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é, d’immenses pays et des centaines de millions d’
hommes
subissent aujourd’hui un régime issu de gros ouvrages savants, de pet
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e police d’État, ou bien c’est un rassemblement d’
hommes
attachés au droit fondamental de différer. Mais c’est pour sauver, pr
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je sens une grande force dans ce rassemblement d’
hommes
qui préfèrent le droit de poser passionnément quelques questions, au
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ialisme6. Beaucoup d’esprits légers s’imaginent l’
homme
comme une sorte de ballon qui ne demande qu’à « s’élever » dès qu’il
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Michel sous le titre L’Aventure occidentale de l’
homme
. »
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’une manière assez simple. Prenons l’exemple de l’
homme
chrétien. Il peut lire dans les Écritures « qu’il n’y a pas un juste,
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être séparé de la Vérité vivante, et que tous les
hommes
sont pécheurs. Il cherche donc. Il cherche à se rapprocher de la Véri
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par sa certitude. Prenons ensuite l’exemple de l’
homme
scientifique. Celui-ci lit l’histoire des sciences. Elle lui fait voi
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e reproche, à leurs yeux rédhibitoire, d’être des
hommes
« qui ont cessé de chercher » et « qui se croient les détenteurs de l
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en soi : simplement, il se refuse à croire qu’un
homme
puisse vraiment y accéder (l’Hindou le croit). L’intérêt de l’histoir
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jusqu’à nous, c’est l’« Aventure occidentale de l’
homme
». Certes la voie chrétienne n’y est pas seule active, mais elle fut
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poque des conciles œcuméniques. Apport grec. — L’
homme
se détache du corps magique en lequel se mêlaient sans fin ni formes
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rdres, il est à tous égards celui qui définit — l’
homme
du Verbe et de l’épithète, « la mesure de toutes choses », dira Prota
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— Il se résume dans le terme viril de citoyen. L’
homme
ne tient plus sa dignité unique de quelque essence indestructible, ma
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onversion — révolution individuelle — libère tout
homme
, noble ou esclave, des liens sacrés de la caste ou du clan ; en même
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la même vocation qui lui fait découvrir dans tout
homme
son prochain. Le narcissisme culturel Si la personne du chrétie
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e le Nouveau Testament révèle au cœur de tous les
hommes
, et d’une manière radicalement nouvelle : « Dieu est Amour », répète
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la personne. Les relations qu’il définit entre l’
homme
et « son » Dieu sont personnelles. Dieu est personnel. La Trinité est
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Jésus Christ étant à la fois « vrai Dieu et vrai
homme
» selon le Credo. D’où suit immédiatement que tout homme converti, re
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selon le Credo. D’où suit immédiatement que tout
homme
converti, recréé par l’Amour divin, va devenir, dans l’imitation de J
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amour, auquel on voudrait être uni. Et pour que l’
homme
puisse aimer Dieu et tout d’abord en être aimé, il faut que Dieu soit
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soit personnel et qu’il soit « tout autre » que l’
homme
. Et enfin pour que l’homme puisse s’aimer lui-même, il faut qu’il y a
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t « tout autre » que l’homme. Et enfin pour que l’
homme
puisse s’aimer lui-même, il faut qu’il y ait en lui dualité entre l’h
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-même, il faut qu’il y ait en lui dualité entre l’
homme
naturel et l’homme nouveau, recréé par l’appel qu’il reçoit de l’Amou
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l y ait en lui dualité entre l’homme naturel et l’
homme
nouveau, recréé par l’appel qu’il reçoit de l’Amour. Cet appel est sa
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hair » qui, pour l’Apôtre, désignait le tout de l’
homme
(corps, âme et intellect) dans sa réalité naturelle et déchue. En rev
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l’incontinence : « Je pense qu’il est bon pour l’
homme
de ne point toucher sa femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, qu
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mmoralité ; enfin, ce sont certaines notions de l’
homme
, qu’une élite inconnue de la foule élabore à l’abri de toute sanction
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ubissent les effets. Prenez un Européen cultivé —
homme
ou femme — formé par la morale bourgeoise, d’ailleurs croyant ou non,
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seulement étudiée mais justifiée ! Comment notre
homme
distinguerait-il, dans tout cela, autre chose qu’une immense dépravat
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é, ce vertige accompagne en silence la pensée des
hommes
d’aujourd’hui et leur action. Le miracle est qu’il y ait des formes !
