1 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
1 excellé furent presque tous, à des titres divers, hommes utiles, au sens le plus noble, et penseurs engagés dans leur communau
2 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
2 i me paraissent les plus propres à motiver chez l’ homme soucieux de la chose publique la conception d’un but lointain, la vis
3 le sa volonté de puissance personnelle. Parmi les hommes que le souci de la chose publique conduit à prendre part à l’élaborat
4 projection au plan continental d’une notion de l’ homme dans la cité qui est constitutive de l’Europe, et sans laquelle nos s
5 inévitablement, à son point de départ, qui est l’ homme de notre Europe, redéfini dans les catégories concrètes du présent.
6 Toute politique implique une certaine idée de l’ homme , et contribue à promouvoir un certain type d’humanité, qu’on le veuil
7 sache ou non. Quelle est donc la définition de l’ homme sur laquelle nous pouvons tomber d’accord, ou pour mieux dire, sur la
8 ne serions pas ici si nous pensions que le type d’ homme le plus souhaitable est l’individu isolé, dégagé de toute responsabil
9 nous pensions avec Hitler et les staliniens que l’ homme n’est qu’un soldat politique, totalement absorbé par le service de la
10 . Si nous sommes ici, c’est que nous savons que l’ homme est un être doublement responsable : vis-à-vis de sa vocation propre
11 ce. Aux individualistes nous rappelons donc que l’ homme ne peut se réaliser intégralement sans se trouver engagé du même coup
12 vidu plus libre dans l’exercice de sa vocation. L’ homme est donc à la fois libre et engagé, à la fois autonome et solidaire.
13 i qu’il doit à son prochain — indissolubles. Cet homme qui vit dans la tension, le débat créateur, le dialogue permanent, c’
14 itiques, et sont en retour favorisés par eux. À l’ homme considéré comme pur individu, libre mais non engagé, correspond un ré
15 ésordre, lequel prépare toujours la tyrannie. À l’ homme considéré comme soldat politique, totalement engagé mais non libre, c
16 bre, correspond le régime totalitaire. Enfin, à l’ homme considéré comme personne, à la fois libre et engagé, et vivant dans l
17 politique sans liberté. Car la personne, c’est l’ homme réel, et les deux autres ne sont que des déviations morbides, des dém
18 le choléra, elle représente la santé civique. Un homme qui boit de l’eau et qui se lave n’est pas à mi-chemin entre celui qu
19 e populaire — et d’ailleurs partagée par certains hommes d’États européens — selon laquelle une fédération ne peut être que l’
20 e les possibilités de libération personnelle de l’ homme .5 Durant la première moitié du xxe siècle, la plupart des penseurs
21 l’idée que la machine était en passe d’asservir l’ homme . Étrange démission de l’esprit devant ses propres inventions ! Car il
22 « fatalités » natives… N’est-ce point là ce que l’ homme européen, depuis des siècles, appelle sa liberté ? Subordonner sans t
23 uts aux moyens Quels sont alors les buts que l’ homme européen peut et doit projeter au plan de la politique et de l’organi
24 entures, en découvertes de soi-même et des autres hommes . Du rocher de Gibraltar à la steppe monotone, des lacs de l’Écosse au
25 er et de garantir les libertés fondamentales de l’ homme européen. Il en résulte immédiatement que l’organisation politique de
26 soit gouvernée par un Collège, et non par un seul homme , veulent que son centre ne soit pas une capitale, mais un District fé
3 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
27 mais on ne s’est autant marié en France (90 % des hommes et 91,5 % des femmes) et jamais on n’a autant divorcé (10 % des coupl
28 que, la passion étant l’épreuve suprême, que tout homme doit un jour connaître, et qu’il appelle secrètement. Pourquoi mariag
29 s’avouer au grand jour. Pour la première fois, l’ homme devient le servant de la femme qui est élevée au-dessus de lui, de la
30 u conséquence ?) considère que l’âme, partie de l’ homme créée par Dieu, est emprisonnée dans le corps, partie de l’homme créé
