1
es différences éclatent. Ce serait faire tort à l’
homme
que de nier leurs liens avec certaines options fondamentales qu’il a
2
tel guru jusqu’à nos jours, c’est-à-dire le saint
homme
qui se « détache » du clan, de la coutume, de la magie, du dogme même
3
ville sacrés ; arbres, fleuves, animaux sacrés ;
hommes
et femmes en prière accroupis sur leur seuil ; au bord des rues et de
4
te, mais ils sont beaucoup plus : deux voies de l’
homme
, deux directions maîtresses de sa Quête inlassable du Réel. Pour pass
5
rances et finalement en meurt, afin de parler aux
hommes
dans leur langage, dans les termes de leur existence, et de les sauve
6
emier cas d’une descente créatrice de Dieu dans l’
homme
; dans le second, d’un essai de montée de l’homme vers ce qui nie la
7
homme ; dans le second, d’un essai de montée de l’
homme
vers ce qui nie la créature. Foi et Connaissance. L’Oriental, tourna
8
ques pour ma simple chambre d’hôtel. Sept ou huit
hommes
, dont un travaille, dans des boutiques minuscules. La chaussée envahi
9
recoins. Silence et dignité profonde. Un groupe d’
hommes
attentifs dans une cour écoute le lecteur de poèmes : il s’agit de lé
10
et de colliers de verroterie, une femme seule, un
homme
seul, immobile et debout. Dans la courette, un prêtre renouvelle les
11
, ou avec un Moi qui n’est qu’un simple centre. L’
homme
magique, le corps magique n’a pas d’ironie ni de paradoxe, parce qu’i
12
aire. Le fakir habituel des rues et des places, l’
homme
des supercheries, est de son appartenance : il forme le bord, la lisi
13
u plutôt la dissout dans la métamorphose. Animal,
homme
, démon, symbole, dieu ou saint, tout communique en la magie, tout se
14
e la différence entre le Toi divin et le moi de l’
homme
. En revanche, l’Occident s’atteste et s’actualise là où la différence
15
he tout de même, et non pas grise. Que vaut un
homme
? Et finalement, ce qu’il importe de voir, ce sont les résultantes
16
doute lorsqu’on se pose la question : que vaut un
homme
? (un homme individuel, un exemplaire humain pris au hasard) qu’on ob
17
’on se pose la question : que vaut un homme ? (un
homme
individuel, un exemplaire humain pris au hasard) qu’on obtient les ré
18
l’idée de liberté. Seule l’idée de la mesure de l’
homme
renferme l’idée de son individualité. Mon second exemple, est emprun
19
i de Ernst Jünger12 : La relation que soutient l’
homme
avec le libre arbitre remonte à ses origines. Aussi lui reste-t-elle
20
horreur saisira toujours celui qui respecte en l’
homme
un noyau de liberté auquel il n’est pas permis de porter atteinte. Ce
21
ndividualité. Pour tous les deux, la liberté de l’
homme
a pour condition la personne. On dira que l’Occident a fait les chamb
22
ontraste assez simple entre deux conceptions de l’
homme
et de ses fins, celle dont les conséquences ont formé l’Occident.
23
nts européens, qui conçoit Dieu comme le Toi de l’
homme
; et l’Asie par ceux des systèmes philosophiques et religieux de l’In
24
git du chapitre I de L’Aventure occidentale de l’
homme
, qui sera publié chez Albin Michel en février 1957.
