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a permanente et salutaire nécessité, annoncer aux
hommes
une vérité qui n’est pas justiciable de leurs mesures puisqu’elle est
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rais problèmes. « Pasteur, je devais parler à des
hommes
aux prises avec les contradictions inouïes de la vie, et leur parler
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comprennent eux-mêmes… Si nous ne prenons pas les
hommes
au sérieux quand la détresse de leur existence les a conduits à nous,
4
» Ce ton ne pouvait pas tromper. Il y avait là un
homme
, une puissance. Le défi de Marx et de Nietzsche était relevé. Le tira
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lutôt, avec une insistance significative, que les
hommes
religieux, prêtres et pharisiens, ont toujours été les premiers à ref
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me. » Les prophètes n’ont pas de biographie : « L’
homme
biblique se lève et tombe avec sa mission ». Il y a plus. L’histoire
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endance. De celui qui vient à nous, mais auquel l’
homme
ne peut aller. Du totaliter aliter. Si donc la tâche du théologien es
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n est de parler de Dieu, il s’avère qu’en tant qu’
homme
il ne le peut : « Car parler de Dieu voudrait dire, pour toute consci
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r de la Parole de Dieu, la parole où dieu devient
homme
. Nous pouvons répéter ces quatre mots, mais en les répétant, nous n’a
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e chrétienne homo peccator non capax verbi Dei, l’
homme
pécheur n’est pas « capable » de la Parole de Dieu. Ainsi Barth rejoi
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connu ce que nous avons à peu près oublié : que l’
homme
n’est pas capable par lui-même de faire le bien, que la foi seule lui
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ieuse », mais le don gratuit que Dieu fait à tout
homme
qui n’a plus d’autre attente. Qu’on n’aille pas croire cependant que
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instant éternel de la foi, et non l’histoire de l’
homme
pieux ; un événement et non une croyance, une rencontre personnelle e
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ou céleste. Car cette rencontre est mortelle à l’
homme
. Et c’est par là même qu’elle lui apporte, de l’extérieur, le gage de
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ux « justes », mais bien aux condamnés à mort.) L’
homme
religieux qui se refuse à cette mort, se refuse aussi à la vie. Il me
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et tous les non que nous pouvons dire au monde. L’
homme
ne reçoit son existence véritable que dans la parole que Dieu lui adr
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de l’historicisme, de tout ce qui est œuvre de l’
homme
, pour atteindre l’œuvre du Dieu « tout autre ». Distinction radicale
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ines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’
homme
. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que l’homme le
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e. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’
homme
, que l’homme le sache ou non, l’accepte ou non ; et par là même carac
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té du rapport établi entre Dieu et l’homme, que l’
homme
le sache ou non, l’accepte ou non ; et par là même caractère essentie
21
uiétude » ou de l’emballement. Barth est l’un des
hommes
les plus solides de notre temps. C’est pour cela qu’il peut poser les
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t l’amour des femmes et quelque honneur parmi les
hommes
. Autant de gags chaplinesques, involontaires, touchants, entraînés da
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oire, c’était d’abord chercher à s’approcher de l’
homme
Jésus tel que le décrivent les évangiles. Mais, dit M. Dominicé, deux
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us d’être sauvé, il y a toujours une révolte de l’
homme
contre sa condition telle que Dieu l’a voulue, une négation du parado
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t la thèse maîtresse de cette œuvre, conduirait l’
homme
au nihilisme absolu : mais ce péril est tout imaginaire. Car seule la
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, le chrétien, seul, connaît toute la misère de l’
homme
: elle lui est révélée par l’Évangile qui sauve. ⁂ La lecture du Trai
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iste et le théologien. Kierkegaard nous montre un
homme
aux prises avec un problème sentimental douloureux, et qui cherche à
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and personne n’ose se plaindre comme il sied à un
homme
? Parle, élève la voix, parle fort, Dieu peut bien parler plus fort,
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pense pas. Kierkegaard est un événement. Voici un
homme
qui vient nous dire, en toute simplicité, qu’il a vu l’événement, et
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ment les barrières convenues entre intellectuels,
hommes
d’affaires, prolétaires et bourgeois. J’ai assisté cet hiver, à Paris
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essentiellement personnaliste. La rénovation de l’
homme
ne se fera jamais par le moyen de mouvements de masse, ni par des org
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sations, ni par des corps constitués mais par des
hommes
concrets, agissant dans le cercle concret de leur vie. La seule quest
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ieu de poser est celle-ci : comment atteindre les
hommes
dans le concret de leur existence ? Buchman constate la faillite lame
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ntale du christianisme primitif dans le contact d’
homme
à homme, dans la confession mutuelle des péchés et le « partage » (sh
