1
préfère affirmer que tout est incompréhensible. L’
homme
moderne recule devant l’évidence de la banqueroute prochaine de sa ci
2
er autour de nous et d’en croire nos yeux. I. L’
homme
qui a réussi Je prends Henry Ford comme un symbole du monde modern
3
autre, il l’a réalisé comme il est donné à peu d’
hommes
de le faire : 7000 voitures par jour, et la possibilité d’augmenter e
4
’heure de la juger. Le héros de l’époque, c’est l’
homme
qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la plus grave question qu’on puisse
5
décision qu’une passion contenue peut donner à l’
homme
d’action. Enfin, le voici en mesure de produire des quantités énormes
6
fication : « Sur quoi repose la société ? Sur les
hommes
et les moyens grâce auxquels on cultive, on fabrique, on transporte.
7
d à faire de ce monde un séjour meilleur pour les
hommes
. » C’est le bonheur, le salut par l’auto. Philosophie réclame. « Ce q
8
ctionnée mérite les sacrifices qu’elle exige de l’
homme
moderne. Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui
9
. Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’
homme
à qui tout réussit, messianisme de la machine, méconnaissance glorieu
10
ées », c’est pour souligner ce hiatus étrange : l’
homme
qu’on pourrait appeler le plus actif du monde, l’un de ceux qui influ
11
euvent exister sans leur substance religieuse.) L’
homme
moderne manie les choses de l’âme avec une maladresse de barbare.
12
nsensible et que la fatigue semble disparaître, l’
homme
s’abandonne à des lois géométriques. Un jeu de chiffres d’horlogerie
13
sans prière. Cela s’appelle encore vivre. Mais l’
homme
qui était un membre vivant dans le corps de la Nature, lié par les li
14
alité également funestes, également démesurées, l’
homme
ne peut subsister qu’en tant que son génie parvient à composer les de
15
humanisme l’art de composer pour la défense de l’
homme
et son illustration des puissances de nature inhumaine. Nous pourrons
16
e de gauchir notre civilisation à tel point que l’
homme
, affolé, soudain, doute s’il est encore maître de la redresser. C’est
17
sme paraît enclin : celle de créer un modèle de l’
homme
. Peut-être a-t-il existé un modèle gréco-latin, un canon de l’âme aus
18
plus avant la dégradation de cette idole qu’est l’
Homme
pour l’homme. Toute décadence invente un syncrétisme. Rome eut celui
19
dégradation de cette idole qu’est l’Homme pour l’
homme
. Toute décadence invente un syncrétisme. Rome eut celui des dieux ; n
20
ours : il le nomme péché.) Tous les modèles que l’
homme
se propose ont ceci d’insuffisant : qu’ils peuvent être atteints. Mai
21
tre atteints. Mais ce qui parfait la stature de l’
homme
, c’est l’effort pour se dépasser — indéfiniment. L’homme ne se compre
22
c’est l’effort pour se dépasser — indéfiniment. L’
homme
ne se comprend lui-même qu’en tant qu’il « passe l’homme » et partici
23
e se comprend lui-même qu’en tant qu’il « passe l’
homme
» et participe, en esprit, d’un ordre transcendental. Un seul fut par
24
un ordre transcendental. Un seul fut parfaitement
Homme
: c’était un dieu. N’attendons pas d’un nouvel humanisme qu’il nous d
25
il y réussirait trop aisément. Ce qui manque à l’
homme
moderne, c’est un principe d’harmonie qui lui garantisse le caractère
26
t de voir encore le surhumain. Être véritablement
homme
, c’est avoir accès au divin. Que sert de parler d’humanisme « chrétie
27
r d’humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’
homme
, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme véritable condu
28
me est de l’homme, le christianisme est du nouvel
homme
. Tout humanisme véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lu
29
certains égards et qui cette fois ne montre pas l’
homme
aux prises avec l’humanité civilisée, mais avec la nature la plus sau
30
égard des valeurs établies…, goût des actions des
hommes
lié à la conscience de leur vanité…, refus surtout. » Refus des « con
31
t en définitive une méditation sur le destin de l’
homme
. Chez Perken comme chez Garine, même héroïsme dépourvu d’idéal, même
32
personnification la plus frappante d’un certain «
homme
moderne », — l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, m
