1
ont le gage d’un grand avenir. Voilà l’espoir des
hommes
. Il est chez nous. La seconde force dont nous disposons, et l’une des
2
cause d’elle que l’Occident demeure l’espoir de l’
homme
qui pense, qui juge et qui sent par lui-même. Et cet homme est le but
3
pense, qui juge et qui sent par lui-même. Et cet
homme
est le but du progrès, le but de toute communauté digne du nom. J’en
4
une vocation qui n’a pas de comptes à rendre aux
hommes
, et encore bien moins à l’État, parce qu’elle est « immédiate à Dieu
5
mmédiate à Dieu ». Telle est bien la passion de l’
homme
européen. Elle le met à la pointe du genre humain. Dans cette passion
6
fait un plus grand effort vers la maîtrise par l’
homme
de sa propre pensée. Nulle part donc la menace totalitaire contre la
7
e la paix” ; d’autre part, ce berger n’est pas un
homme
parfait, il boit souvent trop, et il ne lit que le Reader’s Digest. J
8
effet, a régné sur la Terre depuis qu’il y a des
hommes
, et qui n’en pensent pas moins. Culture est un mot plus récent, mais
9
culture est tout d’abord prise de conscience de l’
homme
en tant que créateur, elle est moyen de libération dans tous les ordr
10
s raisons de vivre et de mourir, et dresse chaque
homme
, dès son enfance à s’y adapter et conformer. La civilisation européen
11
ur l’avenir collectif. Nous voyons au contraire l’
homme
d’Europe chercher l’originalité, et presque tout l’approuve en cet ef
12
vec cette religion qui fit dépendre le salut de l’
homme
non point de l’observance des rites collectifs, mais de la conversion
13
ir l’Europe comme cette partie de la planète où l’
homme
, sans relâche, se remet en question, et veut changer le monde de tell
14
ent nouvelle de l’incarnation de l’esprit dans un
homme
particulier, la Judée. Toute l’histoire de l’Europe peut être interpr
15
tes, sérieuses ou non, dérivent de la notion de l’
homme
introduite par le christianisme. Je ne parle pas ici de l’homme propr
16
te par le christianisme. Je ne parle pas ici de l’
homme
proprement chrétien, au sens courant, de membre d’une Église, de l’ho
17
en, au sens courant, de membre d’une Église, de l’
homme
pieux et moral. Je parle d’une manière plus générale du type d’homme
18
l. Je parle d’une manière plus générale du type d’
homme
(croyant ou non) que seul le christianisme a permis de concevoir, et
19
concevoir, et que je nomme la personne. C’est un
homme
à la fois libre et responsable, libre parce qu’il est chargé d’une vo
20
de ses prochains et de la société ; c’est donc un
homme
engagé dans une aventure bien réelle, mais qu’il est seul à pouvoir c
21
eul à pouvoir courir. Cette valeur unique de tout
homme
, voilà la grande nouveauté, le grand contraste avec le monde antique,
22
uisent pas toujours directement cette notion de l’
homme
, en dérivent, en tout cas, d’une manière démontrable, fût-ce par une
23
dernier, j’ai pu vérifier sur place que les seuls
hommes
touchés par l’idéologie communiste étaient ceux que l’Occident avait
24
téral cette maxime de la démocratie qui dit qu’un
homme
en vaut un autre, et donc qu’une femme en vaut une autre. Disposition
25
oi, que vient distinguer, dans toute la masse des
hommes
de tous les temps, mon amour personnel. Ces deux exemples sont extrêm
26
’horizon d’un progrès possible reste vital pour l’
homme
européen ; et que nos vies perdraient leur sens, si vraiment nous ces
27
uite indéfinie de cycles et de répétitions dont l’
homme
ne saurait se libérer et dont il n’est pas responsable ; elle devient
28
de toutes les créations accumulées par les grands
hommes
, héros, savants, législateurs et saints. Nous pensons que tout cela r
29
s leurs idées bien à eux — donc en définitive des
hommes
conscients. Voilà pourquoi je disais en débutant, que l’Europe est au
30
articulière, sans précédent dans les annales de l’
