1 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
1 de sérieux, et traduit quelque étourderie. 1. Des hommes aussi divers et aussi respectables que MM. Massis, Henry Bordeaux, Ed
2 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)
2 n conquérant. La confrontation stupéfiante de cet homme et de cette Ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au
3 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
3 ur-là, les glorieux highways aboutiront enfin à l’ Homme . d. « La route américaine », Gazette de Lausanne, Lausanne, n° 48,
4 1947, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu (5 décembre 1947)
4 t, et notre avocat perd la face. 2. Mais où est l’ homme sain d’esprit qui peut admettre que j’aie vraiment agi comme Oltramar
5 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
5 vivante. L’Europe existe encore, là où le cri des hommes n’est pas étouffé dans leur bouche, ou dans les sources mêmes de leur
6 trine du pessimisme actif. Un dernier mot sur les hommes politiques. Ils ont eu leur congrès ailleurs. À Lausanne, ce seront l
7 us avez tort de proposer qu’on choisisse un Grand Homme . Vous n’y croyez sans doute pas plus que moi. Et vous dites : « Ou bi
6 1953, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « Ce qu’ils pensent de Noël… » [Réponse] (24 décembre 1953)
8 tres se préparent à parler du message de Noël aux hommes de bonne volonté, répétant avec M. Romains une grave erreur de traduc
9 sur la terre, bonne volonté (de Dieu) envers les hommes . Est-il besoin de la bombe, et des grèves, et de la famine européenne
10 sme de l’Europe pour que nous comprenions que les hommes ont fort peu de bonne volonté ? La plupart sont involontaires, ils ne
7 1957, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une lettre de Denis de Rougemont (16-17 février 1957)
11 tre britannique de la Défense. Elle représente un homme anxieux, aux traits tendus par la fatigue et presque lugubre. Il semb
8 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
12 d’une adaptation harmonieuse de la technique à l’ homme . C’est dire que l’union économique appelle une union politique, qu’on
9 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
13 t le secret le mieux couvé dans l’inconscient des hommes de toute race dont les pères ont conquis la Prairie. Hors des hauts m
14 J’en recopie quelques exemples : « Le plus grand homme de notre temps était Gandhi. Pourquoi ne pas défendre nos valeurs en
10 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
15 que la littérature ait pour fonction d’exprimer l’ homme en tant que national ou régional — homo helveticus dans le cas partic
11 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
16 ition. Bon. Mais vous tentiez aussi d’expliquer l’ homme contemporain. Et lui, depuis quelques années, me semble avoir beaucou
17 ne veulent plus exprimer la part instinctive de l’ homme , ce que j’appelle son animisme. Les musiciens (comme le dit Ansermet)
18 au même rythme, en 2260 il y aura 700 milliards d’ hommes , ce qui fera un homme tous les dix mètres. En 2400, nous aurons un mè
19 il y aura 700 milliards d’hommes, ce qui fera un homme tous les dix mètres. En 2400, nous aurons un mètre carré chacun. Dans
20 damnerions à de terribles accidents. Moralité : l’ homme tourne à l’automate, il perd sa liberté, son épaisseur de vie, il res
21 actifs… » N’accueillons pas sans reconnaissance l’ homme capable de nous dire savamment, certes, mais avec une fougue et une s
12 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
22 Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)s Le mythe de la tour de Babel
23 latin savoureux, cela donne à peu près ceci : L’ homme entreprit, dans son cœur incurable, de dépasser par ses artifices non
24 oblème beaucoup plus général de ce qui divise les hommes depuis l’aube des temps : les langues certes, mais aussi les distance
25 . Les races qui s’ignoraient jadis au point qu’un homme de couleur différente ne semblait pas vraiment humain, se reconnaisse
26 s’évanouir — j’entends par là, sa conception de l’ homme universel, cet idéal capable d’inspirer et d’orienter la pensée, le s
27 eurs et de la jeunesse européenne, mais aussi des hommes d’outre-mer qui viennent chez nous en pèlerinage aux sources vives de