25
millénaire sur lequel se détache la dignité de l’
homme
. 4. Quantité de publicistes découvrent — et cela dure depuis des anné
26
tas et d’Europa. C’est enfin dans les œuvres d’un
homme
qui fut d’abord grand humaniste sous le nom d’Æneas Silvius Piccolomi
27
y a tout d’abord communauté de culture entre les
hommes
qu’elle envisage d’unir. Cette politique, ensuite, ne sera valable qu
28
nguer ou à les confondre ? Je le vois, il y a des
hommes
si engagés dans les affaires européennes qu’ils oublient les motifs m
29
au lecteur ». C’est donc sa récente Aventure de l’
homme
occidental (Albin Michel, éd.) qui est aujourd’hui orné de ce laurier
30
eutenant dans l’armée suisse ? » L’Aventure de l’
homme
occidental qui paraît simultanément à New York, Londres et Paris est
31
comme un poème un livre tel que L’Aventure de l’
homme
occidental . Le style me paraît aussi important que les idées qu’on v
32
s. Croire « encore » au progrès disqualifiait son
homme
, et l’idée s’empressa d’émigrer aux États-Unis et en URSS. Les penseu
33
France contre les robots, de la machine contre l’
homme
, de l’homme contre l’humain, de la fin des illusions, de la fin de to
34
re les robots, de la machine contre l’homme, de l’
homme
contre l’humain, de la fin des illusions, de la fin de tout. L’Anti-m
35
ns précédent, un asservissement sans recours de l’
homme
aux puissances anonymes, la machine, la police et l’État. Orwell n’eu
36
nts naissaient dans les choux, et le langage d’un
homme
tel que Victor Hugo (sauf dans ses petits carnets intimes) restait pr
37
ès, j’en conviens, mais c’est la Nature, et non l’
homme
, qui aurait ici le droit de se plaindre. Vous citez l’apprenti sorcie
38
al. Ce n’est pas elle qui est dangereuse, c’est l’
homme
. Et les cerveaux électroniques (par métaphore) ne font rien qu’on ne
39
uls. Ce qui se déchaîne, encore une fois, c’est l’
homme
. En vérité, les seuls humains que je connaisse qui aient eu le droit
40
thétique. Qu’est-ce qu’un robot ? Ce n’est pas un
homme
automatique, comme des millions de personnes le croient encore sur la
41
s et de la science-fiction. C’est encore moins un
homme
esclave de la machine. C’est une machine, ni plus ni moins, c’est un
42
machine, ni plus ni moins, c’est un outil, que l’
homme
a conçu, justement, pour exécuter à sa place des travaux monotones, é
43
le problème de l’emploi du temps, qui se pose à l’
homme
. Le problème de la liberté. Le problème du sens de nos vies… Je prop
44
se toute tentative verbale pour exprimer ce que l’
homme
européen a conçu de plus pur, de plus fort et de plus exaltant. Voilà
45
la peine d’en scruter les lois et il attend de l’
homme
d’être compris, révélé, voire sauvé, selon saint Paul. Quant à nos pr
46
. Son dernier livre, L’Aventure occidentale de l’
homme
, a été analysé dans notre n° 3. M. de Rougemont dirige le Centre eur
47
l et l’instinct de mort, également essentiels à l’
homme
. « On ferait œuvre inutile à prétendre supprimer les penchants destru
48
rétendre supprimer les penchants destructeurs des
hommes
. » Mais peut-on les canaliser vers d’autres formes d’expression que l
49
rougir », mais vaguement) à l’amour qui relie les
hommes
; d’autre part, à l’autorité : ce serait celle d’une élite véritable
50
à tant d’égards contre nature, fait que certains
hommes
d’aujourd’hui éprouvent en présence de la guerre bien autre chose qu’
51
pour une fois tous hostiles à la guerre. Ce grand
homme
, plein de bon sens dans sa conversation, cédait facilement aux cliché
52
uement, à lui parmi tous ses contemporains, à cet
homme
dont les découvertes ont déjà déclenché, dans l’ombre et le secret, l
53
bien l’avenir, mais ignore qu’il en parle au seul
homme
qui en détienne le secret sans le savoir ! Rêvons là-dessus. Einstei
54
raison, l’avait inconsciemment conduit à doter l’
homme
d’un suprême instrument de guerre, qui rendrait la guerre impossible
55
