1
dimension des tâches nouvelles qui se posent aux
hommes
. À vous entendre, Denis de Rougemont, le citoyen suisse, qui appartie
2
e passe ? Dans ces conditions, le Suisse moyen, l’
homme
de la rue, quand on lui demande ce qu’il pense de l’Europe, répète na
3
ens, à en juger par les récentes déclarations des
hommes
qui sont chargés notamment de nos affaires étrangères. c. « Ce que
4
qui m’ont valu ce prix, attribué jusqu’ici à des
hommes
politiques seulement : Jean Monnet, Joseph Bech, S. Mansholt et Walte
5
faut notamment citer L’Aventure occidentale de l’
homme
, Vingt-huit siècles d’Europe , Les Chances de l’Europe , L’Europe
6
rreurs populaires ne sont point partagées par les
hommes
politiques responsables de ces pays. Comme on pourra s’en assurer en
7
revendication des femmes pour l’égalité avec les
hommes
, alors qu’elles sont plutôt complémentaires. Je suis contre l’égalité
8
des connaissances psychologiques, qui a rendu les
hommes
et les femmes plus exigeants sur la qualité de leur mariage, c’est-à-
9
ersonne de Jésus-Christ comme « vrai Dieu et vrai
homme
» à la fois selon les formules conciliaires de Nicée et de Chalcédoin
10
agissent toutes, sans exception, dans la vie des
hommes
d’aujourd’hui. Un seul exemple : le dogme de la Trinité, hors de la t
11
ues. C’est exactement le contraire du marxisme. L’
homme
d’aujourd’hui est aliéné dans le matériel, le quantitatif, qui tend à
12
faut freiner le gigantisme des villes, pour que l’
homme
soit intégré à une communauté. Il faut dépasser la fausse solitude de
13
munauté. Il faut dépasser la fausse solitude de l’
homme
dans la rue et la fausse solitude de l’homme dans l’habitat. Après av
14
de l’homme dans la rue et la fausse solitude de l’
homme
dans l’habitat. Après avoir rencontré un esprit aussi éminent, il est
15
e que — pour la première fois dans l’histoire — l’
homme
serait en situation de choisir librement son avenir. Pourquoi serions
16
u xxe siècle, quel était le principal effort des
hommes
? C’était la lutte contre les dangers que représentent la nature, les
17
remière fois, car jamais avant notre génération l’
homme
n’avait été en mesure de porter des coups pareils à la terre elle-mêm
18
oduits par la notice suivante : « Intellectuel et
homme
d’action, essayiste et écrivain engagé, Denis de Rougemont est de ceu
19
La place du livre dans l’information de l’
homme
moderne (1970)a Mesdames et Messieurs, à ma stupéfaction, je me tr
20
d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’
homme
qui se hâte ! [voilà pour l’annonce que je vous citais]. Car la philo
21
trôlés, par un nombre de plus en plus restreint d’
hommes
ou d’intérêts. Le dissentiment dans ce qu’il y a de plus scandaleux,
22
a. « La place du livre dans l’information de l’
homme
moderne », Premier festival international du livre de Nice : colloque
23
mes ont été l’agent principal de civilisation des
hommes
. » Cette phrase, signée Denis de Rougemont, est extraite d’un tract p
24
une des grandes figures agissantes du siècle. Les
hommes
, autour d’elle, ont l’air de rien du tout. Après cela, il est inutile
25
tributaires de la civilisation germanique, où les
hommes
porteurs de l’épée étaient seuls aptes à la liberté, parce que l’épée
26
la liberté pour les Germains. Ce qui fait que les
hommes
qui vont à la Landsgemeinde ont encore un sabre à la main — avec un p
27
qui doivent être le domaine des guerrières, de l’
homme
armé, ce qui est un anachronisme complet dans la société actuelle, où
28
n sabre. Si l’on sort des mythes germaniques de l’
homme
guerrier et si l’on entre dans la société actuelle, je défie qui que
29
défie qui que ce soit de m’expliquer en quoi les
hommes
seraient privilégiés par rapport aux femmes dans leur activité. En qu
30
ermaniques. Justement la survivance de ce paysan,
homme
libre dont la liberté est démontrée parce qu’il a son épée à la main.
