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ignes extérieurs d’une communion tacite entre les
hommes
. Nous sommes là, petits individus, impuissants, isolés, méfiants, pos
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sthésie collective. Voilà pourquoi des millions d’
hommes
sont heureux d’être « mis au pas ». Faut-il choisir entre anarchie et
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e toute réalité, à toute époque de l’histoire des
hommes
, est, apparue comme une réalité sans précédent, à ceux du moins qui o
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seule différence. Et voilà notre chance aussi. L’
homme
n’est pas fait pour vivre en état de guerre, au sens moderne de l’exp
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de Kantf qui croyait voler mieux dans le vide… L’
homme
n’est pas fait pour vivre sans menaces, sans résistances, sans vigila
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s grand de la cité, mais les raisons de vivre des
hommes
qui l’habitent. Ce n’est pas la somme de leurs soucis et de leurs pla
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surcroît. Où trouver un pays qui ne harcèle pas l’
homme
, et qui lui laisse le loisir d’être humain, au lieu de le forcer sans
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connaît d’autres désastres que ceux qu’organise l’
homme
lui-même : la guerre et la révolution. Seul pays dont tous les manuel
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ture dont ils jouissent est le climat normal de l’
homme
. Ils ont raison, s’ils n’oublient pas toutefois que ce climat « norma
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d’une mission universelle. Pendant des siècles, l’
homme
a pu y consacrer son ingéniosité à faire des arts, des armes et des l
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ensemble du genre humain, des normes idéales de l’
homme
, le luxe même. La France, disposant des énergies que libère une natur
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sant des énergies que libère une nature amie de l’
homme
, se trouve placée par cette nature même au rang de grande puissance d
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e atomique. Tout à l’heure, devant ma fenêtre, un
homme
en sweater bleu et pantalon de flanelle passait les cheveux au vent —
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l’idée que la guerre des bombes serait la fin des
hommes
, et que le seul moyen de l’empêcher est un gouvernement mondial. Ils
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liticiens continuent de déraisonner comme un seul
homme
. Le New York Times de ce matin fournit de nouveaux arguments, très pu
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fiantes. Mais l’Histoire nous apprend aussi que l’
homme
est stupide et mauvais, qu’il a peur de voir grand, et qu’il préfère
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peliez une orange. Les dames étaient ravies, les
hommes
pensifs. On eût dit qu’ils réfléchissaient. La conversation devint gé
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elle finit demain ? Qu’est-ce que cette mort de l’
homme
causée par son génie ? Pourquoi l’intelligence conduit-elle au suicid
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urs ou notre compte en banque. Rien ne laisse les
hommes
aussi indifférents que le sort de l’humanité, dont les chefs d’État p
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a rapidité des transports, par exemple. Combien d’
hommes
d’aujourd’hui vivent leur temps et se trouvent pratiquement en mesure
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bien entendue, dont le seul but est d’assurer aux
hommes
plus de bien-être et d’avantages sociaux. En somme, à cette « démocra
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s : la tyrannie totalitaire est un crime contre l’
homme
et ses jours, désormais, sont comptés. L’insurrection de toutes les v
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ltaient au nom de la Liberté et de leur dignité d’
homme
. C’était ignoble, et nous voyons bien pis. Il était réservé au régime
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e son avenir et justifie sa raison d’être par des
hommes
qui se sacrifient au service de la Liberté. r. « Nous ne sommes pas