33
lus frappante d’un certain « homme moderne », — l’
homme
sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie
34
’il refuse de lui trouver un sens dans la mort. L’
homme
qui pourrait se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme
35
se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’
homme
seul ; areligieux, relié à rien. Plutôt aventurier que conquérant ; p
36
agressif qu’elle apporte à décrire la figure de l’
homme
moderne en proie au seul orgueil de vivre, dénonce la paresse de la r
37
lleurs que d’ironie, qu’elle touche à tout dans l’
homme
et dans la société. Elle a l’absence de scrupules des gens qui ont un
38
rtie de notre vie. Voici ce que nous savons : les
hommes
ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous para
39
e nous savons : les hommes ne vivent pas comme un
homme
devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seule entreprise légiti
40
ivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un
homme
nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous pensions vie intérie
41
mpitoyable, descriptible et sec ». Ici la vie des
hommes
se trouve « réduite à son état de pureté extrême qui est l’état écono
42
ons matérielles de la vie humaine. Je crois que l’
homme
ne peut être transformé que spirituellement. Et cette révolution-là a
43
oit la Tchéka régnante, il y aura toujours plus d’
hommes
dans les églises que dans les prisons, — et des hommes qui viendront
44
s dans les églises que dans les prisons, — et des
hommes
qui viendront y trouver leur liberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arr
45
omme périmée. Avec M. Brunschvicg, il pense qu’un
homme
de 1931 a dépassé ce « stade », qu’il n’est plus permis de nos jours…
46
ce monstre, cet amphibie plus exactement, est un
homme
du xxe siècle que l’idéaliste salue comme son contemporain ; en tant
47
rnation et qu’il va à la Messe, il se comporte en
homme
du xiiie siècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister. Si vous
48
ons du même ordre. Lui est des pieds à la tête un
homme
de 1930 ; et en même temps il se réclame d’un Esprit éternel qui cepe
49
problèmes identiques, celui de la puissance de l’
homme
, celui de la valeur de son action, celui, en somme, de l’imperfection
50
civilisation, souffrant comme lui de ce que « les
hommes
ne vivent pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on s
51
lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un
homme
devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les critique
52
viste » répondra qu’il croit en la puissance de l’
homme
pour se dégager des servitudes provisoires de la technique. Mais rien
53
ites qu’il nous faut. Saluons enfin le règne de l’
homme
! » Mais le chrétien, qui sait un peu ce qu’est ce monstre, se demand
54
e, par exemple, l’admirable Goethe, histoire d’un
homme
, d’Émile Ludwig (Attinger, éd.), ouvrage sur lequel nous aurons l’occ
55
l’expression la plus caractéristique de ce nouvel
homme
, qui a dépassé le romantisme, est la nouvelle psychologie. L’œuvre la
56
ivement l’âme humaine. La montagne qui repousse l’
homme
, la montagne farouche, effrayante, leur a semblé incompréhensible ».
57
s intérêts sociaux. Or, en face de la montagne, l’
homme
est seul. Sénancour, c’est tout autre chose. Lui, cherche un refuge.
58
it la voie », note fort justement notre auteur. L’
homme
seul en face des sommets, qu’écrira-t-il ? — Shelley : « L’immensité
59
ille aspects, aux mille bruits. » Ce n’est plus l’
homme
que ces poètes viennent interroger sur les hauteurs, mais une sombre
60
ret de son autorité sur lui. L’état d’esprit de l’
homme
d’action s’accommode rarement d’une réflexion impartiale et d’une des
61
encore qu’un moyen de servir et d’agir. C’est un
homme
sans partage et sans failles. Quelques articles parus dans des revues
62
Pire que cela, elle portait à croire que tous les
hommes
sont coupables. Ceci acquit au Procureur toute la sympathie d’Eiichi…
63
u’il était inutile de dire quoi que ce soit à cet
homme
en colère. Trois, quatre, cinq minutes s’écoulèrent. Le Procureur reg
64
pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire.