31 Dieu, est emprisonnée dans le corps, partie de l’ homme créée par le diable. D’où la nécessité de s’abstenir non pas de toute
32 nes. Tristan, c’est un « type » de relations de l’ homme et de la femme dans un groupe historique donné : la société courtoise
33 s à la star. Ne peut-on quand même supposer que l’ homme parvienne à se fixer sur un type, rencontre un jour son Iseut ? Admet
34 ra-t-elle à la passion, si elle la rencontre ? Un homme ne peut à la fois croire au mariage — à la volonté — et à la passion
35 tif. Nous serions en quel­que sorte — nous autres hommes et femmes d’aujourd’hui — les Derniers Mohicans de l’amour. À moins q
36 ssionnant qui étudie et qui explique pourquoi les hommes et les femmes ont tant de difficultés, actuellement, à réussir leur v
4 1963, Articles divers (1963-1969). Une interview de Denis de Rougemont : l’écrivain nous parle des centres culturels internationaux (16 novembre 1963)
37 tomation permettra de supprimer le prolétariat, l’ homme sera plus libre. Évidemment cela n’ira pas tout seul. Il y a tout un
5 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme et notre temps (mars 1963)
38 s un moyen terme entre la peste et le choléra. Un homme qui boit de l’eau et qui se lave, n’est pas à mi-chemin entre un homm
39 au et qui se lave, n’est pas à mi-chemin entre un homme qui meurt de soif et un homme qui se noie. De même, le fédéralisme n’
40 mi-chemin entre un homme qui meurt de soif et un homme qui se noie. De même, le fédéralisme n’est pas à mi-chemin entre la c
6 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme suisse (1963)
41 s un moyen terme entre la peste et le choléra. Un homme qui boit de l’eau et qui se lave n’est pas à mi-chemin entre un homme
42 eau et qui se lave n’est pas à mi-chemin entre un homme qui meurt de soif et un homme qui se noie. De même, le fédéralisme n’
43 mi-chemin entre un homme qui meurt de soif et un homme qui se noie. De même, le fédéralisme n’est pas à mi-chemin entre la c
44 e plus libre de se choisir, j’entends de se faire homme à sa manière, et non point à celle de l’État. D’où la densité culture
45 s’installer dans les petites. Mais la plupart des hommes veulent, et méritent sans doute, la sécurité avant tout. Ce phénomène
46 t périodiquement à faire tuer quelques millions d’ hommes au nom de principes réputés immortels, mais que les générations suiva
7 1963, Articles divers (1963-1969). Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)
47 nterconnections et par rapport à ces notions de l’ homme qui ont fait que l’Europe, malgré tout, représente autre chose et un
48 randes unités politiques, de 200 à 600 millions d’ hommes . Dans un tel monde, quel peut être l’avenir des États de l’Europe, pe
49 ur ont préparé la voie dans les esprits. Puis des hommes politiques se proposent pour diriger ce mouvement naissant, qui a peu
8 1964, Articles divers (1963-1969). Les arts dans la vie en Suisse (1964)
50 atteignent à l’universel. Au fond de son trou, l’ homme de Disentis, de Goeschenen, de Viège — entre les hautes parois de sa
9 1964, Articles divers (1963-1969). De la marche / De l’échec (1964)
51 primées par l’époque, et pourtant nécessaires à l’ homme complet. Quoi qu’il en soit d’ailleurs de sa philosophie, j’ai toutes
52 ière étape à la Jeunesse. Car la vraie force d’un homme jeune ne vient-elle pas de ce qu’il imagine un très long temps de mar
53 t c’est pourquoi le créateur vieillit moins que l’ homme de la routine. Mais vers la quarantaine poindra l’angoisse de n’avoir
54 ligne, sans but immédiat ou visible. Les buts des hommes sont dans leur tête, ou dans leur cœur. Quand les ombres montant de l
55 sirs définit la situation proprement humaine de l’ homme . Cet échec essentiel produit en somme la durée même de l’Histoire. Et
10 1965, Articles divers (1963-1969). La technique, facteur de paix (6 mars 1965)
56 t de ce que j’en puis faire comme usager moyen et homme qui réfléchit sur cet usage dans notre civilisation. Disons, symboliq
57 la nuit. I Comme la très grande majorité des hommes de notre siècle, sur tous les continents, la technique me passionne e
