1 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
1 ignes extérieurs d’une communion tacite entre les hommes . Nous sommes là, petits individus, impuissants, isolés, méfiants, pos
2 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
2 sthésie collective. Voilà pourquoi des millions d’ hommes sont heureux d’être « mis au pas ». Faut-il choisir entre anarchie et
3 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
3 e toute réalité, à toute époque de l’histoire des hommes , est, apparue comme une réalité sans précédent, à ceux du moins qui o
4 seule différence. Et voilà notre chance aussi. L’ homme n’est pas fait pour vivre en état de guerre, au sens moderne de l’exp
5 de Kantf qui croyait voler mieux dans le vide… L’ homme n’est pas fait pour vivre sans menaces, sans résistances, sans vigila
6 s grand de la cité, mais les raisons de vivre des hommes qui l’habitent. Ce n’est pas la somme de leurs soucis et de leurs pla
4 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
7 surcroît. Où trouver un pays qui ne harcèle pas l’ homme , et qui lui laisse le loisir d’être humain, au lieu de le forcer sans
8 connaît d’autres désastres que ceux qu’organise l’ homme lui-même : la guerre et la révolution. Seul pays dont tous les manuel
9 ture dont ils jouissent est le climat normal de l’ homme . Ils ont raison, s’ils n’oublient pas toutefois que ce climat « norma
10 d’une mission universelle. Pendant des siècles, l’ homme a pu y consacrer son ingéniosité à faire des arts, des armes et des l
11 ensemble du genre humain, des normes idéales de l’ homme , le luxe même. La France, disposant des énergies que libère une natur
12 sant des énergies que libère une nature amie de l’ homme , se trouve placée par cette nature même au rang de grande puissance d
5 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
13 e atomique. Tout à l’heure, devant ma fenêtre, un homme en sweater bleu et pantalon de flanelle passait les cheveux au vent —
14 l’idée que la guerre des bombes serait la fin des hommes , et que le seul moyen de l’empêcher est un gouvernement mondial. Ils
15 liticiens continuent de déraisonner comme un seul homme . Le New York Times de ce matin fournit de nouveaux arguments, très pu
6 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Les résultats de la guerre (21 décembre 1945)
16 fiantes. Mais l’Histoire nous apprend aussi que l’ homme est stupide et mauvais, qu’il a peur de voir grand, et qu’il préfère
7 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un salon atomique (26 décembre 1945)
17 peliez une orange. Les dames étaient ravies, les hommes pensifs. On eût dit qu’ils réfléchissaient. La conversation devint gé
18 elle finit demain ? Qu’est-ce que cette mort de l’ homme causée par son génie ? Pourquoi l’intelligence conduit-elle au suicid
19 urs ou notre compte en banque. Rien ne laisse les hommes aussi indifférents que le sort de l’humanité, dont les chefs d’État p
8 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
20 a rapidité des transports, par exemple. Combien d’ hommes d’aujourd’hui vivent leur temps et se trouvent pratiquement en mesure
9 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
21 bien entendue, dont le seul but est d’assurer aux hommes plus de bien-être et d’avantages sociaux. En somme, à cette « démocra
10 1953, Le Figaro, articles (1939–1953). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (25 juin 1953)
22 s : la tyrannie totalitaire est un crime contre l’ homme et ses jours, désormais, sont comptés. L’insurrection de toutes les v
23 ltaient au nom de la Liberté et de leur dignité d’ homme . C’était ignoble, et nous voyons bien pis. Il était réservé au régime
24 e son avenir et justifie sa raison d’être par des hommes qui se sacrifient au service de la Liberté. r. « Nous ne sommes pas