l’Europe sans frontières ?[préface] (1958)g L’
homme
ne vit pas de pain seulement, mais ne vit pas longtemps sans pain. Ai
56
par la fatalité, qui joue toujours perdant sur l’
homme
, mais par l’esprit, et pour parler plus sobrement, par ces quelques a
57
otre inquiétude, inséparable de la condition d’un
homme
localement déterminé qui cependant veut l’universel. Denis de Rougem
58
o-chrétienne vient confluer la source grecque : l’
homme
mesure de toutes choses selon Protagoras, le « cosmopolite » du Porti
59
» des possibilités complémentaires qu’offrent aux
hommes
les variétés continentales. Ne parlons pas ici d’une vocation de l’Eu
60
et ses lois, son idée du cosmos et son idée de l’
homme
. Ou plutôt ses idées sur l’homme, son destin ou sa vocation, car l’Eu
61
et son idée de l’homme. Ou plutôt ses idées sur l’
homme
, son destin ou sa vocation, car l’Europe justement, seule encore dans
62
l’Habeas Corpus et la Déclaration des droits de l’
Homme
, qui définissent aujourd’hui pour Bandung, à peine moins que pour les
63
le doute est une forme essentielle du culte que l’
homme
sincère rend à la Vérité. Je me promets un jour de poser cette questi
64
otre inquiétude, inséparable de la condition d’un
homme
fini et localement déterminé, qui cependant veut l’universel. j. «
65
jour, la Suisse. Cette première alliance locale d’
hommes
libres des campagnes, directement inspirée des pactes en vigueur dans
66
ératif. Vouloir la vaincre, ne peut pas être d’un
homme
sage ». En conséquence, l’empereur se déclarait partisan d’une « orga
67
i dire, servir deux maîtres, être tour à tour les
hommes
de la Confédération et les hommes du canton… Il n’est, ce me semble,
68
tour à tour les hommes de la Confédération et les
hommes
du canton… Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil
69
ndants de divisions de l’armée victorieuse ; tous
hommes
d’expérience politique, pas un seul publiciste ou pur intellectuel. D
70
e gagner le monde mais de sauver son âme. Si tout
homme
qui se veut chrétien doit vouloir l’union des Églises, c’est pour des
71
a preuve d’une infidélité à la vocation même de l’
homme
chrétien, comme à l’ordre divin : « Que tous soient un… » C’est au ni
72
, mais ce qu’il y a de meilleur dans le désir des
hommes
, l’intérêt dernier de leur vie. Le christianisme a bel et bien donné
73
nd on le sait, dans toutes les langues. Combien d’
hommes
et de femmes hésitant longuement sur le seuil fascinant d’une église
74
et l’Occident et de L’Aventure occidentale de l’
homme
(que les lecteurs de Réalités connaissent bien par ses articles sur
75
toire qui sera celle de l’humanité. Il a péri des
hommes
; mais c’est pour qu’il n’en périsse plus. Je le jure, au nom de la f
76
droits de l’homme s’étendent sur la totalité des
hommes
. Une corporation qui se dit souveraine, blesse grièvement l’humanité,
77
t desquels nous pouvons stipuler. J’aime tous les
hommes
; j’aime particulièrement tous les hommes libres ; mais j’aime mieux
78
ous les hommes ; j’aime particulièrement tous les
hommes
libres ; mais j’aime mieux les hommes libres de la France que tous le
79
nt tous les hommes libres ; mais j’aime mieux les
hommes
libres de la France que tous les autres hommes de l’univers. Le refu
80
es hommes libres de la France que tous les autres
hommes
de l’univers. Le refus de la formule fédéraliste, tant pour la Franc
81
l cherchait. Ainsi, à l’utopie rousseauiste de l’
homme
naturellement bon, correspond chez Fichte l’utopie de l’État naturell
82
Science : … Grâce à elle, mais à elle seule, les
hommes
s’uniront de manière durable et ils le doivent, quand pour tout le re
83
e toute la personnalité dont il tend à priver les
hommes
réels, comment va-t-il se comporter dans le monde. L’idéal primitif d
84
s niveleurs de l’Europe » que sont d’une part les
hommes
politiques obsédés par l’uniformité, d’autre part les « empereurs de
85
es, compte trois ou quatre langues. Il y a dans l’