31
pée à la main. Comme les nobles au Moyen Âge, les
hommes
libres en Suisse, c’était la même chose, ils étaient exactement sur l
32
t exactement sur le même plan. La noblesse et les
hommes
libres, c’était la même classe. Et l’homme libre était défini par l’a
33
t les hommes libres, c’était la même classe. Et l’
homme
libre était défini par l’arme. Vous avez une quantité de gens, en Sui
34
certaine vénération pour l’uniforme, plus que les
hommes
souvent. Il n’en reste pas moins, que bien ou mal, c’est par les femm
35
ille, de la femme qui est à peu près l’égale de l’
homme
, moralement parlant. Ce qui n’est absolument pas le cas en Asie, ce q
36
ivilisations où il y a beaucoup de femmes pour un
homme
. Chez nous, considérons qu’il n’y a aucune espèce de différence au po
37
espèce de différence au point de vue public entre
hommes
et femmes. Je ne dis pas du tout qu’il n’y a pas de différence entre
38
e fait que c’est “le peuple”, en l’occurrence les
hommes
, qui se prononcera. Partout ailleurs, où la femme a acquis l’égalité
39
explique, partiellement, la lenteur mise par les
hommes
à supprimer ce qui apparaît, aujourd’hui, comme une injustice. Mais i
40
t bien au-delà de la nation. Gabriel Marcel, Les
Hommes
contre l’humain Face aux totalitaires de toutes couleurs et aux démo
41
berté, c’est-à-dire de la personnalité humaine. L’
homme
est une personne, ou il n’est rien du tout ; ni race, ni régime ne sa
42
? » J’ai répondu : « Ne craignez-vous pas que les
hommes
et les femmes ne soient trop différents pour pouvoir jamais former de
43
ux que le genre humain, et que faisaient donc les
hommes
et les femmes avant le xiie siècle ! Ainsi parle le gros bon sens, m
44
lement lié à l’expression. Il écrit : « Combien d’
hommes
seraient amoureux s’ils n’avaient jamais entendu parler d’amour ? » I
45
euves, signalée par Mircea Eliade. Par exemple, l’
homme
doit dormir quarante jours au pied du lit de la femme qu’il aime, qua
46
ellement dans l’un ou dans l’autre. Tristan est l’
homme
d’un seul amour fatal. Don Juan, héros d’un siècle cynique, le xviiie
47
est l’antithèse de Tristan, son double négatif, l’
homme
des rencontres sans lendemain, infidèle par définition. Ce qui manque
48
iècle dont la thèse était que tout le malheur des
hommes
venait de la masturbation, qui rend les jeunes gens fous, etc. Ce doc
49
Il a sans doute créé le maximum de névroses qu’un
homme
ait jamais pu déclencher sur la planète. Pendant une douzaine de géné
50
okov, Le Docteur Jivago, de Boris Pasternak, et L’
Homme
sans qualités, de Robert Musil. J’ai retrouvé l’archétype de Tristan
51
y compris les pays de l’Est, c’est 480 millions d’
hommes
. Alors, vous comprenez, « l’Europe écrasée entre les deux Grands », c
52
tissaient l’Europe, économistes du Marché commun,
hommes
politiques, universitaires, je crois vraiment que l’action du Centre
53
moi, j’ai cherché celle des valeurs et celle des
hommes
. On vous reproche de faire de l’européocentrisme ? Je ne donne une pl
54
complot des gouvernements. Vous ne croyez pas à l’
homme
politique ? C’est probablement une fonction à supprimer. Il faut des
55
l fédéral, lui, exécute, mais ne gouverne pas les
hommes
. C’est absolument le contraire des habitudes héritées de Louis XIV ou
56
i que ce soit sur la personne, tout est perdu : l’
homme
, le couple, la cité, la société, et vous avez le totalitarisme. Quand
57
a société, et vous avez le totalitarisme. Quand l’
homme
ne sert plus à rien, n’a plus de vocation, on le jette à la poubelle
58
nie. Mais une société ne se retourne pas comme un
homme
