1 1978, Articles divers (1978-1981). Le diable en Suisse (1er janvier 1978)
1 ions de la facilité, celles qui feraient dire à l’ homme de droite que le diable est, bien sûr, Jean Ziegler ; à l’homme de ga
2 e que le diable est, bien sûr, Jean Ziegler ; à l’ homme de gauche, que c’est au contraire Schwarzenbach ; ou à l’homme du cen
3 he, que c’est au contraire Schwarzenbach ; ou à l’ homme du centre, que c’est plutôt le directeur d’un journal, phrase laissan
4 astrophe prévue. Et devant le cadavre gisant de l’ homme qui fit trembler tout l’univers, voici que nous nous écrions avec une
2 1978, Articles divers (1978-1981). Réfléchir à ce que le terrorisme signifie (4 janvier 1978)
5 utionnaire doit porter en lui le modèle du nouvel homme  : cela peut-il être un assassin ? Parlons alors des résistants frança
6 es mobiles profonds et contradictoires amenant un homme , par impatience infinie, à tuer au nom même d’une vie plus juste. Apr
7 és factuels qui ont suivi, voici la synthèse d’un homme qui, depuis plus de quarante ans, lutte pour la défense d’une certain
3 1978, Articles divers (1978-1981). Dépolitiser la politique (janvier 1978)
8 nner la vie, sont beaucoup plus sensibles que les hommes aux conditions de la vie. Pour elles, c’est plus sérieux que pour les
9 vie. Pour elles, c’est plus sérieux que pour les hommes . Les hommes, on leur apprend surtout à tuer. Il faut restaurer les va
10 lles, c’est plus sérieux que pour les hommes. Les hommes , on leur apprend surtout à tuer. Il faut restaurer les valeurs fémini
11 techniques nouvelles ou des remèdes nouveaux les hommes les plus sensibles, au lieu de les traiter d’efféminés ; qu’on fasse
4 1978, Articles divers (1978-1981). « Quel avenir voulons-nous ? » (1er février 1978)
12 n milieu entièrement « humanisé », fait de main d’ homme et qu’au lieu de le reconnaître, d’en assumer les conséquences, nous
13 s. Ce qui va arriver sera entièrement le fait des hommes . C’est pourquoi il est très important de savoir quel avenir nous voul
14 avantage l’affaire de l’ordinateur que celles des hommes . Mais c’est finalement toujours le même jeu : nous utilisons les calc
15 se définir comme un essai de morale traitant de l’ homme « libre » et responsable ? Cette conception de l’homme « libre » n’es
16 « libre » et responsable ? Cette conception de l’ homme « libre » n’est pas nouvelle. Je l’ai déjà exprimée dans la Politiqu
17 ciété politique fondée sur une certaine idée de l’ homme que j’appelle la « personne » : un individu chargé d’une vocation uni
18 i que ce soit sur la personne, tout est perdu : l’ homme , le couple, la cité, la société. Et vous aboutissez inévitablement à
19 ature. Moi, au contraire, c’est sur la notion « d’ homme responsable » que je propose de fonder la société. Cela permet de pon
20 our tous, autrement dit : détourner l’esprit de l’ homme de sa vocation unique, donc de sa liberté, donc de sa responsabilité.
5 1978, Articles divers (1978-1981). 20 questions à Denis de Rougemont (22 février 1978)
21 ouvrage en particulier, vous faites confiance à l’ homme , rien qu’à l’homme, c’est bien optimiste, non ? C’est un optimisme éd
22 ier, vous faites confiance à l’homme, rien qu’à l’ homme , c’est bien optimiste, non ? C’est un optimisme éducatif. Et puis, c’
23 le prestige national. Ils ont perdu le sens de l’ homme au profit d’une prétention compétitive au niveau économique. C’est ce
24 ’interviennent le choix et la responsabilité de l’ homme , de la personne ? L’homme ne peut pas vivre sans prendre son destin e
25 la responsabilité de l’homme, de la personne ? L’ homme ne peut pas vivre sans prendre son destin en main. Et il a la faculté
26 astrophes ». Je ne crois pas comme Rousseau que l’ homme est naturellement bon. Non, comme il est plutôt bête et méchant, il n
27 nd vous constatez que l’on vit dans une société d’ hommes creux. Il n’y a plus de véritable communauté et cela favorise notamme
28 vec l’air de quelqu’un qui n’a pu y résister. Cet homme dont l’œuvre a marqué, marque plus que jamais notre culture européenn
29 : c’est en refaisant une société à l’échelle de l’ homme , c’est-à-dire basée sur les communautés, les régions et les rapports
30 oit à sa perte. Pour une fois, on nous parle de l’ homme , du cœur, de la liberté, de nos responsabilités, de notre créativité,
31 otre créativité, à tous autant que nous sommes. L’ homme devant être l’unique but de la société… C’est tonique et plein d’inte
6 1978, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire ou la méditation apocalyptique d’un optimiste (février-mars 1978)
32 i l’on ne fait pas de centrales nucléaires — et l’ homme a vécu cent-mille ans sans centrales nucléaires — serait-on ramené à
33 ire que seules les communautés permettraient à l’ homme de reprendre en main ses pouvoirs, et vous montrez aussi comment l’Ét
34 la croissance, de la productivité, du bonheur des hommes envisagé selon le nombre d’objets mis à leur disposition. Ce sont des
35 re des calculs ; il restera bien vingt millions d’ hommes qui survivront, dans les angles morts des rayonnements, mais ça ne ve
7 1978, Articles divers (1978-1981). Un autre avenir pour la planète (février 1978)
