1 1982, Articles divers (1982-1985). De la personne à l’Europe des régions (25 mars 1982)
1 sonnalistes. Tous partaient d’une définition de l’ homme , non pas comme individu, mais comme personne. La personne est appelée
2 rme. La personne est l’expression permanente d’un homme à la fois libre et responsable, libre parce qu’il est responsable et
3 e communauté, on connaît les gens et la voix d’un homme peut s’y faire entendre. Aussi ces communautés doivent se grouper pou
4 r une des innombrables manières qui s’offrent à l’ homme d’être un imbécile. » Toutes deux en effet sont des formes d’hémiplég
5 que “la décadence d’une société commence quand l’ homme se demande : ‘Que puis-je faire ?’”. Envers et contre tous les embrig
2 1982, Articles divers (1982-1985). Précisions de M. Denis de Rougemont (25 mai 1982)
6 e : « La décadence d’une société commence quand l’ homme se demande : « Que va-t-il arriver ? » au lieu de se demander : « Que
3 1982, Articles divers (1982-1985). « Des manifestations pacifistes encore plus grandes ! » (2 juillet 1982)
7 e par les armes nucléaires, premier moyen que les hommes aient inventé pour anéantir toute l’humanité. Sans parade ? Il n’y a
4 1982, Articles divers (1982-1985). Des régions à la paix pour l’union de l’Europe (juillet-août 1982)
8 qu’elle assure. Elle doit être « à la taille de l’ homme  », de telle manière que chaque citoyen puisse y faire entendre sa voi
5 1982, Articles divers (1982-1985). Un écrivain au service de la cité (24 octobre 1982)
9 but où se concentre l’essentiel de mon éthique d’ homme et d’écrivain. l. « Un écrivain au service de la cité », Tribune d
10 elui qu’André Malraux considérait comme “l’un des hommes les plus intelligents de notre temps” incarne par excellence l’écriva
11 dieuses de la critique érigée en système, mais en homme de bonne volonté aux exhortations stimulantes. Le premier, ainsi qu’i
12 quetterie, il fonda les notions d’engagement et d’ homme libre et responsable, que Sartre reprit à son compte. Là-dessus, ne v
6 1982, Articles divers (1982-1985). La peur d’être libre… (printemps-été 1982)
13 ait aussi d’une vraie « révolution » partant de l’ homme considéré comme personne, et non pas comme individu. C’est donc vous,
14 , l’Absolu, Dieu, comme on veut l’appeler. Chaque homme doit inventer son chemin puisque chacun part d’un endroit qui est uni
15 êchent de passer tout ce qui devrait passer : les hommes , les vivres ; mais elles n’interdisent pas le passage de ce qu’il fau
16 olitique se base sur une certaine conception de l’ homme . Je suis pour la région à cause de ma conception personnaliste de l’h
17 égion à cause de ma conception personnaliste de l’ homme . Mais aussi à cause des conséquences de l’État-nation actuel qui est
18 ans le nouveau régime français c’est que les deux hommes qui s’en occupent, Defferre et Rocard, sont d’origine huguenote et le
7 1982, Articles divers (1982-1985). L’Europe une et diverse : la contribution des cultures nationales [commentaires] (1982)
19 ante que toute nation « fait son unité » comme un homme « fait sa puberté », a traversé une sérieuse crise de développement.
