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réunions électorales, c’est l’ouvrier d’usine, l’
homme
lié à la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du
2
es courbes d’accroissement de la productivité par
homme
de 1899 à 1919, nous voyons que leur ascension est relativement lente
3
n rendre un compte suffisant, la productivité par
homme
se met à croître avec une rapidité qui tient du fantastique. L’index
4
ail véritable a fait place dans les desseins de l’
homme
au labeur qu’on mesure et tarife. Et l’on s’est mis à calculer avec l
5
et tarife. Et l’on s’est mis à calculer avec les
hommes
, comme s’ils n’étaient plus des hommes. On les a pris d’ici pour les
6
r avec les hommes, comme s’ils n’étaient plus des
hommes
. On les a pris d’ici pour les poser là, côte à côte, additionnés, sou
7
chômage. Mais la misère présente est un appel à l’
homme
. Seuls sauront y répondre en pleine efficacité ceux pour lesquels il
8
L’adhésion au soviétisme d’un certain nombre d’«
hommes
de pensée » résulte, à notre sens, d’une psychose de démission. Surve
9
de ses vingt ans. Il y a plus grave, et chez des
hommes
dignes de sympathie. Les classes 18 à 20, en particulier, nous offren
10
cure des doctrines, disent-ils, ils cherchent des
hommes
. L’URSS, qu’ils connaissent par ses films, offre à leur rêve toutes l
11
nt le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les
hommes
qu’il faut aimer sont toujours ceux d’ici, et c’est cela qui serait n
12
si véritablement le communisme russe donnait aux
hommes
un lieu de communion. Mais il y a le marxisme. Le « communisant » fra
13
gradation qu’une « civilisation » ait imposée à l’
homme
. Si nous refusons « l’ordre » établi, nous ne refusons pas moins les
14
ymat et aux puissances de la matière. Pour nous l’
homme
est autre chose qu’une unité de compte, un ventre ou un électeur. Ave
15
, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’
homme
, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa liberté. On no
16
révolution où s’engage l’essentiel. Le rôle de l’
homme
sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale, ni à
17
le prétexte, trop souvent fallacieux, de doter l’
homme
de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibil
18
as non plus une façon de développer ce qui dans l’
homme
est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spi
19
ctionnaires qui se cachent pour agir, ce sont des
hommes
d’affaires qui payent pour cela.) M. Daniel Halévy a fait naguère, de
20
Il en est de même dans le domaine corporatif où l’
homme
, au lieu d’être chargé de sa propre protection, en collaboration avec
21
n — c’est-à-dire tout ce qui stabilise et élève l’
homme
— disparaît, et il ne reste à ce dernier, livré au pire capitalisme,
22
èce du dossier. Le Parlement ! Qu’a-t-il fait des
hommes
les plus nobles ? Dans l’un des derniers cahiers de Maurice Barrès on
23
plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive. L’
homme
sain ne s’excite pas sur l’idée de sécurité. Il demande un principe d
24
État moderne et dans la conception abstraite de l’
homme
considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont égale
25
vidu et de la personne. Thèse I. — Considérer l’
homme
en tant qu’individu abstrait (principes de 89 — marxisme) et fonder s
26
morale, c’est méconnaître la nature concrète de l’
homme
, qui comporte le conflit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l
27
flit. Les institutions, n’ayant pas compté avec l’
homme
concret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit, et sont s
28
gissent. Elles essaient alors de déshumaniser les
hommes
. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles éc
29
sanglants. L’évolution de la notion d’individu, d’
homme
en soi, d’homme type, est trop connue pour que nous la reprenions ici
30
lution de la notion d’individu, d’homme en soi, d’
homme
type, est trop connue pour que nous la reprenions ici. On sait commen
31
lits humains naissaient des différences entre les
hommes
, conçurent cette utopie de supprimer les différences. Ils se flattaie
32
le principal facteur de différenciation entre les
hommes
. Du moins le plus visible. Il se peut que ce fait ait contribué à dég
33
r ce système et on l’obtint. On perdit de vue les
hommes
, dans leur diversité. L’État devint une réalité indépendante, l’expre
34
rmanente et sournoise qu’il établissait parmi les
hommes
. Ce ne fut que lorsque les citoyens eurent compris que leur égalité p
35
, les banques et le capital) et à la Publicité. L’
homme
n’eut plus de « prochain », mais seulement, comme le dit Keyserling,
36
les différences insupportables et scandaleuses. L’
homme
cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur
37
, et de plus en plus inhumains. Le lien entre les
hommes
ne repose plus, aujourd’hui, que sur des valeurs extérieures à l’homm
38
aujourd’hui, que sur des valeurs extérieures à l’
homme
. Il n’est plus assuré par la responsabilité de chacun, mais par le ca
39
ur l’être. ⁂ Définitions. — La personne, c’est l’
homme
concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit
40
a personne, c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’
homme
engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. L
41
et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’
homme
en tant qu’il a une vocation particulière dans la société. Thèse II.
