1 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
1 réunions électorales, c’est l’ouvrier d’usine, l’ homme lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du
2 es courbes d’accroissement de la productivité par homme de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascension est relativement lente
3 n rendre un compte suffisant, la productivité par homme se met à croître avec une rapidité qui tient du fantastique. L’index
4 ail véritable a fait place dans les desseins de l’ homme au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est mis à calculer avec l
5 et tarife. Et l’on s’est mis à calculer avec les hommes , comme s’ils n’étaient plus des hommes. On les a pris d’ici pour les
6 r avec les hommes, comme s’ils n’étaient plus des hommes . On les a pris d’ici pour les poser là, côte à côte, additionnés, sou
7 chômage. Mais la misère présente est un appel à l’ homme . Seuls sauront y répondre en pleine efficacité ceux pour lesquels il
2 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
8 L’adhésion au soviétisme d’un certain nombre d’«  hommes de pensée » résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Surve
9 de ses vingt ans. Il y a plus grave, et chez des hommes dignes de sympathie. Les classes 18 à 20, en particulier, nous offren
10 cure des doctrines, disent-ils, ils cherchent des hommes . L’URSS, qu’ils connaissent par ses films, offre à leur rêve toutes l
11 nt le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut aimer sont toujours ceux d’ici, et c’est cela qui serait n
12 si véritablement le communisme russe donnait aux hommes un lieu de communion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » fra
3 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
13 gradation qu’une « civilisation » ait imposée à l’ homme . Si nous refusons « l’ordre » établi, nous ne refusons pas moins les
14 ymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’ homme est autre chose qu’une unité de compte, un ventre ou un électeur. Ave
15 , c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’ homme , le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On no
16 révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’ homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale, ni à
17 le prétexte, trop souvent fallacieux, de doter l’ homme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibil
18 as non plus une façon de développer ce qui dans l’ homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spi
4 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
19 ctionnaires qui se cachent pour agir, ce sont des hommes d’affaires qui payent pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de
20 Il en est de même dans le domaine corporatif où l’ homme , au lieu d’être chargé de sa propre protection, en collaboration avec
21 n — c’est-à-dire tout ce qui stabilise et élève l’ homme — disparaît, et il ne reste à ce dernier, livré au pire capitalisme,
22 èce du dossier. Le Parlement ! Qu’a-t-il fait des hommes les plus nobles ? Dans l’un des derniers cahiers de Maurice Barrès on
5 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
23 plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive. L’ homme sain ne s’excite pas sur l’idée de sécurité. Il demande un principe d
24 État moderne et dans la conception abstraite de l’ homme considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont égale
25 vidu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’ homme en tant qu’individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder s
26 morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’ homme , qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l
27 flit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’ homme concret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit, et sont s
28 gissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes . Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles éc
29 sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d’ homme en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici
30 lution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’ homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sait commen
31 lits humains naissaient des différences entre les hommes , conçurent cette utopie de supprimer les différences. Ils se flattaie
32 le principal facteur de différenciation entre les hommes . Du moins le plus visible. Il se peut que ce fait ait contribué à dég
33 r ce système et on l’obtint. On perdit de vue les hommes , dans leur diversité. L’État devint une réalité indépendante, l’expre
34 rmanente et sournoise qu’il établissait parmi les hommes . Ce ne fut que lorsque les citoyens eurent compris que leur égalité p
35 , les banques et le capital) et à la Publicité. L’ homme n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme le dit Keyserling,
36 les différences insupportables et scandaleuses. L’ homme cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur
37 , et de plus en plus inhumains. Le lien entre les hommes ne repose plus, aujourd’hui, que sur des valeurs extérieures à l’homm
38 aujourd’hui, que sur des valeurs extérieures à l’ homme . Il n’est plus assuré par la responsabilité de chacun, mais par le ca
39 ur l’être. ⁂ Définitions. — La personne, c’est l’ homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit
40 a personne, c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’ homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. L
41 et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’ homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Thèse II.
