1
une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des
hommes
qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pour la premiè
2
us, que le monde fabriqué pour leur usage par les
hommes
de ce temps est à tous points de vue le plus irrespirable à l’homme.
3
est à tous points de vue le plus irrespirable à l’
homme
. 2° Les fondements idéologiques de ce monde sont morts ou n’en valent
4
’isole comme un signal de rupture consommée. Tout
homme
qui agit, sa pensée est en rupture de bourgeoisie. Jacques Martin, da
5
ohiko Kagawa, le grand leader du jeune Japon. Cet
homme
extraordinaire que l’on a surnommé le forki japonais mériterait à lui
6
puissance à notre disposition, puissance que les
hommes
auraient eu le tort, simplement, de mal utiliser, de négliger. Il n’y
7
foi. La foi, pour elles, est une « force » que l’
homme
peut se procurer, apprivoiser, réglementer, administrer dans la durée
8
tout extérieurement ! —à celles qu’inventent les
hommes
sans la foi. C’est la meilleure façon que le monde ait trouvée de rej
9
. Et c’est pourquoi il y a un imposteur dans tout
homme
qui se dit chrétien. (Je ne dis pas cela d’un point de vue antichréti
10
dre le christianisme, la piètre connaissance de l’
homme
que l’on trahit ainsi, et, comment cette tactique, encore qu’inconsci
11
d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’
homme
. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun sens, et ceu
12
nte misère : une misère qui nous rabat au sol. L’
homme
dit « j’agis », et il trouve dans l’acte sa mesure, son rythme et sa
13
ques lois de l’économie, de l’histoire. Lorsque l’
homme
renonce à créer, son « travail » n’est plus que souffrance. Il ne s’a
14
te démission en dignité nouvelle. La dignité de l’
homme
consisterait, dit-on, dans le travail qu’il fournit pour « gagner sa
15
des Soviets. Nous croyons ici que la dignité de l’
homme
consiste à mettre en jeu sa vie, à la risquer jusqu’à la perdre si la
16
l-nécessité frappe toutes les règles de vie que l’
homme
essaie de se donner pour justifier à ses propres yeux, voire pour glo
17
t de l’« action ». Nous réapprendrons à penser en
hommes
responsables, à penser dans le risque total de l’être, qui est l’acte
18
lternés d’une plénitude joyeusement renouvelée. L’
homme
tendu assume dans ses desseins la nécessité et le jeu, les combinant
19
loi pour créer un risque nouveau. Le temps de cet
homme
est plein, et nul n’y pourrait distinguer des heures « creuses » ou d
20
fondent l’œuvre en dignité. Dignité du temps de l’
homme
. ⁂ Un jour, l’empereur de la Chine fait appeler auprès de lui son pei
21
de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux
hommes
une caricature du travail créateur, l’émulation socialiste n’est rien
22
hos, car l’affirmation seule est grave. C’est à l’
homme
qu’il faut dire oui, à l’homme total, à l’homme renouvelé. Nous ne cl
23
t grave. C’est à l’homme qu’il faut dire oui, à l’
homme
total, à l’homme renouvelé. Nous ne clamons pas la fin de la littérat
24
l’homme qu’il faut dire oui, à l’homme total, à l’
homme
renouvelé. Nous ne clamons pas la fin de la littérature des autres au
25
ît d’évaluer les œuvres et leur influence sur les
hommes
, je crois bien qu’il faudrait le chercher aujourd’hui dans une scienc
26
pas de plus. Il nous faut dire enfin que c’est l’
homme
en tant qu’homme — et pas seulement le non-bourgeois — qui pâtit du d
27
nous faut dire enfin que c’est l’homme en tant qu’
homme
— et pas seulement le non-bourgeois — qui pâtit du désordre établi. N
28
désordre établi. Notre littérature déshumanise l’
homme
, soit qu’elle refuse de l’enseigner, soit qu’elle enseigne des valeur
29
ait-elle lui opposer ? Où donc est la mesure de l’
homme
irréductible, au nom de quoi elle dirait non ? Elle n’a pas de visée
30
itique. Tout ce qui n’est pas déjà au service des
hommes
, est déjà au service de ce qui les opprime. Notre individualisme trav
31
de disqualifier l’esprit pur, il ne reste à nos «
hommes
d’action » d’autres normes et d’autre mesure que l’argent, ce symbole
32
un principe de grandeur qui n’est plus que dans l’
homme
. Mais si nous trouvons ce principe, nous aurons trouvé du même coup l
33
de grandeur que nous proposons tous ici, c’est l’
homme
considéré dans sa vocation créatrice, — c’est la personne. Que la mes
34
e. « Dernière heure de l’État, première heure des
hommes
. » Nous dirons première heure de la personne. Ceux qui n’ont pas en e
35
onne. Ceux qui n’ont pas en eux cette mesure de l’
homme
, que pourraient-ils voir d’autre, dans le monde où nous sommes, qu’un
36
pages. La littérature nouvelle sera le fait de l’
homme
renouvelé, je ne dis pas de l’homme nouveau — je n’y crois pas — je d
37
le fait de l’homme renouvelé, je ne dis pas de l’
homme
nouveau — je n’y crois pas — je dis : de l’homme rendu à la conscienc
38
’homme nouveau — je n’y crois pas — je dis : de l’
homme
rendu à la conscience de sa liberté. Toute création suppose une liber
39
-d’œuvre. Mais avant l’œuvre, il y a l’appel de l’
homme
, sa volonté déterminée, son attitude créatrice. Je dirai donc ce que
40
és comme un cauchemar par le brusque soleil, et l’
homme
au centre, campé dans sa stature réelle, ouvrant les yeux sur sa misè
41
a misère, portant sur elle un jugement sobre, — l’
homme
, vu dans l’élan peut-être chancelant qui le jette à sa vocation. Situ
42
qui entreprennent de confronter la vie privée des
hommes
d’aujourd’hui avec les buts qu’ils croient viser, d’une part, et d’au
43
asser avec lui : il décrit l’anarchie intime de l’
homme
moderne avec le parti pris de ne jamais juger, avec le parti pris de
44
op bas — erreur soviétique. Mais bien à hauteur d’