36 eur… C’est cette logique que je réprouve, pas les hommes . L’État finalement, suit comme il peut. Ça montre d’ailleurs sa vulné
37 arlé tout à l’heure. Le but de la société c’est l’ homme . Donc le contraire du totalitarisme. Dans ce sens je suis aussi subve
38 apeau suivant : « On avait quelque peu oublié cet homme … L’un des penseurs les plus importants de l’époque, constamment engag
8 1978, Articles divers (1978-1981). Pleine page sur Denis de Rougemont (14-15 mai 1978)
39 portant de pouvoir découvrir le cadre de vie d’un homme  ; il est révélateur surtout lorsqu’il s’agit d’un ouvrage tel que L’
40 un camp, c’est parce qu’il faisait une place à l’ homme dans la société au lieu d’imposer la société à l’homme. Aujourd’hui D
41 dans la société au lieu d’imposer la société à l’ homme . Aujourd’hui Denis de Rougemont s’interroge sur la finalité de notre
9 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
42 mouvement « Combat », lance un appel « à tous les hommes de la Résistance européenne ». Je sais, dit-il, pour en avoir recuei
43 s, que dans chaque pays de l’Europe occupée, (ces hommes ) ont une volonté et des espoirs qui concordent étrangement avec les n
44 monde n’aura connu un si puissant rassemblement d’ hommes libres. Jamais la guerre, la peur et la misère n’auront été mises en
45 ête suprême de l’Europe s’appelle la dignité de l’ homme et sa vraie force est dans la liberté. Tel est l’enjeu final de notre
46 mais aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes , que nous voulons l’union de notre continent. Sur cette union l’Europ
47 dans toute son étendue à la libre circulation des hommes , des idées et des biens. 2) Nous voulons une Charte des droits de l’h
48 dans nos milieux professionnels et syndicaux, les hommes et les gouvernements qui travaillent à cette œuvre de salut public, s
49 rès matériel et surtout l’équation « bonheur de l’ homme égale accroissement des dépenses nationales (ou PNB), gaspillage d’én
10 1978, Articles divers (1978-1981). Ramuz, Présence de la mort [préface à la traduction américaine] (24 septembre 1978)
50 un village près de Lausanne — on est reçu par un homme grand et maigre qui a l’une des plus belles têtes que je connaisse :
51 n vaudois et les circonstances de sa vie, c’est l’ homme dans le cosmos que Ramuz nous fait voir. À travers le pays vaudois, c
52 son application à reproduire le geste intime d’un homme en communion avec les forces élémentaires ; son application à décrire
53 décrire les outils qui prolongent le bras de cet homme  ; à rendre présent et pesant le cadre matériel de sa vie ; à suivre e
54 grandeur de la vie, de la mort, de la condition d’ homme . Car il ne s’agit de rien d’autre, et le reste est littérature quand
55 l engage avec lui un dialogue et l’on découvre un homme curieux de tout, qui perçoit tous les bruits du monde du fond de sa r
56 courci le monde ramuzien : Questions, Taille de l’ homme t et Besoin de grandeur. ⁂ Pour revenir à Présence de la mort, trois
57 s du concret, sa conscience scrupuleuse. C’est un homme , par exemple, qui règle son allure sur celle des pentes de ses vignes
11 1978, Articles divers (1978-1981). Paradoxes marxiens (septembre 1978)
58 ue que constatée — entre dégradation urbaine de l’ homme et dégradation de la terre par la pollution et par l’épuisement des r
59 encore trouble la circulation matérielle entre l’ homme et la terre, en rendant de plus en plus difficile la restitution de s
60 eul de son temps, c’est que le mal qu’on fait à l’ homme des villes, on le fait aussi nécessairement à l’agriculteur et à sa t
61 dure d’exploitation, ruinant les rapports entre l’ homme et l’homme dans les villes, ruinant aussi « la circulation matérielle
62 oitation, ruinant les rapports entre l’homme et l’ homme dans les villes, ruinant aussi « la circulation matérielle entre l’ho
63 ruinant aussi « la circulation matérielle entre l’ homme et la terre » dans les campagnes. ⁂ L’arme de la critique ne saurait
64 ’est prendre les choses par la racine. Or, pour l’ homme , la racine est l’homme lui-même. (Contribution à la critique de la ph
65 par la racine. Or, pour l’homme, la racine est l’ homme lui-même. (Contribution à la critique de la philosophie du droit de H
66 conséquences : 1° ou bien la racine étant dans l’ homme lui-même, elle n’est pas du tout dans les rapports de production. Et
67 à se nommer lui-même maréchal. ⁂ Le rapport de l’ homme avec lui-même ne devient pour lui objectif et réel que par ses rappor
68 ctif et réel que par ses rapports avec les autres hommes . (Manuscrits économico-philosophiques de 1844, xxv.) Il y a dans ces
69  Regarder un atome, c’est le changer. Regarder un homme , c’est le transformer. Regarder l’avenir c’est le bouleverser. » Voil
12 1978, Articles divers (1978-1981). L’amour, pas la guerre (19-25 octobre 1978)
70 tro-boulot-dodo”, les aspirations naturelles de l’ homme  ». Il ne lui suffit pas, comme tant d’autres, de clamer son inquiétud
71 e, c’est l’art de faire coexister et coopérer des hommes distincts, ayant des lois différentes, mais qui peuvent mieux être eu
