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de sérieux, et traduit quelque étourderie. 1. Des
hommes
aussi divers et aussi respectables que MM. Massis, Henry Bordeaux, Ed
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n conquérant. La confrontation stupéfiante de cet
homme
et de cette Ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au
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ur-là, les glorieux highways aboutiront enfin à l’
Homme
. d. « La route américaine », Gazette de Lausanne, Lausanne, n° 48,
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t, et notre avocat perd la face. 2. Mais où est l’
homme
sain d’esprit qui peut admettre que j’aie vraiment agi comme Oltramar
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vivante. L’Europe existe encore, là où le cri des
hommes
n’est pas étouffé dans leur bouche, ou dans les sources mêmes de leur
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trine du pessimisme actif. Un dernier mot sur les
hommes
politiques. Ils ont eu leur congrès ailleurs. À Lausanne, ce seront l
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us avez tort de proposer qu’on choisisse un Grand
Homme
. Vous n’y croyez sans doute pas plus que moi. Et vous dites : « Ou bi
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tres se préparent à parler du message de Noël aux
hommes
de bonne volonté, répétant avec M. Romains une grave erreur de traduc
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sur la terre, bonne volonté (de Dieu) envers les
hommes
. Est-il besoin de la bombe, et des grèves, et de la famine européenne
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sme de l’Europe pour que nous comprenions que les
hommes
ont fort peu de bonne volonté ? La plupart sont involontaires, ils ne
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tre britannique de la Défense. Elle représente un
homme
anxieux, aux traits tendus par la fatigue et presque lugubre. Il semb
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d’une adaptation harmonieuse de la technique à l’
homme
. C’est dire que l’union économique appelle une union politique, qu’on
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t le secret le mieux couvé dans l’inconscient des
hommes
de toute race dont les pères ont conquis la Prairie. Hors des hauts m
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J’en recopie quelques exemples : « Le plus grand
homme
de notre temps était Gandhi. Pourquoi ne pas défendre nos valeurs en
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que la littérature ait pour fonction d’exprimer l’
homme
en tant que national ou régional — homo helveticus dans le cas partic
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ition. Bon. Mais vous tentiez aussi d’expliquer l’
homme
contemporain. Et lui, depuis quelques années, me semble avoir beaucou
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ne veulent plus exprimer la part instinctive de l’
homme
, ce que j’appelle son animisme. Les musiciens (comme le dit Ansermet)
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au même rythme, en 2260 il y aura 700 milliards d’
hommes
, ce qui fera un homme tous les dix mètres. En 2400, nous aurons un mè
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il y aura 700 milliards d’hommes, ce qui fera un
homme
tous les dix mètres. En 2400, nous aurons un mètre carré chacun. Dans
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damnerions à de terribles accidents. Moralité : l’
homme
tourne à l’automate, il perd sa liberté, son épaisseur de vie, il res
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actifs… » N’accueillons pas sans reconnaissance l’
homme
capable de nous dire savamment, certes, mais avec une fougue et une s
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latin savoureux, cela donne à peu près ceci : L’
homme
entreprit, dans son cœur incurable, de dépasser par ses artifices non
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oblème beaucoup plus général de ce qui divise les
hommes
depuis l’aube des temps : les langues certes, mais aussi les distance
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. Les races qui s’ignoraient jadis au point qu’un
homme
de couleur différente ne semblait pas vraiment humain, se reconnaisse
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s’évanouir — j’entends par là, sa conception de l’
homme
universel, cet idéal capable d’inspirer et d’orienter la pensée, le s
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eurs et de la jeunesse européenne, mais aussi des
hommes
d’outre-mer qui viennent chez nous en pèlerinage aux sources vives de
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quel dieu servent-ils encore ? À quelle idée de l’