Homme
terriblement vivant, tenté, et décrivant ses tentations comme toutes
65
ute, la psychologie moderne a-t-elle montré que l’
homme
était beaucoup moins simple qu’il ne le croyait. Mais la question res
66
Les faiblesses, les abandons, les déchéances de l’
homme
, nous les connaissons de reste et la littérature de nos jours n’est q
67
psychologique considérable : que le bonheur de l’
homme
n’est pas dans la liberté, mais dans l’acceptation d’un devoir. Gide
68
premiers, l’a prononcé en France. Kierkegaard, un
homme
qui ne vous lâche plus. Il a beaucoup parlé de lui-même. Mais là où d
69
re en portait l’expression, loin des oreilles des
hommes
, jusqu’au trône de Dieu. Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme es
70
e paix dans une intimité purement humaine : Et l’
homme
seul répond à l’homme épouvanté 27. Il nous manque une étude sur les
71
té purement humaine : Et l’homme seul répond à l’
homme
épouvanté 27. Il nous manque une étude sur les critiques protestants
72
r si nous les méritons encore. Comme le disait un
homme
d’esprit, plus l’ancêtre dont on se réclame est éloigné, moins on a d
73
Schlumberger une volonté consciente de réduire l’
homme
à sa seule virtu. Donc : refus ou ignorance des catégories de la grâc
74
e où la théologie de Calvin, pessimiste quant à l’
homme
, mais confiante dans la grâce, cède le champ aux idées de Rousseau, o
75
champ aux idées de Rousseau, optimistes quant à l’
homme
et pratiquement athées. Voici donc l’homme, dans sa condition menacée
76
nt à l’homme et pratiquement athées. Voici donc l’
homme
, dans sa condition menacée, réduit aux seules défenses qu’invente son
77
ux seules défenses qu’invente son calcul. Voici l’
homme
livré à lui-même, c’est-à-dire à son pire ennemi. Morne triomphe de l
78
ce du phénomène Goethe. Maintenant ajoutons que l’
homme
fut supérieur à la somme de toutes ces activités et domina constammen
79
la venue du Christ a modifié la nature même de l’
homme
et l’ensemble des données religieuses. Mais, d’autre part, il faudrai
80
dmettre dans la communauté de la foi chrétienne l’
homme
qui a pu dire qu’il s’inclinait devant le Christ comme devant la « ré
81
l droit refusons-nous donc d’appeler chrétien, un
homme
qui se prétendit tel en maintes occasions, de la façon la plus expres
82
l juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet
homme
dont l’éthique, en définitive, apparaît comme fondée sur deux des réa
83
es : le scandale divin, le péché radical. Mais un
homme
de l’envergure de Goethe, s’il ne peut être un argument pour nul part
84
juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet
homme
, dont le Faust n’est qu’une figuration symbolique, une leçon d’activi
85
ous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de grands
hommes
— ni même d’avoir quoi que ce soit —, mais seulement d’être, efficace
86
une obligation urgente à se risquer en faveur des
hommes
, un acte, un combat. Fin de l’esprit désintéressé, cela signifierait
87
que de ce journal. Le titre : La Crise est dans l’
homme
38, s’oppose d’emblée aux thèses des économistes bourgeois ou marxist
88
ce la critique de tout cela qui agite le cœur des
hommes
. Ce n’est pas une férule : c’est un bon outil qu’il nous faut. Ce n’e
89
lui reproche de manquer d’exigence vis-à-vis de l’
homme
; de se borner à sa défense ; de ne pas voir que la vraie défense, c’
90
ui dit et croit qu’elle se déroule au profit de l’
homme
, est-elle dirigée réellement, et non plus en discours et croyances, e
91
non plus en discours et croyances, en faveur des
hommes
concrets ? À quoi sert cette philosophie ? Que fait-elle pour les hom
92
i sert cette philosophie ? Que fait-elle pour les
hommes
? Que fait-elle contre eux ? Selon M. Nizan, la philosophie régnante
93
ce qu’énonce la philosophie et ce qui arrive aux
hommes
en dépit de sa promesse. » M. Brunschvicg fait un cours sur la techni
94
ogiques de la méditation pourraient expliquer aux
hommes
vulgaires … la tuberculose de leurs filles, les colères de leurs femm
95
de leurs recherches tout ce qui intéresse chaque
homme
et tout l’homme, et de déclarer « non philosophique » tout ce qui ne
96
ches tout ce qui intéresse chaque homme et tout l’
homme
, et de déclarer « non philosophique » tout ce qui ne tombe pas sous l
97
osophes bourgeois font et comptent faire pour les
hommes
. Très bien. Nous le demandons aussi. (Nous avons même un scepticisme
98
ns : que fait, que compte faire M. Nizan pour les
hommes
? — Il compte leur apporter le marxisme. Or, s’il est clair que le ma
99
t clair que le marxisme prétend travailler pour l’
homme
en général, il n’est pas moins clair qu’il tombe par là même sous le
100
à celle que M. Nizan adresse à M. Brunschvicg. L’
homme
en général, même si on l’appelle avec Marx, l’homme concret (ce qui n
101
mme en général, même si on l’appelle avec Marx, l’
homme
concret (ce qui n’est encore qu’une formule), l’homme au singulier de
102
e concret (ce qui n’est encore qu’une formule), l’
homme
au singulier des philosophes, on sait ce qu’en vaut l’aune : ce n’est