. Il ne suffit pas de toucher deux ou trois-centres nerveux pour que t
59
Je l’ai décrit, dans L’Aventure occidentale de l’
homme
, en tant qu’accroissement des risques humains, comme le montre la sc
60
u’ils ont bien raison de le faire ! Ah ! l’habile
homme
! De la fenêtre du vingtième étage d’un gratte-ciel, il tend son livr
61
elque chose, un opéra peut-être, avec et pour cet
homme
selon mon cœur… Mais ce n’était pas pour tout de suite ! Je venais d’
62
ions mises en musique, ni même des croyances de l’
homme
, quelles qu’elles fussent. Sa musique est chrétienne parce qu’elle es
63
ire : à Dieu tel qu’il s’annonce au « cœur » de l’
homme
. Sa musique est chrétienne en cela qu’elle signifie, par son affectiv
64
n affectivité même, « l’adéquation physique (de l’
homme
) au monde », pour reprendre une formule d’Ansermet, « le fondement co
65
entreprise si féconde en initiatives d’union des
hommes
au-delà des nations. Le titre est emprunté à une phrase de Robert Sch
66
vons et nous devons opposer aujourd’hui un type d’
homme
de technique et de science réintégré dans la communauté, relié à l’en
67
ctif de la Place du Marché. Nouveau pacte entre l’
homme
et la nature ; nouveau contrat social répondant aux défis de la techn
68
ner sa rigueur avec les exigences de l’art d’être
homme
et celles de la santé du corps social : problèmes très neufs pour l’i
69
sociales. Une Europe unifiée et uniformisée, deux
hommes
ont essayé de la faire : Napoléon et Hitler. Dans les deux cas, l’exp
70
ous trouverez des croyants et des incroyants, des
hommes
de gauche et des hommes de droite, des romantiques-surréalistes et de
71
ts et des incroyants, des hommes de gauche et des
hommes
de droite, des romantiques-surréalistes et des classiques plus ou moi
72
je mets en fait que dans la plupart des cas, les
hommes
de gauche de pays différents se ressembleront davantage et s’entendro
73
nt mieux entre eux qu’ils ne s’entendent avec les
hommes
de droite de leur propre nation ; que les surréalistes d’un pays s’ac
74
t dans n’importe quelle tranche de six millions d’
hommes
découpée dans n’importe lequel des pays qui nous entourent —, tout s’
75
i je dis au contraire que la culture est ce que l’
homme
ajoute à la nature, on voit qu’elle représente en fait tout ce que no
76
de nos chromosomes, il y a l’histoire entière des
hommes
du passé, plus une nouvelle virtualité. Dans chacun de nos codes civi
77
, qui est d’être malgré tout dans le tout. Chaque
homme
d’Europe est une dramatis persona qui crée son rôle avec plus ou moin
78
ives combinées — nationalisme et disjonction de l’
homme
en matière et intellect abstrait — ont causé les grandes guerres mond
79
est son influence ? Quel fut l’itinéraire de cet
homme
depuis quarante ans, itinéraire jalonné d’expériences, de livres dens
80
, de préoccupations ? Quel a été le chemin de cet
homme
depuis la publication de L’Amour et l’Occident ? Effectivement, j’ai
81
, nous arrivions à nous entendre. Qui étaient ces
hommes
? Du côté d’ Esprit , il y avait Emmanuel Mounier, Georges Izard, Jea
82
ersonne ? Ce que nous appelions personne, c’est l’
homme
à la fois libre et responsable. Ce n’était pas l’individu isolé. Ce n
83
faisant une synthèse positive : l’engagement d’un
homme
et d’une femme qui ont chacun leurs lois, à certains égards antinomiq
84
ses conférences, il répétait tout le temps que l’
homme
est à la fois libre et responsable et que l’homme doit s’engager. Alo
85
homme est à la fois libre et responsable et que l’
homme
doit s’engager. Alors, un jour, je lui ai dit : « J’espère que vous s
86
ais il est bien évident que cette définition de l’