homme
, et c’est la vérité personnaliste. Enseigner, c’est rappeler aux homm
45
rité personnaliste. Enseigner, c’est rappeler aux
hommes
les fins de leurs activités. C’est, pour un écrivain, ordonner les mo
46
’en exige notre littérature, et quelques vertus d’
homme
et de « penseur » en plus. J’indiquerai trois de ces vertus qui me pa
47
me sans distinction. Apprenons à penser comme des
hommes
responsables, non plus comme des amuseurs de salon. Il y aurait quelq
48
ant même sans talent la vocation authentique d’un
homme
, prendront cette valeur humaine qu’ont les mémoires et « livres de ra
49
s. Une nouvelle insistance sur la définition de l’
homme
. Une nouvelle discipline. Et une nouvelle aisance. 12. Un éditeur
50
risunic ; 3° parce qu’ils flanquent le cafard aux
hommes
sobres d’esprit et passionnent les indiscrets. Je le dis comme je le
51
cela, une présence, une plainte juste, une voix d’
homme
. L’auteur entre dans les confidences d’une femme non mariée (on ne vo
52
ls jouaient avec des automobiles, des divans, des
hommes
et des femmes qui couchaient tellement ensemble qu’ils en étaient per
53
fin du fin, c’était de prendre au mot les pauvres
hommes
préalablement abêtis par l’école, par la presse, par les partis et pa
54
grand roman de la pissotière, croyez-vous que cet
homme
tout de même ne disait pas lui aussi « aidez-moi ! », à sa façon vulg
55
endre ? 15. Je n’ai pas suivi le conseil de cet
homme
, et n’ai pas lu le livre. Je lui laisse donc la responsabilité du com
56
sont vraiment objets que si la connaissance d’un
homme
les saisit. La connaissance d’un homme n’est réellement sujet que dan
57
sance d’un homme les saisit. La connaissance d’un
homme
n’est réellement sujet que dans l’instant où elle rencontre une occas
58
i objet. 2. Le concret, c’est la présence de l’
homme
Comment choisir cette valeur précise de l’inconnue ? Examinons d’u
59
nt le sujet, on peut voir qu’il n’est autre que l’
homme
. Seul, dans tout l’univers connu, l’homme détient le pouvoir de provo
60
e que l’homme. Seul, dans tout l’univers connu, l’
homme
détient le pouvoir de provoquer l’objet à l’existence. Il peut le fai
61
pesant sur la conscience du sujet. Mais dès que l’
homme
secoue ce sortilège, sort de ses ombres, cherche des résistances, veu
62
de combattre. C’est le moment de la présence de l’
homme
au monde et à soi-même conjointement. Et c’est ainsi que le concret n
63
est ainsi que le concret naît d’une décision de l’
homme
provocateur de la présence. 3. La présence de l’homme est un acte
64
rovocateur de la présence. 3. La présence de l’
homme
est un acte La joie de l’homme, ou sa douleur, tels sont les signe
65
a présence de l’homme est un acte La joie de l’
homme
, ou sa douleur, tels sont les signes de son existence concrète, cepen
66
de son absence au monde et à soi-même. Dire que l’
homme
est, concrètement, c’est dire qu’il souffre et qu’il jubile, — qu’il
67
i ils se trompent du tout, ceux qui considèrent l’
homme
, dans leurs calculs, comme un facteur indifférent, comme un objet ou
68
hiffre : ils ne savent pas de quoi ils parlent, l’
homme
dont ils parlent n’est pas un homme, mais une chose faible et petite
69
ls parlent, l’homme dont ils parlent n’est pas un
homme
, mais une chose faible et petite dont ils ignorent la nature. Ceux qu
70
s ignorent la nature. Ceux qui calculent avec les
hommes
ne calculent qu’avec leur angoisse, ils s’enfoncent dans l’incertain,
71
t d’abord de leur propre mort. Car l’essence de l’
homme
, en tant qu’homme, est à jamais incalculable, si l’homme est un événe
72
propre mort. Car l’essence de l’homme, en tant qu’
homme
, est à jamais incalculable, si l’homme est un événement, une rupture
73
en tant qu’homme, est à jamais incalculable, si l’
homme
est un événement, une rupture et une création, un fauteur de nouveaut
74
problème à résoudre à distance ; en un mot, si l’
homme
est un acte. 4. L’acte est insaisissable, parce qu’il est saisissa
75
te), et c’est encore à dire qu’une « science de l’
homme
» qui se veut purement descriptive est exacte dans la mesure où elle
76
re dégradation. L’erreur est simplement de nommer
homme
cette dégradation, dont nul ne songe d’ailleurs à contester le fait,
77
ologie est à peu près contemporaine de celle de l’
homme
abstrait dans l’ordre politique. Et l’extension de cette science mesu
78
notre défection au monde et à nous-mêmes. Dans l’
homme
entièrement humain, il n’y aurait pas place pour la psychologie, car
79
ire à l’absence et au recul devant l’acte. Dans l’
homme
entièrement humain, tout serait histoire, présence, illustration et n
80
ion et non concept. Mais la psychologie fait de l’
homme
son « objet », et par là même le déshumanise. Elle pose l’homme comme
81
jet », et par là même le déshumanise. Elle pose l’
homme
comme un problème, et pour autant elle est bien obligée de prendre du
82
bien obligée de prendre du recul par rapport à l’
homme
concret : mais alors il n’est plus concret ! Et c’est ainsi que l’exi
83
oit usage de l’entendement n’est pas l’étude de l’
homme
, mais son éducation. Il n’est pas de décrire, mais d’inventer. L’acte
84
témoigne de l’acte, et joue en nous le rôle de l’
homme
. C’est lui qui rend l’homme visible à l’homme, et nous sculpte un vis
85
en nous le rôle de l’homme. C’est lui qui rend l’
homme
visible à l’homme, et nous sculpte un visage lisible. Sur la scène du
86
e l’homme. C’est lui qui rend l’homme visible à l’
homme
, et nous sculpte un visage lisible. Sur la scène du monde, où nous av
87
u’on voit sont les acteurs qui jouent leur rôle d’
hommes
et qui créent leur destin : ceux-là seuls sont les dramatis personae,
88