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christianisme primitif dans le contact d’homme à
homme
, dans la confession mutuelle des péchés et le « partage » (sharing) d
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e domicile moral. Pour entrer en contact avec les
hommes
, il n’y a qu’un moyen : c’est de leur ouvrir sa maison. D’où les conf
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s Groupes est-elle dans leur vision concrète de l’
homme
et de l’action de Dieu sur l’homme. Dans l’incroyable verbalisme de n
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concrète de l’homme et de l’action de Dieu sur l’
homme
. Dans l’incroyable verbalisme de notre temps, dans cet embouteillage
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e est celui qui nous révèle une tâche proche, des
hommes
pour lesquels nous puissions être le prochain. Et quand ce livre n’au
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celle-là, qui compte, de nous montrer comment les
hommes
de ce temps peuvent devenir des hommes réels. ⁂ Il se peut que Kagawa
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omment les hommes de ce temps peuvent devenir des
hommes
réels. ⁂ Il se peut que Kagawa soit l’homme le plus réel d’aujourd’hu
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des hommes réels. ⁂ Il se peut que Kagawa soit l’
homme
le plus réel d’aujourd’hui. Je dirais qu’il est le plus grand, si la
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, n’était pas exclusivement dans la réalité qu’un
homme
incarne. Qui le connaît en France ? Claudel, quelques revues protesta
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messes de salut sont seuls capables de donner à l’
homme
une vision réaliste de son sort terrestre, et le sobre courage d’avou
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tus. Kierkegaard nous rappelle que pour aider les
hommes
, il faut d’abord les trouver là où ils sont. Ainsi ce livre est conso
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excès idéalistes expliquent sans le légitimer. L’
homme
n’est pas un ange, c’est entendu, mais ne dites pas qu’il n’est qu’un
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nte, insupportable. La vocation singulière de cet
homme
s’épuisera dans le seul acte de l’imposer. Après cet acte, semblable
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livre. Abraham, le « père des croyants », c’est l’
homme
qui a osé l’absurde. Dieu lui a donné un fils, à l’âge de 70 ans. Il
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Barth s’adresse à des auditeurs chrétiens, à des
hommes
qui se posent sérieusement la question : en quoi ma foi doit-elle tra
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gien se porte dans ce livre sur un seul point : l’
homme
chrétien reste un homme comme les autres. Il n’a pas à devenir, dès i
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vre sur un seul point : l’homme chrétien reste un
homme
comme les autres. Il n’a pas à devenir, dès ici-bas, un être un peu d
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s le même paradoxe. La même façon de considérer l’
homme
à la fois tel qu’il est devant Dieu, hic et nunc, et tel qu’il est re
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les questions dernières. Mais cette vision de l’
homme
sans cesse mis en question par l’Autre, n’est-ce point encore la visi
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essai intitulé : Dostoïevski ou les confins de l’
homme
. Le grand succès qu’a remporté ce petit livre en Allemagne mérite d’ê
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est la réponse à cette question : qu’est-ce qu’un
homme
? Et cette réponse, il nous l’a donnée en nous découvrant que l’homme
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onse, il nous l’a donnée en nous découvrant que l’
homme
n’est lui-même qu’une seule et grande question, la question de l’orig
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M. Thurneysen. La conception « dialectique » de l’
homme
illustrée par les personnages de Dostoïevski, commentée sur le plan t
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s « Je sers »). – Dostoïevski ou les confins de l’
homme
, par Édouard Thurneysen, traduit par P. Maury (Éditions « Je sers »).
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r juger son système ? Ne sait-on pas que les gros
hommes
sont toujours les plus populaires ? Comment se dire calviniste ? L’ex
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ensée réformée. Qu’est-ce qu’un témoin ? C’est un
homme
qui n’est pas l’inventeur de son message, mais qui renvoie sans trêve
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eul, qu’il nous devient loisible de parler de ces
hommes
sans tomber dans l’extravagance. Calvin homme, Calvin écrivain, nous
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es hommes sans tomber dans l’extravagance. Calvin
homme
, Calvin écrivain, nous ne nous priverons pas de l’estimer à nos mesur
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, d’où vient cela sinon de la folle curiosité des
hommes
ou de leur outrecuidance débordée ? Calvin n’est guère partisan, on
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engager le dialogue avec toutes les catégories d’
hommes
, avec toutes les espèces de créatures. Dialoguant toujours avec les p
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sserons ses rêveries et nous nous chargerons de l’
homme
« dans ses limites charnelles et temporelles ». C’est aussi ce que di
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qu’elles soient. Pour Barth, c’est Dieu qui met l’
homme
en question. M. Monod part au contraire d’une mise en question de « D
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uestion de « Dieu » par la conscience morale de l’
homme
. L’opposition apparaît absolue. Mais l’une des grandes surprises que
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de crimes. Les animaux se mangent entre eux, les
hommes
périssent par accident, la terre tremble : est-ce là l’œuvre du Dieu