58 ns un livre intitulé L’Aventure occidentale de l’ homme , et je me suis vu amené à établir une chaîne continue sinon de cause
59 choisit de se rendre connaissable dans un corps d’ homme . Il en résulte que le corps physique, et la matière du même coup, se
60 dira Kepler, bien plus, d’être transformés par l’ homme spirituel et sauvés, ainsi que l’avait déjà dit saint Paul, dont je r
61 grandiose d’action sur le cosmos, qui s’offre à l’ homme en tant que spirituel, précisément. Programme grandiose, pratiquement
62 ent sauver : c’est cela que la Nature attend de l’ homme , une action qui la maîtrise et la libère, et non pas une révérence dé
63 judéo-chrétienne d’un Dieu incarné, qui appelle l’ homme à la liberté dans sa condition concrète et non dans l’évasion mystiqu
64 lieu artificiel, au service des fins propres de l’ homme . II Mais ici se pose une deuxième question : les étapes de la t
65 e remarque désabusée : la science a su donner aux hommes des moyens de s’armer, mais non pas de désarmer. Et il est vrai que l
66 une certaine mesure d’harmonie : harmonie entre l’ homme et la Nature, entre la personne et la communauté, entre les communaut
67 e favorise ou tend à détruire l’équilibre entre l’ homme et la Nature, ma réponse est également double. Certes, et je l’ai dit
68 nsformer la Nature pour la mettre au service de l’ homme et de ses fins propres, pour surmonter la peur, la faim, le froid, la
69 chnique n’est pas une puissance indépendante de l’ homme et qui pourrait se tourner subitement contre lui. La technique n’est
70 lui. La technique n’est pas matérialiste, seul l’ homme peut l’être, quand il se laisse aller à ses instincts abâtardis ou qu
71 conomique de la technique, aux premiers âges de l’ homme , est aujourd’hui abandonnée au profit d’explications par la magie ou
72 d’hui, l’on entend les belles âmes soupirer que l’ homme est devenu l’esclave de sa voiture, et c’est vrai dans ce sens que l’
73 e de sa voiture, et c’est vrai dans ce sens que l’ homme moyen croit qu’il ne pourrait plus se passer de cet objet, mais le fa
74 publicité, la mode, la vie sociale — c’est donc l’ homme et non pas la technique. Je voudrais observer au surplus que s’il est
75 e l’invention technique, mais de ses effets sur l’ homme et sur la société. Tout ce que j’avais à vous dire aujourd’hui se rés
76 aies fins de notre vie et de la vraie nature de l’ homme . Ne serait-ce pas là, peut-être, son plus grand miracle ? m. « La
11 1966, Articles divers (1963-1969). Un libéral engagé (1966)
77 spoir d’imposer une image de calme, et soudain un homme assez petit bondir à la tribune, tournant à droite et à gauche un pro
78 se battait encore du parterre au poulailler, des hommes tombant des secondes galeries sur les premières… Je dis que j’admirai
79 de lui seul ! Tout ce que l’on peut demander d’un homme , c’est qu’il fasse le moins de mal possible. » (Ce que je trouvai, pa
80 bien, c’est pour porter un chapeau ! » Bien peu d’ hommes ont donné à la cause de l’Europe, cause commune s’il en fût, un temps
12 1967, Articles divers (1963-1969). Le civisme européen : notes pour un « Petit Livre rouge » (été 1967)
81 l’union européenne se déroberont sous les pas des hommes politiques et des économistes. Car avant de « faire l’Europe », il fa
13 1967, Articles divers (1963-1969). Au-delà des nations (1967)
82 des États-nations. Ce qui empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’en croire leurs yeux quand ils le voie
14 1968, Articles divers (1963-1969). Vingt ans après La Haye : où en est l’Europe ? (mai 1968)
83 ent, entre Retinger et Dautry, encadrant le grand homme qui essuie une larme : ma déception commence à ce triomphe verbal. D’
15 1968, Articles divers (1963-1969). L’Exode des cerveaux [débat] (1968)
84 près de nous. Parmi les ingénieurs, vous avez des hommes comme Chevrolet par exemple, qui, ne pouvant pas faire de voitures en
16 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