103
une extension orgueilleuse et démesurée du type d’
homme
qui intéresse tel groupe de philosophes, et qui vient se substituer à
104
les que la plus-value, recouvre la réalité de tel
homme
concret et réel que vous ou moi pouvons connaître. Mais, en vérité, l
105
. Nizan n’inspire pas la certitude qu’il aime les
hommes
, qu’il aime aucun homme réel et concret. Au contraire, il en émane un
106
certitude qu’il aime les hommes, qu’il aime aucun
homme
réel et concret. Au contraire, il en émane une sorte de mépris satisf
107
ment. Les philosophes ne s’adressent jamais à tel
homme
dans telle situation quotidienne, répète M. Nizan. Et il propose Marx
108
iment humaine, dont les pensées concernent chaque
homme
dans chaque situation de sa vie de chaque jour, si cet appel n’a pas
109
r 1933)p Le lecteur moderne est, paraît-il, un
homme
pressé, beaucoup plus pressé que ne le furent ses ancêtres (serait-ce
110
é se retourne contre elle-même). Que doit lire un
homme
pressé, s’il demande aux livres autre chose que ce que peut lui offri
111
hors de la médiocre existence quotidienne. Mais l’
homme
qui toute la journée a senti peser sur son œuvre la menace des forces
112
on esquive comme l’ennui, par de petits moyens. L’
homme
menacé cherche à se rassurer, et d’abord en essayant de comprendre la
113
de l’après-guerre, faite en grande partie par des
hommes
qui n’avaient pas eu le temps de se cultiver, est caractérisée par un
114
isodes d’un drame qui intéresse chacun de nous. L’
homme
se prend d’un intérêt passionné pour la vie du monde. Et ce fait est
115
oient les bouleversements sociaux ou culturels, l’
homme
demeure cet être qui veut penser le monde. Incapable désormais de s’e
116
andarinades qu’il s’agit, mais c’est du sort de l’
homme
tel qu’il est, dans son effarante et magnifique diversité. Sort menac
117
rand lieu commun de la peur qui s’est emparée des
hommes
. On ne nous parle plus que du « désarroi actuel ». Il n’est pas d’exp
118
a paix du monde et les rapports normaux entre les
hommes
? Croit-on vraiment que le « désarroi » soit seulement « actuel » et
119
ntenant, cela se voit. Depuis la chute du premier
homme
, depuis le déluge, le monde se débat dans une crise millénaire dont l
120
traire, dès que nous nous posons la question de l’
homme
, du rôle de l’homme, du destin de l’homme en face du destin du siècle
121
nous posons la question de l’homme, du rôle de l’
homme
, du destin de l’homme en face du destin du siècle, tout se simplifie
122
on de l’homme, du rôle de l’homme, du destin de l’
homme
en face du destin du siècle, tout se simplifie aussitôt ; et si, fais
123
éalité, il n’y a de destin que personnel. Seul un
homme
peut avoir un destin, un homme seul, en tant qu’il est différent des
124
personnel. Seul un homme peut avoir un destin, un
homme
seul, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napoléon, César,
125
omme seul, en tant qu’il est différent des autres
hommes
. Napoléon, César, Lénine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a u
126
avec une certaine violence, mais par rapport à l’
homme
, ils sont absolument semblables et nous pouvons les renvoyer dos à do
127
L’un et l’autre tendent à nous faire croire que l’
homme
n’est rien, mais moins que rien, et que tout ce qui se passe dans le
128
] notre race. Destin du siècle contre destin de l’
homme
. Il faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’homme se défend t
129
l faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’
homme
se défend très mal. Et comment se défendrait-il quand il adore tout c
130
s la mesure où nous démissionnons de notre rôle d’
hommes
responsables et créateurs. Leur rigueur mesure exactement notre dégén
131
origine du genre humain. Les uns prétendent que l’
homme
descend du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu. Ils s
132
théorie est la suivante : ceux qui pensent que l’
homme
descend du singe, descendent en effet du singe et constituent une rac
133
onstituent une race à part, à côté de la race des
hommes
créés par Dieu, et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés p
134
dre son temps que de contester leur croyance. Ces
hommes
-là savent au moins ce qui les mène et poussent le monde dans la direc
135
e que tous les appartements sont pareils et qu’un
homme
n’a pas le droit de sortir dans la rue coiffé d’un chapeau de paille
136
dividu, tel que le concevait le dernier siècle, l’
homme
isolé qui cultivait jalousement sa petite vie intérieure, à l’abri de
137
ndividu des libéraux, c’était, par excellence, un
homme
sans destin, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont l
138
c’était, par excellence, un homme sans destin, un
homme
sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’exigeait rie
139
stin, un homme sans vocation ni raison d’être, un
homme
dont le monde n’exigeait rien. Cet être-là, fatalement, devait désesp
140
réel, jamais plus de haine déclarée. L’amour des
hommes
, transposé dans la collectivité, devient automatiquement de la haine.