72 l Mounier (1905-1950). Pour les personnalistes, l’ homme est « tout entier corps et tout entier esprit ». Alors que l’individu
73 és du chapeau et de l’introduction suivants : « L’ homme peut-il encore reprendre en main la barre du navire sur lequel il est
13 1978, Articles divers (1978-1981). Dialogue-interview avec Denis de Rougemont (novembre 1978)
74 primordial d’affirmation de soi que possèdent les hommes . S’exprimer, c’est exister. Et l’on ne peut s’exprimer vraiment que d
75 sérieuse est celle de savoir ce que vont dire les hommes et les femmes une fois qu’ils auront le droit de parler. Dans les cit
76 s cités gigantesques du xxe siècle, la voix d’un homme ne porte pas, qu’elle soit criée dans sa langue ou dans celle du pouv
77 st la radio qui a la parole. Le seul moyen pour l’ homme d’aujourd’hui de reconquérir sa liberté, j’entends le pouvoir de se f
78 de ses responsabilités envers la communauté. Tout homme est unique. Tout homme doit donc inventer sa voie vers le But absolu
79 envers la communauté. Tout homme est unique. Tout homme doit donc inventer sa voie vers le But absolu de toute vie — le même
14 1978, Articles divers (1978-1981). Le choix du siècle (novembre 1978)
80 mes. Importance de l’État ou l’importance de l’ Homme  ? 2. Ce choix ne dépend pas de « nécessités objectives », « d’impé
81 ndustrielle, elle-même condition du bien-être des hommes (ce qui n’est pas bien évident…), nous place devant le dilemme inévit
82 moniser la politique économique avec l’image de l’ homme à laquelle nous aspirons et les conditions politiques que nous souhai
15 1978, Articles divers (1978-1981). L’Europe est une culture commune (1978)
83 ifs. Elle n’est pas fille de la Nature, mais de l’ Homme . L’Europe est le produit de traditions diverses nouées en gerbe par l
84 e et de philosophie, et ses dieux sont en forme d’ hommes , conquête majeure (quoique ridiculisée par les Gaulois lorsqu’ils vir
85 res fondamentaux de la conception européenne de l’ homme et du monde, en définissant la personne et le dogme de l’Incarnation.
86 un seul Dieu, a été appliqué presque aussitôt à l’ homme par saint Augustin, puis par Boèce. Il a permis d’opérer la synthèse
87 tat). La personne, au sens chrétien, c’est donc l’ homme à la fois distinct et relié, à la fois libre et responsable. En effet
88 si de descendre vers nous, pour se manifester aux hommes dans un corps matériel, ce dogme fondamental valorise la chair et la
89 ment de la venue de Dieu sur la Terre, en forme d’ homme , qui marque le début de notre manière de compter les années, a introd
90 magique et folklorique. Parce qu’elle libère en l’ homme des énergies, un sens de la liberté et de l’aventure, une inquiétude
91 otisme et au régime des castes. Parce que là où l’ homme est conçu comme une personne, non comme une simple cellule prise dans
92 tte communauté des conceptions fondamentales de l’ homme et du monde est beaucoup plus profonde et décisive que nous ne le pen
16 1978, Articles divers (1978-1981). Le Jura libre à l’heure des régions (1978)
93 ase des États souverains. On demandait à l’un des hommes politiques les plus adroits de la France actuelle : — Devant un probl
17 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
94 t slave dès la fin du xixe siècle ? L’étrange homme européen L’unité de la culture européenne résultant non seulement
95 ptation du temps l’affirmation de la dignité de l’ homme , valeurs fondamentales et spécifiques de l’Europe. 3° Et qu’enfin no
96 sa raison d’être. L’Européen ne serait-il pas cet homme étrange qui se manifeste comme Européen dans la mesure précise où il
97 prétendant au contraire s’identifier soit avec l’ homme universel, soit avec l’homme d’une seule nation du grand complexe con
98 entifier soit avec l’homme universel, soit avec l’ homme d’une seule nation du grand complexe continental dont il révèle ainsi
18 1979, Articles divers (1978-1981). Quand la Perse renverse l’Iran (21 février 1979)
99 éhéran, où se sont installés déjà des centaines d’ hommes d’affaires et de conseillers techniques américains. Ils obtiennent du
100 vu. C’est qu’ils n’imaginent pas qu’il y a dans l’ homme d’autres besoins à satisfaire que matériels et chiffrables obéissant
19 1979, Articles divers (1978-1981). Cet amour qui nous rendrait la liberté (mars 1979)
101 éter, par exemple, après les surréalistes que « l’ homme primitif et l’homme civilisé maintiennent l’amour sous la tutelle d’u
102 près les surréalistes que « l’homme primitif et l’ homme civilisé maintiennent l’amour sous la tutelle d’une éthique… ». Car c
20 1979, Articles divers (1978-1981). « Nous subsisterons unis, ou nous périrons séparés ! » (avril-mai 1979)
103 faut faire confiance à l’infinie ingéniosité de l’ homme  ». Mais c’est un constat de démission devant la fatalité ! Qui, devan
104 d’Europe est dans l’air… À chaque génération des hommes l’ont rêvée : de Dante à Victor Hugo… Il faut maintenant passer à sa
105 ue la mémoire, qui imaginait qu’en « tenant » les hommes par les institutions matérielles on les « tiendrait » aussi pour le r
106 euvent plus jouer leur rôle. Je veux bien que des hommes politiques continuent d’aller, répétant que l’État-nation est sacré.