ous avons établi que la présence est le fait de l’
homme
sujet à l’instant qu’il rencontre son objet. L’homme sujet, c’est l’h
89
me sujet à l’instant qu’il rencontre son objet. L’
homme
sujet, c’est l’homme seul à l’instant qu’il cesse de l’être. Ainsi la
90
qu’il rencontre son objet. L’homme sujet, c’est l’
homme
seul à l’instant qu’il cesse de l’être. Ainsi la voie du mystère est
91
cte, et qui devient à cet instant une personne. L’
homme
n’est un vrai sujet que parce qu’il est personnellement assujetti à l
92
ent de l’éternel dans le temps, par le moyen de l’
homme
, si l’homme n’est vraiment homme que dans l’acte qui fonde sa qualité
93
rnel dans le temps, par le moyen de l’homme, si l’
homme
n’est vraiment homme que dans l’acte qui fonde sa qualité incomparabl
94
ar le moyen de l’homme, si l’homme n’est vraiment
homme
que dans l’acte qui fonde sa qualité incomparable de sujet ; si l’on
95
n que la personne est proprement la sujétion de l’
homme
à l’éternel et de l’objet à l’homme, on peut dire que la personne est
96
sujétion de l’homme à l’éternel et de l’objet à l’
homme
, on peut dire que la personne est l’impensable incarnation de l’étern
97
les jouets humiliés de ce qui nie notre dignité d’
hommes
, de ce qui nous traite en objets neutres et en objets d’autant moins
98
e historique. L’incarnation totale de Dieu dans l’
Homme
, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la limite atteinte de la per
99
nd pour mesure de tout la présence effective de l’
homme
. À l’évolutionnisme objectif elle oppose son exigence proximiste. Dan
100
es plus « valables » sont celles qui exigent de l’
homme
la plus constante proximité : l’œuvre, le mariage, la famille, le mét
101
’extension naturelle du risque et du concret de l’
homme
qui se dépasse. Qu’importe l’honneur d’un pays, s’il est le fruit de
102
elations, si elle entraîne l’irresponsabilité des
hommes
reliés ? Qu’importe l’ordre de l’État, s’il se maintient au prix du d
103
de compte, l’humanité, s’il n’y a pas d’abord des
hommes
présents les uns aux autres ? La personne ne sera pas au terme d’une
104
eux : le matérialisme a compris qu’il y a pour l’
homme
un monde des objets, ce que niaient pratiquement beaucoup de clercs ;
105
eaucoup de clercs ; il a compris que le phénomène
homme
ne se produit en fait qu’au niveau des objets, et que tout ce qui est
106
hé, consister sous la main17 ; il a compris que l’
homme
n’est pas un ange, qu’il est un corps jeté au milieu d’autres corps,
107
l’acte — de la liberté. Il a su reconnaître que l’
homme
est un sujet (au sens initiateur, et non pas ironique !) et qu’il dép
108
ersonne, le corps et l’âme sont deux aspects de l’
homme
concret, dont la nature réelle n’apparaît que dans l’acte. L’aspect c
109
’apparaît que dans l’acte. L’aspect corporel de l’
homme
est l’expression de notre solidarité avec le monde des objets ; l’asp
110
notre orientation, l’originalité essentielle de l’
homme
au sein du monde des objets, c’est-à-dire notre capacité de choisir l
111
qu’apparaît la conscience.) Mais ni le corps de l’
homme
ne peut être conçu comme réel sans l’insistance particulière qui le f
112
ifie dans l’abstrait. Qu’est-ce alors, parmi nous
hommes
de chair, que l’esprit ? Cet esprit qui souffle où il veut, et nous m
113
C’est parce que Dieu s’est révélé dans un corps d’
homme
que l’esprit, parmi nous, n’est rien — hors la démonstration charnell
114
plus loin que tout calcul, un peu plus près de l’
homme
que je puis être pour les hommes — pour me jeter dans le fait accompl
115
eu plus près de l’homme que je puis être pour les
hommes
— pour me jeter dans le fait accompli d’une évidente nouveauté. Maint
116
u Jugement. Ni la foi ne court sur son erre, ni l’
homme
n’est rien devant sa vocation, qu’un doute ; mais la fidélité de la p
117
ction n’a rien à voir avec une survie de l’âme. L’
homme
meurt totalement, parce qu’il est totalement « chair » ; et ce ne son
118
poque, bien plus qu’une littérature. Ces quelques
hommes
— je parle des meilleurs d’entre eux — ont certainement connu le dése
119
s ont voulu traduire. Mais c’est cela aussi que l’
homme
ne peut avouer que s’il connaît un au-delà du désespoir. Faute de le
120
rtaine allure hautaine de la phrase. Mais que cet
homme
est empêtré par le scrupule de ce qu’il se doit ! Et qu’il est attent
121
ne peut pas dire autrement. Que dit-il donc, cet
homme
qui le prend de si haut ? Son livre s’ouvre par un discours lyrique «
122
ible : que la vie se fasse « toute seule », que l’
homme
ne soit plus rien qu’un spectateur de son angoisse muée en rêve ? Qu’
123
uveyre, Singulier (janvier 1935)j L’amour d’un
homme
de cinquante ans et d’une jeune femme forme l’unique sujet de cette m
124
n, ce sens du concret spirituel, cette amitié des
hommes
et du pays, qui permettra peut-être un jour prochain, de parler de no
125
ns, disloqués, emprisonnés, blessés, malades, ces
hommes
découvrent peu à peu dans leurs épreuves la réalité de leur patrie pe
126
n destin la force à n’envisager plus le sort de l’
homme
que sous l’aspect de la nation ? Tel est je crois le problème central
127
mitrailleuse presque à bout portant, etc.), où l’
homme
avoue ses dernières ressources de sacrifice. Mais il faut se représen
128
la réalité non encore informée par la raison de l’
homme
. Mais j’en viens à l’explication psychanalytique que Tzara donne du m
129
capitale, et stérilisante pour l’action, chez un
homme
dont la pensée paraît souvent plus audacieuse et subversive. Tzara cr
130
qu’à travers un nouvel ordre économique, c’est l’
homme
et sa libération qui en reste l’enjeu et le but ; il serait donc vain
131