42 ulière dans la société. Thèse II. — Considérer l’ homme en tant que personne et fonder sur cette personne toutes les institut
43 utions, c’est reconnaître la nature concrète de l’ homme , qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’homme
44 le conflit. Les institutions qui comptent avec l’ homme concret, comptent avec le principe de tout conflit, et ont pour but d
45 du corps social. Elles cherchent à humaniser les hommes . Elles veulent l’union par et dans la diversité créatrice. Fortes de
46 e la définir9, n’est pas un état, mais un acte. L’ homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’un
47 telle tension est celle qui s’établit entre deux hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche commune, soit que l’un vie
48 fférentes, les composent en une force nouvelle. L’ homme n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’être particulière. M
49 ité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’ homme , c’est d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irresponsable
50 ute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’ homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion fla
51 cation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’ homme à persévérer dans son être particulier, en dépit de toutes les dégrad
52 cisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’ homme le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ord
53 scou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’ homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’h
54 morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’ homme debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain
55 ouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’ homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus of
56 lleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté. Qu’il ait à en répon
57 sur leurs marchés. Mais nous nous adressons à des hommes réveillés. Nous n’appelons pas un chef, ni des meneurs, mais des homm
58 n’appelons pas un chef, ni des meneurs, mais des hommes humains. On ne refait un monde qu’avec des responsables. 7. Sans au
59 volume d’essais philosophiques en préparation : L’ Homme debout. g. « Communauté révolutionnaire », L’Ordre nouveau, Paris,
6 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
60 Destin du siècle ou destin de l’ homme  ? (mai 1934)h Qu’un homme perde le sens de son destin particulier,
61 iècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)h Qu’un homme perde le sens de son destin particulier, il se met fatalement à croir
62 nous disons simplement ceci : nous voulons que l’ homme redevienne responsable de son destin particulier. Avoir un destin pro
63 pre, une vocation, c’est la seule manière que les hommes aient jamais pu concevoir d’être libres. Tel est le sens de notre per
64 s quelques mots : le destin particulier de chaque homme est plus grand que tous les « destins du siècle » inventés par nos lâ
65 historiques » ne sont rien que des créations de l’ homme . Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de ce
66 ont rien que des créations de l’homme. Et de quel homme  ? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être isolé dans
67 s que le spirituel, c’est l’engagement total de l’ homme dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particulière. Cela
68 riment rien de plus qu’une certaine attitude de l’ homme , l’attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation. L
69 titude de l’homme, l’attitude démissionnaire de l’ homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tous les
70 ythes représentent l’attitude démissionnaire de l’ homme , la somme de toutes les démissions particulières, — la personne au co
71 représente l’attitude créatrice, la vocation de l’ homme . Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à sa seule
72 de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’ homme et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la masse n’a pas plu
73 l’homme et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’ homme , la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’
74 lus de puissance que la personne. Et c’est dans l’ homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni dans l
75 le. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’ homme . J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux qui se réf