homme
et ce terme d’engagement, vous les retrouvez à chaque page d’ Esprit
87
tement supérieur à l’autre. Je préfère dire que l’
homme
est supérieur à la femme et la femme supérieure à l’homme. Plutôt que
88
t supérieur à la femme et la femme supérieure à l’
homme
. Plutôt que de dire qu’ils sont égaux parce que l’égalité évoque quel
89
quelque chose qui anéantit la différence entre l’
homme
et la femme. Bref, deux êtres qui doivent subsister sans se confondre
90
constate ces deux réalités antinomiques : Dieu et
homme
. D’après le concile de Chalcédoine, au ve siècle, les deux natures d
91
personne définie par une vocation unique. Chaque
homme
a sa vocation propre, c’est-à-dire qu’il part de là où il est, qui es
92
ette idiotie. Vous ne semblez guère apprécier les
hommes
politiques ? Je les trouve funestes. En tant qu’ils sont des représen
93
partis ou des États-nations, ils ne sont pas des
hommes
politiques, ils sont des partisans ou des nationalistes. Mais j’ai le
94
alistes. Mais j’ai le plus grand respect pour des
hommes
qui ont une vision politique du développement de l’humanité. Jean Mon
95
sée, officiellement, préparer tout le contraire d’
hommes
libres, citoyens de l’Europe et du monde : des producteurs — consomma
96
, à faire des choix, à décider une politique de l’
homme
: — veut-on la Puissance à tout prix (celle de l’État-nation, s’enten
97
nateurs ; — ou veut-on l’équilibre vivant entre l’
homme
, la cité et la nature ? Et alors il faut dès maintenant réunir les mo
98
nécessaire, et payer le tribut de la survie de l’
homme
. L’écologie, qui est art et science des équilibres biologiques et dyn
99
qui définit toute vraie commune, ou communauté d’
hommes
libres, a repris dans tous nos pays européens le rôle de l’« agora »
100
lace que se formait l’opinion publique, quand les
hommes
pouvaient se rencontrer. Or, il n’est pas de pays au monde que le gig
101
quand on a tout oublié », disait Édouard Herriot,
homme
politique bien oublié, mais qui reste, précisément, par cette seule p
102
ici de participation à des responsabilités. Or l’
homme
n’est responsable (étymologiquement : capable de répondre, de se port
103
arant) que s’il est sujet libre de son action. Un
homme
qui n’est pas reconnu comme libre ne peut être tenu pour responsable
104
nu pour responsable de ses actes. Inversement, un
homme
privé de la possibilité d’assumer des responsabilités ne saurait être
105
ent tous les trois la même nature d’activité de l’
homme
: son activité dans la société, c’est-à-dire dans la cité. Polis en g
106
a foule une société : le principe qui associe les
hommes
dans la cité — nécessité, idéal, ou religion au sens de religare, rel
107
Ainsi la politique n’est pas la fin dernière de l’
homme
, pas plus que ne le sont la cité ou la Société. Elle est la stratégie
108
ou à la cité de s’ordonner aux buts derniers de l’
homme
. Or s’il est vrai que ces buts — universels et personnels — transcend
109
que, pour la première fois dans son évolution, l’
homme
se voit contraint de choisir librement l’avenir de l’humanité. Et il
110
possibilité — la liberté. Depuis les origines, l’
homme
n’avait pu que répondre aux durs défis de la nature. Il s’agissait po
111
isation, c’est-à-dire le premier dialogue entre l’
homme
et la Terre interrogée — labourée, fécondée, cultivée —, l’initiative
112
lénaires, au moins, d’un effort sans relâche de l’
homme
contre le destin que la nature lui imposait ont abouti, dans notre si
113
umaine — jusqu’à nous. Ayant dépassé la nature, l’
homme
tente de se dépasser lui-même, mais il ignore vers quoi. Déjà, en Occ
