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pèsent sur nous mettent en cause une notion de l’
homme
, un mode de vie, un idéal de liberté, que symbolise depuis des siècle
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er en serait appauvri. C’est donc une notion de l’
homme
et de la liberté qui est en définitive notre vrai bien commun. C’est
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pe n’est qu’un cap de l’Asie. Du point de vue des
hommes
qui l’habitent, et des autres peuples du monde, l’Europe reste aujour
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n ensemble de spécialités qui ne concernent pas l’
homme
de la rue. La culture naît d’une prise de conscience de la vie ; elle
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péens : élargir et approfondir la conception de l’
homme
et de sa liberté. Cela signifie ensuite : harmoniser les moyens et le
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es à une notion toujours plus haute et large de l’
homme
et de sa liberté ; aménager et transformer en conséquence le cadre de
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es institutions. La conception européenne de l’
homme
Élargir et approfondir la conception de l’homme et de sa liberté n
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omme Élargir et approfondir la conception de l’
homme
et de sa liberté n’a jamais été, en Europe, l’apanage d’une doctrine
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aire l’Europe et à modeler l’idée européenne de l’
homme
. Cette idée n’est pas simple, mais toujours dialectique ; elle n’est
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e de ses éléments, réside le risque original de l’
homme
européen, son aventure. Dans ce débat auquel chacun de nous participe
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rchons maintenant dans quelle notion commune de l’
homme
et de sa destinée se fonde cette critique alternée de l’individualism
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ceptée et reprise par l’humanisme, est celle de l’
homme
doublement responsable envers sa vocation et envers la cité ; à la fo
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ment valables mais pratiquement antagonistes. Cet
homme
est fidèle à lui-même tant qu’il accepte le dialogue et le dépasse en
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es idéologies Cette description succincte de l’
homme
européen nous met en mesure de clarifier maintenant quelques-uns des
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un, dans la charité générale. C’est avec tous ces
hommes
— et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faut faire l’Europe.
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upposer maintenant que dans quelques lustres, les
hommes
cessent de trouver amusant d’aller plus vite, et donc commencent à se
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nique déjà n’est plus dans la matière mais dans l’
homme
. Notre existence sur la planète n’est plus menacée par les éléments,
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communs moraux se désintègrent. Il reste assez d’
hommes
vivants, de livres, de machines-outils et de connaissances techniques
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un, dans la charité générale… C’est avec tous ces
hommes
— et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faire l’Europe. Mais
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r ? Diogène avait bien tort quand il cherchait un
homme
à la lueur de sa lanterne. Il eût mieux fait d’en devenir un lui-même
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n angle de vision de la destinée, une notion de l’
homme
issue du christianisme, et dont dérivent les grands concepts de liber
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dans toute son étendue à la libre circulation des
hommes
, des idées et des biens ». ( Message aux Européens , congrès de La Ha
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ques : pourquoi l’Europe ? qu’a-t-elle à dire aux
hommes
? quels sont ses droits humains et spirituels à l’existence indépenda
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sens de l’existence, d’augmenter le pouvoir de l’
homme
, tant sur lui-même que sur les choses. Culture peut signifier, enfin,
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levait pas, contre une pareille folie, le cri des
hommes
. Et maintenant, pour quelles fins réelles voulons-nous ces moyens de
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conférences prononcées à Genève en 1949, par des
hommes
de tendances aussi opposées que Georg Lukács et Karl Jaspers. Parmi c
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n, ou qui pensent à de grands objets. Ce sont des
hommes
qui n’ont pas d’empressement. Ou dans cette chambre d’angle, dont il
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parle dans Neiges, « hôte précaire de l’instant,
homme
sans preuve ni témoin », il nous donnait un haut exemple du bon usage
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ent le devant de la scène… Mais ce n’est pas de l’
homme
qu’il est temps de parler. Je voudrais proposer trois remarques sur l
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Tout se passe à la fois dans l’Histoire et dans l’
homme
, « dans un très haut tumulte de terres en marche vers l’ouest », cont
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pire scandale de l’histoire »… Mais « c’est de l’
homme
qu’il s’agit, dans sa présence humaine ; et d’un agrandissement de l’
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l’espace et le temps, et la fureur lyrique dans l’
homme
épris du monde, peuvent être vues comme une seule et même geste de l’
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isant… Interdiction faite au poète ! … Mais si un
homme
tient pour agréable sa tristesse, qu’on le produise dans le jour ! et
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et naissance du chant. Un chant de force pour les
hommes
… Choses vivantes, ô choses — excellentes ! Rien ne s’accorde mieux au
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jour Baudelaire. III. L’Europe étant vision de l’
homme
dans le temps, l’Amérique est vision de l’espace. L’Europe fut univer
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« la terre distribuée en de vastes espaces », des
hommes
de toute race et de toute façon, de « pans de siècles en voyage » et
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uffle du grand vent, sur la route et la terre des
hommes
, prêts à rendre nos comptes « d’hommes nouveaux, — d’hommes entendus
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terre des hommes, prêts à rendre nos comptes « d’
hommes
nouveaux, — d’hommes entendus dans la gestion humaine, non dans la pr
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êts à rendre nos comptes « d’hommes nouveaux, — d’
hommes
entendus dans la gestion humaine, non dans la précession des équinoxe