homme
quelque chose de supérieur à la langue : c’est la volonté. La volonté
86
ions au droit fondamental, qui est la volonté des
hommes
. … Je me dis souvent qu’un individu qui aurait les défauts tenus chez
87
r sans dégainer, serait le plus insupportable des
hommes
. … Les nations ne sont pas quelque chose d’éternel. Elles ont commenc
88
manifeste que l’Europe veut devenir une. Tous les
hommes
un peu profonds et d’esprit large qu’a vus ce siècle ont tendu vers c
89
x-mêmes en devenant « patriotes ». Je songe à des
hommes
comme Napoléon, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhaue
90
éfinition de l’originalité de notre continent. Un
homme
qui nie que l’Europe existe et qu’elle ait une culture commune ne sau
91
èses fécondes, mais toujours provisoires. Entre l’
homme
grec, astucieux et critique, le citoyen romain obéissant à la raison
92
l’observation des rites sacrés. Pour le reste, l’
homme
n’est pas responsable. Le karma, la magie, les sorciers ou les dieux
93
onnelle, et que l’un n’irait pas sans l’autre. Un
homme
n’est vraiment libre que dans la seule mesure où il est responsable d
94
son sort, et à l’inverse, on ne saurait tenir un
homme
pour responsable de ses actes que dans la seule mesure où ils sont fa
95
généralement européen, le plus commun à tous les
hommes
de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proche équivalen
96
qu’au point où elles permettent non seulement à l’
homme
de dominer la matière, mais à l’humanité tout entière de s’unifier ou
97
pièces de théâtre, arsenal de citations pour les
hommes
politiques, et finalement : superstition moderne du « sens de l’histo
98
u bien ne faut-il pas nous demander, plutôt, si l’
homme
qui les conduit a la foi nécessaire ? Beaucoup hésitent encore à s’em
99
res du régime. 37. L’Aventure occidentale de l’
homme
, 1957. o. « Originalité de la culture européenne comparée aux autre
100
n front discipliné mais un simple rassemblement d’
hommes
de culture qui se veulent à la fois libres et responsables devant eux
101
qui ruine le plus insidieusement la dignité d’un
homme
et sa passion de lutter pour la liberté. Chaque fois qu’un homme ou u
102
sion de lutter pour la liberté. Chaque fois qu’un
homme
ou une femme en vient à constater que sa vie personnelle n’a pas de s
103
sente chez soi. C’est donc d’abord permettre à l’
homme
de se situer à sa place dans le monde, et dans un monde qu’il approuv
104
ulture peuvent devenir également dangereux pour l’
homme
et pour sa liberté réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’au
105
s, il faut que la culture vivante recrée pour les
hommes
de ce temps des ensembles intelligibles. Il faut que nos activités hu
106
lle mondiale aussi que les diverses facultés de l’
homme
peuvent retrouver et rassembler leurs grands symboles : — celles du c
107
qui ruine le plus insidieusement la dignité d’un
homme
et sa passion de lutter pour la liberté. Chaque fois qu’un homme ou u
108
sion de lutter pour la liberté. Chaque fois qu’un
homme
ou une femme en vient à constater que sa vie personnelle n’a pas de s
109
sente chez soi. C’est donc d’abord permettre à l’
homme
de se situer à sa place dans le monde, et dans un monde qu’il approuv
110
ulture peuvent devenir également dangereux pour l’
homme
et pour sa liberté réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’au
111
s, il faut que la culture vivante recrée pour les
hommes
de ce temps des ensembles intelligibles. Il faut que nos activités hu
112
lle mondiale aussi que les diverses facultés de l’
homme
peuvent retrouver et rassembler leurs grands symboles : — celles du c
113
ntation continuelle des possibilités, pour chaque
homme
, de courir son risque personnel, de donner un sens à sa vie tant de t
114
n fin de compte le degré de liberté atteint par l’
homme
dans telle ou telle société. Mais c’est par la nature et par la quali
115
éfinition de l’originalité de notre continent. Un