misère morale qui, trop profondément ancrée en l’
homme
pour qu’elle disparaisse par une simple incantation de mots d’ordre,
132
hique » ?!) Mais cette affirmation du primat de l’
homme
sur les dispositifs économiques, ce rappel d’une misère qu’ignorent t
133
age du grand génie, savant, philosophe, écrivain,
homme
d’action qui, trois-cents ans plus tôt, en 1637 exactement, publiait
134
codifia cette distinction, au point d’assimiler l’
homme
« distingué » à l’homme qui ne fait rien de ses deux mains. Ce que je
135
n, au point d’assimiler l’homme « distingué » à l’
homme
qui ne fait rien de ses deux mains. Ce que je reproche à l’esprit car
136
à réduire la pensée à des « courants » non à des
hommes
. On allègue un « progrès » continu des « problèmes » où le tragique s
137
refuser pratiquement de s’intéresser au sort des
hommes
. Que d’autres, moins désabusés, perdent leur temps et leur esprit peu
138
ur de fait : car l’intellectuel, comme tout autre
homme
, et parce qu’il est homme, simplement, est bel et bien engagé dans le
139
ctuel, comme tout autre homme, et parce qu’il est
homme
, simplement, est bel et bien engagé dans le monde. Supposer un clerc
140
à sa passion ? Mais en face de Pilate : « Voici l’
homme
» ! Et que dit cet homme ? « Je suis né et je suis venu dans le monde
141
ce de Pilate : « Voici l’homme » ! Et que dit cet
homme
? « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à
142
ilate. (Il lui tend encore cette perche !) Mais l’
homme
ne répond plus : il est la vérité, la réponse en chair et en os. Il f
143
t en os. Il faudrait se « boucher les yeux… » Cet
homme
est l’Esprit incarné, l’Esprit qui s’est rendu mortel, car c’est ains
144
mythologie de l’impuissance de l’esprit. Mais les
hommes
, qui sont bien méchants, savent à merveille tirer parti contre l’espr
145
a plus cacher longtemps l’universel complot des «
hommes
de main ». VIII. Où peut agir l’esprit ? Commettra-t-on ce Pala
146
in — soit proclamé par des prophètes. Non pas des
hommes
grandiloquents ou excités, mais simplement des hommes de foi solide.
147
es grandiloquents ou excités, mais simplement des
hommes
de foi solide. Individus parfaitement négligeables en regard de ce qu
148
aticiste : technicien signifiant pour le peuple :
homme
de métier, esprit pratique et informé. Or, la plupart de ceux qu’on n
149
s, la thèse suivante : l’esprit représente dans l’
homme
la fonction spectaculaire, « distinguée » dans tous les sens du terme
150
Le vieillard qui écrit cela, est-ce bien le même
homme
qui écrivait dans sa jeunesse : « La science maîtresse, le souverain…
151
par habitude, et pour la même raison : en tant qu’
hommes
inutiles, distingués, libérés et savants. En tant que saints laïques,
152
s du spiritualisme. Pilate a dit le droit : « Cet
homme
est juste. » Ayant dit ses raisons, il a fait tout ce qu’un clerc doi
153
responsabilité. S’il croyait sérieusement que cet
homme
est juste, il le relâcherait. Mais qu’est-ce que la justice ? Qu’est-
154
de conscience est une tentation fascinante pour l’
homme
qui a mauvaise conscience. P.-S. Ceci fut écrit en mai de cette année
155
« idée » de la réalité nationale-socialiste à un
homme
, même de bonne volonté, qui n’aurait pas « vécu » (comme disent les A
156
-dehors, battant les murs de la halle, cent-mille
hommes
et femmes attendaient sous les haut-parleurs. Et sur toutes les place
157
ri désignant ici la clameur instantanée de 30 000
hommes
dressés d’un seul élan. Je me souviens aussi de cela : « La puissance
158
e cherche, c’est la communion du cœur avec chaque
homme
de la nation allemande. » De nouveau dressés, saluant à la romaine, i
159
la clé de toute création est dans le visage de l’
homme
. Qu’un homme détienne un pouvoir créateur, c’est-à-dire un pouvoir d’
160
ute création est dans le visage de l’homme. Qu’un
homme
détienne un pouvoir créateur, c’est-à-dire un pouvoir d’incarnation,
161
sens de la création qui tout entière advient à l’
homme
. Ainsi l’Adam d’avant le Temps, d’avant la chute dans le Temps, vit «
162
pas du tout la même chose. La forme humaine, si l’
homme
est « authentique », est microcosme d’un pays, d’un paysage et d’un e
163
ntre la vision et l’objet, entre la position de l’
homme
et la proposition du monde. C’est la région de la rencontre et de la
164
lus tard, que c’est la faculté du concret chez un
homme
.) ⁂ « Car le phénomène de l’art est un phénomène d’incarnation (ce qu
165
Les journalistes ont décontenancé le langage des
hommes
de ce temps, et par là même, ils nous démoralisent plus sûrement que
166
ravail éducatif. Car il porterait l’attention des
hommes
sur le concret de l’existence, les détournant de ce fameux « pratique
167
. Et ce n’est point en haine de la facilité qu’un
homme
recherchera jamais l’effort ; mais par goût de l’effort. Si Ramuz ten
168
tact avec la matière résistante et ce risque de l’
homme
créateur de sa forme. Si Ramuz n’aime pas les machines, s’il refuse l
169
chose brute exige le plus dur effort, parce que l’
homme
est le plus humain là où les choses et les êtres attendent tout de so
170
mun un Père et une Mère, où la grande parenté des
hommes
est entr’aperçue pour un instant. Car c’est à la ré-apercevoir pour u
171
autre chose. Nous atteignons pour un instant à l’
homme
des commencements, à l’homme d’avant la malédiction, d’avant la grand
172
pour un instant à l’homme des commencements, à l’
homme
d’avant la malédiction, d’avant la grande première bifurcation dont c
173
i Ramuz (c’est Une Main) je lis ceci : « Certains
hommes
tiennent pour un gain tout ce qui leur apporte une facilité ; moi, je
174
nion, je vois, j’apprends, j’entends la voix d’un
homme
