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el est le principe simple qui a pu rassembler des
hommes
aussi divers à tant d’égards que ceux que vous voyez sur cette tribun
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ôler, pour ainsi dire, au service de la santé des
hommes
. Utilisons de cette manière la propagande pour vacciner contre elle l
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promet la lune pour demain, mais de rappeler les
hommes
aux réalités, à leurs responsabilités. Nous savons très bien que nos
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culture digne de ce nom. Pour nous intellectuels,
hommes
de culture, faire la propagande de la liberté, c’est, en fin de compt
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On peut tout fabriquer, ou presque, paraît-il. L’
homme
synthétique n’a pas encore vu le jour, il est vrai, mais nous ne perd
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attendre : il est déjà conçu, il naîtra donc. Cet
homme
sera tout ce qu’on voudra, mais jamais un Européen. À l’appui de cett
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vitaux ne sauraient être additionnés dans un seul
homme
. Ils ne pourraient que se neutraliser et s’annuler réciproquement. La
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motorisés de la paix concentrée. Il n’y a que des
hommes
habitués à différer les uns des autres, et c’est tout cela qu’on nomm
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e, il nous faut partir des quelque 300 millions d’
hommes
réels qui peuplent la partie libre du continent. Il faut les prendre
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ient donc à faire comprendre à ces 300 millions d’
hommes
et de femmes, qu’ils ont tous en commun, précisément, leur volonté de
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é profonde. Ce qu’il y a de plus humain chez tout
homme
, c’est l’idée qui lui vient un jour — angoissante pour l’adolescent —
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igne » !) Certes, il y a d’autres liens entre les
hommes
d’Europe. Il y a leur héritage commun de civilisation, de valeurs spi
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time ou non comme idéal ou comme réalité. Mais un
homme
en prison, qu’il soit intellectuel ou paysan, sait très bien ce qu’il
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ystique millénaire », mais déjà morte : — Là où l’
homme
veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. c. « Défense de
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l’action à se réaliser, à mesurer le pouvoir d’un
homme
contre le monde et sur soi-même. Est-ce encore une compensation ? Le
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t de gage aux mots, et dans ce sens technique ces
hommes
sont engagés : ils ont payé de leur personne le prix d’une significat
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ue et la sincérité de leurs convictions, tous ces
hommes
sont, ou furent, des individualistes à la recherche d’une action comm
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de servir en soi, ou d’éprouver les limites de l’
homme
. Ces anarchistes engagés se reconnaissent à un signe certain : entre
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ans cette marge naît leur œuvre écrite. Souvent l’
homme
d’un seul livre, sous des titres divers, peu d’entre eux sont des écr
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damental : c’est pour tenter de le résoudre que l’
homme
écrit, et que parfois il retourne à l’action ; pourtant, ce qu’il nou
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ns. Elles nous forcent à croire qu’ici, enfin, un
homme
nous parle avec l’autorité d’une expérience virile poussée jusqu’aux
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es justifier ? Si l’on répond qu’elles dénudent l’
homme
dans sa plus sobre vérité, nous demandons alors : qui va revêtir cet
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vérité, nous demandons alors : qui va revêtir cet
homme
d’une vocation plus vraie que les causes qu’il a servies et qui se ré
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différences afin de mieux déterminer la formule d’
homme
qui, malgré tout ou presque tout, leur est commune. L’un Anglais et l
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e grand et sérieux. On imagine difficilement deux
hommes
aux caractères mieux contrastés. Tout ce qui chez l’un et l’autre for
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garderont le secret d’influencer et de manier les
hommes
par des moyens qui ne sont pas ceux du règlement, et qui ne doivent r
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ssent Les Sept Piliers de la Sagesse et Terre des
Hommes
. L’aventure paraît consommée. Et cependant leur drame le plus typique
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ans le rôle qu’ils peuvent encore jouer parmi les
hommes
tels qu’ils les jugent. « J’en suis à désirer sans cesse que le ridea
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eut d’exemplaire : il a soumis la condition de l’
homme
moderne aux épreuves les plus dures dans divers ordres, faisant lui-m
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collectiviste. Que reste-t-il à faire pour un tel
homme
? Je le cite encore : « Les idéaux d’une politique sont de ces choses
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rien rencontré de plus honnête et dévoué que nos
hommes
politiques — mais je me ferais plutôt balayeur. Un nihilisme décent,
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e repli (devant les problèmes métaphysiques) d’un
homme
qui a raté ses « sorties » et pour lequel il n’est plus d’autre solut
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n nous montre où nous en sommes et ce que peut un
homme
sans la foi, Lawrence nous l’a montré avec un grand courage, et surto
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’il nous apprend au moins à n’en pas attendre des
hommes
. Nous demandons trop aux écrivains. En sommes, nous attendons qu’ils