20 ise de développement. Un certain nombre de grands hommes italiens ont prétendu reconquérir l’unité culturelle du pays, alors q
21 les finalités les plus hautes de la culture, de l’ homme . En conclusion, trois suggestions : — Organiser le dialogue sur l’uni
8 1983, Articles divers (1982-1985). Hitler, l’anti-prophète de notre siècle (10 février 1983)
22 en soi, phénomène d’envergure mondiale, tel fut l’ homme , tel demeure son mystère. Les effets fracassants déclenchés dans le s
23 et son magnétisme psychologique, ce quasi-néant d’ homme ridicule et tragique a été le prophète du Néant collectif, où il a pr
24 gles façades… La confrontation stupéfiante de cet homme et de cette ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au
25 astrophe prévue. Et devant le cadavre gisant de l’ homme qui fit trembler tout l’univers, voici que nous nous écrions avec une
26 vis-à-vis de mon peuple ! Je ne suis qu’un petit homme du commun ! Si je perds mon prestige, je perds tout ! Vous, monsieur
27 rolétaire ! » Ce prolétaire en uniforme, ce petit homme du commun, Charlot soldat l’avait représenté d’avance, et cette antic
28 e second rang qui peuvent déchoir dans un corps d’ homme et l’occuper. Je l’ai entendu prononcer l’un de ses grands discours,
29 Réfléchir ou même délirer… On ne tire pas sur un homme qui n’est rien et qui est tout. On ne tire pas sur un petit-bourgeois
30 -bourgeois qui est le rêve de soixante millions d’ hommes . On tire sur un tyran, ou sur un roi, mais les fondateurs de religion
31 ce que ma mission me protège. » Il faut croire un homme qui dit cela… D’où lui vient le pouvoir surhumain qu’il développe pen
32 tement s’il est intelligent. Ne voit-on pas qu’un homme intelligent, si cela compte en lui le moins du monde, il ne vaut rien
33 s rien détruire de ce qui s’est fait par lui. Un homme quelconque, transfiguré par sa ténébreuse « mission », Schickelgruber
34 ns tous les pays, pas seulement en Allemagne, des hommes subissent la contagion de ce mal, changent subitement de visage, se r
35 en général, l’universel, mais aussi contre chaque homme en particulier, le personnel, tel fut le péché constitutif du nationa
9 1983, Articles divers (1982-1985). Réponses à des questions de Marcel Proust et de Michel Moret (1983)
36 en les choses. Croyez-vous, comme Rousseau, que l’ homme naît bon et que la société le rend mauvais ? L’homme naît orienté par
37 me naît bon et que la société le rend mauvais ? L’ homme naît orienté par ses gènes et par son milieu. La société est le résul
38 x ordres de sa vocation unique. Pensez-vous que l’ homme soit capable de progrès moral ? Je ne sais. Je le souhaite. C’est le
39 on-violence absolue). La plus noble conquête de l’ homme  ? Sa liberté, c’est-à-dire le pouvoir qu’il prend non sur autrui mais
10 1983, Articles divers (1982-1985). La Suisse et quelle Europe ? (1983)
40 ociologues et politologues européens, et nombre d’ hommes politiques responsables aux USA ; la décentralisation du gouvernement
11 1984, Articles divers (1982-1985). L’agora, condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 1985)
41 l’européenne, en tant que lieu où n’importe quel homme libre peut prendre ses responsabilités, d’abord en paroles, puis, s’i
42 à la communauté politique tout entière (donc aux hommes libres, nous dirions : aux électeurs) de se réunir sur l’agora et de
43 r sur l’agora et de pouvoir entendre la voix d’un homme « qui ne serait pas nécessairement Stentor », précise Aristote. On ré
44 . Mais qui peut lui répondre dans l’assemblée des hommes libres et se faire entendre à l’échelle nationale, n’ayant que sa voi
45 osée à la dimension communautaire, qui permet à l’ homme de s’exprimer librement et donc de prendre publiquement ses responsab
46 nc de prendre publiquement ses responsabilités. L’ homme libre et responsable, formule que Sartre m’a empruntée sans jamais so
47 e qui est l’exercice du civisme et qui permet aux hommes d’être libres dans la mesure même où ils peuvent assumer leur respons