107 pe n’est plus possible. Certes, il est encore des hommes politiques pour prétendre que l’Allemagne pourrait attaquer la France
108 l’Allemagne pourrait attaquer la France mais ces hommes disent n’importe quoi. Personne de sensé ne peut imaginer l’hypothèse
21 1979, Articles divers (1978-1981). Rapport au peuple européen (9 mai 1979)
109 rd et Sud. Tous croient encore que le bonheur des hommes dépend de la « santé de l’Économie » et que celle-ci dépend de la qua
110 e celtique, a formé les désirs et les besoins des hommes de ce continent, et donc déterminé en profondeur les formes et les bu
22 1979, Articles divers (1978-1981). Une Europe unie et diverse (27 août 1979)
111 rd et Sud. Tous croient encore que le bonheur des hommes dépend de la « santé de l’Économie » et que, celle-ci dépend de la qu
112 e celtique, a formé les désirs et les besoins des hommes de ce continent, et donc déterminé en profondeur les formes et les bu
23 1979, Articles divers (1978-1981). Considérations sur une charte culturelle européenne : mémorandum (17 décembre 1979)
113 cdotes, confidences de responsables et boutades d’ hommes politiques.) Mais ce sont là phénomènes d’inertie de la masse qui re
114 réations, techniques, comportements sociaux que l’ homme ajoute à la nature. Dans cette orientation des esprits, que l’on cons
115 où l’on débattra de la conception européenne de l’ homme , des droits de l’homme, de la création d’une Cour suprême, de la révi
116 ail comme aux loisirs, et aux relations entre les hommes . Elle n’est pas seulement un héritage à conserver mais une commune ma
117 réer, en accord avec une conception générale de l’ homme , de sa dignité et de sa destinée. » Quelques années plus tard, le Cen
118 ulture a toujours désigné l’action créatrice de l’ homme , sur les choses ou sur l’homme lui-même. Dès notre Antiquité gréco-ro
119 ion créatrice de l’homme, sur les choses ou sur l’ homme lui-même. Dès notre Antiquité gréco-romaine, « cultiver » la terre ou
120 ation, résultent d’actes culturels artificiels. L’ homme est cet animal qui tire de la Nature tout ce qui, sans lui, serait de
121 econd degré. Culture, en somme, égale nature plus homme . Ce qui est une autre manière de dire que la culture est une affair
122 n ensemble de spécialités qui ne concernent pas l’ homme de la rue. Elle naît d’une prise de conscience de la vie, d’un besoin
123 on de l’existence, et d’augmenter le pouvoir de l’ homme sur les choses. Elle a fait la grandeur de l’Europe. Car, du point de
124 aire l’Europe et à modeler l’idée européenne de l’ homme  : antiquité et christianisme, Église et État, catholicisme et protest
125 nes et communautés, sans la libre circulation des hommes , des idées et des biens entre foyers locaux et régions autonomes, à l
126 iniment diverses du sens créateur que manifeste l’ homme européen, le lien n’est pas évident, il s’en faut. L’examen de notre
127 exercice des droits fondamentaux que possède tout homme en tant qu’homme, l’État ne peut ni donner ni renier ces droits, mais
128 ts fondamentaux que possède tout homme en tant qu’ homme , l’État ne peut ni donner ni renier ces droits, mais il doit les serv
24 1979, Articles divers (1978-1981). Hypothèses directrices pour la recherche d’un modèle de région transfrontalière (1979)
129 ire de sa réalité. Mais « pratiquement », dira l’ homme de la rue, comment savoir qui fait partie de quoi ? La réponse est en
25 1979, Articles divers (1978-1981). Le mythe et l’opéra (1979)
130 tour vont gouverner nos sensibilités. « Combien d’ hommes seraient amoureux s’ils n’avaient jamais entendu parler d’amour » se
131 ra son héros tragique. Reflet inversé de Tristan, homme de mille et trois femmes quand Tristan l’est d’une seule, il occupe l
26 1979, Articles divers (1978-1981). Formule d’une Europe parallèle ou rêverie d’un fédéraliste libertaire (1979)
132 Paul Valéry Parmi les droits fondamentaux de l’ homme , le droit au rêve est l’un des plus souvent négligés… par ses ayants
133 éducatif, scientifique… Rien n’empêchera que ces hommes compétents, avec l’aide de contributions financières fournies par les
134 res à sauvegarder les mouvants équilibres entre l’ homme , la cité et la nature, dans l’ensemble de nos pays. Dans le cadre de
135 ant tout chronologique. La plupart des rêves de l’ homme se sont réalisés au cours des âges — voler très haut, aller sous l’ea
27 1979, Articles divers (1978-1981). Notes pour une éthique du fédéralisme (1979)
136 ne — gît la similitude la plus profonde entre les hommes de toute l’Humanité. Je connais mon semblable à ce qu’il a comme moi
137 cette solidarité des solitaires, c’est celle des hommes libres, non pas du troupeau, du clan, de la classe, ou de la nation.
