
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e visage. L’expérience montre constamment que les
hommes
qui savent des anecdotes et sont toujours prêts à en raconter, ne sav
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se déjà deviner le labyrinthe (car en musique les
hommes
se laissent aller parce qu’ils se figurent qu’il n’y a personne qui s
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ées — cette contrée est couverte par les images d’
hommes
intrépides et souverains… J’ai toujours devant les yeux le constructe
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re XXXI. 30. « N’advient-il pas aussi, parmi les
hommes
, lorsque l’un d’eux regarde l’autre réellement, tel qu’il est dans le
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littéralement collabore à engendrer l’image de l’
homme
? » (Th. Spoerri : Über Einbildung, p. 25.) 31. Il convient de débar
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rait s’y tromper. Montherlant, qu’on a qualifié d’
homme
de la Renaissance, ne serait-il pas tout aussi bien — s’il refuse le
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le précédent — un contemporain spirituel de cet «
homme
du xviiie siècle » ? Je pourrais vous citer vingt endroits des Mélan