homme
qui nie que l’Europe existe et qu’elle ait une culture commune ne sau
116
publiée depuis : L’Européen ne serait-il pas cet
homme
étrange qui se manifeste comme Européen dans la mesure précise où il
117
et prétend au contraire s’identifier soit avec l’
homme
universel, soit avec l’homme d’une seule nation du grand complexe eur
118
entifier soit avec l’homme universel, soit avec l’
homme
d’une seule nation du grand complexe européen, dont il révèle ainsi q
119
èses fécondes, mais toujours provisoires. Entre l’
homme
grec, astucieux et critique, le citoyen romain obéissant à la raison
120
l’observation des rites sacrés. Pour le reste, l’
homme
n’est pas responsable. Le karma, la magie, les sorciers ou les dieux
121
onnelle, et que l’un n’irait pas sans l’autre. Un
homme
n’est vraiment libre que dans la seule mesure où il est responsable d
122
son sort, et à l’inverse, on ne saurait tenir un
homme
pour responsable de ses actes que dans la seule mesure où ils sont fa
123
généralement européen, le plus commun à tous les
hommes
de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proche équivalen
124
qu’au point où elles permettent non seulement à l’
homme
de dominer la matière, mais à l’humanité tout entière de s’unifier ou
125
pièces de théâtre, arsenal de citations pour les
hommes
politiques, et finalement : superstition moderne du « sens de l’histo
126
u bien ne faut-il pas nous demander, plutôt, si l’
homme
qui les conduit a la foi nécessaire ? Je sais bien que certains de me
127
nues tant de brillantes créations de la main de l’
homme
? Où sont-ils, ces remparts de Ninive, ces murs de Babylone, ces pala
128
l’observation des rites sacrés. Pour le reste, l’
homme
n’est pas responsable. Le Karma, la magie, les sorciers ou les dieux
129
onnelle, et que l’un n’irait pas sans l’autre. Un
homme
n’est vraiment libre que dans la seule mesure où il est responsable d
130
son sort, et à l’inverse, on ne saurait tenir un
homme
pour responsable de ses actes que dans la seule mesure où ces actes s
131
généralement européen, le plus commun à tous les
hommes
de notre continent, et l’on peut voir en lui le plus proche équivalen
132
qu’au point où elles permettent non seulement à l’
homme
de dominer la matière, mais à l’humanité tout entière de s’unifier ou
133
pièces de théâtre, arsenal de citations pour les
hommes
politiques et finalement : superstition moderne du « sens inévitable
134
la croyance chrétienne en la valeur égale de tout
homme
devant Dieu, quelle que soit sa nation, sa couleur ou sa race. L’Égyp
135
L’Égypte ancienne ne croyait rien de tel. Le mot
homme
y était synonyme d’habitant de la vallée et du delta du Nil. Il y ava
136
il n’y a plus ni juifs, ni Grecs, ni esclaves ni
hommes
libres, ni hommes ni femmes, car vous êtes tous fils de Dieu, vous êt
137
juifs, ni Grecs, ni esclaves ni hommes libres, ni
hommes
ni femmes, car vous êtes tous fils de Dieu, vous êtes tous un en Jésu
138
elle formerait intimement, de considérer tous les
hommes
comme dignes et capables, un jour ou l’autre, de participer pleinemen
139
l’Habeas Corpus et la Déclaration des droits de l’
Homme
, qui définissent aujourd’hui pour tous les peuples de Bandung, à pein
140
technique, et prédisent la mise en esclavage de l’
homme
par la machine. Au moment même où l’Occident voit sa technique et ses
141
is au contraire des rêves les plus constants de l’
homme
, des rêves qui déterminent dans nos vies ce qu’on nomme les hasards,
142
cteurs des créations de notre culture. Pourquoi l’
homme
fabrique-t-il des outils ? Quels sont donc les motifs profonds de la
143
ue ? Tout le xixe siècle répond en chœur : que l’
homme
invente pour des motifs utilitaires. Et presque tous les historiens d
144
ériels. Quelques-uns cependant nous disent : si l’
homme
invente, c’est par défi aux dieux, c’est pour ravir le feu du ciel, c
145