homme
, divine ou idéale, correspond aujourd’hui l’entreprise de l’Universit
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reprise de l’Université occidentale ? Quel type d’
homme
a-t-elle en vue, veut-elle former ? Je crains bien que si l’on tentai
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e européenne. Mais c’est par l’Université que les
hommes
d’outre-mer viennent au contact de la culture européenne, et c’est là
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perdue de vue ou remise en question. Et quand les
hommes
nourris de cultures différentes viennent nous poser leurs grandes que
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ise de ce genre, c’est la qualité personnelle des
hommes
qui s’y livrent : sinon une bonne machine électronique, convenablemen
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nous faut enfin, ce qui nous manque, ce sont des
hommes
de synthèse, un type nouveau d’hommes de pensée en qui s’incarne une
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ce sont des hommes de synthèse, un type nouveau d’
hommes
de pensée en qui s’incarne une sorte de conscience conjoncturelle de
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es et de la fécondité de leurs interférences. Ces
hommes
seront d’abord des spécialistes, et qui prouveront leur excellence en
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déral de l’Europe intellectuelle. Là vivent ces «
hommes
de synthèse » dont je vous parlais tout à l’heure : professeurs de to
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rait se réclamer de beaucoup de noms illustres, d’
hommes
qui ont rêvé l’Académie européenne, comme Tommaso Campanella ou Amos
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açant le plan de son Conseil de la Lumière ; ou d’
hommes
qui méditaient sur la nécessité d’un langage commun aux sciences exac
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qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire des
hommes
. 3. Je n’ignore pas les tentatives qui se dessinent, aux États-Uni
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lles au sens de nos vies. s. « “Il nous faut des
hommes
de synthèses” », Gazette de Lausanne (supplément littéraire), n° 220,
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ni la passion de la lucidité. Son expérience des
hommes
et de l’irrationnel qui conduit leurs affaires au pire a certes confi
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ate qu’on les trouve réunis chez quelques-uns des
hommes
les mieux liés par toutes leurs fibres aux traditions civiques et cul
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istence autonome de ce pays, dans une époque où l’
homme
complet devient un phénomène tellement plus important, tellement plus
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(Mais j’allais oublier de dire que « C.J.B. », l’
homme
dont la stature est imposante, est aussi un conteur fascinant, un hum
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s n’avions presque rien dit qui vaille entre deux
hommes
. Mais ce jour-là, il triturait une mince colonne de terre et se plaig
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rrive de rêver que je m’entends au mieux avec tel
homme
, telle femme dont tout me sépare en fait, ou avec qui j’ai rompu sans
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i d’un terme signifiant pour moi la relation d’un
homme
au transcendant, sa vocation. v. « André Breton à New York », Gaze
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’événements et de justifications, comme ceux d’un
homme
public, mais d’images curieusement fixées et restituées après un long
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nde vocation le requiert, dès le seuil de l’âge d’
homme
; elle menace souvent d’accaparer ses énergies aux dépens de l’œuvre
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J. Robert Oppenheimer (25 février 1967)x Cet
homme
qui avait su mettre en œuvre avec vigueur dans un désert de rochers r
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ar un éclat « plus clair que mille soleils », cet
homme
était d’Europe par les mesures et les affinités de sa pensée, mais il
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aux trois mouvements, n’ayant jamais voulu être l’
homme
d’une seule secte. Peut-être adoptais-je, sans m’en douter une attitu
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des grandes nouveautés du xxe siècle. Je vois l’
homme
à la fois cosmopolite et enraciné. Je n’ai jamais senti la moindre gê
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ien de son époque, la révolte contre elle de tout
homme
qui se veut tel, et l’annonce admirable d’un monde équilibré. ab.