homme
, caractérise l’Europe comme volonté de conscience — et j’opposerai ce
31
e la peur Voilà donc notre Europe, patrie de l’
homme
conscient, lieu de conscience extrême de toute l’humanité — cette Eur
32
e chez lui, les mains vides, je me dis ceci : cet
homme
tire sa puissance de la turbine, mais après tout ce n’est pas lui qui
33
e ne devait pas l’empêcher de se rendre utile aux
hommes
. Aussi dessina-t-il, à temps perdu, les plans d’une machine d’un type
34
ifier les résultats acquis. Et c’est l’esprit des
hommes
qui ont toujours préféré le droit de poser passionnément quelques que
35
es et d’honneurs, un fin lettré, un humaniste, un
homme
comblé des biens de ce monde. L’appeler témoin de la vérité, c’était
36
e cet article : Un témoin de la vérité, c’est un
homme
dont la vie est, du commencement à la fin, familière avec toute espèc
37
t dans le monde. Un témoin de la vérité, c’est un
homme
qui témoigne dans le dénuement, dans la misère, dans l’abaissement et
38
s la misère, dans l’abaissement et l’humiliation,
homme
méconnu, haï, détesté, insulté, outragé, bafoué ; c’est un homme qui
39
haï, détesté, insulté, outragé, bafoué ; c’est un
homme
qui est flagellé, torturé, traîné de prison en prison, et puis enfin
40
, mais à l’existence même d’une vocation reçue. L’
homme
, en effet, qui reçoit vocation, se trouve jeté dans une incertitude i
41
re secrète ou l’esprit qui a parlé ? » En fait, l’
homme
de la vocation se trouve plongé dans une double incertitude et dans u
42
éprouvée ni de raisonnement qui puisse l’aider. L’
homme
engage son action et parie tout sur quelque chose qui lui demeure mys
43
lle en a sur cet objet ; non seulement chez les «
hommes
de culture », qui savent mieux de quoi il s’agit, tout en doutant par
44
e dollars font tout de même une grosse somme. Les
hommes
de culture, comme on dit, se demandent alors si pour ce prix l’on ne
45
aise volonté ou d’une insuffisance quelconque des
hommes
chargés de la tâche, bien au contraire, mais à cause du système adopt
46
us : le système totalitaire est un crime contre l’
homme
et ses jours désormais sont comptés. L’insurrection de toutes les vil
47
ltaient au nom de la liberté et de leur dignité d’
hommes
. C’était ignoble, mais nous voyons bien pire. Il était réservé au rég
48
e son avenir et justifie sa raison d’être par des
hommes
qui se sacrifient au service de la liberté. i. « “Nous ne sommes pa
49
out d’abord, la science est devenue aux yeux de l’
homme
moyen du xxe siècle une réalité étrangement ambivalente : à la fois
50
posent une belle confiance dans les pouvoirs de l’
homme
et dans l’issue de l’aventure humaine. Nous cherchions un lieu propic
51
ci : « À l’ouest du rideau de fer, 325 millions d’
hommes
vivent dans la peur de 190 millions et de la charité de 155 millions.
52
mais rompus aux disciplines de l’esprit ; et des
hommes
de pensée dans la rigueur du terme, mais riches d’une expérience inti
53
qu’ils regardent ensemble, qui peuvent rendre les
hommes
fraternels. Devant l’antagonisme en apparence irréductible de la foi
54
s fondateurs de notre conception occidentale de l’
homme
, Athanase, Grégoire et Basile, Boèce et Thomas d’Aquin, Calvin et Kan
55
fendrons. Celle dont je parle est une notion de l’
homme
, et non pas une somme d’intérêts dont le reste du monde pourrait se p
56
reille et l’intelligence d’un très petit groupe d’
hommes
connaissant toute l’histoire des techniques musicales. Mais il y a pl
57
inédite) comme les « saboteurs de l’Europe ». Cet
homme
, symbole de l’Italie nouvelle renaissant des ruines du fascisme, étai
58
renchère inconsciente et sadomasochiste. Mais les
hommes
nés dans des régions séparées pour un temps de la mère patrie, un de
59
ancien ennemi, qu’ils ont compris de l’intérieur.