141
peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’
homme
? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou responsable ? T
142
dans le monde le même rôle que l’instinct dans l’
homme
. La culture du xixe siècle a voulu les ignorer et nous assistons à l
143
e en s’adressant aux mythes collectifs. C’était l’
homme
qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait très simple : que la
144
très simple : que la société doit être composée d’
hommes
réels. Nous avons tout calculé, sauf ce qui est en effet incalculable
145
uf ce qui est en effet incalculable : l’acte de l’
homme
. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories qui expliqu
146
e : l’acte de l’homme. Mais le temps vient où les
hommes
se lassent de théories qui expliquent tout sauf l’essentiel. Voici no
147
ous être des éléments de statistique, ou bien des
hommes
de chair et de sang, reconnaissant leur condition concrète, mais conn
148
yé de vous montrer qu’ils sont des créations de l’
homme
, et particulièrement de ce personnage égoïste et, en somme, assez lâc
149
certaine attitude, l’attitude démissionnaire de l’
homme
en fuite devant son destin. Eh bien ! la personne à son tour n’est ri
150
n’est rien d’autre que l’attitude créatrice de l’
homme
. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à lui. Dans
151
e de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’
homme
et se rapporte à lui. Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissanc
152
se joue dans l’homme et se rapporte à lui. Dans l’
homme
, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Dans l’homme, le
153
n’a pas plus de puissance que la personne. Dans l’
homme
, le choix peut avoir lieu, effectivement. Et votre rôle d’étudiants,
154
le. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’
homme
, j’ai essayé de vous montrer l’attitude de celui qui se réfugie dans
155
dans le risque et dans la décision, au lieu que l’
homme
des masses vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. Je pourra
156
nne ? Est-ce un choix subjectif ? Vous préférez l’
homme
créateur à l’homme qui s’abandonne au destin collectif, mais c’est pe
157
ix subjectif ? Vous préférez l’homme créateur à l’
homme
qui s’abandonne au destin collectif, mais c’est peut-être votre orgue
158
le rapport véritablement humain, celui qui unit l’
homme
à son prochain. Or, ce prochain, l’Évangile seul nous le désigne, bie
159
ité de notre être, là où réside le désespoir de l’
homme
qui ne connaît pas son destin. Après tout, l’homme désespéré, ce qu’i
160
omme qui ne connaît pas son destin. Après tout, l’
homme
désespéré, ce qu’il veut, ce n’est pas une explication du désespoir q
161
ement : rendre complet, unifier l’être, réunir. L’
homme
désespéré, l’homme sans vocation personnelle, c’est un homme incomple
162
let, unifier l’être, réunir. L’homme désespéré, l’
homme
sans vocation personnelle, c’est un homme incomplet, désuni. Et ce n’
163
péré, l’homme sans vocation personnelle, c’est un
homme
incomplet, désuni. Et ce n’est pas la connaissance intellectuelle du
164
t quel besoin alors d’un deinde. Que demander aux
hommes
, sinon qu’ils vivent bien ! On se souvient de la noble réponse de ce
165
sérieux » pour l’Université c’est trop souvent un
homme
que l’étude des problèmes posés par sa technique détourne des problèm
166
uction à deux essais de philosophes chrétiens : L’
Homme
du ressentiment, de Max Scheler44, Position et approches concrètes du
167
y a tout au contraire une sournoise révolte de l’
homme
naturel, une poussée de ressentiment contre l’héroïsme chrétien ; à l
168
é, il y a, comme Fichte l’avait vu, une haine des
hommes
; bien plus : une révolte contre Dieu. L’homme du ressentiment, ce n’
169
s hommes ; bien plus : une révolte contre Dieu. L’
homme
du ressentiment, ce n’est pas le chrétien, c’est le bourgeois dont la
170
Max Scheler — au moment du moins où il écrivait L’
Homme
du ressentiment 47, M. Marcel est catholique. Sa méditation sur le My
171
qui caractérise malheureusement l’existence de l’
homme
moderne, emprisonné dans la catégorie du « tout naturel » incapable,
172
rences à l’actuel. La description qu’il fait de l’
homme
moderne réduit à un complexe de fonctions ; ses allusions au désordre
173
où il mourut paisiblement, en « saluant tous les
hommes
». Le seul événement extérieur de sa vie fut la rupture de ses fiança
174
’entière responsabilité devant Dieu et devant les
hommes
. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il s’offrit sans masques à la lut
175
ure et si absolue qu’il voyait clairement que nul
homme
ne peut jamais se dire chrétien. Cette position paradoxale a permis l
176
ne différence qualitative infinie entre Dieu et l’
homme
. » Le sens réel et profond de toute son œuvre réside dans sa protesta
177
e ? Et que va-t-on lui sacrifier ? Supposez qu’un
homme
paraisse, et qu’il relève le défi collectiviste. Il soutient que le s
178
es lois de l’histoire ne sont rien si l’acte de l’
homme
les dément ; que la foi d’un seul est plus forte, dans son humilité e
179
ù la vocation de Dieu l’a mis. Supposez qu’un tel
homme
existe. Que va-t-on faire de lui, de ce héros, n’est-ce pas, des vale
180
« Qui est le docteur Søren Kierkegaard ? C’est l’
homme
dépourvu de sérieux », lit-on dans un journal du temps. On se moquera
181
ital, en disant à son seul ami : « Salue tous les
hommes
! Je les aimais bien tous… » Cela se passait à Copenhague, en l’anné
182
ierkegaard, c’est la puissance que le savoir d’un