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la philosophie : il veut connaître ce que peut l’
homme
. Et Gide, ce qu’il est. Il suffirait à Claudel de reformer sur les dé
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poésie, dit-il, a pour cela ses moyens, dont les
hommes
sous-estiment l’efficacité. » Il semble à Maurras suffisant, mais néc
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rti de se taire. Je ne sais s’il est vrai que les
hommes
de lettres se soient contentés jadis de distraire d’honnêtes gens. (I
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utorise pas trop d’optimisme. Il se peut que les
hommes
soient devenus plus exigeants. Il se peut aussi que les Lettres soien
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nnonçant sa mort, décrit Paulhan comme « ce petit
homme
sec et ridé ». Tout le reste à l’avenant. La presse est allergique à
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cret, du talent et de l’efficacité. C’est par des
hommes
de cette qualité que vaut la Suisse. 7. « Bernard Barbey : La Mala
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ersonne de Jésus-Christ comme « vrai Dieu et vrai
homme
» à la fois, selon les formules conciliaires de Nicée et de Chalcédoi
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agissent toutes, sans exception, dans la vie des
hommes
d’aujourd’hui. Un seul exemple : le dogme de la Trinité, hors de la t
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nition suivant : L’Européen ne serait-il pas cet
homme
étrange qui se manifeste comme Européen dans la mesure précise où il
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et prétend au contraire s’identifier soit avec l’
homme
d’une seule nation de cette Europe dont il révèle ainsi qu’il fait pa
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oisir. Pour la première fois dans son histoire, l’
homme
se voit aujourd’hui en situation de choisir librement son avenir. Jus
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modèles neufs pour une cité rendue à l’usage de l’
homme
. Il faut mettre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce
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planète indispensable au monde de demain, où les
hommes
de toutes races pourront trouver non pas le plus de bonheur, peut-êtr
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jadis. La conception du monde selon laquelle les
hommes
obéiraient spontanément à un « argyrotropisme », c’est-à-dire suivrai
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et irréelle, quoique matérialiste. La plupart des
hommes
suivent leurs coutumes et leurs rêves plus que l’argent. (J’ai là-des
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démagogue, de romantique et non d’opportuniste. L’
homme
politique opportuniste et joueur, toujours prêt à saisir ou à brusque
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inant, presque totalitaire, dans la formation des
hommes
… L’école publique a été jusqu’à présent le moyen de formation le plus
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chent le passage de ce qui devrait circuler : les
hommes
, les marchandises, quelquefois les idées. On ne fera jamais l’Europe
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en », c’est exactement le même paysage, les mêmes
hommes
. On y circule dans tous les sens… Cette idée de l’Oural-frontière est
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llant de Gibraltar à l’Oural. L’école a rendu les
hommes
qui sont actuellement au pouvoir en Europe, incapables de saisir ce q
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ncevoir une politique, c’est administrer. Quand l’
homme
en place invoque les « réalités », le critique répond : « Vous ne voy
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nné de s’instruire et de s’entraider. Pour lui, l’
homme
naît bon, et l’école le corrompt. Or je crains que, livrés à eux-même
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n dynamique entre les deux. On ne peut nier que l’
homme
a besoin de compagnie, mais aussi besoin d’être seul ; besoin de comm
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encer à la base. Prenez le couple : la femme et l’
homme
doivent exister à la fois pour soi et pour l’autre, sans qu’il y ait
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dans l’image du Christ — Jésus à la fois Dieu et
homme
. La plupart des déviations, dans la doctrine chrétienne, viennent de
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e l’école reste le même : c’est un crime contre l’
homme
, estime-t-il, que d’aligner les esprits pour la commodité des pouvoir
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xe majeur de notre civilisation. Grâce à elles, l’
homme
des villes a retrouvé le contact avec la nature, et ce contact pour l
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t solitaire, la foule s’y jette et le supprime. L’
homme
a besoin de solitude. Mais la plupart n’osant aimer que ce qui par d’
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rre bâtie, d’utilité publique, que vont faire les
hommes
et les femmes et les enfants qui habitent ici ? « Lavaux appartient à
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te unique contrée n’est pas le postulat d’un seul
homme
. Les artisans du livre, auteurs des textes, qu’ils s’appellent Paul C