76 dans le risque et dans la décision, au lieu que l’ homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La sociét
77 s n’avons pas une autre orthodoxie que celle de l’ homme exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est notre Ré
78 nt l’expression suprême s’appelle l’État. Là où l’ homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. 10. Et parmi eu
79 , p. 19-23. h. « Destin du siècle ou destin de l’ homme  ? », L’Ordre nouveau, Paris, n° 11, mai 1934, p. 3-7. i. En page II
7 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
80 ne fût qu’une œuvre d’intellectuels ! Ce sont des hommes d’action qui « foncent » ainsi sur les difficultés. Voyons un peu sur
81 culture ne s’acquiert qu’à partir du moment où l’ homme entre en contact avec les réalités. C’est pourquoi une expérience de
82 aîtront nécessaires. » Est-ce là le langage des «  hommes d’action » dont Jules Romains se montre si fier ? N’est-ce pas plutôt
83 ec les sentiments, avec les intérêts généraux des hommes à qui ils s’adressent, et si ces hommes, à leur tour, ne se trouvent
84 éraux des hommes à qui ils s’adressent, et si ces hommes , à leur tour, ne se trouvent pas naturellement unis par cette communa
85 truction, se fonde sur une conception totale de l’ homme et sur une absolue intransigeance morale : en un mot, sur la personne
8 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
86 emand, a conduit au triomphe… d’Hitler ! 2° Les «  hommes d’action » de droite et les intellectuels stalinisants qui se croient
87 cette tactique léniniste a conduit 16o millions d’ hommes à l’esclavage du travail étatique. Nous répondrons d’abord que les mé
88 ême à corriger les déviations que son mépris de l’ homme concret devait imprimer à la tactique de Lénine. C’est ainsi — pour n
89 s. Nous ne sommes pas un groupe d’agitateurs ou d’ hommes de main au service d’un idéal mythique et vaguement défini. Nous voul
9 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
90 à la singer. Car la personne est vocation, — et l’ homme ne choisit pas sa vocation, mais c’est elle qui choisit son homme. La
91 pas sa vocation, mais c’est elle qui choisit son homme . La seule question qui se pose, dès lors, c’est de savoir comment l’e
92 lement la possibilité, toujours latente chez tout homme , de la personne. Or nous voyons la culture actuelle constituée et tra
93 tuelle constituée et transmise par deux espèces d’ hommes à vrai dire très différentes, mais cependant unies dans une même reli
94 ns qu’une culture constituée et transmise par des hommes qui refusent de rester responsables personnellement de leur activité
95 que la mesure des civilisations antiques était l’ homme dans la cité ; que la mesure du monde capitaliste est l’argent, qui e
96 n principe universel, et quand bien même tous les hommes seraient devenus des personnes, la tension, loin de disparaître, atte
97 ’honneur soit de s’agréger le plus grand nombre d’ hommes , du seul fait de leur accession à la personne. La plupart des institu
98 des cas facilement découverts in concreto par des hommes que posséderait le sens de leur vocation enseignante. Or ces hommes s
99 rait le sens de leur vocation enseignante. Or ces hommes sauraient, d’autre part, que le régime économique et politique se rec
100 on : « La nouvelle éducation devra éviter que les hommes deviennent des victimes d’une seule tendance et passent au rang d’org
10 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
101 parti, il voyait ses anciens amis l’abandonner. L’ homme qui venait d’« apaiser » par une boutade le conflit qui depuis longte
102 puis longtemps avait « déchiré » sa conscience, l’ homme du « Paris vaut bien une messe ! », c’est encore l’homme de l’Édit. À
103 u « Paris vaut bien une messe ! », c’est encore l’ homme de l’Édit. À tout prendre, l’édit n’est qu’une réédition de la boutad
104 e de réalisme : attribuer à la « méchanceté » des hommes ce qui ressort tout logiquement de leurs délibérés calculs et des des
11 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
105 usement appris. Ayant groupé cent-cinquante-mille hommes , le colonel de la Rocque a jugé que l’heure était venue de réfléchir
106 ogrammes sont des aboutissements ». Parions que l’ homme qui parie ainsi ne sait pas très bien où il va. Mais quelqu’un qui sa
107 n spectacle vraiment consternant que celui de ces hommes de bonne volonté sans volonté, se lançant, par amour d’une idée, dans