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par là même il décrit mieux l’état véritable de l’
homme
. Rien ne tient, à l’épreuve, qui n’ait commencé là. 3. Letters, p
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quentes tirées des livres ou des lettres des deux
hommes
. J’ai dû me borner à les paraphraser, les lettres de Saint-Exupéry n’
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on lyrique et « littéraire » des expériences de l’
homme
d’action. Mais on sait que Churchill le destinait à des fonctions mil
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n’est pas un pamphlétaire irresponsable, c’est un
homme
politique avisé et mieux averti que quiconque, Paul-Henri Spaak en l’
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ard dans les universités, formant les clercs, les
hommes
de culture, chargés d’élaborer les doctrines de l’Église, qui servaie
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octrines de l’Église, qui servaient de règles aux
hommes
publics : princes, magistrats, légistes. À un stade nouveau, l’éducat
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ue c’est peu — ce n’est même rien — pour former l’
homme
et le jugement personnel. Le résultat de ces cloisons horizontales ou
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r aujourd’hui sa fonction éducatrice : former des
hommes
et des communautés ? Comment faire renaître « L’Europe-Culture ». Là,
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ire, de questions sociales y sont évoqués par des
hommes
de classes différentes et de niveaux intellectuels divers, mais réuni
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ie, contre les dictatures et contre l’anarchie. L’
homme
européen doit pouvoir réaliser sa vocation particulière dans le group
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inséré. Faire l’Europe, c’est d’abord former des
hommes
. Tout le reste est affaire d’ingénieurs ou d’hommes politiques et ne
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mmes. Tout le reste est affaire d’ingénieurs ou d’
hommes
politiques et ne nous intéresse pas ici. ⁂ Je voudrais maintenant vou
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e seraient pas des professeurs d’éloquence ni des
hommes
politiques, mais des écrivains, des explorateurs, des cinéastes, des
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des activités créatrices, créatrices de quoi ? d’
hommes
à la fois libres et responsables ! Je voudrais que vous soyez très am
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Robert de Traz, l’Européen (1952)d Peu d’
hommes
ont vu plus juste, entre-deux-guerres. Peu d’écrivains ont si bien vo
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érance. Europe, vaste spectacle en désordre, où l’
homme
se trahit de toutes parts. Europe, dont l’essentiel est dans les âmes
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ive : « Héritiers magnifiquement privilégiés, les
hommes
d’Occident n’ont aucun motif de déserter leur propre cause. Qu’ils se
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l’incarnation — c’est-à-dire du vrai Dieu et vrai
homme
à la fois — fondait toute la logique antinomique, dont l’un des point
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nécessaire entre la conception personnaliste de l’
homme
, la doctrine, ou pour mieux dire, l’attitude fédéraliste, et la néces
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es r, et dans lequel j’esquisse une histoire de l’
homme
européen, ou plutôt de sa manière de dire « je » ou « moi ». C’est là
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reuves en juin 1952. L’Aventure occidentale de l’
homme
, et Lettre ouverte aux Européens approfondiront cette question.
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ande si la mort de Dieu n’entraîne pas celle de l’
homme
, — pensée difficile à comprendre. De jeunes romanciers s’autorisent d
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iminuerait ou supprimerait la responsabilité de l’
homme
. Si telle est bien sa position, l’on en déduit nécessairement qu’aux
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diable existent, car alors la responsabilité de l’
homme
en pâtirait. Nous sommes donc en présence d’une morale fanatique, c’e
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ement la responsabilité — cependant réelle — de l’
homme
. Il suffit pour que Sartre décrète que Dieu n’existe pas, et bien plu
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de la responsabilité ? D’une volonté d’affirmer l’
homme
et ses pouvoirs, répondrait-il. Et c’est d’une manière analogue que M
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sche : comme une proclamation de l’avènement de l’
homme
. Ceci couvre une étrange équivoque. En effet, Sartre ne prend pas le
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s bien à celui de démiurge ; non pas au sens d’un
homme
, mais bien d’un dieu. Ce dernier trait est capital. On sent qu’il tra
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onçant que Dieu est mort nous dit seulement que l’
homme
doit refuser Dieu tel que Sartre l’imagine : gênant pour l’homme. Il
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ser Dieu tel que Sartre l’imagine : gênant pour l’
homme
. Il n’en résulte pas que Dieu ait cessé d’exister, d’aider l’homme ou
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sulte pas que Dieu ait cessé d’exister, d’aider l’
homme
ou de le juger. Et dans le fait, numériquement, il n’y a jamais eu da
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ment, il n’y a jamais eu dans l’Histoire autant d’
hommes
qu’aujourd’hui pour affirmer qu’ils croient leur Dieu vivant. (Cf. le
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la révélation inverse que nous apportent ces deux
hommes
? Nous sommes en pleine absurdité. La crédibilité de la nouvelle est
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e et de l’islam, le Dieu qui s’intéresse à chaque
homme
(et même à chaque passereau dit l’Évangile), et cela dans le détail i
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’échelle. Cette vermine fugitive que représente l’