s, archétypiques, et très généralement humains. L’
homme
primitif crée des outils parce qu’il joue avec les démons cachés dans
146
Nature peuplée de dieux ou de malicieux lutins. L’
homme
moderne est-il très différent ? Prenons quelques exemples de ses inve
147
Icare est le récit d’un rêve que presque tous les
hommes
ont fait une nuit ou l’autre, y compris Léonard de Vinci. Le motif on
148
ont sourire l’économiste, l’homme d’affaires et l’
homme
politique. (Adolphe Thiers, historien et ministre français, déclare e
149
que ces lois expriment les besoins matériels de l’
homme
des masses. La vérité est simplement inverse : l’homme moyen n’éprouv
150
des masses. La vérité est simplement inverse : l’
homme
moyen n’éprouve le besoin de prendre le train, l’avion, ou son auto,
151
rs spirituelles, et sur la mise en esclavage de l’
homme
par les machines, les robots, les cerveaux électroniques. Que faut-il
152
e. Quand on répète que les machines vont mettre l’
homme
en esclavage, ou que la bombe va nous détruire, on oublie simplement
153
nt que les machines et la bombe sont faites par l’
homme
et ne feront rien sans lui. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima :
154
objet. Ce qui est horriblement dangereux, c’est l’
homme
. C’est lui qui a fait la bombe et se prépare à l’employer. Le contrôl
155
oires. Ce qu’il nous faut, c’est un contrôle de l’
homme
. Il n’est pas d’invention, si simple et si utilitaire soit-elle, qui
156
tre mise au service des passions meurtrières de l’
homme
: le couteau de cuisine a sûrement fait plus de victimes dans notre h
157
s bombes atomiques larguées sur le Japon. C’est l’
homme
lui-même qui reste responsable, et non pas la machine, parfaitement i
158
ue qui l’a produite. Dire que la machine domine l’
homme
, ce n’est qu’une manière de parler. Ce qui par contre ne fut pas une
159
chinisme dès le premier tiers du xixe siècle — l’
homme
attaché au service des machines jusqu’à seize heures par jour, dès sa
160
’à seize heures par jour, dès sa jeunesse, puis l’
homme
taylorisé, travaillant à la chaîne. Et certes ce n’étaient pas non pl
161
i forçaient l’ouvrier à les servir, mais d’autres
hommes
conduits par leur passion de produire sans tenir compte du facteur hu
162
soin d’être servi, mais seulement surveillé par l’
homme
. Mais il y a plus. Le principal produit de la technique moderne et de
163
u craindre alors que cette technique asservisse l’
homme
et tue la vraie culture ; mais nous voyons que les progrès techniques
164
abord à concevoir les grands buts spirituels de l’
homme
, la technique sera donnée par-dessus. Troisième conclusion : Ne perdo
165
et assez souple pour servir de modèle à tous les
hommes
. Il appartient donc conjointement à la culture et à l’économie, qui t
166
nde, et leur contexte culturel et historique, ces
hommes
ont fait bien plus qu’une œuvre scientifique, et sérieuse aux yeux de
167
’est l’âme elle-même, la fonction émotive, dans l’
homme
contemporain, qui s’épuise et qui s’atrophie, entre le corps et l’int
168
l’obstacle qui résiste, et n’en trouvent guère. L’
Homme
sans qualités, de Musil, la Lolita de Nabokov, sont les derniers écho
169
el, c’est un jour qui renaît, non pas le jour des
hommes
et de leur peine quotidienne, mais l’horizon du nouveau Jour qui révé
170
azdéisme de Zarathoustra, toutes les actions d’un
homme
sur la terre, ses intentions et ses désirs et ses amours, composent a
171
ui est son Nom divin, sa personne éternelle. Tout
homme
est double : individu sur Terre, transitoire — et germe d’un être éte
172
e et qui lui dit : — Je suis toi-même ! Mais si l’
homme
sur la Terre a maltraité son moi, au lieu de la Fravarti c’est une ap
173
a personne. Nulle technique et nulle science de l’
homme
ne peut nous être ici d’aucun secours. Il faut aimer, pour le compren
174
des essais très attachants sur l’aventure, sur l’
homme
occidental, sur l’Europe. Ses analyses l’ont conduit à retrouver le m