48 ages de reflets, comparés aux vraies assemblées d’ hommes en contact. Un meilleur substitut serait sans doute le journal, et su
12 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : conclusions (1984)
49 mémorable chez un ami, Erico Nicola — le premier homme qui nous parlait d’écologie, aux comités du Centre, et nous savions à
50 à condition que ce ne soit pas dirigé contre des hommes , mais contre des relais du pouvoir central, tels que les tours de tél
51 , car cela vous condamne à l’immobilité ! » Si un homme veut marcher, il ne peut pas avoir plus d’un pied à la fois sur la te
52 qui devrait être complété) : « Est Européen tout homme qui a subi profondément les influences de Rome, d’Athènes et de Jérus
13 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : réponse à Raimondo Strassoldo (1984)
53 ur le territoire des animaux, et de l’étendre aux hommes . Les vues de Lorenz sur les animaux sont contestées par d’autres réce
54 ature, elle n’oubliait qu’une chose : c’est que l’ homme est un animal et non pas un légume ! Il existe d’ailleurs un légume q
55 aise réputation en littérature, c’est le navet. L’ homme est un animal caractérisé par sa mobilité, et plus il s’élève dans l’
14 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : remarques sur la note de Stanley Maron (1984)
56 dissocie de toute responsabilité. Je crois que l’ homme n’est libre (dans une communauté) qu’à la mesure où il est en fait re
15 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
57 r en quelques mots. Nous partions d’une idée de l’ homme que nous appelions la personne, opposée à l’individu sans attaches, c
58 ntales… Et nous arrivions à l’Europe, « terre des hommes  » et « patrie de la personne ». Il y avait là tous les mots-clés de c
59 engagement de l’écrivain et de la définition de l’ homme à la fois libre et responsable ou « libre et engagé » selon les formu
60 avaient contribué à ses travaux préparatoires des hommes tels que Bertrand Russell, Étienne Gilson, Charles Morgan, Carlo Schm
61 le tiers-monde, car « l’Européen n’a pu se faire homme qu’en fabriquant des esclaves et des monstres ». Il va jusqu’à dire q
16 1984, Articles divers (1982-1985). Informatique, société, sagesse (1984)
62 ation d’une fédération européenne ainsi que « les hommes et les gouvernements qui travaillent à cette œuvre de salut public, s
63 un outil, on ne peut pas l’accuser des abus que l’ homme en fait. Au lendemain d’Hiroshima, en conclusion d’un petit livre int
64 objet. Ce qui est horriblement dangereux c’est l’ homme . C’est lui qui a fait la Bombe et qui se prépare à l’employer. Le con
65 toires. Ce qu’il nous faut c’est un contrôle de l’ homme . Une correction me paraît aujourd’hui nécessaire. La Bombe ne peut a
66 Bombe ne peut avoir aucun emploi bénéfique pour l’ homme , ni pour sa liberté. Il n’en va pas de même de l’ordinateur qui, lui,
67 t-à-dire de petites communautés dans lesquelles l’ homme puisse agir comme personne à la fois libre et responsable. ⁂ J’aborde
68 irs libérateurs de la technologie. Mais libérer l’ homme de l’esclavage des machines n’est rien encore si on ne lui offre en é
17 1984, Articles divers (1982-1985). Le Patrimoine européen [conclusion] (1984)
69 bilité ouverte pour la première fois depuis que l’ homme existe, — soit d’une fédération des peuples de la planète, d’abord pa
70 s, d’insister sur le nécessaire enracinement de l’ homme . La métaphore peut égarer. Les racines appartiennent au sens propre à
71 l’on dit « qu’il a ses racines ». Mais en fait l’ homme n’est pas un légume, c’est un animal, et quand il devient adulte, ce
72 ent évocateur du Blut und Boden des nazis… Mais l’ homme n’est pas un légume, c’est un animal, en dépit de l’imagerie des poèt
73 atriotes. Nietzsche ajoute qu’il pense ici à des hommes comme Napoléon, Goethe, Beethoven, Stendhal, Schopenhauer, qui sont d
18 1985, Articles divers (1982-1985). Vocation culturelle de la Suisse en Europe (septembre 1985)