138 Réel, c’est-à-dire vers le But commun à tous les hommes de tous les temps : « Dieu », l’Absolu, le Sens, la Fin dernière — qu
139 — qui ne peut pas ne pas exister, dès lors que l’ homme est animal conscient. Ce chemin commence à mes pas et ce sentier n’ex
140 rônent toutes la prédominance de la Société sur l’ homme et qu’elles en indiquent les recettes. À y regarder de près, cependan
141 s sont celles des unités locales, où la voix de l’ homme en tant que citoyen peut se faire entendre. Et ces formules sont cell
28 1980, Articles divers (1978-1981). La maîtrise sociale des besoins (avril-juin 1980)
142 à-dire va changer la nature même des besoins de l’ homme du xxe siècle en faisant passer au premier rang le plus artificiel d
143 que nous vivons, est devenue le besoin n° 1 de l’ homme occidental, que l’on voit trop souvent prêt à se priver de tout pour
144 e et ne fut canonisé qu’en 1946. Nicolas de Flue, homme libre de la Suisse primitive, avait été guerrier dans sa jeunesse, pu
145 réalisme » de clichés, ignorant de la nature de l’ homme , c’est-à-dire de l’élément véritablement concret de tous nos problème
146 : « C’est qu’ils n’imaginent pas qu’il y a dans l’ homme d’autres besoins à satisfaire que matériels et chiffrables, obéissant
147 multinationaux — quant aux besoins véritables des hommes et aux moyens de les satisfaire ; — surveillance des distributions d
29 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
148 bc Denis de Rougemont, votre assertion que « l’ homme est à la fois libre et responsable » constitue le fondement de toute
149 les lieux communs, communs à toutes les sortes d’ hommes et à toutes les classes. Faute de quoi, un grand vide social se forme
150 n d’un idéal de communauté. Pour moi, le succès d’ hommes comme Mussolini, Staline ou Hitler était inévitable dans une époque o
30 1980, Articles divers (1978-1981). Énergie solaire et autonomie (1980)
151 s psychologiques dans lesquelles se débattent les hommes de notre temps, dont dépendent leurs choix politiques et, conjointeme
152 ur comique américain Robert Benchley divisait les hommes en deux classes : « Ceux qui divisent les hommes en deux classes et c
153 hommes en deux classes : « Ceux qui divisent les hommes en deux classes et ceux qui ne le font pas. » J’avoue que j’appartien
154 ns à la première de ces classes. Je pense que les hommes ont le choix entre deux grandes finalités : la puissance et la libert
155 lle suppose, elle implique la responsabilité de l’ homme et de la femme dans la communauté. L’homme n’est pas libre s’il n’est
156 é de l’homme et de la femme dans la communauté. L’ homme n’est pas libre s’il n’est pas responsable. Et il n’est pas tenu pour
157 ndustrielle, elle-même condition du bien-être des hommes (ce qui n’est pas bien évident), nous place devant le dilemme inévita
31 1980, Articles divers (1978-1981). Actualité de Benjamin Constant (1980)
158 voyait-on ? Si on l’admirait, il était « un grand homme , droit, bien fait, blond, un peu pâle, avec de longs cheveux tombant
159 urce pour la liberté. Il n’y en a plus pour notre homme [le Béarnais]. Mon ouvrage fera bon effet, j’espère. Mais l’horizon n
160 ue avec l’empereur. Longue conversation. C’est un homme étonnant. Demain je lui porte un projet de constitution… L. v. d. D.