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) Le mot posé, quelle est la voie de l’amour en l’
homme
? L’expérience méditée, — et que j’espère banale (au sens propre), da
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apparition. Ils se mêleront et combineront dans l’
homme
achevé. La vision intuitive, forme de l’amour est l’acte de l’esprit
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part des adultes ont cessé de le sentir ; mais un
homme
qui se connaît bien et les femmes surtout savent cela : une certaine
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ignifier l’amour, c’est parce qu’elle est, chez l’
homme
, autre chose que l’instinct, elle s’ordonne à des fins nouvelles qui
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élève l’érotique au niveau de signification où l’
homme
spirituel doit atteindre avec l’ensemble de ses facultés.) La sexuali
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s quatre fonctions coexistent dans la vie de tout
homme
normal, mais l’une, en général, est dominante, plus fortement actuali
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n Occidental ? Qu’est-ce que la Communion pour un
homme
moderne ? Comment l’intelligence nourrie de science peut-elle réagir
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ns ». Car, ce faisant, « ils font l’histoire de l’
homme
», et nous serons ainsi du bon côté. Je n’invente pas : je cite et je
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x-ci n’auront qu’à nous assassiner « pour devenir
hommes
», on le précise à la page 17. Au pire, ils n’auront plus personne su
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p. 23). D’ailleurs, « l’Européen n’a pu se faire
homme
qu’en fabriquant des esclaves » (eh quoi ! n’était-il pas humain avan
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ue à l’Europe de l’Ouest, mais bien plus riche en
hommes
et en matières premières, n’offre guère aux yeux de l’historien qu’un
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ue, physique, païenne et chrétienne à la fois : l’
homme
du mythe, le marin, le chercheur de trésors, le missionnaire et le cr
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urs de la culture occidentale. L’Occidental est l’
homme
qui va toujours plus loin, au-delà des conditions données par la natu
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s matérielles qui changeraient la conscience de l’
homme
, — sans que nul pût prévoir comment… Dans cette imprévision, mais ce
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dent, de Kepler à Einstein, de Léonard — avec son
homme
volant — aux biologistes contemporains — avec leur homme synthétique
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olant — aux biologistes contemporains — avec leur
homme
synthétique — ne font en somme pas autre chose que Colomb et qu’Ulyss
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t des champs quadrillés — partout les traces de l’
homme
et du travail humain, et nulle part aussi concentrées. Anciens villag
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a culture, au sens large du terme : l’apport de l’
homme
à la nature, résume les secrets de l’Europe. L’Europe sans sa culture
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le prolétariat, elle a soumis toute une classe d’
hommes
à la machine encore très imparfaite, faisant de l’ouvrier, comme l’a
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a technique de sa vraie fin, qui est de libérer l’
homme
du travail servile, elle a pris conscience la première des problèmes
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, nées de ses œuvres, posent désormais à tous les
hommes
. Elle a formulé, la première par ses meilleurs esprits, le problème d
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rle le français, alors que dans la génération des
hommes
de quarante à cinquante ans, celle de l’époque coloniale, seule l’éli
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in, la perspective d’une densité moyenne de trois
hommes
au mètre carré dans quelques siècles, et en tout cas d’un doublement
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étudient notamment sur les rats, si proches de l’
homme
à tant d’égards. Or, tout cela joue au bénéfice de l’érotisme, auquel