homme
exerce sur sa vie.52 » Ce n’est pas le savoir ; ce n’est pas la puiss
183
l’ironie ; contre l’histoire, il pose l’acte de l’
homme
responsable de son destin. Mais tout cela va au martyre, dans le mond
184
Kierkegaard se limite à l’instant du choix, où l’
homme
s’engage, « en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu lui montr
185
is une aventure absolue et comme un jugement de l’
homme
; ainsi Pascal, Nietzsche, Dostoïevski. On pourrait en citer quelques
186
upes d’assaut. Ah ! si le rire est le propre de l’
homme
, nous voici devenus bien inhumains ! Il semble que chacun porte le po
187
int de se croire victime ou responsable53. De cet
homme
, justement, que l’Histoire fait trembler et qui se réfugie dans les s
188
film pour s’oublier dans un drame fictif, de cet
homme
affolé par la lecture de son journal, — mais qui porte l’enfer dans s
189
« Le christianisme a découvert une misère dont l’
homme
ignore, comme homme, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le p
190
a découvert une misère dont l’homme ignore, comme
homme
, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché)54. L’homme nat
191
ce ; et c’est la maladie mortelle (le péché)54. L’
homme
naturel a beau dénombrer tout l’horrible, et tout épuiser, le chrétie
192
Le Nouveau Testament ressemble à une satire de l’
homme
. Il contient des consolations et encore des consolations pour ceux qu
193
est que de les mesurer à la réalité dernière de l’
homme
. Qu’est-ce que l’homme ? Une créature. Qu’est-ce que son ordre ? La l
194
à la réalité dernière de l’homme. Qu’est-ce que l’
homme
? Une créature. Qu’est-ce que son ordre ? La loi du Créateur. Le soli
195
ur. Le solitaire que Kierkegaard appelle, c’est l’
homme
seul devant son Dieu. Mais comment cela se peut-il, sinon par l’effet
196
, qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’
homme
n’est rien qu’un exemplaire dans le troupeau. Le solitaire devant Die
197
ssance. Si donc l’appel de Dieu isole du monde un
homme
, c’est que le monde, dans sa forme déchue, s’oppose au monde tel que
198
les dénoncer pour telles en vertu d’une idée de l’
homme
que la raison païenne admet fort bien : nietzschéisme agressif, ou dé
199
t pour siens. Elle est le lieu de rendez-vous des
hommes
qui se fuient, eux et leur vocation. Elle n’est personne, et tire de
200
ge ! » La foule n’est rien que la fuite de chaque
homme
devant la responsabilité de son acte. « Car une foule est une abstrac
201
ne abstraction, qui n’a pas de mains, mais chaque
homme
isolé a, dans la règle, deux mains, et lorsqu’il porte ces deux mains
202
a pas de mains. » Tout seul en face du Christ, un
homme
oserait-il s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu ? Mais qu’i
203
ans la rue seulement. Elle est dans la pensée des
hommes
de ce temps. Tout le génie paradoxal et réaliste de Kierkegaard consi
204
esprit, l’histoire, la dialectique, finalement, l’
homme
lui-même à ses propres yeux. Il a voulu chasser du monde le paradoxe
205
qui serait d’un comique insondable si seulement l’
homme
des masses ne venait aujourd’hui s’en prévaloir pour rendre un culte
206
us vite depuis un siècle ? C’est que la fuite des
hommes
devant l’instant présent se précipite. Ils n’ont pas lu Hegel, bien s
207
voient le péril que ces doctrines font courir à l’
homme
, et j’entends, à l’homme tel qu’il est, dans l’ordre même de son péch
208
octrines font courir à l’homme, et j’entends, à l’
homme
tel qu’il est, dans l’ordre même de son péché. Ainsi Maurras, lorsqu’
209
e refus de cette « catégorie du solitaire », de l’
homme
qui vit de la Parole seulement, entre les temps, dans l’instant étern
210
gélien, c’est l’objectivité : cette attitude de l’
homme
qui ne veut plus être sujet de son action, qui l’abandonne aux lois m
211
vité est la vérité. » La liberté, la dignité de l’
homme
, c’est qu’il soit seul le sujet de sa vie. Mais encore faut-il se gar
212
vivons, le « solitaire devant Dieu » est aussi l’
homme
le plus réel, le plus présent. Parce qu’il sait qu’il existe un « ail
213
e solitaire. Kierkegaard peut-il nous aider ? (Un
homme
pourrait-il nous aider ?). Ou bien seulement nous a-t-il délivrés de
214
ent jamais, mais simplement qu’on les y noie. Les
hommes
préfèrent « mourir imperceptiblement », comme disait Nietzsche, et c’
215
l’Allemagne sur le plan international. Les quatre
hommes
s’en vont à Buenos Aires, et, là, à bout de ressources, acceptent de
216
de souffrances qui ne servent à rien. Ce sont des
hommes
très simples et qui s’expriment difficilement. Seul Pillau, le minist
217
Pillau, n’apparaît-il pas lié au seul malheur des
hommes
? Et n’est-ce point là le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que
218
n destin la force à n’envisager plus le sort de l’
homme
que sous l’aspect du sort de la nation ? Tel est, je crois, le problè
219
égradation humaine, au sens du péché concret de l’
homme
. Et qui rendent à notre jugement une rigueur qui se perdait à soupese
220
n être, sa sauvagerie ou sa bonté fondamentale. L’
homme
ne s’avouera-t-il jamais lui-même que dans les tortures ? u. « Desti
221
ques”. Un but final plane devant les regards de l’
homme
. Le christianisme, qui maudit l’humanité et en sort quelques spécimen
222
ietzsche voulait dire autre chose…). Même pour l’
homme
le plus pieux, le déjeuner quotidien est plus important que la Sainte
223
sérieux que le menu de sa pension ? « Même pour l’
homme
le plus pieux… » jugez des autres ! Jugez de moi ! semble-t-il dire.