114
isons. Car toute politique implique une idée de l’
homme
, et par suite une vision des communautés qui la traduisent en structu
115
faire sans les interventions (imprévisibles) de l’
homme
créateur, inventeur, contestataire, irrationnel, et affamé d’incalcul
116
participation, qui relève de la libre action de l’
homme
au service de ses fins), nous devrions idéalement être à la fois obje
117
sion démographique » au xxie siècle (« 2 500 000
hommes
au km2 en l’an 2400 » selon le rapport Nixon paru fin 1969), exercent
118
e notre avance vers lui, va modifier l’action des
hommes
en qui elle s’opérera, autant qu’elle les modifiera eux-mêmes, opéran
119
les changements possibles. 1. À l’échelle de l’
homme
La taille moyenne de l’homme (qui semble avoir augmenté de trois à
120
À l’échelle de l’homme La taille moyenne de l’
homme
(qui semble avoir augmenté de trois à quatre centimètres depuis deux-
121
on générale, tout ce qui dépend de la taille de l’
homme
dans le calcul des plans d’alimentation ou d’urbanisme et dans le cad
122
uto ou une cabine de transport plus petites qu’un
homme
, une ville plus petite qu’une maison, — et d’autre part, la tendance
123
sociabilité Certains besoins fondamentaux de l’
homme
occidental ne semblent pas susceptibles de disparaître sans que dispa
124
dans les villes de la société industrielle, où l’
homme
cherche en vain le refuge paisible ou la vraie communauté, et ne trou
125
ter de satisfaire ce double emploi permanent de l’
homme
occidental doit être considéré comme une contrainte primordiale pour
126
au lieu de réunion, ne sont guère différents… Les
hommes
n’ont pas tant changé11. » D’où l’idée du « droit de vivre dans un en
127
uperficie n’excédât pas la portée de la voix d’un
homme
criant sur l’agora. Jusqu’à nos jours, en toutes provinces européenne
128
participation sont guérissables. Il suffit que l’
homme
« se reprenne », compare les promesses aux réalités et déclare à ses
129
mèdes aux maladies dont sera menacé après 2000 un
homme
né avant 1900. La persistance des États-nations en 2000 impliquerait
130
devait être mesurée par la portée de la voix d’un
homme
criant sur l’agora, devient, en vertu de la même exigence et grâce à
131
re, alors « le monde est ma commune » peut dire l’
homme
de la fin de ce siècle. Pour Teilhard de Chardin et pour Marshall McL
132
lhard de Chardin et pour Marshall McLuhan, chaque
homme
moderne, par certaines de ses dimensions, est global. La question dem
133
ésultent à l’expérience du fait de la rencontre d’
hommes
séparés les uns des autres par 3000 ou 300 ou 3 kilomètres et non par
134
de devenir une race de spectateurs et non plus d’
hommes
d’action », comme l’a fort bien dit A. Clarke. J’ai rappelé divers se
135
marquée, sinon plus sensible : car la plupart des
hommes
s’imaginent avoir « participé » à ce qu’ils n’ont fait que voir, et s
136
e facteur religieux) correspond à l’angoisse de l’
homme
actuel devant les risques de la participation réelle, et à son désir
137
e la présence « en chair et en os » de milliers d’
hommes
, dans un cadre restreint, dégage des forces qu’on pourrait enregistre
138
images sonores et visuelles émises par ces mêmes
hommes
séparés. Il est possible qu’il y ait un reste irréductible dans toute
139
des comportements mesurables et chiffrables de l’
homme
. Un x ou un y dont nous n’avons encore aucune idée et qui intervient
140
omprendre ce qui se passe de différent entre deux
hommes
qui se serrent la main « en chair et en os » et deux images des mêmes
141
in « en chair et en os » et deux images des mêmes
hommes