85 . La grande force de l’État-nation, c’est que les hommes et les femmes d’aujourd’hui qui ont passé par l’école et croient savo
86 tes, mais aussi à des responsables du Plan, à des hommes politiques comme Mendès-France, Pleven, Debré. Parmi les titres carac
87 des États-nations. Ce qui empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’en croire leurs yeux quand ils le voie
17 1969, Articles divers (1963-1969). Le mariage est à réinventer (14 avril 1969)
88 aturité sur la jeunesse (voir Elle n° 1215) : les hommes se marient en moyenne à 25 ans la première fois et à 41 ans la deuxiè
89 s, le second mari c’est aussi l’amant légitime, l’ homme qui fait découvrir les délices et les délires de l’amour physique tel
90 rente. Elle, eh bien, elle a aussi son image de l’ homme qui lui fait faire les mêmes erreurs. « Je suis tombée amoureuse de l
91 prit des gens, c’est l’ennui. En somme, lorsqu’un homme pourra dire à une femme : « Je suis sage de toi », le mariage sera sa
18 1969, Articles divers (1963-1969). Les résistances mentales à l’Europe des régions (avril 1969)
92 és, incertitudes, blocages mentaux, qu’éprouve un homme de cette seconde moitié du xxe siècle à concevoir une Europe des rég
93 ois degrés) a imposé depuis un siècle au moins. L’ homme d’aujourd’hui, formé par les manuels, croit, sans la moindre discussi
94 ique de la nation, c’est-à-dire de l’ensemble des hommes vivant à l’intérieur d’un territoire délimité par les hasards des gue
95 correspond à quelque chose de fondamental chez l’ homme néolithique (nomade fixé au sol à partir du Xe millénaire avant notre
96 ême réduction correspond à la seconde nature de l’ homme alphabétisé, caractérisé par l’hypertrophie de la fonction visuelle e
97 du « voir » et du « comprendre » qui s’en suit. L’ homme de la civilisation visuelle, de l’imprimé, de la lecture des signes a
98 ignés, des plans, des cartes et des graphiques, l’ homme de la « Galaxie Gutenberg » si génialement décrite par McLuhan ne peu
99 e des imbéciles dans ce monde-là. Aux yeux de cet homme gutenbergien, que nous sommes tous, peu ou prou, et dans son système
19 1969, Articles divers (1963-1969). Le personnalisme, la contestation, les hippies et… le fédéralisme (27 septembre 1969)
100 une ressemblance profonde entre le problème de l’ homme et de la femme dans le mariage, et celui des autonomies locales et de
101 édoine dit, en substance, que les deux natures, l’ homme et Dieu, dans le Christ sont simultanément présentes, complètes chacu
102 nse à « la spoliation de l’identité profonde de l’ homme  ». Il publiera d’ailleurs un ouvrage d’une importance capitale pour q
103 même, ni la minuscule partie d’une masse, mais un homme ouvert aux idées, à la fois libre et responsable. C’est l’individu di
104 nsi, la vocation est à la fois ce qui distingue l’ homme et le relie à la communauté où il exerce. Ce qui l’amena — avant Sart
105 ersonne » au fédéralisme. Je vous avais dit que l’ homme doit être à la fois libre et responsable, il en est de même pour chaq
106 onal ; et trop grand parce que la vraie cité où l’ homme peut participer à la vie publique, c’est quelque chose de beaucoup pl
20 1969, Articles divers (1963-1969). La révolution des meilleurs (4 octobre 1969)
107 le « désordre établi ». Désordre par rapport à l’ homme . C’est-à-dire un ordre qui ne reposait — et c’est encore bien plus vi
108 lique. Une vise à la puissance collective ou d’un homme , l’autre vise à la liberté et à la libération maximales des hommes, d
109 ise à la liberté et à la libération maximales des hommes , des personnes. Je suis contre l’État-nation dans sa formule xixe si
110 ir. Qui devait être un lieu de rencontre pour les hommes de culture qui voulaient l’union de l’Europe, un lieu, un foyer de re
111 de cohérence entre les différentes activités d’un homme . J’ai un ami français qui se dit mon disciple en érotique personnalis
112 mariage, c’est exactement la même chose entre un homme et une femme. […] Vous avez du monde une vue qui est religieuse en ce
21 1969, Articles divers (1963-1969). De l’Aar à l’Europe (1969)