homme
sur la terre, atome d’un système solaire, atome lui-même d’une galaxi
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de chaque vie, dès que le regard se tourne vers l’
homme
, vers un homme bien déterminé, vers « moi », et le voit de plus en pl
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dès que le regard se tourne vers l’homme, vers un
homme
bien déterminé, vers « moi », et le voit de plus en plus près, dans l
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out cas une réalité pour l’écrasante majorité des
hommes
vivants. p. « Une fausse nouvelle : “Dieu est mort” », Liberté de l’
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Le Christ et l’âme du monde », « L’individu et l’
homme
collectif ». n. « Rudolf Kassner », Rudolf Kassner zum achtzigsten G
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s de son économie, et cette grande nostalgie de l’
homme
occidental, beaucoup plus que la paix, qui demande un sens à sa vie,
75
e toute la personnalité dont il tend à priver les
hommes
réels, comment va-t-il se comporter dans le monde ? L’idéal primitif
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incapable d’animer l’existence tout entière de l’
homme
. « L’orgueil national est loin de la vie quotidienne » remarque Simon
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de guerre. Cette rhétorique émeut des millions d’
hommes
, qui en oublient du même coup leurs rudiments d’Histoire. Ces contrad
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t la mort en masse mais la totalité de la vie des
hommes
. Voilà le grand dilemme de notre temps. II. Critique fédéraliste d
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e nationaliste, en effet, n’est pas simplement un
homme
qui a tort, ou qui persiste méchamment dans son erreur. C’est bien pl
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méchamment dans son erreur. C’est bien plutôt un
homme
qui souffre de la crainte morbide de perdre une puissance magique qui
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mieux que dans ce domaine son mépris foncier des
hommes
. Car l’autarcie implique que le bien-être des hommes soit sacrifié à
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mes. Car l’autarcie implique que le bien-être des
hommes
soit sacrifié à la puissance de l’État, et leurs libertés concrètes à
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ces techniques multiplient sans limites entre les
hommes
, dans la plus parfaite indifférence aux frontières des États-nations.
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chrétienne. Le Christ est mort pour le salut des
hommes
personnels, non pour le salut des nations ou des collectivités. Les p
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esprit devant l’autel d’une Histoire déifiée. Les
hommes
libres se sentaient seuls. Ils ont trouvé le lieu où l’on peut se féd
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st pour une part minime mais qui est la part de l’
homme
, parce que Reynold a eu raison et parce qu’il a su se faire entendre.
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Fargue et Larbaud, peut-être même parfois avec l’
homme
du mystère dont l’improbable nom venait de s’inscrire au fronton d’un
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eption religieuse, ou simplement une théorie de l’
homme
— et une forme lyrique déterminée. (Rapports entre le soufisme et la
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x prêtres. En revanche, beaucoup professent que l’
homme
étant divin, rien de ce qu’il fait avec son corps — cette part du dia
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eprésenter la situation psychique et éthique de l’
homme
en ce temps-là, nous constatons d’abord qu’il se trouve impliqué bon
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on de l’amour ennoblissant célébrée par les mêmes
hommes
qui persistent à tenir la sexualité pour « vilaine » ; et nous voyons
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e certaines forces occultes qui dorment en chaque
homme
et qui, une fois éveillées, transforment le corps humain en un corps
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l’acte est toujours décrit comme étant celui de l’
homme
. La femme reste passive, impersonnelle, pur principe, sans visage et
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soumission à l’aimée est la marque naturelle d’un
homme
courtois. ») Voici la Chasteté : Celui qui se dispose à aimer d’amou
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iphanie de l’Anima, qui figure à mes yeux, dans l’
homme
occidental, le retour d’un Orient symbolique. Il nous devient intelli
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ciel, ce temps de création du monde juste avant l’
homme
, c’est ma Suisse telle que je la vois, de très loin, dans mon souveni
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t préservés, séparés, sans mélange. Si bien que l’
homme
de poids y sera surtout local. Il sera le grand homme d’une vallée, d
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e de poids y sera surtout local. Il sera le grand
homme
d’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un canton, presque ja
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atteignent à l’universel. Au fond de son trou, l’
homme
de Disentis, de Goeschenen, de Viège — entre les hautes parois de sa
100
naires, l’existence même de la plupart des autres
hommes
. En dépit du langage courant, c’est le normal qui est exceptionnel. C
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je vois en troisième classe offrent l’image de l’
homme
sûr de son monde. D’où vient alors cette espèce de malaise qu’éprouve
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dératif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un
homme
sage. » Entre les deux extrêmes de l’alliance d’États souverains sans
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é de la culture sachent qu’ils trouveront ici des
hommes
qui n’oublient pas l’appel des écrivains de Budapest, qui ne le laiss