42
ulière dans la société. Thèse II. — Considérer l’
homme
en tant que personne et fonder sur cette personne toutes les institut
43
utions, c’est reconnaître la nature concrète de l’
homme
, qui comporte le conflit. Les institutions qui comptent avec l’homme
44
le conflit. Les institutions qui comptent avec l’
homme
concret, comptent avec le principe de tout conflit, et ont pour but d
45
du corps social. Elles cherchent à humaniser les
hommes
. Elles veulent l’union par et dans la diversité créatrice. Fortes de
46
e la définir9, n’est pas un état, mais un acte. L’
homme
devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’un
47
telle tension est celle qui s’établit entre deux
hommes
qui se rencontrent pour exécuter une tâche commune, soit que l’un vie
48
fférentes, les composent en une force nouvelle. L’
homme
n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’être particulière. M
49
ité consiste à assumer ce risque. La dignité de l’
homme
, c’est d’être responsable. Le monde actuel est peuplé d’irresponsable
50
ute vocation personnelle, à l’anéantissement de l’
homme
dans le groupe pour le plus grand bien de l’État. Cette inversion fla
51
cation, c’est-à-dire de la tendance profonde de l’
homme
à persévérer dans son être particulier, en dépit de toutes les dégrad
52
cisme, qu’il soit de Berlin ou de Moscou. C’est l’
homme
le plus humain. C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ord
53
scou. C’est l’homme le plus humain. C’est aussi l’
homme
le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’h
54
morale de l’Ordre nouveau, ce sera la morale de l’
homme
debout, de l’homme en acte. Non pas une morale qui impose un certain
55
ouveau, ce sera la morale de l’homme debout, de l’
homme
en acte. Non pas une morale qui impose un certain nombre de vertus of
56
lleur en soi. Mais une morale qui exige de chaque
homme
qu’il tienne sa place unique dans la communauté. Qu’il ait à en répon
57
sur leurs marchés. Mais nous nous adressons à des
hommes
réveillés. Nous n’appelons pas un chef, ni des meneurs, mais des homm
58
n’appelons pas un chef, ni des meneurs, mais des
hommes
humains. On ne refait un monde qu’avec des responsables. 7. Sans au
59
volume d’essais philosophiques en préparation : L’
Homme
debout. g. « Communauté révolutionnaire », L’Ordre nouveau, Paris,
60
Destin du siècle ou destin de l’
homme
? (mai 1934)h Qu’un homme perde le sens de son destin particulier,
61
iècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)h Qu’un
homme
perde le sens de son destin particulier, il se met fatalement à croir
62
nous disons simplement ceci : nous voulons que l’
homme
redevienne responsable de son destin particulier. Avoir un destin pro
63
pre, une vocation, c’est la seule manière que les
hommes
aient jamais pu concevoir d’être libres. Tel est le sens de notre per
64
s quelques mots : le destin particulier de chaque
homme
est plus grand que tous les « destins du siècle » inventés par nos lâ
65
historiques » ne sont rien que des créations de l’
homme
. Et de quel homme ? De cet individu des libéraux rationalistes, de ce
66
ont rien que des créations de l’homme. Et de quel
homme
? De cet individu des libéraux rationalistes, de cet être isolé dans
67
s que le spirituel, c’est l’engagement total de l’
homme
dans la tâche concrète que lui désigne sa vocation particulière. Cela
68
riment rien de plus qu’une certaine attitude de l’
homme
, l’attitude démissionnaire de l’homme en fuite devant sa vocation. L
69
titude de l’homme, l’attitude démissionnaire de l’
homme
en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tous les
70
ythes représentent l’attitude démissionnaire de l’
homme
, la somme de toutes les démissions particulières, — la personne au co
71
représente l’attitude créatrice, la vocation de l’
homme
. Tout, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à sa seule
72
de l’homme. Tout, en définitive, se joue dans l’
homme
et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’homme, la masse n’a pas plu
73
l’homme et se rapporte à sa seule réalité. Dans l’
homme
, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Et c’est dans l’
74
lus de puissance que la personne. Et c’est dans l’
homme
qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, dans l’opinion, ni dans l