224
outefois, sans le savoir, c’est là le point. Les
hommes
sont le plus superstitieux quand ils sont très excités. Les religions
225
entendait parler de la foi. La foi, qui donne à l’
homme
la vision réaliste du péché, crée la crise bien davantage qu’elle n’e
226
type même de la superstition née du cerveau d’un
homme
très excité. En somme, qu’est-ce que cela veut dire : J’aime les hom
227
somme, qu’est-ce que cela veut dire : J’aime les
hommes
pour l’amour de Dieu ? Est-ce autre chose que de dire : J’aime les ge
228
and-père l’a connu et aimé ? Phrase typique d’un
homme
qui n’a jamais rencontré Dieu en Christ ; pas plus qu’on ne saurait r
229
e. Il s’agit de savoir si la nature actuelle de l’
homme
est bonne ou mauvaise. La foi nous montre qu’elle est mauvaise. Dans
230
ure est bonne, pourquoi crie-t-il si fort que « l’
homme
est quelque chose qui doit être surmonté » ? Il n’y a pas que les chr
231
le-ci, voilà une pensée qui est insupportable aux
hommes
. Ne voyons-nous pas au contraire le monde contemporain entièrement d
232
ois « antivitale » ? — « Pensée insupportable aux
hommes
» ? Nietzsche écrivait ceci en 1880. Cinquante-cinq ans plus tard, je
233
nq ans plus tard, je serais tenté de dire que les
hommes
ne supportent plus aucune pensée qui contredise celle-là ! Le christ
234
certaines prennent un accent prophétique : « Des
hommes
de commandement commanderont aussi à leur Dieu, tout en croyant le se
235
volumes des œuvres complètes ! 67. Journal d’un
homme
de 40 ans (Grasset). v. « Notes en marge de Nietzsche », Foi et Vie,
236
osition de cette justice de Dieu à la justice des
hommes
et de leurs œuvres ; opposition de la grâce à la nature, selon les te
237
ible, et constituant la véritable « action » de l’
homme
entre les mains de Dieu. Tels sont les thèmes qu’illustre cet ouvrage
238
es coups violents n’ébranlent plus que le « vieil
homme
», celui qu’il nous faut dépouiller. « Folie pour les sages » M
239
é ; ceux qui traduisent : « Paix sur la terre aux
hommes
que Dieu agrée », par « Paix aux hommes de bonne volonté », tous ceux
240
terre aux hommes que Dieu agrée », par « Paix aux
hommes
de bonne volonté », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasme et son ar
241
re religieux, c’est-à-dire le pouvoir qu’aurait l’
homme
de contribuer à son salut par ses efforts et ses œuvres morales. Que
242
te espèce de considération psychologique. (Un tel
homme
est bien trop vivant pour faire de la psychologie ; trop engagé dans
243
e se déroule même à l’intérieur de la pensée d’un
homme
qui veut croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant. C
244
etzsche a proclamé qu’il avait fait. L. — Mais l’
homme
est « chair », et cette chair est liée à l’espace et au temps. Commen
245
ut aussi tout changer en un instant aux yeux de l’
homme
, sans que rien soit changé de ce qu’a décidé Dieu, de ce qu’il décide
246
s. Il n’y a que la résistance acharnée du « vieil
homme
», et les prétextes toujours très moraux, et même très pieux, qu’invo
247
dans son sérieux dernier, on peut soutenir que l’
homme
possède au moins « un faible libre arbitre »71, dans les choses du sa
248
sé, comme Luther, jusqu’aux extrêmes limites de l’
homme
, jusqu’aux questions dernières que peut envisager notre pensée. Pour
249
croit trouver et regagner la dignité suprême de l’
homme
sans Dieu. Être libre, c’est vouloir l’éternité de son destin. (Pour
250
cé par Dieu, Nietzsche oppose le « je veux » de l’
homme
divinisé. Puis, à l’existence de Dieu, il oppose sa propre existence7
251
ui jaillisse du tréfonds de sa foi créatrice. Les
hommes
qui ont fait l’histoire sont ceux qui avaient une vision passionnée d
252
ir un monument visible à la gloire de l’unité des
hommes
, conduisit à la division de leur langage. Il convient de laisser aux