108 xiste à gauche et à droite une masse croissante d’ hommes qui savent ce qu’ils ne veulent pas : la guerre, l’anarchie capitalis
12 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
109 nos forces. Il y a un instinct profond, dans tout homme , qui réclame cette épreuve totale de ses forces. Comment le satisfair
110 , elle n’a aucune valeur pour la vie normale de l’ homme . Et ils le disent bien ! C’est une mutilation. C’est une catastrophe
111 l’utilisation des forces obscures, brutales, de l’ homme  ? La préparation à la guerre. Et quand je vous dis que c’est un dange
112 côté cette nécessité du déploiement physique de l’ homme … Moi. — Nous ne la laissons pas de côté. Nous voulons la transposer
113 mbat spirituel est aussi brutal que la bataille d’ hommes . » Lui. — Et pour ceux qui n’arrivent pas si haut ? Pour la grande m
114 n’arrivent pas si haut ? Pour la grande masse des hommes qui ne comprennent la violence que sous ses formes physiques, que fer
115 une question d’éducation. Pour nous, éduquer les hommes , ce n’est pas leur bourrer le crâne de notions inutiles, ni même de n
116 ore moins les dresser à la brutalité. Éduquer les hommes , c’est leur donner les moyens, justement, de transporter leur brutali
13 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
117 de l’autre siècle. Et il y aura toujours quelques hommes pour trouver ça plutôt nigaud. Mais puisqu’on nous invite à parler de
14 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
118 disciplinée par un seul parti dirigé par un seul homme . » (Je simplifie à peine le raisonnement : on peut en retrouver le te
119 un aspect légal à la prise du pouvoir par un seul homme . (Plébiscites sur les noms de Bonaparte, de Louis-Napoléon et de Napo
120 pour l’exercice de l’autorité sur place, par des hommes responsables et qui savent ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à m
121 ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à mesure d’ homme , — pour la seule vraie « démocratie », dirions-nous volontiers, si le
15 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
122 l’on obéit » ? — Non : car il est courant que les hommes obéissent à certains ordres qui leur sont donnés sans autorité, mais
123 aucune force dès que défaille la confiance dans l’ homme qui les porte, comme le prouve la moindre expérience de commandement.
16 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
124 qui paraîtrait, en temps normaux, incomber à tout homme normal, enfin ces débats enfiévrés pour savoir si le clerc doit être
125 aperçu, dans l’élite de la nation. On sent qu’un homme humain, intelligent, honnête et doué de sens critique, se devrait en
126 rs, est une menace sérieuse pour l’intégrité de l’ homme , son intelligence, son honneur et ses facultés critiques. À la questi
127 es feuilles n’est plus niable. J’attends encore l’ homme sain qui osera faire leur éloge ! Elles nous présentent chaque semain
128 le responsable. La honte n’en retombe pas sur des hommes « libres » !) À lire les revues et les hebdomadaires de gauche ou de
129 et que le ministère des colonies soit géré par un homme qui connaisse autre chose que les potins de sa circonscription ; et c
130 sa circonscription ; et celui des finances par un homme honnête ; et celui des affaires étrangères par un homme qui connaisse
131 honnête ; et celui des affaires étrangères par un homme qui connaisse la langue des pays voisins et l’esprit de leurs institu
132 nt populaire. On attend d’elle la création d’un «  homme nouveau », d’une humanité riche, heureuse, orgueilleuse de sa force,
133 qu’elle est actuellement en France, je dis qu’un homme honnête, au surplus patriote et intelligent, pleinement humain, et do
134 tique extérieure. Dans le cas de la France, si un homme se sent poussé à l’action publique par des motifs qu’on peut admettre
135 é la conception traditionnelle de la politique, l’ homme se voit entraîné dans la vie civique par devoir, au nom des « intérêt
136 ssion de la personne même. Elle s’enracine dans l’ homme , en tant qu’il est actif, créateur et responsable vis-à-vis de la com
137 s extérieures de la tension personnelle de chaque homme , de chaque membre d’une communauté. Toute personne, lorsqu’elle se ma
138 ulte de cette définition de la politique que tout homme , dans la mesure où il agit personnellement, se trouve engagé par là m
139 opportunistes, ceux qui prétendent connaître les hommes et savoir les mener — à quoi ? — ont suffisamment fait leurs preuves.