75
le. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’
homme
. J’ai décrit, à propos des marxistes11, l’attitude de ceux qui se réf
76
dans le risque et dans la décision, au lieu que l’
homme
des masses vit dans l’attente, la révolte et l’impuissance. La sociét
77
s n’avons pas une autre orthodoxie que celle de l’
homme
exerçant librement sa vocation dans la communauté. Telle est notre Ré
78
nt l’expression suprême s’appelle l’État. Là où l’
homme
veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. 10. Et parmi eu
79
, p. 19-23. h. « Destin du siècle ou destin de l’
homme
? », L’Ordre nouveau, Paris, n° 11, mai 1934, p. 3-7. i. En page II
80
ne fût qu’une œuvre d’intellectuels ! Ce sont des
hommes
d’action qui « foncent » ainsi sur les difficultés. Voyons un peu sur
81
culture ne s’acquiert qu’à partir du moment où l’
homme
entre en contact avec les réalités. C’est pourquoi une expérience de
82
aîtront nécessaires. » Est-ce là le langage des «
hommes
d’action » dont Jules Romains se montre si fier ? N’est-ce pas plutôt
83
ec les sentiments, avec les intérêts généraux des
hommes
à qui ils s’adressent, et si ces hommes, à leur tour, ne se trouvent
84
éraux des hommes à qui ils s’adressent, et si ces
hommes
, à leur tour, ne se trouvent pas naturellement unis par cette communa
85
truction, se fonde sur une conception totale de l’
homme
et sur une absolue intransigeance morale : en un mot, sur la personne
86
emand, a conduit au triomphe… d’Hitler ! 2° Les «
hommes
d’action » de droite et les intellectuels stalinisants qui se croient
87
cette tactique léniniste a conduit 16o millions d’
hommes
à l’esclavage du travail étatique. Nous répondrons d’abord que les mé
88
ême à corriger les déviations que son mépris de l’
homme
concret devait imprimer à la tactique de Lénine. C’est ainsi — pour n
89
s. Nous ne sommes pas un groupe d’agitateurs ou d’
hommes
de main au service d’un idéal mythique et vaguement défini. Nous voul
90
à la singer. Car la personne est vocation, — et l’
homme
ne choisit pas sa vocation, mais c’est elle qui choisit son homme. La
91
pas sa vocation, mais c’est elle qui choisit son
homme
. La seule question qui se pose, dès lors, c’est de savoir comment l’e
92
lement la possibilité, toujours latente chez tout
homme
, de la personne. Or nous voyons la culture actuelle constituée et tra
93
tuelle constituée et transmise par deux espèces d’
hommes
à vrai dire très différentes, mais cependant unies dans une même reli
94
ns qu’une culture constituée et transmise par des
hommes
qui refusent de rester responsables personnellement de leur activité
95
que la mesure des civilisations antiques était l’
homme
dans la cité ; que la mesure du monde capitaliste est l’argent, qui e
96
n principe universel, et quand bien même tous les
hommes
seraient devenus des personnes, la tension, loin de disparaître, atte
97
’honneur soit de s’agréger le plus grand nombre d’
hommes
, du seul fait de leur accession à la personne. La plupart des institu
98
des cas facilement découverts in concreto par des
hommes
que posséderait le sens de leur vocation enseignante. Or ces hommes s
99
rait le sens de leur vocation enseignante. Or ces
hommes
sauraient, d’autre part, que le régime économique et politique se rec
100
on : « La nouvelle éducation devra éviter que les
hommes
deviennent des victimes d’une seule tendance et passent au rang d’org
101
parti, il voyait ses anciens amis l’abandonner. L’
homme
qui venait d’« apaiser » par une boutade le conflit qui depuis longte
102
puis longtemps avait « déchiré » sa conscience, l’
homme
du « Paris vaut bien une messe ! », c’est encore l’homme de l’Édit. À
103
u « Paris vaut bien une messe ! », c’est encore l’
homme
de l’Édit. À tout prendre, l’édit n’est qu’une réédition de la boutad
104
e de réalisme : attribuer à la « méchanceté » des
hommes
ce qui ressort tout logiquement de leurs délibérés calculs et des des
105
usement appris. Ayant groupé cent-cinquante-mille
hommes
, le colonel de la Rocque a jugé que l’heure était venue de réfléchir
106
ogrammes sont des aboutissements ». Parions que l’
homme
qui parie ainsi ne sait pas très bien où il va. Mais quelqu’un qui sa
107
n spectacle vraiment consternant que celui de ces
hommes