161 sur les Cent-Jours — à la conversion subite d’un homme qui si longtemps avait exercé l’autorité la plus absolue… Je voulais
162 ur un moyen plus inefficace d’atteindre ce but… L’ homme n’est plus entraîné à s’y livrer, ni par intérêt, ni par passion. » T
163 n leur présence. Aujourd’hui, c’est le moral de l’ homme qu’on veut prosterner ». Ici se révèle la vraie nature du régime de «
164 Le despotisme règne par le silence, et laisse à l’ homme le droit de se taire ; l’usurpation le condamne à parler, elle le pou
165 ar ces phrases sans doute moins frappantes pour l’ homme de 1815 que pour le contemporain des totalitaires rouges, bruns ou no
166 upation de l’Afghanistan par une armée de 100 000 hommes , destinée à « prévenir toute ingérence militaire » dans ce pays, à « 
167 amilles, communes, petite patrie, où la voix d’un homme puisse porter et le dialogue se nouer sur l’agora. Des peuples placé
32 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
168 e. Et de nouveau, c’est un grand clerc, mieux, un homme de l’esprit, un poète, qui va dire les paroles créatrices du sentimen
169 istes ; et surtout, sur l’Europe comme patrie des hommes libres et du refus de la fatalité. Jamais l’intelligentsia de nos pay
170 olland, Avocat général, Gérard Rosenthal, Avocat, hommes de lettres, David Rousset, Écrivain politique, Louis Salleron, Profes
171 d’agences nationales de la presse ou de la radio, hommes d’Église et syndicalistes. La Conférence culturelle de Lausanne a ini
172 ns ». Car, ce faisant, « ils font l’histoire de l’ homme  ». Et nous serons ainsi du bon côté.aw Plus tard, le même Sartre déc
173 xemple n’est pas le meilleur moyen d’agir sur les hommes , c’est le seul ». 34. « Marché commun » est déjà proposé par Nietzs
174 manifeste que l’Europe veut devenir une. Tous les hommes un peu profonds et d’esprit large qu’a vus ce siècle ont tendu vers c
33 1980, Articles divers (1978-1981). L’avis de Denis de Rougemont [sur Invocation du nom de Dieu et Constitution fédérale] (1980)
175 on s’en sert ». Je ne vois pas très bien ce que l’ homme de la rue peut tirer de ça. Ce n’est en tout cas pas univoque. La for
176 sur la terre en négation de la liberté donnée à l’ homme par Celui qui l’a fait. Comment veut-on que les gens qui lisent en tê
34 1980, Articles divers (1978-1981). Lew Kowarski et la responsabilité sociale du scientifique (1980)
177 siècle est de savoir s’il y a quelque chose que l’ homme puisse faire et pas l’ordinateur. Pour lui, la réponse n’était pas év
178 , mais je le répète, ce qui m’a le mieux révélé l’ homme , ça a été — symboliquement — ses déclarations au sujet d’Hermann Kahn
179 qui commençait à redouter que « l’équilibre de l’ homme dans la nature et la survie de la civilisation, peut-être même de la
180 ces naturelles et, plus généralement, l’idée de l’ homme vivant en harmonie avec la nature, plutôt que cherchant à la subjugue
181 elà de son savoir de physicien. Adieu Lew ! Grand homme irremplaçable en sa maîtrise autant qu’en amitié. Vous ne nous rendie
35 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
182 etc. qu’on appelle désormais les « sciences de l’ homme  ». « L’homme libre et responsable » La philosophie de l’absurde
183 lle désormais les « sciences de l’homme ». « L’ homme libre et responsable » La philosophie de l’absurde trouve son théo
184 onnus) l’engagement de l’écrivain au service d’un homme « à la fois libre et responsable » : dès 1948, ces deux mots d’ordre
185 ns L’Étranger, La Peste, et à ses essais, comme L’ Homme révolté. Mais le théâtre de l’absurde, libre de toute idéologie (« ex
186 ronie métaphysique, et qui se bornent à montrer l’ homme tel qu’ils le voient pour qu’on en rie, qu’on en ricane, ou pour qu’o
187 et la forme l’emporte sur le fond. La plupart des hommes de théâtre apparus ou affirmés depuis 1968 sont des metteurs en scène
188 e Claudel, pour Daniel Mesguich comme pour tant d’ hommes de théâtre de son âge, c’est Dieu le père, c’est le père tout court,
189 acteur plutôt qu’actif. Quant à l’intellectuel, l’ homme d’idées, le penseur, qui était censé servir la vérité, rien qu’elle,
190 d’aujourd’hui qui survivront dans la mémoire des hommes du prochain siècle — à supposer qu’il y en ait un — soient de ceux-là
36 1981, Articles divers (1978-1981). La Suisse face au danger de guerre : « Je suis un pessimiste actif » (4 mars 1981)
191 beaucoup perfectionné les moyens d’exterminer les hommes et plus personne ne peut dire si on en tuerait des millions ou des mi
192 re, il n’y a pas de précédent. » Je crois que les hommes ont obscurément conscience qu’une guerre atomique serait la dernière 
193 les restent, disons à peu près « à la taille de l’ homme  », peut-être suffiront-elles à réveiller les masses et leurs dirigean
194 qu’il faut empêcher à tout prix. Il faut que les hommes se mettent une bonne fois dans la tête qu’il n’y a pas de parade à un
195 ace à cette résistance locale, civile, civique, d’ hommes et de femmes passionnément motivés dans la défense de leur ville, de
196 view “pas comme les autres”. Plus dialecticien qu’ homme de dialogue, Denis de Rougemont répond moins ici à des questions qu’i
37 1981, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire (mai 1981)
197 la technologie a réalisé, ce sont des rêves de l’ homme , dont nous ne pouvions pas prévoir l’aboutissement. Les régions, enfi