175
entendait que la Suisse n’a pas produit de grands
hommes
, comme l’Italie a produit Dante, l’Allemagne Goethe, la France Pascal
176
nalement, il faut avouer que le statut du « grand
homme
» en Suisse, en vertu de lois non écrites, mais très anciennes, le co
177
ra jamais entendu ce nom. En revanche, les noms d’
hommes
importants qu’on lui donnera sont inconnus hors du canton. Ces trois
178
solides si leur but est restreint. Si bien que l’
homme
de poids y sera surtout local. Il sera le grand homme d’une vallée, d
179
e de poids y sera surtout local. Il sera le grand
homme
d’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un canton, presque ja
180
physiquement nos petits compartiments. Que fera l’
homme
de talent, d’ambition, de génie ? Il ne peut que se cacher dans son c
181
atteignent à l’universel. Au fond de son trou, l’
homme
de Disentis, de Goeschenen, de Viège, entre les hautes parois de sa p
182
is ce n’est pas en grimpant sur nos Alpes que ces
hommes
s’illustrèrent et apprirent à voir grand ; c’est au contraire en quit
183
terait) ils furent tous, à des titres divers, des
hommes
utiles, des penseurs engagés, plutôt que des créateurs d’art ou de pe
184
ation européenne et qu’on lui parle de culture, l’
homme
d’aujourd’hui, qu’il soit d’ailleurs industriel ou philosophe, a d’ab
185
cles donc, les meilleurs esprits et les meilleurs
hommes
politiques du continent n’ont cessé de préconiser une union fédérale
186
et à l’URSS, l’Europe a toujours voulu former des
hommes
à la fois libres et responsables. C’est là son grand atout, c’est le
187
ance dont ils ne manqueront pas d’abuser contre l’
homme
, du moins tel que nous le concevons. En admettant qu’une armature d’i
188
pe, où je suis retourné pour une semaine, que des
hommes
décidés à se battre, gonflés à bloc. Voici le film des semaines qui s
189
sais qu’il peut y apparaître dans un instant des
hommes
qui nous tireront dessus. Je n’ai même plus mon pistolet, que je dépo
190
d effort commun. Mais il nous rendra fiers d’être
hommes
, et d’être Suisses. Ce texte va paraître dans 74 journaux du pays. D
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s du Directoire de la Ligue, soit avec notre seul
homme
de liaison entre la Ligue dans l’armée et la Ligue civile : le sergen
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nt désormais celles qui adaptent la technique à l’
homme
. J’écris ceci pour amuser les lecteurs de 1980, s’ils retrouvent par
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i concède « la gloire d’avoir aussi bien écrit qu’
homme
de son siècle », mais ce n’était pas pour faire de la littérature : c
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dans les vicissitudes de l’époque, et diriger les
hommes
à leur fin de salut. Il n’a écrit que pour mieux faire comprendre l’É
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ion absolue à une cause qui transcende l’auteur.
Homme
traqué par sa vocation. Son père le destinait à la science des lois,
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e action à quoi rien ne nous inclinait. J’étais l’
homme
le moins fait pour cela ! gémit l’individu quand une force inconnue,
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sée par la persécution, ou du cœur si faible de l’
homme
en butte aux attaques du monde. Il s’agit de « presser » l’auditoire,
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quer le peuple et les princes. Langage enfin d’un
homme
qui se sait écouté non seulement par les Genevois mais par toute une
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aite antithèse : qui croit encore à la bonté de l’
homme
naturel ? J’écarte Machiavel, ce grand mal-entendu. J’écarte Nietzsch
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n de l’autorité ; et dans la mesure encore où cet
homme
accablé a fait l’histoire des cités les plus libres, parce qu’il ne c