. N’est-ce pas assez ? Cette voix n’est-elle pas émouvante ? — Oui, c’
175
s émouvante ? — Oui, c’est beaucoup, la voix d’un
homme
. C’est assez rare dans la littérature. Qui voudrait exiger davantage
176
amuz ne veut pas esquiver. Voici le temps où tout
homme
se voit mis en demeure de déclarer ses origines et ses fins. Voici le
177
rer ses origines et ses fins. Voici le temps où l’
homme
est attaqué par des puissances qui veulent son abdication totale, — o
178
on pouvoir ; mais la parole n’appartient plus à l’
homme
. Au comble de nous-mêmes, il s’agit d’autre chose que de nous. « Tout
179
ence au monde et à soi-même, — l’originalité de l’
homme
« radical ». Ramuz l’a fait plus qu’aucun de nos maîtres. De lui donc
180
même un silence, laisse une trace au visage de l’
homme
, modifie sa forme existante. « La figure a été faite sur la vérité, e
181
’il résulte d’une mise en présence effective de l’
homme
et de ce qui résiste à l’homme. C’est le contraire de l’activisme au
182
nce effective de l’homme et de ce qui résiste à l’
homme
. C’est le contraire de l’activisme au sens américain, qui cherche par
183
ture socialiste, configuration d’une Idée par des
hommes
qui y croient, et qui, à cause de cette foi, voudraient en remplir le
184
lturel. C’était substituer aux lois mythiques les
hommes
réels, les petits groupes d’hommes qui font la loi. C’était substitue
185
mythiques les hommes réels, les petits groupes d’
hommes
qui font la loi. C’était substituer au dogme de la toute-puissance de
186
socialisé, embrasse-t-il réellement le tout de l’
homme
? Le rappel permanent et la conscience actuelle de ce but final suffi
187
nd les poètes se virent enfin libres de chanter l’
homme
tout entier, non plus seulement l’homme technicien, on éprouva nature
188
chanter l’homme tout entier, non plus seulement l’
homme
technicien, on éprouva naturellement le besoin d’une langue plus rich
189
mphatique de ce qu’ils appellent la « volonté des
hommes
»57, mythe nietzschéen sournoisement introduit dans une société marxi
190
présuppositions fondamentales. Ainsi l’idée d’un
Homme
nouveau, imprévisible, en vue duquel la culture communiste devrait do
191
et sous-estimer l’ennemi, j’entends la part de l’
homme
qui résiste, en créant, à toute espèce de dictature. De cette insuffi
192
de ceux qu’il tourmente. C’est ici le mythe de l’
homme
nouveau qui lui fournit son expression en même temps que son déguisem
193
nte de l’action, s’est voulue maîtresse de tout l’
homme
. Mais l’homme résiste à son emprise et à sa prétention totalitaire. I
194
n, s’est voulue maîtresse de tout l’homme. Mais l’
homme
résiste à son emprise et à sa prétention totalitaire. Il ne veut pas
195
a nécessité et de l’orgueil59 : l’apparition d’un
homme
nouveau au faîte de l’édifice matérialiste. Est-ce que tout le progrè
196
e si dure révolution n’aura été que de donner aux
hommes
, avec quelques milliers de tracteurs, d’avions, de tanks et de parach
197
on avec laquelle ils parlent de la nécessité d’un
homme
nouveau — en Allemagne aussi bien qu’en URSS. ⁂ Les partisans de l’UR
198
iez pu faire d’autre. Vous en étiez au point où l’
homme
ayant démissionné, il fallait enregistrer cette démission. Il fallait
199
ns pratiquement nécessaires pour assurer à chaque
homme
du travail et pour supprimer finalement les raisons matérielles de se
200
les mesure. Seuls donc les groupes de forces ou d’
hommes
, exactement situés dans le temps ou l’espace, peuvent en appeler à un
201
, peuvent en appeler à une mesure commune. Seul l’
homme
déterminé par ses relations prochaines et actives peut se sentir à la
202
osophes « existentiels » qui cherchent à saisir l’
homme
dans son actualité (dans son être de relation), et la pensée dans ses
203
uvelle mesure, d’une nouvelle image du monde où l’
homme
s’éprouve de nouveau réel, actif, nécessaire et relié. Tout jugement
204
conscience nationale ne pouvait plus soutenir les
hommes
, cette ruine a laissé le champ libre à des religions toutes nouvelles
205
lle sera personnelle, qu’elle sera la mesure de l’
homme
en tant qu’il se possède dans ses relations actives avec tous ses pro
206
Henri Petit, Un
homme
veut rester vivant (novembre 1936)t Un fonctionnaire a trois semai
207
e le regard tranquille, apparemment modeste, d’un
homme
que son métier contraint à dissimuler sa vraie force. Car de l’auteur
208
iendrais jamais à bout dans mon esprit. Voici : l’
homme
a tué Dieu. Alors est venu l’État, qui n’a plus rien au-dessus de lui
209
r le juger. Il faudrait au contraire que vienne l’
homme
. Chrétien, je ne puis voir dans l’émouvant effort d’Henri Petit pour
210
ute — contre la question personnelle que pose à l’
homme
pécheur le Dieu-homme. Mais ceci dit, et maintenu, — j’admire qu’un i
211
nt nos routes se joignent. t. « Henri Petit, Un
homme
veut rester vivant, Éd. Montaigne », Esprit, Paris, n° 50, novembre 1
212
aux qu’ils soient ; mais de plus en plus pour les
hommes
. Voilà bien la vision classique : « Cessons de regarder les maisons :
213
pte. Oui, dictature, évidemment ; mais celle d’un
homme
, non plus celle des prolétaires unis, des Soviets. » — Internationali
214
“inférieurs”, des domestiques, des manœuvres, des
hommes
et femmes “de journée”, et j’allais dire : des pauvres. Il n’y a plus
215
par ces déviations. Elle est jugée par ce que les
hommes
en ont fait, et par la réussite ou bien l’échec de ses prévisions pra
216
tentative de déification (ici, la création d’un «
homme
nouveau ») se termine par d’horribles brûlures — ou par l’interventio
217
rix de la vie du Dieu qui est en lui, c’est que l’
homme
est pécheur, et ne peut pas outrepasser les limites de sa condition.