198 Changer de valeurs, c’est déjà l’essentiel. Si l’ homme peut se placer à un point de vue spirituel plutôt qu’à un point de vu
199 spond à une responsabilité, si elle est réelle. L’ homme converti, tourné vers les valeurs spirituelles, et pour la même raiso
200 lanètes, selon la loi de dégradation du cosmos. L’ homme industriel contribue à accélérer la fin du monde en augmentant l’entr
38 1981, Articles divers (1978-1981). La ruée vers le Graal : questions à Denis de Rougemont (13-14 juin 1981)
201 Paul Valéry se trompe lorsqu’il déclare que tout homme profondément influencé par Athènes et par Rome est un Européen : les
39 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre-décembre 1981)
202 r globalement par rapport aux fins dernières de l’ homme . Je me propose d’envisager l’informatique non pas dans sa problématiq
203 s, elle apparaît comme un élan de libération de l’ homme en général, ou d’une classe opprimée ; aux yeux des seconds, elle se
204 e que bouleversantes au hasard et aux dépens de l’ homme . Je constate, par exemple, quelque chose comme un refus général d’ima
205 uvoir connaître les conséquences lointaines sur l’ homme , la société et la nature, de nos innovations technologiques, je propo
206 d’informer, de donner une forme. » Exemple : « L’ homme est l’information suprême et comme la vivante synthèse des forces cré
207 dangereux d’augmenter les pouvoirs matériels de l’ homme , qu’il va mettre bien sûr au service de ses passions de puissance sur
208 rdinateur se distingue radicalement de celle de l’ homme en ceci : qu’elle n’est pas l’histoire d’un individu enregistrée dans
209 ne capacité dix fois supérieure à la mémoire d’un homme  » ne veut absolument rien dire, pour peu que l’on pense à Proust, ou
210 ent le cas pour la musique. On nous apprend que l’ homme peut absorber normalement 80 000 informations par jour, alors qu’on l
211 ous prépare, c’est la saveur même de la vie que l’ homme n’aura plus le temps de goûter, et qu’on ne pourra lui rendre, même a
212 ommunication de ce qui est déjà commun à tous les hommes , de tout ce qui peut donc s’exprimer dans les « langages » de l’infor
213 épondre : “[…] Cette invention, en dispensant les hommes d’exercer leur mémoire, produira l’oubli dans l’âme de ceux qui en au
214 de la production d’oxygène dans l’atmosphère. Les hommes adaptés depuis une ou deux décennies aux réseaux d’informations qui l
215 réduisait au silence les réseaux d’information, l’ homme se trouverait incapable de refaire l’industrie, et désarmé devant la
216 ique en soi est neutre, outillage au service de l’ homme , de tout l’homme, du bon et du mauvais en lui. Mais en fait le mauvai
217 eutre, outillage au service de l’homme, de tout l’ homme , du bon et du mauvais en lui. Mais en fait le mauvais a des chances d
40 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre 1981)
218 r globalement par rapport aux fins dernières de l’ homme . C’est pourquoi je suggère d’envisager le problème de l’informatique
219 s, elle apparaît comme un élan de libération de l’ homme ou d’une classe opprimée ; aux yeux des seconds, elle se ramène au re
220 que bouleversantes, au hasard et aux dépens de l’ homme . Je constate, par exemple, quelque chose comme un refus d’imaginer, d
221 uvoir connaître les conséquences lointaines sur l’ homme , la société et la nature, de nos innovations technologiques, je propo
222 d’informer, de donner une forme. » Exemple : « L’ homme est l’information suprême et comme la vivante synthèse des forces cré
223 dangereux d’augmenter les pouvoirs matériels de l’ homme , qu’il va mettre bien sûr au service de ses passions de puissance sur
224 rdinateur se distingue radicalement de celle de l’ homme en ceci qu’elle n’est pas l’histoire d’un individu enregistrée dans s
225 ne capacité dix fois supérieure à la mémoire d’un homme  » ne veut absolument rien dire, pour peu que l’on pense à Proust ou à
226 ent le cas pour la musique. On nous apprend que l’ homme peut absorber normalement 80 000 informations par jour, alors qu’on l
227 ous prépare, c’est la saveur même de la vie que l’ homme n’aura plus le temps de goûter et qu’on ne pourra lui rendre, même au
228 ommunication de ce qui est déjà commun à tous les hommes , de tout ce qui peut donc s’exprimer dans ses « langages » d’informat
229 de la production d’oxygène dans l’atmosphère. Les hommes adaptés depuis une ou deux décennies aux réseaux d’informations qui l
230 réduisait au silence les réseaux d’information, l’ homme se trouverait incapable de refaire l’industrie et serait désarmé deva
231 ique en soi est neutre, outillage au service de l’ homme , de tout l’homme, du bon et du mauvais en lui. Mais en fait le mauvai
232 eutre, outillage au service de l’homme, de tout l’ homme , du bon et du mauvais en lui. Mais en fait le mauvais a des chances d
41 1981, Articles divers (1978-1981). L’informatique vue par Denis de Rougemont (2 décembre 1981)
233 moire : à force de tout confier à l’ordinateur, l’ homme vide sa mémoire, ne l’entretient pas et alors, comme un muscle non en
234 cevable le contenu des ordinateurs était perdu, l’ homme des générations suivantes ne serait plus capable de reconstruire l’in
235 stes. On est ainsi en droit de se demander si les hommes adaptés depuis une ou deux décennies aux réseaux d’informations qui l
236 supportables, parce qu’ils seront des semblants d’ hommes instruits, au lieu d’être des hommes instruits. Ce texte est suffisa