74 ils atteignent l’universel. Au fond de son trou l’ homme de Disentis, de Göschenen, de Viège, entre les hautes parois de sa pr
75 is ce n’est pas en grimpant sur nos Alpes que ces hommes s’illustrèrent et apprirent à voir grand, c’est en s’expatriant pour
76 urope », c’est la formule parfaite. Ainsi, pour l’ homme de culture en tant que tel, le stade national est sauté. Cas unique,
19 1985, Articles divers (1982-1985). Le personnalisme d’Emmanuel Mounier [témoignage I] (1985)
77 i de fonder sur la personne, c’est-à-dire sur cet homme à la fois « libre » et « responsable » — personnel et communautaire —
78 oblèmes concrets, c’est-à-dire les problèmes de l’ homme et non pas des états-majors de partis ou d’États ; les problèmes du t
20 1985, Articles divers (1982-1985). Quelques-uns de mes écrivains : anecdotes (1985)
79 ingt mètres devant moi, sur le large trottoir, un homme seul s’avance, veste en daim, flottante, visage levé… C’est Breton. I
80 e Don Juan au dernier acte… » Il s’arrête. « June homme  ! Moi, je vais vous en dire une ! Avant, j’avais la roseur de la Légi
21 1985, Articles divers (1982-1985). Éloge de Jean Starobinski (1985)
81 ’est venu, presque un doute : étais-je vraiment l’ homme de la circonstance ? Car il me semblait, tout d’un coup, que de tous
82 se traditionnelle de l’être et du paraître dans l’ homme . Thème majeur qui implique et appelle deux autres thèmes qu’on retrou
83 lier qu’il est exercé à partir du présent par des hommes qui se trouvent enchaînés à traiter d’autres hommes en objets, en les
84 mmes qui se trouvent enchaînés à traiter d’autres hommes en objets, en les dédommageant par l’annonce des projets ou du bonheu
85 des résumés de phrases de Montaigne. (Ainsi, « l’ homme n’est ni ange ni bête », thème qui revient vingt fois dans les Essais
22 1986, Articles divers (1982-1985). Interview avec Denis de Rougemont (1986)
86 libertés individuelles, par exemple. Considérer l’ homme comme « individu » nous semblait une manière plutôt abstraite d’isole
87 ontre cette conception rationaliste, réifiée de l’ homme que suppose la coutume française centralisée, et qui est foncièrement
88 à ses yeux l’achèvement suprême de l’Histoire. L’ homme était au service de l’État. Cela a été repris en bonne partie par Hit
89 et il lui dit dans une lettre qu’il y avait deux hommes qu’il devait absolument lire, l’un était Dostoïevski, l’autre Kierkeg
90 dit qu’il est scandalisé de voir qu’on prive les hommes de leur volonté. Lui, on ne l’aura pas ! Il dira non jusqu’au bout. M
91 utres. Le narrateur donne alors l’explication : l’ homme n’a pu résister parce qu’il n’avait pas d’autre idée en tête que de d
92 finir), et ce doit être le même but pour tous les hommes . Moi, ça m’allait très bien d’appeler cela Dieu. Il n’y a qu’un Dieu
93 eler cela Dieu. Il n’y a qu’un Dieu pour tous les hommes . Qu’on le connaisse ou non, il est là. Et il m’appelle. C’est cet app
94 icalement anticollectiviste. Il n’existe pas deux hommes qui doivent faire le même chemin pour aller vers le même but, qui est
95 aliser dans le vide, je la réalise donc parmi les hommes , puisqu’elle doit être tout acte. La personne est prise dans le mouve
96 ectuels. Peu à peu je me suis mis à connaître des hommes politiques, mais je ne les ai jamais admirés ou vénérés de la même ma
97 eux-mêmes en devenant “patriotes”. Je songe à des hommes comme Napoléon, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhaue
23 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
98 estes surréalistes, le Saint-Exupéry de Terre des hommes , Jean Paulhan et Roger Caillois… Voilà ce qui compte à mes yeux, plus
99 dans mon travail d’écrivain et dans mon action d’ homme , de citoyen. Je rappellerai d’abord la nature du défi que ma générati
100 le centralisme étatique et par la soumission de l’ homme à ses machines, tout en nous refusait le choix. Nous étions condamnés
101 « toute politique suppose une certaine idée de l’ homme  ». Nous en déduisions que le communisme supposait un individu embriga