218
imites de sa condition. Qui veut faire l’ange — l’
Homme
nouveau — appelle la bête, le dictateur. Gide voudrait ne pas croire
219
dieux. Pour nous, la révolution ne créera pas un
homme
nouveau ou un surhomme, mais un ordre nouveau à hauteur d’homme. Voil
220
ou un surhomme, mais un ordre nouveau à hauteur d’
homme
. Voilà le point de notre différend. Nous n’y insisterons jamais assez
221
me s’est détourné parce qu’il a fait erreur sur l’
homme
. La phrase finale de ce livre sur l’URSS, c’est à l’auteur que nous l
222
este par une publication tel acte victorieux de l’
homme
contre ses servitudes naturelles et les illusions qu’elles entraînent
223
vec sérieux. Tout d’abord quelques citations : L’
homme
ne peut penser et créer que s’il est libre. — Nous avons toujours adm
224
de la matière. — Au-dessus de tout, ils placent l’
homme
. — Notre sens de la solidarité ne nous empêche pas de voir — bien au
225
oblème est là : mettre la machine au service de l’
homme
. — Il s’agit de transformer le chômage en loisir. Je résume : primau
226
Je résume : primauté du spirituel ; primauté de l’
homme
sur l’économique ; affirmation de la personne comme valeur spirituell
227
roblèmes de la paix, de la liberté et du pain des
hommes
. » Autant dire qu’il ne fait plus confiance à Marx. Autant dire qu’il
228
, figure classique du marxiste au pouvoir, de « l’
homme
à poigne » touché par la grâce nationale, et qui se charge d’écraser
229
uels succombent avec une masochique volupté les «
hommes
de quarante ans » et certains jeunes qui ne les valent pas. Je ne pre
230
e alors les opprimait — est justement l’état de l’
homme
vraiment homme, et le signe d’une accession à la condition générale !
231
rimait — est justement l’état de l’homme vraiment
homme
, et le signe d’une accession à la condition générale ! Avouer ses sup
232
e comprendre à d’autres, en un éclair, que chaque
homme
est irréductible, et que chaque homme a ses aveux à faire. Et l’on co
233
que chaque homme est irréductible, et que chaque
homme
a ses aveux à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un
234
Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un
homme
« comme les autres » par cela même que l’on s’éprouve absolument dist
235
it jamais partir de la réalité irrationnelle de l’
homme
: d’ailleurs elle ne le pourrait pas. Ma loi vaut tout juste pour moi
236
r compte de toutes les bizarreries auxquelles les
hommes
s’attachent comme à leur bien le plus précieux !) Au contraire, la po
237
s’est stabilisé. Au vrai, chacun peut voir que l’
homme
d’aujourd’hui se déshumanise rapidement parce qu’il cesse de se croir
238
notre cas, l’État devient totalitaire. « Là où l’
homme
veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. » Or l’État, c’es
239
out de plus en plus totalitaire. C’est donc que l’
homme
se défend de moins en moins. Ses « superstitions » personnelles (son
240
contre les lois qui les limitaient normalement. L’
homme
cessant de croire à sa loi — à ses superstitions incomparables — se m
241
es tyrannies impersonnelles. C’est l’instant où l’
homme
dit : « Que voulez-vous que j’y fasse ? » ou encore : « Ils sont les
242
el est le « moment » de l’angoisse de ce temps. L’
homme
sain dit : « Voilà ce que je ferai parce qu’il le faut. Et que voulez
243
s de littérature, philosophes, paysans, cercles d’
hommes
, groupant des ouvriers et des bourgeois… J’ai parlé en plein air, dan
244
joie de voir son public, de s’entretenir avec ces
hommes
et ces femmes pour qui l’on écrivait sans le savoir. Découverte des d
245
peu, je découvre que le public, c’est une série d’
hommes
et de femmes isolés, qui ont chacun leurs raisons très concrètes et s
246
évéler la vraie raison d’une communion entre deux
hommes
: c’est toujours une raison unique, qui ne vaut qu’entre lui et moi,
247
nime un rêve, dans une chambre nocturne. C’est un
homme
qui rencontre un autre homme dans sa situation concrète et ses habits
248
e nocturne. C’est un homme qui rencontre un autre
homme
dans sa situation concrète et ses habits de tous les jours, sa maladr
249
a faiblesse, touche à son terme dans le cœur d’un
homme
. Je dois à ces rencontres d’avoir pressenti quelquefois — assez pour
250
out ce travail de mise au point, d’adaptation à l’
homme
réel m’a conduit à une conclusion dont j’attends avec impatience la v
251
mune mesure de langage et de sensibilité avec des
hommes
de toutes les classes et de tous les métiers. Certes, ce n’est jamais
252
u’il s’agit de retrouver, c’est le contact avec l’
homme
qui réfléchit et qui fait la critique des idées non point à l’aide de
253
mes plus des gens utiles. Nous ne sommes plus des
hommes
normaux chargés d’une vocation d’expression et de réflexion. Nous som
254
ion d’expression et de réflexion. Nous sommes des
hommes
spéciaux exploitant leur spécialité pour arriver à un succès sur le m
255
lettres ; ouverture d’un chalet de nécessité pour
hommes
et dames sur la place principale. Si c’est cela, l’antifascisme, les
256
ns ajouter à ce qui est, dire ce qui est comme un
homme
l’a senti, — c’est assez rare. « Ce serait si bien si l’on pouvait, c
257
iste prenant son chien à témoin de la lâcheté des
hommes
, qu’il exploite ». Ce procès Stavisky, que l’auteur suit au jour le j
258
le est un acte d’accusation, et un aveu de chaque
homme