de bonne volonté sans volonté, se lançant, par amour d’une idée, dans
108
xiste à gauche et à droite une masse croissante d’
hommes
qui savent ce qu’ils ne veulent pas : la guerre, l’anarchie capitalis
109
nos forces. Il y a un instinct profond, dans tout
homme
, qui réclame cette épreuve totale de ses forces. Comment le satisfair
110
, elle n’a aucune valeur pour la vie normale de l’
homme
. Et ils le disent bien ! C’est une mutilation. C’est une catastrophe
111
l’utilisation des forces obscures, brutales, de l’
homme
? La préparation à la guerre. Et quand je vous dis que c’est un dange
112
côté cette nécessité du déploiement physique de l’
homme
… Moi. — Nous ne la laissons pas de côté. Nous voulons la transposer
113
mbat spirituel est aussi brutal que la bataille d’
hommes
. » Lui. — Et pour ceux qui n’arrivent pas si haut ? Pour la grande m
114
n’arrivent pas si haut ? Pour la grande masse des
hommes
qui ne comprennent la violence que sous ses formes physiques, que fer
115
une question d’éducation. Pour nous, éduquer les
hommes
, ce n’est pas leur bourrer le crâne de notions inutiles, ni même de n
116
ore moins les dresser à la brutalité. Éduquer les
hommes
, c’est leur donner les moyens, justement, de transporter leur brutali
117
de l’autre siècle. Et il y aura toujours quelques
hommes
pour trouver ça plutôt nigaud. Mais puisqu’on nous invite à parler de
118
disciplinée par un seul parti dirigé par un seul
homme
. » (Je simplifie à peine le raisonnement : on peut en retrouver le te
119
un aspect légal à la prise du pouvoir par un seul
homme
. (Plébiscites sur les noms de Bonaparte, de Louis-Napoléon et de Napo
120
pour l’exercice de l’autorité sur place, par des
hommes
responsables et qui savent ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à m
121
ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à mesure d’
homme
, — pour la seule vraie « démocratie », dirions-nous volontiers, si le
122
l’on obéit » ? — Non : car il est courant que les
hommes
obéissent à certains ordres qui leur sont donnés sans autorité, mais
123
aucune force dès que défaille la confiance dans l’
homme
qui les porte, comme le prouve la moindre expérience de commandement.
124
qui paraîtrait, en temps normaux, incomber à tout
homme
normal, enfin ces débats enfiévrés pour savoir si le clerc doit être
125
aperçu, dans l’élite de la nation. On sent qu’un
homme
humain, intelligent, honnête et doué de sens critique, se devrait en
126
rs, est une menace sérieuse pour l’intégrité de l’
homme
, son intelligence, son honneur et ses facultés critiques. À la questi
127
es feuilles n’est plus niable. J’attends encore l’
homme
sain qui osera faire leur éloge ! Elles nous présentent chaque semain
128
le responsable. La honte n’en retombe pas sur des
hommes
« libres » !) À lire les revues et les hebdomadaires de gauche ou de
129
et que le ministère des colonies soit géré par un
homme
qui connaisse autre chose que les potins de sa circonscription ; et c
130
sa circonscription ; et celui des finances par un
homme
honnête ; et celui des affaires étrangères par un homme qui connaisse
131
honnête ; et celui des affaires étrangères par un
homme
qui connaisse la langue des pays voisins et l’esprit de leurs institu
132
nt populaire. On attend d’elle la création d’un «
homme
nouveau », d’une humanité riche, heureuse, orgueilleuse de sa force,
133
qu’elle est actuellement en France, je dis qu’un
homme
honnête, au surplus patriote et intelligent, pleinement humain, et do
134
tique extérieure. Dans le cas de la France, si un
homme
se sent poussé à l’action publique par des motifs qu’on peut admettre
135
é la conception traditionnelle de la politique, l’
homme
se voit entraîné dans la vie civique par devoir, au nom des « intérêt
136
ssion de la personne même. Elle s’enracine dans l’
homme
, en tant qu’il est actif, créateur et responsable vis-à-vis de la com
137
s extérieures de la tension personnelle de chaque
homme
, de chaque membre d’une communauté. Toute personne, lorsqu’elle se ma
138
ulte de cette définition de la politique que tout
homme
, dans la mesure où il agit personnellement, se trouve engagé par là m
139
opportunistes, ceux qui prétendent connaître les
hommes
et savoir les mener — à quoi ? — ont suffisamment fait leurs preuves.