Hommes
de compréhension, d’union vivante, non de rancune et d’unification fo
60
un catholique laïque et démocrate, et bien sûr un
homme
de parti, mais par esprit de dévouement, non par fanatisme sectaire.
61
avec une force peu commune. C’était la voix d’un
homme
, austère et bon. L’art de simplifier les problèmes était le gage de s
62
rie. Cependant, le problème de l’intervention des
hommes
dans ce processus évolutif se pose encore à M. Bevan. Car c’est préci
63
gnose n’a cessé d’inquiéter le cœur sauvage de l’
homme
enfermé dans les liens d’un mariage de raison avec l’orthodoxie. Quan
64
eligieuse du phénomène et de son mythe. On voit l’
homme
et la femme entrer dans la passion comme ils entreraient en religion.
65
e où tout son être fut changé. Il devint un autre
homme
…10 Cette « vie nouvelle » — dans le monde comme n’étant pas du mond
66
comme n’étant pas du monde — n’est pas donnée à l’
homme
pour son plaisir : elle le saisit comme une grâce exigeante, et le re
67
éifié n’est pas le Dieu d’Amour. Il n’élit pas un
homme
pour le sauver, mais pour l’exalter vers sa perte. Il ne lui donne pa
68
n fou, qui mime le saut de la foi, ne jette pas l’
homme
dans son salut vivant ni dans un martyre salutaire, mais dans la cata
69
à la classe ; l’exigence de la liberté pour tout
homme
, quel que soit son rang ; le conflit de ces deux exigences, qui est l
70
tis créait un type nouveau de relations entre les
hommes
. Elle instituait un nouvel ordre qui bientôt prendrait la relève de l
71
L’Église, en effet, se fondait sur la réalité des
hommes
transformés par la foi. Elle n’avait pas pour but de convertir la soc
72
’imaginent qu’il en résultera nécessairement un «
homme
nouveau » plus libre ou plus heureux. Si l’on veut rendre compte à la
73
ble, ont abouti à renforcer la tyrannie soit d’un
homme
, soit d’une classe, et toujours de l’État. Adoptant les valeurs de la
74
e toute la personnalité dont il tend à priver les
hommes
réels, comment va-t-il se comporter dans le monde ? L’idéal primitif
75
incapable d’animer l’existence tout entière de l’
homme
. « L’orgueil national est loin de la vie quotidienne », remarque Simo
76
de guerre. Cette rhétorique émeut des millions d’
hommes
, qui en oublient du même coup leurs rudiments d’histoire. J’ai dit qu
77
ritable transcende. Elles mesurent la dérive de l’
homme
occidental quand il cesse de marcher à l’étoile. Elles illustrent tro
78
ent et allumé sa soif inextinguible. Mais quand l’
homme
en vient à sentir qu’il ne pourra jamais atteindre au but final s’il
79
chouer dans la durée. Devant l’impossible défi, l’
homme
dit : c’est trop pour moi, mais je ne saurais plus vivre et ressentir
80
s à la vertu. Le Dieu du christianisme a laissé l’
homme
libre de pécher ou de croire au pardon. L’homme se révolte alors cont
81
l’homme libre de pécher ou de croire au pardon. L’
homme
se révolte alors contre cette liberté radicale et vertigineuse, au no
82
(Origine et sens de l’Histoire, p. 79.) 13. Tout
homme
est mon frère, quoi qu’il fasse ou pense, si je suis chrétien. Tout c
83
L’aventure occidentale de l’
homme
: L’exploration de la matière (août 1955)r Genèse théologique de
84
ambitieux, de soldats, de matelots égyptiens et d’
hommes
de main, rôde autour de l’église où siège le concile, attendant l’occ
85
ée la notion dont descendent nos conceptions de l’
homme
. En apparence, il ne s’agit, lors de Nicée, que d’un iota18, en réali