pour tous les autres : « Je suis plus près de leur erreur que de ma v
259
démolies, toutes les paroles seront sacrées et l’
homme
, s’étant enfin accordé à la réalité qui est sienne, n’aura plus qu’à
260
nce les « ignobles appétits » des exploiteurs des
hommes
, tout en louant Sade d’avoir voulu « redonner à l’homme civilisé la f
261
tout en louant Sade d’avoir voulu « redonner à l’
homme
civilisé la force de ses instincts primitifs ». Comme si l’instinct p
262
». Comme si l’instinct primitif ne poussait pas l’
homme
à exploiter son semblable, pour peu qu’il en ait la force ! Comme si
263
e nous, de « construire un monde à la taille de l’
homme
» et de « mettre l’homme debout », — mais il précise : « à la taille
264
n monde à la taille de l’homme » et de « mettre l’
homme
debout », — mais il précise : « à la taille immense de l’homme ». Imm
265
», — mais il précise : « à la taille immense de l’
homme
». Immense par rapport à quoi ? Il veut combattre les « idées de prop
266
faut.) Et enfin : « Voici que les poètes sont des
hommes
parmi les hommes, voici qu’ils ont des frères. » Et voici qu’Éluard p
267
« Voici que les poètes sont des hommes parmi les
hommes
, voici qu’ils ont des frères. » Et voici qu’Éluard paraît délivré de
268
d’après-guerre, en appelant ainsi l’ensemble des
hommes
qui ont aujourd’hui de 25 à 40 ans, est une génération particulièreme
269
moi peut aussi être compris comme un effort de l’
homme
pour se libérer de sa personnalité (ou de son individualité) telle qu
270
dividualité) telle qu’elle se trouve donnée à cet
homme
par sa naissance, et telle qu’il la développait pour ses fins propres
271
» Il s’agit, au vrai, de la lutte entre le vieil
homme
et le nouvel homme, entre l’individu et la vocation qu’il se reconnaî
272
ai, de la lutte entre le vieil homme et le nouvel
homme
, entre l’individu et la vocation qu’il se reconnaît, je dirais volont
273
nstitue la personne et l’identifie, l’effort de l’
homme
pour transcender son petit personnage individuel ou sociologique, et
274
ys où tant de choses vont de soi. Il nous faut un
homme
comme Ramuz pour nous tirer de l’optimisme assez épais où s’endorment
275
t le plus fécond non seulement pour l’esprit et l’
homme
en général, mais pour ce pays-ci, tel que l’ont fait sa nature et sep
276
le jour où il existera, l’on pourra dire que nos
hommes
politiques, si réellement représentatifs, dans ce pays, de l’opinion
277
s les degrés, mais fondée sur une conception de l’
homme
incroyablement étriquée, devient une espèce d’asepsie qui tue les ger
278
es colonnes motorisées, mais des conceptions de l’
homme
, de l’État, et des religions, des partis pris spirituels bien plus pu
279
ès que la passion est l’épreuve suprême, que tout
homme
doit un jour la connaître, et que la vie ne saurait être à plein vécu
280
, où nul bonheur ne saurait s’établir, tant que l’
homme
ne sera pas Dieu. Le bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’o
281
és, — et cette nuance est décisive. Le moderne, l’
homme
de la passion, attend de l’amour fatal quelque révélation, sur lui-mê
282
. Et illusion de plénitude. Je nommerais libre un
homme
qui se possède. Mais l’homme de la passion cherche au contraire à êtr
283
e nommerais libre un homme qui se possède. Mais l’
homme
de la passion cherche au contraire à être possédé, dépossédé, jeté ho
284
sur cette double ignorance. Le passionné, c’est l’
homme
qui veut trouver son « type de femme » et n’aimer qu’elle. Souvenez-v
285
décrire une illusion apprise par la majorité des
hommes
du xxe siècle : or plus encore que l’image de la Mère, ce qui les ty
286
d ». De nos jours — et ce n’est qu’un début —, un
homme
qui se prend de passion pour une femme qu’il est seul à voir belle, e
287
passion relève des statistiques publicitaires. L’
homme
qui croit désirer « son » type de femme se trouve intimement détermin
288
plus délicieuse que toute possession au cœur de l’
homme
en proie au mythe. C’est la femme dont on est séparé, et qu’on perd e
289
à la confusion sans grandeur où se débattent les
hommes
du temps profane : au lieu de l’épée du chevalier, entre le bourgeois
290
e glisse vers le type contraire du Don Juan, de l’
homme
aux amours successives. Les catégories se détruisent. L’aventure n’es
291
a comparaison, qui est le monde de la jalousie. «
Hommes
et femmes dès qu’ils passent leur seuil souffrent de jalousie », dit
292
ur) ; soit sur le passage où Jésus proclame que l’
homme
ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit enfin sur des entretiens
293
s raison, dès l’instant qu’on parle raison. Car l’
homme
de la passion est justement celui qui choisit d’être dans son tort, a
294
de la passion, il n’y a pas une « erreur » sur l’
homme
ou Dieu — a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fo
295
« morale » — mais une décision fondamentale de l’
homme
, qui veut être lui-même son dieu93. La passion brûle dans notre cœur
296
e naïveté du moraliste qui prétendait détourner l’
homme
de cette voie mortelle, divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débo
297
la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’
homme
avant qu’il ne se tue, et le tuer autrement qu’il ne veut l’être, c’e
298
ps à venir. S’il n’est peut-être pas possible à l’
homme
— à un homme déterminé — de connaître ses propres désirs et de sonder
299
’il n’est peut-être pas possible à l’homme — à un