140 llectualisme » En vérité, il serait temps que les hommes , doués de raison, qui s’intéressent au sort de la cité, reconnaissent
141 ous contentez pas de traiter de « fascistes » des hommes qui veulent subordonner l’État aux libertés — ce qui est l’inverse de
142 erse de l’effort fasciste — ni de communistes des hommes qui veulent la liberté de l’esprit. 8. Les grandes politiques naissen
143 créatrices, d’idéaux jaillis des profondeurs de l’ homme et d’une large considération des réalités mondiales. Elles ne sont pa
144 t au défi de jouer ? A-t-elle une conception de l’ homme qui lui soit propre, et qu’elle puisse opposer victorieusement aux co
17 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
145 — à qui prend-il sa formule ? — que ce sont « les hommes qui modifient les circonstances », et non les lois économiques. Nous
146 progressistes », c’est de n’avoir pas cru que « l’ homme peut donner davantage », pour peu qu’il se laisse faire par la dictat
147 st pas machinisme ou artisanat, mais dignité de l’ homme ou étatisme ; que nous ne sommes pas « favorables au fascisme », mais
148 isément opposé à « une conception dramatique de l’ homme  » (p. 226) ; enfin que, contrairement aux affirmations téméraires que
149 ogrès. Symbolisés, je le répète, par Stakhanov, l’ homme des 1000 tonnes par jour et des salaires pharamineux. L’on chercherai
18 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
150 e en Espagne, mais c’est à cause des jésuites.) L’ homme de gauche, en France, croit que fascisme égale droite, parce que l’Hu
151 a et le Popu ont intérêt à le lui faire croire. L’ homme de droite croit aussi cela, parce qu’on lui a dit que le fascisme le
152 vail obligatoire et de la démagogie populiste.) L’ homme de gauche est renforcé dans sa croyance par le spectacle des sympathi
153 de l’effort socialiste. Le chef fasciste : un homme « de gauche » Cette fatalité historique, à laquelle cèdent tous le
154 eproduit dans le destin individuel des véritables hommes d’action de la gauche. Qu’on se rappelle Noske, député socialiste, po
155 total Le secret de la « réussite » de tous ces hommes est simple. Ils ont compris que le socialisme économique n’était que
19 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
156 a part, le subordonner, l’utiliser au profit de l’ homme . Elles se sont laissé envahir, puis dominer par ses mécanismes, about
157 onner indéfiniment sans quelque intervention de l’ homme . Il devait arriver un temps où il ne se trouverait même plus de brute
158 ts humains : ils tendent à n’être plus directs (d’ homme à homme) mais de moins en moins concrets (de classe à classe, plus ta
159 ns : ils tendent à n’être plus directs (d’homme à homme ) mais de moins en moins concrets (de classe à classe, plus tard d’Éta
160 porta un incontestable élargissement à la vie des hommes de cette époque, dont les échanges avaient été réduits jusque-là à un
161 inanciers l’emporte sur l’activité créatrice de l’ homme , qui domine le développement économique, social et même politique. Le
20 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
162 ; car il n’y a jamais eu de congrès « à hauteur d’ homme  ». C’est une rencontre improvisée, un rendez-vous de chasse philosoph
21 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
163 e faire débarquer quelques dizaines de milliers d’ hommes  : on lui fera tout de même une place dans le fameux comité. Le gouver
22 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
164 é qui le confronte avec l’attitude créatrice de l’ homme . À vouloir l’en séparer, on aboutit à fabriquer ces mythes qui ont no
165 ’est possible que par la surrection d’un groupe d’ hommes en lesquels la conscience d’un ordre à établir devient assez aiguë po
166 ais seulement à constater que c’est chez quelques hommes seulement que l’angoisse politique prend tout d’abord son caractère l
167 us virulent et le plus créateur. Quels seront ces hommes  ? D’où sortiront-ils ? Comment s’opérera autour d’eux la cristallisat
168 s événements, — une prise d’autorité par certains hommes . Quel sera le lieu d’élection de la prise d’autorité dans la nouvelle
169 la Révolution de demain. Il résulte de là que les hommes en lesquels s’incarnera plus particulièrement le destin de la Révolut
170 entralisée. Il n’y aurait plus qu’à renverser les hommes qui prétendraient la représenter ; et ces hommes seraient sans défens
171 hommes qui prétendraient la représenter ; et ces hommes seraient sans défense spirituelle ni matérielle du moment qu’ils aura
172 tal de la polarité et du conflit multiformes de l’ homme avec le monde et avec lui-même77, conflit qui trouve son expression s
173 ( L’ON , n° 36) ; « Tentation de l’unité » et « L’ Homme refuse », par C. Chevalley et A. Marc ( L’ON , n° 37 et 38). ac. « L