28 quel dieu servent-ils encore ? À quelle idée de l’ homme , divine ou idéale, correspond aujourd’hui l’entreprise de l’Universit
29 reprise de l’Université occidentale ? Quel type d’ homme a-t-elle en vue, veut-elle former ? Je crains bien que si l’on tentai
30 e européenne. Mais c’est par l’Université que les hommes d’outre-mer viennent au contact de la culture européenne, et c’est là
31 perdue de vue ou remise en question. Et quand les hommes nourris de cultures différentes viennent nous poser leurs grandes que
32 ise de ce genre, c’est la qualité personnelle des hommes qui s’y livrent : sinon une bonne machine électronique, convenablemen
33 nous faut enfin, ce qui nous manque, ce sont des hommes de synthèse, un type nouveau d’hommes de pensée en qui s’incarne une
34 ce sont des hommes de synthèse, un type nouveau d’ hommes de pensée en qui s’incarne une sorte de conscience conjoncturelle de
35 es et de la fécondité de leurs interférences. Ces hommes seront d’abord des spécialistes, et qui prouveront leur excellence en
36 déral de l’Europe intellectuelle. Là vivent ces «  hommes de synthèse » dont je vous parlais tout à l’heure : professeurs de to
37 rait se réclamer de beaucoup de noms illustres, d’ hommes qui ont rêvé l’Académie européenne, comme Tommaso Campanella ou Amos
38 açant le plan de son Conseil de la Lumière ; ou d’ hommes qui méditaient sur la nécessité d’un langage commun aux sciences exac
39 qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire des hommes . 3. Je n’ignore pas les tentatives qui se dessinent, aux États-Uni
40 lles au sens de nos vies. s. « “Il nous faut des hommes de synthèses” », Gazette de Lausanne (supplément littéraire), n° 220,
13 1965, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Un écrivain suisse (20-21 mars 1965)
41 ni la passion de la lucidité. Son expérience des hommes et de l’irrationnel qui conduit leurs affaires au pire a certes confi
42 ate qu’on les trouve réunis chez quelques-uns des hommes les mieux liés par toutes leurs fibres aux traditions civiques et cul
43 istence autonome de ce pays, dans une époque où l’ homme complet devient un phénomène tellement plus important, tellement plus
44 (Mais j’allais oublier de dire que « C.J.B. », l’ homme dont la stature est imposante, est aussi un conteur fascinant, un hum
14 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Stampa, vieux village… (15-16 janvier 1966)
45 s n’avions presque rien dit qui vaille entre deux hommes . Mais ce jour-là, il triturait une mince colonne de terre et se plaig
15 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). André Breton à New York (8-9 octobre 1966)
46 rrive de rêver que je m’entends au mieux avec tel homme , telle femme dont tout me sépare en fait, ou avec qui j’ai rompu sans
47 i d’un terme signifiant pour moi la relation d’un homme au transcendant, sa vocation. v. « André Breton à New York », Gaze
16 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jacques Chenevière ou la précision des sentiments (22-23 octobre 1966)
48 ’événements et de justifications, comme ceux d’un homme public, mais d’images curieusement fixées et restituées après un long
49 nde vocation le requiert, dès le seuil de l’âge d’ homme  ; elle menace souvent d’accaparer ses énergies aux dépens de l’œuvre
17 1967, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). J. Robert Oppenheimer (25 février 1967)
50 J. Robert Oppenheimer (25 février 1967)x Cet homme qui avait su mettre en œuvre avec vigueur dans un désert de rochers r
51 ar un éclat « plus clair que mille soleils », cet homme était d’Europe par les mesures et les affinités de sa pensée, mais il
18 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
52 aux trois mouvements, n’ayant jamais voulu être l’ homme d’une seule secte. Peut-être adoptais-je, sans m’en douter une attitu
53 des grandes nouveautés du xxe siècle. Je vois l’ homme à la fois cosmopolite et enraciné. Je n’ai jamais senti la moindre gê
19 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’écrivain et l’événement (7-8 septembre 1968)
54 ien de son époque, la révolte contre elle de tout homme qui se veut tel, et l’annonce admirable d’un monde équilibré. ab.