140
llectualisme » En vérité, il serait temps que les
hommes
, doués de raison, qui s’intéressent au sort de la cité, reconnaissent
141
ous contentez pas de traiter de « fascistes » des
hommes
qui veulent subordonner l’État aux libertés — ce qui est l’inverse de
142
erse de l’effort fasciste — ni de communistes des
hommes
qui veulent la liberté de l’esprit. 8. Les grandes politiques naissen
143
créatrices, d’idéaux jaillis des profondeurs de l’
homme
et d’une large considération des réalités mondiales. Elles ne sont pa
144
t au défi de jouer ? A-t-elle une conception de l’
homme
qui lui soit propre, et qu’elle puisse opposer victorieusement aux co
145
— à qui prend-il sa formule ? — que ce sont « les
hommes
qui modifient les circonstances », et non les lois économiques. Nous
146
progressistes », c’est de n’avoir pas cru que « l’
homme
peut donner davantage », pour peu qu’il se laisse faire par la dictat
147
st pas machinisme ou artisanat, mais dignité de l’
homme
ou étatisme ; que nous ne sommes pas « favorables au fascisme », mais
148
isément opposé à « une conception dramatique de l’
homme
» (p. 226) ; enfin que, contrairement aux affirmations téméraires que
149
ogrès. Symbolisés, je le répète, par Stakhanov, l’
homme
des 1000 tonnes par jour et des salaires pharamineux. L’on chercherai
150
e en Espagne, mais c’est à cause des jésuites.) L’
homme
de gauche, en France, croit que fascisme égale droite, parce que l’Hu
151
a et le Popu ont intérêt à le lui faire croire. L’
homme
de droite croit aussi cela, parce qu’on lui a dit que le fascisme le
152
vail obligatoire et de la démagogie populiste.) L’
homme
de gauche est renforcé dans sa croyance par le spectacle des sympathi
153
de l’effort socialiste. Le chef fasciste : un
homme
« de gauche » Cette fatalité historique, à laquelle cèdent tous le
154
eproduit dans le destin individuel des véritables
hommes
d’action de la gauche. Qu’on se rappelle Noske, député socialiste, po
155
total Le secret de la « réussite » de tous ces
hommes
est simple. Ils ont compris que le socialisme économique n’était que
156
a part, le subordonner, l’utiliser au profit de l’
homme
. Elles se sont laissé envahir, puis dominer par ses mécanismes, about
157
onner indéfiniment sans quelque intervention de l’
homme
. Il devait arriver un temps où il ne se trouverait même plus de brute
158
ts humains : ils tendent à n’être plus directs (d’
homme
à homme) mais de moins en moins concrets (de classe à classe, plus ta
159
ns : ils tendent à n’être plus directs (d’homme à
homme
) mais de moins en moins concrets (de classe à classe, plus tard d’Éta
160
porta un incontestable élargissement à la vie des
hommes
de cette époque, dont les échanges avaient été réduits jusque-là à un
161
inanciers l’emporte sur l’activité créatrice de l’
homme
, qui domine le développement économique, social et même politique. Le
162
; car il n’y a jamais eu de congrès « à hauteur d’
homme
». C’est une rencontre improvisée, un rendez-vous de chasse philosoph
163
e faire débarquer quelques dizaines de milliers d’
hommes
: on lui fera tout de même une place dans le fameux comité. Le gouver
164
é qui le confronte avec l’attitude créatrice de l’
homme
. À vouloir l’en séparer, on aboutit à fabriquer ces mythes qui ont no
165
’est possible que par la surrection d’un groupe d’
hommes
en lesquels la conscience d’un ordre à établir devient assez aiguë po
166
ais seulement à constater que c’est chez quelques
hommes
seulement que l’angoisse politique prend tout d’abord son caractère l
167
us virulent et le plus créateur. Quels seront ces
hommes
? D’où sortiront-ils ? Comment s’opérera autour d’eux la cristallisat
168
s événements, — une prise d’autorité par certains
hommes
. Quel sera le lieu d’élection de la prise d’autorité dans la nouvelle
169
la Révolution de demain. Il résulte de là que les
hommes
en lesquels s’incarnera plus particulièrement le destin de la Révolut
170
entralisée. Il n’y aurait plus qu’à renverser les
hommes
qui prétendraient la représenter ; et ces hommes seraient sans défens
171
hommes qui prétendraient la représenter ; et ces
hommes
seraient sans défense spirituelle ni matérielle du moment qu’ils aura
172
tal de la polarité et du conflit multiformes de l’
homme
avec le monde et avec lui-même77, conflit qui trouve son expression s
173
( L’ON , n° 36) ; « Tentation de l’unité » et « L’
Homme
refuse », par C. Chevalley et A. Marc ( L’ON , n° 37 et 38). ac. « L