102 elui de la Classe ; mais qu’en revanche un type d’ homme qui serait à la fois pleinement libre et pleinement responsable de se
103 ous observions — nous, les personnalistes — que l’ homme n’est responsable qu’au sein d’une communauté où sa voix puisse porte
104 opique — voir la Suisse justement — une idée de l’ homme que nous appelions la personne, c’est-à-dire un individu à la fois li
105 s le monde d’aujourd’hui, tout est fait de main d’ homme (sauf les tremblements de terre, jusqu’ici). Non seulement les machin
106 r le monde d’aujourd’hui, c’est d’abord changer l’ homme , ses pulsions, ses désirs inavoués, les plus actifs. Je serai content
24 1994, Articles divers (1982-1985). Agora (1994)
107 l’européenne, en tant que lieu où n’importe quel homme libre peut prendre ses responsabilités, d’abord en paroles, puis, s’i
108 à la communauté politique tout entière (donc aux hommes libres, nous dirions : aux électeurs) de se réunir sur l’agora et de
109 r sur l’agora et de pouvoir entendre la voix d’un homme « qui ne serait pas nécessairement Stentor », précise Aristote. L’ago
110 e qui est l’exercice du civisme et qui permet aux hommes d’être libres dans la mesure même où ils peuvent assumer leur respons
111 ages de reflets, comparés aux vraies assemblées d’ hommes en contact. Bibliographie Aristote, La Politique, Paris, Vrin, 198
25 1994, Articles divers (1982-1985). URSS (1994)
112 ue maternelle) ; — droits égaux des femmes et des hommes , avec protection par l’État des intérêts de la mère et de l’enfant dr
26 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
113 re avenir soit fatal. L’avenir est fait de main d’ homme de nos jours. Regardez ce qui nous entoure : tout est fait de main d’
114 dez ce qui nous entoure : tout est fait de main d’ homme , maison, route, paysage — seuls les tremblements de terre ne dépenden
115 terre ne dépendent pas de nous — et déjà 3/5 des hommes habitent les villes, c’est-à-dire des milieux intégralement artificie
116 Elles ne sont pas tombées du ciel. Mais voilà, l’ homme aujourd’hui a une curieuse propension à nier sa responsabilité. Devan
117 che. Il vient en Eden, vers le soir, et appelle l’ homme  : « où es-tu ? » Adam et Ève se sont cachés dans les arbres. C’est to
118 e suis pas là ! » Yahvé les trouve et demande à l’ homme  : « Qu’as-tu fait ? » Adam dit : « Ce n’est pas moi, c’est Ève qui m’
119 lus parce que je ne crois pas avec Rousseau que l’ homme est bon. Il est bête et méchant, c’est dans ses chromosomes. Tout le
120 e, pouvoir obéir à sa vocation. Il n’y a pas deux hommes semblables. Chaque homme doit se réaliser comme lui seul peut le fair
121 tion. Il n’y a pas deux hommes semblables. Chaque homme doit se réaliser comme lui seul peut le faire. Chacun est un cas sans
122 re vers le but commun, le but suprême de tous les hommes . Vous dites dans L’Avenir est notre affaire que deux finalités s’offr
123 st notre affaire que deux finalités s’offrent à l’ homme d’aujourd’hui, la puissance et la liberté. Comment voulez-vous empêch
124 à notre disposition. Par exemple, on a donné à l’ homme d’aujourd’hui l’énergie atomique, la bombe H et les États-nations sou
125 de grandes bêtises, donc de grandes guerres. Les hommes y sont plus heureux. Et surtout ils peuvent s’occuper de leurs affair
126 une communauté assez petite pour que la voix de l’ homme puisse s’y faire entendre. Vous savez que c’est le plus vieil idéal p
127 oit pas plus grande que la portée de la voix d’un homme criant sur l’agora. À Manhattan, vous pouvez toujours crier, personne
128 ponsable que dans une communauté à la taille de l’ homme , où chacun peut juger des problèmes à résoudre. Mon système fédéralis
129 dit : la décadence d’une société commence quand l’ homme se demande ce qui va arriver. Formulons nos finalités et jugeons tout
130 ’ennuyait tellement qu’il voulait voir mourir les hommes afin de lui tenir compagnie. Zeus qu’Homère appelle parfois Europeos