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l’action jusque sur le plan de l’éthique. Or, un
homme
qui professe cette distinction — essentiellement moderne — admet ains
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e s’agit non plus d’un humanisme qui dresserait l’
homme
contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la gra
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e de ses moyens d’actualisation. L’humanisme d’un
homme
de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, — c’est la Ré
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volution ? Humanisme ou Révolution : défense de l’
homme
total contre tout ce qui tend à le mécaniser, à le disqualifier, à le
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e. Mais dès lors qu’il devient cette défense de l’
homme
, il recouvre exactement le concept et les méthodes de la Révolution n
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consternante misère d’une époque où tout ce qu’un
homme
peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri,
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; et ce n’est pas détruire. C’est le salut10 de l’
homme
en tant qu’homme et qui sent. « Une Actualité inséparable d’une Réali
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détruire. C’est le salut10 de l’homme en tant qu’
homme
et qui sent. « Une Actualité inséparable d’une Réalisation », disais-
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s ; mais elle reste le seul effort effectif que l’
homme
d’aujourd’hui peut produire pour se tirer de l’Enfer, où il s’est mis
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an qui va s’épanouir. Ce révolutionnaire était un
homme
tranquille, carré, courtois et gai. On veut que ce soient des agités
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a personne, la singularité, la raison d’être d’un
homme
, sinon cette tension qu’il incarne et qui est aussi le ressort de sa
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vrez-le : vous serez frappé d’y voir cités plus d’
hommes
de science que de littérateurs ; de n’y trouver pas une affirmation q
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onalisme présent au nom de l’instinct qui relie l’
homme
à son lieu, à sa patrie réelle. Et c’est encore au nom de l’homme con
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, à sa patrie réelle. Et c’est encore au nom de l’
homme
concret que Le Cancer américain apporte une critique du capitalisme.
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t Proudhon, que la révolution consiste à sauver l’
homme
concret de l’empire grandissant des tyrannies abstraites, étatistes o
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ort. Ce qui est grandiose, c’est la victoire de l’
homme
. Le long des côtes de la Méditerranée et de la mer du Nord, remontant
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Danube ou le Rhin, s’avance l’antique ennemi de l’
homme
. On l’appellera État, matérialisme, racisme ou tyrannie ; mais son es
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t de même aussi le dernier refuge continental des
hommes
libres. Ce n’est pas notre faute si, pour sauver l’Occident et l’Euro
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tablement héroïque, et vocation orgueilleuse de l’
homme
! Mais dans la mesure où cet orgueil déborde l’humilité du serviteur
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sive ». 12. Ce qu’il y a de plus profond dans l’
homme
, c’est la peau, a-t-on écrit. On pourrait dire aussi que rien n’est p
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it dire aussi que rien n’est plus visible chez un
homme
que son mystère, et ceci définit un visage. d. « L’œuvre et la mort
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’humain, créatrices du divin, c’est-à-dire de « l’
homme
nouveau », ou c’est encore à dire de l’homme qui vit en Christ, et no
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« l’homme nouveau », ou c’est encore à dire de l’
homme
qui vit en Christ, et non plus dans la forme du siècle présent. Mais
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d’affirmations qui s’entretuent, la relation de l’
homme
et de la femme perd tout caractère rationnel — ce qui n’est certes pa
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avec une cruelle facilité — que la relation de l’
homme
et de la femme n’est guère mieux pensable dans les catégories chrétie
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lle obéit ; envers Qui elle est responsable. Si l’
homme
vient en aide à son voisin par son action, par sa pensée critique ou
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il ne s’agit encore que d’égoïsme bien compris. L’
homme
se sert en servant son voisin, il n’échappe point à la loi, et la loi
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ses derniers billets trahissent l’invasion. Quel
homme
a vécu pareil drame ? Découvrir qu’on s’est suicidé, et que la seule
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une personne qui comble absolument la mesure de l’
homme
: qui pourra se dire juste devant elle ? La loyauté prononcera : Je s
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ent. — Un faible enfant pourrait le dénouer ! — L’
homme
le plus fort ne pourrait pas le dénouer, et il faudrait alors l’épée