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e trinitaire : Dieu est un X qui ne se révèle à l’
homme
comme le Père que par son incarnation dans le Fils, reconnue grâce au
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sion totalitaire du réel, c’est qu’elle replace l’
homme
dans la perspective cosmique dont un maigre intellectualisme dogmatiq
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u-dehors, et constituant la véritable action de l’
homme
entre les mains de Dieu. À cet égard, il n’est nullement exagéré de v
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re religieux, c’est-à-dire du pouvoir qu’aurait l’
homme
de gagner le salut par ses propres efforts de volonté, ce n’est pas i
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raiment que le péché. La liberté n’est pas dans l’
homme
, mais dans l’acte par lequel Dieu le choisit, substituant à un destin
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ologie. Il est au cœur de la pensée humaine. Tout
homme
qui veut penser son existence en termes radicaux, vraiment sérieux, s
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ux dernier la réalité d’un dilemme qui sacrifie l’
homme
à la vérité ? 14. Traduit du latin, aux Éditions « Je sers ». Préfa
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venter, mais on veut découvrir, à la manière de l’
homme
de science. Et tout l’effort de l’écrivain se porte alors sur l’analy
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être un disciple du Christ sans avoir l’amour des
hommes
est condamné à aller à sa perte et à y conduire les autres ». À ce mo
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ture, de famille ; il va contre les appétits de l’
homme
et les directives de l’Église. Comment a-t-il pu, en moins de vingt a
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huit jours, m’a déjà valu de nombreuses lettres d’
hommes
et de femmes qui se trouvaient mal mariés. Ils me disent que mon livr
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beaucoup de bêtises — lui-même le déclare — sur l’
homme
et sur son œuvre, cette œuvre dont tout le monde parle et que peu de
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-même ni la minuscule partie d’une masse, mais un
homme
ouvert aux idées, à la fois libre et responsable. Il y a une vocation
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la personne, vocation qui, à la fois, distingue l’
homme
et le relie à la communauté où il l’exerce. C’est d’ailleurs dans cet
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l’exerce. C’est d’ailleurs dans cette notion de l’
homme
que je place le point d’insertion de Dieu. Je suis tout à fait opposé
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jugeant et agissant de l’extérieur. Dieu est en l’
homme
. En 1935, il est nommé lecteur à l’Université de Francfort et séjourn
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on de la « personne » à la théorie fédéraliste. L’
homme
, vous ai-je dit, doit être à la fois libre et responsable ; de même p
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nues tant de brillantes créations de la main de l’
homme
? Où sont-ils, ces remparts de Ninive, ces murs de Babylone, ces pala
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la croyance chrétienne en la valeur égale de tout
homme
devant Dieu, quelle que soit sa nation, sa couleur ou sa race. L’Égyp
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L’Égypte ancienne ne croyait rien de tel. Le mot
homme
y était synonyme d’habitant de la vallée et du delta du Nil, il y ava
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« cet être intermédiaire entre l’Autrichien et l’
homme
».) Pour les Grecs et les Chinois également, il existait deux espèces
90
« Il n’y a plus ni Juifs ni Grecs, ni esclaves ni
hommes
libres, ni hommes ni femmes, car vous êtes tous fils de Dieu, vous êt
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Juifs ni Grecs, ni esclaves ni hommes libres, ni
hommes
ni femmes, car vous êtes tous fils de Dieu, vous êtes tous un en Jésu
92
’elle formerait intimement de considérer tous les
hommes
comme dignes et capables, un jour ou l’autre, de participer pleinemen
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avec les mains , de L’Aventure occidentale de l’
homme
, plaide une nouvelle fois pour le Vieux Continent, dont il ne croit
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l’une des choses glorieuses qui peut arriver à un
homme
. Aujourd’hui, je suis parvenu à ce point qu’il y a deux morales, l’un
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ont cru, mais au nom d’une morale d’artiste. Tout
homme
est amené à être créateur d’une œuvre, ne fût-ce que de soi-même et s
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phonie, c’est quelque chose que probablement tout
homme
a senti dans le fond de soi-même comme l’achèvement. Cela n’a rien à
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d bonheur. Et votre définition de la mort ? Si un
homme
pouvait penser complètement la mort, il mourrait à cet instant-là. La
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ien dire. J’ai des idées folles, comme beaucoup d’
hommes
, sur la mort, sur la chronologie, si vous voulez. Je pense que l’immo
99
e que ce mot Dieu peut évoquer pour l’esprit d’un
homme
du xxe siècle, moi, par exemple. J’écris généralement quelques notes
100
e l’humanité, qu’il appelle le développement de l’
homme
. D’autre part, je crois qu’il y a une grande naïveté à discuter sur l
101
ent confirmation de l’idéal de toute sa vie ; les
hommes
qui demain auront la charge du monde pourront y puiser tout un progra
102
gionales. Une Europe unifiée et uniformisée, deux
hommes
ont essayé de la faire : Napoléon et Hitler. Dans les deux cas, l’exp
103
ous trouverez des croyants et des incroyants, des
hommes
de gauche et des hommes de droite, des romantiques et des classiques,
104
ts et des incroyants, des hommes de gauche et des
hommes
de droite, des romantiques et des classiques, des progressistes et de