homme
déterminé — de connaître ses propres désirs et de sonder en vérité se
300
quand la foi veut l’éternité ! Que répondre à cet
homme
qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il a su louer le philistin et le romanti
301
ou ce jeune fou qui aime la fille du roi, mais l’
homme
pieux qui estimait que la religion devait être un amour heureux, un m
302
e dit l’Apôtre ? « Je pense qu’il est bon pour l’
homme
de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, qu
303
appelle le Royaume de Dieu (« Il n’y aura plus ni
hommes
ni femmes »), je borne ma vision et mon espoir à une perfection relat
304
le philistin que dénoncent les romantiques, ou l’
homme
moral pris dans les rets sociaux, et incapable désormais de concevoir
305
ini. Et cela nous sera des plus utile dès que les
hommes
se régleront sur la raison et l’intérêt : quand ils n’auront plus de
306
and ils cesseront de mériter cet inquiétant nom d’
homme
, au sens actuel. Car pour ceux du siècle présent, je pense que la fid
307
par Dieu… (Et peut-être, plus tard, après coup, l’
homme
découvre que la folie du sacrifice consenti était la plus grande sage
308
terre qu’il faut aimer et recevoir le pardon. L’
homme
naturel ne pouvait pas l’imaginer. Il était donc condamné à croire Ér
309
’Éros ne pouvait le conduire qu’à la mort. Mais l’
homme
qui croit à la révélation de l’Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir
310
nous avons appris cette nouvelle : ce n’est pas l’
homme
qui doit se délivrer lui-même, c’est Dieu qui l’a aimé le premier, et
311
femme. (I. Cor. 7.) La femme étant l’égale de l’
homme
, elle ne peut donc être le but idéal de l’homme98. En même temps, ell
312
eux qui s’aiment. Dieu manifeste son amour pour l’
homme
en exigeant que l’homme soit saint comme Dieu est saint. Et l’homme t
313
anifeste son amour pour l’homme en exigeant que l’
homme
soit saint comme Dieu est saint. Et l’homme témoigne de son amour pou
314
que l’homme soit saint comme Dieu est saint. Et l’
homme
témoigne de son amour pour une femme en la traitant comme une personn
315
session de soi et de respect99. Au contraire de l’
homme
érotique, l’homme de la fidélité ne cherche plus à voir dans une femm
316
de respect99. Au contraire de l’homme érotique, l’
homme
de la fidélité ne cherche plus à voir dans une femme seulement ce cor
317
e jamais sans laisser de traces dans le cœur d’un
homme
moderne — du moins perd-elle son efficace : ce n’est plus elle qui dé
318
ement pour révéler sa vérité. Et c’est pourquoi l’
homme
qui croit au mariage ne peut plus croire sérieusement au « coup de fo
319
’une très puissante nature sensuelle. Don Juan, l’
homme
des coups de foudre et de la vie « orageuse », serait une sorte de su
320
s. Mais le viol, comme la polygamie, révèle que l’
homme
n’est pas encore en mesure de concevoir la réalité de la personne che
321
ersonnalise les relations humaines. Par contre, l’
homme
qui se domine, ce n’est pas faute de « passion » (au sens de tempéram
322
réé ; et c’est ainsi que la Renaissance définit l’
homme
: un microcosme. Tout ce qui détruit cette volonté centrale, ou en dé
323
aucune, et qu’il est en deçà du conflit. Pour cet
homme
-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est
324
sans invoquer la foi de Kierkegaard. Selon lui, l’
homme
fini et pécheur ne saurait entretenir avec son Dieu, — qui est l’Éter
325
cœur même de la foi chrétienne ! Car voici : cet
homme
mort au monde, tué par l’amour infini, devra marcher maintenant et vi
326
fication croissante de l’instinct, à mesure que l’
homme
se virilise : c’est l’argument du Dr Maranon en faveur de la monogami
327
antienne, c’est ce qui ne peut être utilisé par l’
homme
comme une chose, comme un instrument. 100. Je répète toutefois que l
328
e. 104. « L’idée antique du travail indigne de l’
homme
libre se retrouve dans la chevalerie », écrit Henri Pirenne, Histoire
329
es partis : elle veut être une action à hauteur d’
homme
, et non pas au niveau de l’opinion. 10. Ceux qui doutent de son effic
330
l est la fuite devant la véritable puissance de l’
homme
, qui est sa responsabilité personnelle. 16. Les partis sont mauvais n
331
obstinée, je considère que le chrétien, c’est un
homme
qui choisit sans retour, et qui décide de renoncer, comme malgré lui,
332
s que tout l’humain soit humain. « Je trouve deux
hommes
en moi », écrit l’Apôtre. Nous trouvons en nous deux amours, et même
333
re, c’est l’amour qui est venu de Dieu, rendu aux
hommes
par le Christ, cette Agapè qui seule sauvera l’Éros et qui, loin de l
334
ôt un numéro spécial d’Esprit sur le thème de « L’
homme
américain ». av. Il s’agit de Vivre en Amérique , qui paraîtra chez
335
nité la plus consciente et la plus créatrice de l’
homme
. […] Or, il s’en faut de beaucoup que les Européens soient unanimes
336
e active, regardent vers la Russie, et les grands
hommes
d’affaires regardent vers l’Amérique. À tort ou à raison — je n’en ju
337
’en déplaise aux sectaires de tous bords. […] À l’
homme
considéré comme pur individu, libre mais non engagé, correspond un ré
338
ésordre, lequel prépare toujours la tyrannie. À l’
homme
considéré comme soldat politique, totalement engagé mais non libre, c
339
bre, correspond le régime totalitaire. Enfin, à l’
homme
considéré comme personne, à la fois libre et engagé, et vivant dans l