113 ’Ionie, patrie de nos idées, les réflexions sur l’ homme et sa place dans le cosmos, entre les choses et les dieux, ne partaie
114 ’Europe — depuis l’aurore des temps, bien avant l’ homme  ! — que ce réseau de fleuves et de rivières qui a si profondément déc
115 euves trop larges et trop longs pour l’usage de l’ homme . Ils divisent et isolent plus qu’ils ne mettent en relations civilisa
116 que fort ancienne immigration suédoise ses grands hommes blonds. Comme Uri, il fut terre d’Empire et longtemps défendit contre
117 écrite et chantée librement par une communauté d’ hommes libres. Rien n’est authentiquement européen qui ne soit d’abord d’un
22 1969, Articles divers (1963-1969). À la fontaine Castalie (1969)
118 là-haut la lumière encore aujourd’hui parle aux hommes et laisse Deviner des propos pleins de sens merveilleux… Car il pl
23 1969, Articles divers (1963-1969). Pour une définition nouvelle du fédéralisme (1969)
119 s large du terme. Avant de chercher à quel type d’ homme correspond une telle politique, et quel type d’homme elle entend prép
120 me correspond une telle politique, et quel type d’ homme elle entend préparer ou éduquer, constatons qu’elle traduit une forme
121 t se constituaient les premières définitions de l’ homme comme individu distinct et de la cité ou auto-nomie (littéralement au
122 et même Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme … fils unique en deux natures, sans confusion [ni] séparation. L’union
123 ase de notre analyse, plaçons une conception de l’ homme analogue au modèle bipolaire posé par le concile de Chalcédoine. La p
124 us servir de module. La personne humaine, c’est l’ homme considéré dans sa double réalité d’individu distinct et de citoyen en
125 ême dont l’exercice le relie à la communauté, cet homme se constitue dans la dialectique des contraires. Et ce caractère va s
126 re à tous les groupes qu’il formera avec d’autres hommes , ses semblables. Ces groupes devront être à leur tour à la fois auton
127 d’enracinement et de mobilité… La situation de l’ homme qui veut à la fois sa vie privée et une vie sociale est homologue de
128 es, j’entends selon qu’elles intéressent tous les hommes de toutes les régions, certains hommes de toutes les régions, certain
129 t tous les hommes de toutes les régions, certains hommes de toutes les régions, certains hommes de certaines régions, tous les
130 , certains hommes de toutes les régions, certains hommes de certaines régions, tous les hommes de quelques régions, ou d’une s
131 s, certains hommes de certaines régions, tous les hommes de quelques régions, ou d’une seule. Je conviendrai que le nombre des
132 re notamment par le chiffre élevé des suicides. L’ homme des ensembles à bon marché, trop serré avec d’autres chez soi, et qui
133 alimenter la pensée des sociétés et de dicter aux hommes ces « images de comportement » dont Bertrand de Jouvenel a si justeme
134 emps, sur de grandes options générales, ou sur un homme ou sur un député ; cela n’est pas réellement l’activité du civisme, c
135 ent pas plus vastes que la portée de la voix d’un homme criant sur l’agora, mais il faut garder cet exemple dans l’esprit, si
24 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
136 le en témoignant la même bienveillance à tous ces hommes d’origines si diverses, et qui leur sont tous également étrangers. Tu
137 en qualifiés pour une pareille œuvre ? Tel est l’ homme que l’on a traité d’utopiste et d’illuminé, et auquel on a tant repro
138 u la fonder seul, sans Gustave Moynier notamment, homme de méthode et d’organisation dont l’appui fut décisif, ou sans le gén
139 monde, s’en prend à ses principes qui sont dans l’ homme , et sur lesquels nous pouvons exercer les pouvoirs de l’esprit humain
140 libertés nationales… Encore un peu de temps, et l’ homme aura, grâce à la science, des moyens si prodigieux de faire le mal qu
141 et qui avait fait en outre plus de bien qu’aucun homme de son siècle ou du nôtre. 42. « La guerre est agréable pour ceux q
142 ir de Solférino d’Henry Dunant, Lausanne, L’Âge d’ Homme , 1969, p. VII-XXII.