253
r. S’il se soumet, il court le risque d’obéir aux
hommes
plutôt qu’à Dieu. S’il sort, c’est avec amertume, et l’Église qu’il f
254
venons d’esquisser enveloppent une doctrine de l’
homme
. Au conflit qui oppose l’unité et la division dans le plan de l’Églis
255
ignale la naissance même de l’hellénisme. C’est l’
homme
de la tribu qui se met à réfléchir « pour son compte », et qui, de ce
256
ir, il se prive de toute inspiration créatrice. L’
homme
n’est plus qu’une fonction sociale, un « soldat politique », dirait-o
257
fs locaux, leurs hiérarchies, leurs assemblées. L’
homme
qui se convertit et s’incorpore à l’un de ces groupes y trouve d’une
258
ait : la vocation qu’il a reçue de l’Éternel. Cet
homme
d’un type nouveau n’est pas l’individu grec, puisqu’il se soucie dava
259
philosophes chrétiens à désigner la réalité de l’
homme
dans un monde christianisé. Car cet homme est, lui aussi, à la fois a
260
té de l’homme dans un monde christianisé. Car cet
homme
est, lui aussi, à la fois autonome et en relation. Ainsi, le mot pers
261
e même Dieu qui, par la vocation qu’il envoie à l’
homme
, distingue cet homme de tous les autres et le remet en relations conc
262
la vocation qu’il envoie à l’homme, distingue cet
homme
de tous les autres et le remet en relations concrètes avec ses sembla
263
ls ne sont plus contradictoires. Ce qui libère un
homme
est aussi ce qui le rend responsable vis-à-vis d’autrui. En retour, c
264
on. Nous avons retrouvé, dans cette doctrine de l’
homme
, les mêmes structures que dans la doctrine de l’Église universelle es
265
t et le soldat politique trop esclave. Elle est l’
homme
intégral, dont les deux autres ne sont que des maladies. Dans le plan
266
groupe ; et l’individualisme, l’impérialisme d’un
homme
isolé. De même que l’État cesse d’être un vrai État dès qu’il se veut
267
n vrai État dès qu’il se veut souverain absolu, l’
homme
cesse d’être un homme intégral dès qu’il absolutise sa liberté.) Le f
268
se veut souverain absolu, l’homme cesse d’être un
homme
intégral dès qu’il absolutise sa liberté.) Le fédéralisme part des gr
269
tite congrégation, on se connaît, on sait à quels
hommes
et à quels problèmes publics on a affaire. Si l’on se trouve en oppos
270
ur un ordre nouveau du monde. (La « religion de l’
homme
» que certains nous proposent est une contradiction dans les termes,
271
se construire dès maintenant. (La « religion de l’
homme
», ou du surhomme, est encore à créer, et le temps presse !) Chargées
272
de notre temps. Et voilà bien pourquoi plusieurs
hommes
politiques, dont quatre ou cinq du premier rang, en Amérique du Nord
273
uisaient. Mais depuis dix-mille ans qu’il y a des
hommes
à Histoire, et qui n’ont pas trouvé mieux que la guerre pour résoudre
274
t qu’on ne peut simplement écarter. Je veux que l’
homme
dure à cause de l’espérance. À quoi s’ajoute un raisonnable espoir. L
275
quoi s’ajoute un raisonnable espoir. La fin de l’
homme
, tout à l’heure, serait au moins prématurée. Nous voyons aujourd’hui
276
ais que serait la beauté du Monde sans l’œil de l’
homme
? C’était si beau, la Terre de la Vie, bleue, verte et blanche dans l
277
e prévision d’avenir meilleur qui ne passe par un
homme
meilleur. Car il arrivera… ce que nous sommes. Et quoi d’autre peut-i
278
re. La décadence d’une société commence quand l’
homme
se demande : « Que va-t-il arriver ? » au lieu de se demander : « Que
279
s métaphysiques et religieuses quant au rôle de l’
homme
sur la Terre et quant à ses options de base : la puissance ou la libe
280
té ! Ce ne sera pas encore la fin de la peine des
hommes
, la vie sans poids. Pas encore le Jour éternel. Mais quelque chose co
281
stoire mais d’une rénovation de l’aventure d’être
homme
, si elle prend naissance dans notre cœur. Écoutons maintenant le cr