20 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
55 la philosophie : il veut connaître ce que peut l’ homme . Et Gide, ce qu’il est. Il suffirait à Claudel de reformer sur les dé
56 poésie, dit-il, a pour cela ses moyens, dont les hommes sous-estiment l’efficacité. » Il semble à Maurras suffisant, mais néc
57 rti de se taire. Je ne sais s’il est vrai que les hommes de lettres se soient contentés jadis de distraire d’honnêtes gens. (I
58 utorise pas trop d’optimisme. Il se peut que les hommes soient devenus plus exigeants. Il se peut aussi que les Lettres soien
59 nnonçant sa mort, décrit Paulhan comme « ce petit homme sec et ridé ». Tout le reste à l’avenant. La presse est allergique à
21 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Témoignage sur Bernard Barbey (7-8 février 1970)
60 cret, du talent et de l’efficacité. C’est par des hommes de cette qualité que vaut la Suisse. 7. « Bernard Barbey : La Mala
22 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
61 ersonne de Jésus-Christ comme « vrai Dieu et vrai homme  » à la fois, selon les formules conciliaires de Nicée et de Chalcédoi
62 agissent toutes, sans exception, dans la vie des hommes d’aujourd’hui. Un seul exemple : le dogme de la Trinité, hors de la t
63 nition suivant : L’Européen ne serait-il pas cet homme étrange qui se manifeste comme Européen dans la mesure précise où il
64 et prétend au contraire s’identifier soit avec l’ homme d’une seule nation de cette Europe dont il révèle ainsi qu’il fait pa
23 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
65 oisir. Pour la première fois dans son histoire, l’ homme se voit aujourd’hui en situation de choisir librement son avenir. Jus
66 modèles neufs pour une cité rendue à l’usage de l’ homme . Il faut mettre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce
67 planète indispensable au monde de demain, où les hommes de toutes races pourront trouver non pas le plus de bonheur, peut-êtr
24 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
68 jadis. La conception du monde selon laquelle les hommes obéiraient spontanément à un « argyrotropisme », c’est-à-dire suivrai
69 et irréelle, quoique matérialiste. La plupart des hommes suivent leurs coutumes et leurs rêves plus que l’argent. (J’ai là-des
25 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
70 démagogue, de romantique et non d’opportuniste. L’ homme politique opportuniste et joueur, toujours prêt à saisir ou à brusque
26 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
71 inant, presque totalitaire, dans la formation des hommes … L’école publique a été jusqu’à présent le moyen de formation le plus
72 chent le passage de ce qui devrait circuler : les hommes , les marchandises, quelquefois les idées. On ne fera jamais l’Europe
73 en », c’est exactement le même paysage, les mêmes hommes . On y circule dans tous les sens… Cette idée de l’Oural-frontière est
74 llant de Gibraltar à l’Oural. L’école a rendu les hommes qui sont actuellement au pouvoir en Europe, incapables de saisir ce q
75 ncevoir une politique, c’est administrer. Quand l’ homme en place invoque les « réalités », le critique répond : « Vous ne voy
76 nné de s’instruire et de s’entraider. Pour lui, l’ homme naît bon, et l’école le corrompt. Or je crains que, livrés à eux-même
77 n dynamique entre les deux. On ne peut nier que l’ homme a besoin de compagnie, mais aussi besoin d’être seul ; besoin de comm
78 encer à la base. Prenez le couple : la femme et l’ homme doivent exister à la fois pour soi et pour l’autre, sans qu’il y ait
79 dans l’image du Christ — Jésus à la fois Dieu et homme . La plupart des déviations, dans la doctrine chrétienne, viennent de
80 e l’école reste le même : c’est un crime contre l’ homme , estime-t-il, que d’aligner les esprits pour la commodité des pouvoir
27 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Merveilleux Lavaux (23-24-25 décembre 1972)
81 xe majeur de notre civilisation. Grâce à elles, l’ homme des villes a retrouvé le contact avec la nature, et ce contact pour l
82 t solitaire, la foule s’y jette et le supprime. L’ homme a besoin de solitude. Mais la plupart n’osant aimer que ce qui par d’
83 rre bâtie, d’utilité publique, que vont faire les hommes et les femmes et les enfants qui habitent ici ? « Lavaux appartient à
84 te unique contrée n’est pas le postulat d’un seul homme . Les artisans du livre, auteurs des textes, qu’ils s’appellent Paul C