86
culièrement de celle du Christ, vrai Dieu et vrai
homme
à la fois. Le problème était le suivant : comment nommer les relation
87
lations intradivines et les relations de Dieu à l’
homme
révélées par la venue du Christ, Dieu qui est le Père en tant que Cré
88
acteur, puis l’acteur, puis son rôle, et de là, l’
homme
lui-même en tant que doté de droits dans la cité : le citoyen. Tout h
89
ue doté de droits dans la cité : le citoyen. Tout
homme
est un individu, du simple fait qu’il est un corps distinct, mais il
90
ésus-Christ est à la fois « vrai Dieu » et « vrai
homme
» en une seule et même Personne, et si cette Personne à son tour est
91
t de beaucoup. Au couple d’opposés vrai Dieu-vrai
homme
correspondent d’une manière immédiate, terme à terme, la transcendanc
92
n elle ? Il est bien vrai que le but dernier de l’
homme
est de connaître Dieu, mais Dieu lui-même s’est rendu connaissable da
93
vie, dans cette existence toute charnelle22 que l’
homme
doit se convertir ; c’est « ici-bas », sans évasion possible, qu’est
94
t à la gloire des enfants de Dieu ». Voici donc l’
homme
chargé d’une mission cosmique, armé par elle pour affronter un monde
95
t attestée par Dieu, et qui attend son salut de l’
homme
sauvé. Il est très important que Kepler ait écrit : « Les œuvres de D
96
cède d’une confiance intuitive dans l’accord de l’
homme
et du monde — accord réalisé une fois en Jésus-Christ, et promis au c
97
ter Job par des pensées spécieuses. Il exige de l’
homme
un savoir qui cependant paraît sans cesse se tourner en réquisitoire
98
irituellement analphabètes pour la plupart25, les
hommes
de science du xixe siècle durent se sentir d’autant plus libres de s
99
d’ailleurs fondées dans l’erreur. Mais comme cet
homme
moyen serait fort incapable de vérifier les faits affirmés par la sci
100
ns cesse au non-manifesté31. À ce cycle infini, l’
homme
oppose sa Question. Nulle réponse, nul refus de répondre, et nulle in
101
issable. C’est le nom de l’absence de Dieu pour l’
homme
. L’infini et l’omniprésence, l’ordre et son principe immuable, la pre
102
ristologie éveille l’attente et l’exigence dans l’
homme
naturel. 22. Il est certain que « la chair » selon S. Paul n’est pas
103
aul n’est pas seulement le corps physique, mais l’
homme
naturel tout entier, le complexe indissociable corps-intellect-âme vo
104
orthodoxe, et s’est développée contre lui. 25. L’
homme
de science moyen du xixe siècle est moins hostile qu’indifférent au
105
spectaculaire du machinisme pur, opérant loin des
hommes
par une extension souveraine de leurs pouvoirs sur la matière et la N
106
fois répétées contre la « mise en esclavage de l’
homme
par la machine » ne trahissent-elles pas plus d’angoisse devant la li
107
us d’angoisse devant la liberté vertigineuse de l’
homme
que devant les limitations que la machine lui ferait subir ? Résulten
108
de Bergson. On dénonce la dépersonnalisation de l’
homme
qui serait liée à la production en série. On prédit le règne des robo
109
nd), contre les forces impersonnelles qui nient l’
homme
et sa dignité, et qui menacent de stériliser ses facultés les plus hu
110
ment. Mais remontons au paléolithique. Pourquoi l’
homme
fabrique-t-il des outils ? Autant de réponses que de conceptions de l
111
tils ? Autant de réponses que de conceptions de l’
homme
. Les uns décrivent l’homo faber comme répondant au défi de la Nature
112
