1 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
1 pèsent sur nous mettent en cause une notion de l’ homme , un mode de vie, un idéal de liberté, que symbolise depuis des siècle
2 er en serait appauvri. C’est donc une notion de l’ homme et de la liberté qui est en définitive notre vrai bien commun. C’est
3 pe n’est qu’un cap de l’Asie. Du point de vue des hommes qui l’habitent, et des autres peuples du monde, l’Europe reste aujour
4 n ensemble de spécialités qui ne concernent pas l’ homme de la rue. La culture naît d’une prise de conscience de la vie ; elle
5 péens : élargir et approfondir la conception de l’ homme et de sa liberté. Cela signifie ensuite : harmoniser les moyens et le
6 es à une notion toujours plus haute et large de l’ homme et de sa liberté ; aménager et transformer en conséquence le cadre de
7 es institutions. La conception européenne de l’ homme Élargir et approfondir la conception de l’homme et de sa liberté n
8 omme Élargir et approfondir la conception de l’ homme et de sa liberté n’a jamais été, en Europe, l’apanage d’une doctrine
9 aire l’Europe et à modeler l’idée européenne de l’ homme . Cette idée n’est pas simple, mais toujours dialectique ; elle n’est
10 e de ses éléments, réside le risque original de l’ homme européen, son aventure. Dans ce débat auquel chacun de nous participe
11 rchons maintenant dans quelle notion commune de l’ homme et de sa destinée se fonde cette critique alternée de l’individualism
12 ceptée et reprise par l’humanisme, est celle de l’ homme doublement responsable envers sa vocation et envers la cité ; à la fo
13 ment valables mais pratiquement antagonistes. Cet homme est fidèle à lui-même tant qu’il accepte le dialogue et le dépasse en
14 es idéologies Cette description succincte de l’ homme européen nous met en mesure de clarifier maintenant quelques-uns des
2 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
15 un, dans la charité générale. C’est avec tous ces hommes — et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faut faire l’Europe.
3 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
16 upposer maintenant que dans quelques lustres, les hommes cessent de trouver amusant d’aller plus vite, et donc commencent à se
17 nique déjà n’est plus dans la matière mais dans l’ homme . Notre existence sur la planète n’est plus menacée par les éléments,
18 communs moraux se désintègrent. Il reste assez d’ hommes vivants, de livres, de machines-outils et de connaissances techniques
4 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
19 un, dans la charité générale… C’est avec tous ces hommes — et pour eux tous, même malgré eux — qu’il nous faire l’Europe. Mais
20 r ? Diogène avait bien tort quand il cherchait un homme à la lueur de sa lanterne. Il eût mieux fait d’en devenir un lui-même
5 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
21 n angle de vision de la destinée, une notion de l’ homme issue du christianisme, et dont dérivent les grands concepts de liber
22 dans toute son étendue à la libre circulation des hommes , des idées et des biens ». ( Message aux Européens , congrès de La Ha
6 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
23 ques : pourquoi l’Europe ? qu’a-t-elle à dire aux hommes  ? quels sont ses droits humains et spirituels à l’existence indépenda
24 sens de l’existence, d’augmenter le pouvoir de l’ homme , tant sur lui-même que sur les choses. Culture peut signifier, enfin,
25 levait pas, contre une pareille folie, le cri des hommes . Et maintenant, pour quelles fins réelles voulons-nous ces moyens de
7 1950, Articles divers (1948-1950). Un gage à Jean Paulhan ! (avril 1950)
26 conférences prononcées à Genève en 1949, par des hommes de tendances aussi opposées que Georg Lukács et Karl Jaspers. Parmi c
8 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
27 n, ou qui pensent à de grands objets. Ce sont des hommes qui n’ont pas d’empressement. Ou dans cette chambre d’angle, dont il
28 parle dans Neiges, « hôte précaire de l’instant, homme sans preuve ni témoin », il nous donnait un haut exemple du bon usage
29 ent le devant de la scène… Mais ce n’est pas de l’ homme qu’il est temps de parler. Je voudrais proposer trois remarques sur l
30 Tout se passe à la fois dans l’Histoire et dans l’ homme , « dans un très haut tumulte de terres en marche vers l’ouest », cont
31  pire scandale de l’histoire »… Mais « c’est de l’ homme qu’il s’agit, dans sa présence humaine ; et d’un agrandissement de l’
32 l’espace et le temps, et la fureur lyrique dans l’ homme épris du monde, peuvent être vues comme une seule et même geste de l’
33 isant… Interdiction faite au poète ! … Mais si un homme tient pour agréable sa tristesse, qu’on le produise dans le jour ! et
34 et naissance du chant. Un chant de force pour les hommes … Choses vivantes, ô choses — excellentes ! Rien ne s’accorde mieux au
35 jour Baudelaire. III. L’Europe étant vision de l’ homme dans le temps, l’Amérique est vision de l’espace. L’Europe fut univer
36 « la terre distribuée en de vastes espaces », des hommes de toute race et de toute façon, de « pans de siècles en voyage » et
37 uffle du grand vent, sur la route et la terre des hommes , prêts à rendre nos comptes « d’hommes nouveaux, — d’hommes entendus
38 terre des hommes, prêts à rendre nos comptes « d’ hommes nouveaux, — d’hommes entendus dans la gestion humaine, non dans la pr
39 êts à rendre nos comptes « d’hommes nouveaux, — d’ hommes entendus dans la gestion humaine, non dans la précession des équinoxe