qui se tendent à distance des mains réunies sur l’écran. Si la prése
142
’impliquer « l’enracinement », les rencontres « d’
homme
à homme », le « contact physique », et ceux qui seront traités comme
143
er « l’enracinement », les rencontres « d’homme à
homme
», le « contact physique », et ceux qui seront traités comme étant à
144
tact à distance et celui qui s’établit entre deux
hommes
« en chair et en os », c’est que le premier est sélectif, le second p
145
dimensions dépendent des idées qu’on se fait de l’
homme
pour qui maisons et villes sont bâties, ou au contraire que l’on ente
146
campagne-ville traduit le besoin fondamental de l’
homme
: solitude-société, et doit donc être surveillée, équilibrée, normali
147
ie, art et science des équilibres vivants entre l’
homme
, ses créations et la nature, soit le terme qui résume désormais civis
148
préservée. Elle est le signe d’une ouverture de l’
homme
au transcendant, à ce qui peut englober, nier et réorganiser dans le
149
qui définit toute vraie commune, ou communauté d’
hommes
libres, a repris dans tous nos pays européens le rôle de l’agora des
150
lace que se formait l’opinion publique, quand les
hommes
pouvaient se rencontrer. Or, il n’est pas de pays au monde que le gig
151
xe majeur de notre civilisation. Grâce à elles, l’
homme
des villes a retrouvé le contact avec la nature, et ce contact pour l
152
t solitaire, la foule s’y jette et le supprime. L’
homme
a besoin de solitude. Mais la plupart n’osant aimer que ce qui par d’
153
rre bâtie, d’utilité publique, que vont faire les
hommes
et les femmes et les enfants qui habitent ici ? « Lavaux appartient à
154
taire et uniformisée en vue de la puissance, deux
hommes
ont essayé de la faire : Napoléon et Hitler ; dans les deux cas, l’ex
155
l’on trouvera des croyants et des incroyants, des
hommes
de gauche et des hommes de droite, des romantiques-surréalistes et de
156
ts et des incroyants, des hommes de gauche et des
hommes
de droite, des romantiques-surréalistes et des classiques plus ou moi
157
je mets en fait que dans la plupart des cas, les
hommes
de gauche (ou de droite) de pays différents se ressembleront davantag
158
nt mieux entre eux qu’ils ne s’entendent avec les
hommes
de droite (ou de gauche) de leur propre nation ; que les surréalistes
159
t conduit, en d’autres temps, vers une carrière d’
homme
politique… Le ministère pastoral le conduisit vers de plus humbles tâ
160
e pouvoir et de prestige. Ce n’est pas un souci d’
homme
réel, de femme réelle, c’est trop loin de la vie quotidienne. En reva
161
e d’un État, la sauvegarde des équilibres entre l’
homme
et la nature plutôt que du seul profit matériel. Et les sociétés m
162
’est l’âme elle-même, la fonction émotive, dans l’
homme
contemporain, qui s’épuise et qui s’atrophie, entre le corps et l’int
163
l’obstacle qui résiste, et n’en trouvent guère. L’
Homme
sans qualités, de Musil, la Lolita de Nabokov, sont les derniers écho
164
el, c’est un jour qui renaît, non pas le jour des
hommes
et de leur peine quotidienne, mais l’horizon du nouveau jour qui révé
165
azdéisme de Zarathoustra, toutes les actions d’un
homme
sur la terre, ses intentions et ses désirs et ses amours, composent a
166
ui est son Nom divin, sa personne éternelle. Tout
homme
est double : individu sur Terre, donc transitoire — et germe d’un êtr
167
e et qui lui dit : — Je suis toi-même ! Mais si l’
homme
sur la Terre a maltraité son moi, au lieu de la Fravarti c’est une ap
168
a personne. Nulle technique et nulle science de l’
homme
ne peut nous être ici d’aucun secours. Il faut aimer pour le comprend