237 semblants d’hommes instruits, au lieu d’être des hommes instruits. Ce texte est suffisamment clair et résume mon point de vu
42 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
238 ir un monument visible à la gloire de l’unité des hommes , conduisit à la division de leurs langages. Il convient de laisser au
239 r. S’il se soumet, il court le risque d’obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu. S’il sort, c’est avec amertume, et l’Église qu’il f
240 venons d’esquisser enveloppent une doctrine de l’ homme . Au conflit qui oppose l’unité et la division dans le plan de l’Églis
241 ignale la naissance même de l’hellénisme. C’est l’ homme de la tribu qui se met à réfléchir « pour son compte », et qui, de ce
242 ir, il se prive de toute inspiration créatrice. L’ homme n’est plus qu’une fonction sociale, un « soldat politique », dirait-o
243 fs locaux, leurs hiérarchies, leurs assemblées. L’ homme qui se convertit et s’incorpore à l’un de ces groupes y trouve d’autr
244 ait : la vocation qu’il a reçue de l’Éternel. Cet homme d’un type nouveau n’est pas l’individu grec, puisqu’il se soucie dava
245 ilosophes chrétiens pour désigner la réalité de l’ homme dans un monde christianisé. Car cet homme est, lui aussi, à la fois a
246 té de l’homme dans un monde christianisé. Car cet homme est, lui aussi, à la fois autonome et en relation. Ainsi, le mot pers
247 même Dieu, qui, par la vocation qu’il envoie à l’ homme , distingue cet homme de tous les autres et le remet en relations conc
248 la vocation qu’il envoie à l’homme, distingue cet homme de tous les autres et le remet en relations concrètes avec ses sembla
249 ls ne sont plus contradictoires. Ce qui libère un homme est aussi ce qui le rend responsable vis-à-vis d’autrui. En retour, c
250 on. Nous avons retrouvé, dans cette doctrine de l’ homme , les mêmes structures que dans la doctrine de l’Église universelle es
251 nt et le soldat politique trop ligoté. Elle est l’ homme intégral, dont les deux autres termes ne désignent que des maladies.
252 groupe ; et l’individualisme, l’impérialisme d’un homme isolé. De même que l’État cesse d’être un vrai État dès qu’il se veut
253 n vrai État dès qu’il se veut souverain absolu, l’ homme cesse d’être un homme intégral dès qu’il absolutise sa liberté. Le fé
254 se veut souverain absolu, l’homme cesse d’être un homme intégral dès qu’il absolutise sa liberté. Le fédéralisme part des gro
255 tite congrégation, on se connaît, on sait à quels hommes et à quels problèmes publics on a affaire. Si l’on se trouve en oppos
256 ur un ordre nouveau du monde. (La « religion de l’ homme  » que certains nous proposent est une contradiction dans les termes,
257 se construire dès maintenant. (La « religion de l’ homme  », ou du surhomme, est encore à créer, et le temps presse !). Chargée
43 1981, Articles divers (1978-1981). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous (1981)
258 pirituelle. Ainsi, dans le premier numéro : Deux hommes se trompent insondablement : celui qui affirme que la morale est suff
259 e sujet de ces énoncés, ou bien au contraire si l’ homme se les approprie, comme sa chose et son bien, qu’il possèderait sans
260 je m’avance, ce chemin qui commence à mes pas. L’ homme de la foi ne suit sa voie qu’en la frayant, « sentier étroit », dit l
261 e garantie, puisque le vrai chemin, qui conduit l’ homme à Dieu, part toujours d’une personne sans précédent. Post-scriptum
262 squ’au Dernier Jour. C’est le sens qui concerne l’ homme intérieur, un sens qui vise des événements bien réels mais qui ne s’a
44 1981, Articles divers (1978-1981). Quelques maximes de prospective (1981)
263 oi : La décadence d’une société commence quand l’ homme se demande : que va-t-il arriver ? au lieu de se demander : que puis-
264 ander : que puis-je faire ? Car la fonction de l’ homme dans l’univers n’est pas de deviner l’avenir, mais de le faire. ⁂ La
265 isent qu’on a fait erreur sur l’essentiel : sur l’ homme , ses besoins et ses fins, qui ne sont pas du tout le profit des États
266 n’ont pas trouvé le temps d’y réfléchir. ⁂ Trois hommes séparés non seulement par des siècles, mais par des formes de croyanc
267 où nous vivons, désormais tout est fait de main d’ homme . Qu’il s’agisse des paysages ou des villes, des machines qui les conf
268 ar les mythes et les contes, et ce sont eux que l’ homme technique a réalisés de mieux en mieux depuis un siècle. C’est du rêv
269 u vol d’Icare est le récit d’un rêve que tous les hommes ont fait une nuit ou l’autre, y compris Léonard qui décrit et dessine
270 autre, y compris Léonard qui décrit et dessine un homme volant et de grands oiseaux mécaniques répandant sur nos nuits brûlan
271 tupéfiant encore, c’est le refus général, par les hommes politiques et les économistes « sérieux », de regarder en face les co
272 s industriel. Voilà qu’il faut maintenant que les hommes prennent conscience — mauvaise conscience — des dangers de réussir le
273 de destruction de la Nature et du même coup de l’ homme qui en vit, rend ces désastres probables à court terme. C’est l’aveni
45 1981, Articles divers (1978-1981). Robert Aron, Fragments d’une vie [préface] (1981)
274 tés de base — communes, régions — où la voix de l’ homme en tant que citoyen puisse se faire entendre, enfin fédération des ré
275 s tard, allait s’approprier notre définition de l’ homme libre parce que responsable et réciproquement, mais sans voir que cel