décisions de sa pensée. D’autres prétendent que l’
homme
n’était poussé que par l’envie d’améliorer son sort ou d’amasser plus
113
ie « économique » ou utilitaire suppose un type d’
homme
peu connu ou ignoré jusqu’au xixe siècle : le type d’homme qui préci
114
connu ou ignoré jusqu’au xixe siècle : le type d’
homme
qui précisément rédigea nos manuels scolaires, et qui n’a jamais rien
115
er et Schubert, on nous a représenté une espèce d’
homme
de proie qui se jette sur la Nature pour la soumettre à sa « volonté
116
reflétant le goût du temps plus que la réalité. L’
homme
primitif — qui vit encore en chacun de nous — a-t-il vraiment rêvé de
117
omme « naturel » précisément. Quand l’esprit de l’
homme
entre en jeu, ce n’est pas pour attaquer cette Nature animée d’intent
118
pour avoir partagé un même repas rituel avec les
hommes
. Bien plus qu’une « volonté de puissance » qui serait une relation de
119
s choses un peu plus fortes ou plus solides que l’
homme
, et qui le mettent en mesure de jouer sa partie en compensant les fai
120
c’est le système des conventions sacrées entre l’
homme
et les forces naturelles. Ce n’est donc pas des lois de la Nature qu’
121
rme majorité des inventions, jusqu’à notre ère. L’
homme
crée des outils parce qu’il joue avec les démons cachés dans le feu o
122
ture. Jusqu’ici, la Nature demeure l’Objet de l’
homme
, son vis-à-vis et son miroir. Il ne sait pas encore qu’il n’y voit qu
123
ments d’une civilisation naissante permettent à l’
homme
de mettre une sorte de distance entre la Nature et sa vie — cette dis
124
la mort. Bientôt, les plus spirituels d’entre les
hommes
concevront Dieu comme semblable à leur Bien : il sera bon, juste, par
125
épuré », c’est-à-dire en fait un dualisme. Car l’
homme
est conçu désormais comme une âme enfermée dans un corps. Il ne sera
126
réprouvée par l’hostilité des plus « purs », les
hommes
moins spirituels pourront se donner licence d’exercer leurs arts et l
127
er pour la première fois dans l’histoire. Déjà, l’
homme
dispose des moyens de maîtriser plusieurs des aspects de « l’inhumani
128
orels (transports rapides, télécommunications). L’
homme
n’est pas encore, il s’en faut, au terme de cette entreprise, mais il
129
urd’hui comme leur dû. Que veulent en général les
hommes
occidentaux ? La santé, un meilleur salaire, une meilleure protection
130
it du tout. On n’a pas inventé l’auto parce que l’
homme
en avait besoin, mais c’est l’inverse. Cependant l’existence d’innomb
131
étique (au sens premier du terme) et qui est de l’
homme
en général. Mais quelque chose d’unique s’est produit en Europe aux d
132
er certains de ses résultats, il fallait d’autres
hommes
que les meilleurs savants, et surtout une autre visée que celle qui o
133
d œuvre d’une transfiguration de la matière par l’
homme
, lui-même démiurge délégué par Dieu35. La filiation des alchimistes a
134
ion de la puissance (non sur la Nature mais sur l’
homme
) l’ont aveuglée quant aux moyens. Et quant aux fins : la technique de
135
fins : la technique devait contribuer à libérer l’
homme
du travail, c’est-à-dire de la peine requise par les besoins de sa su
136
mesure pas les valeurs spirituelles, ni ce que l’
homme
perd en les tuant en lui. Historiquement, le paradoxe éclate si l’on
137
lle humiliation de voir, en face de la machine, l’
homme
tombé si bas ! Le cœur se serre quand on parcourt ces maisons fées où
138
es, ont l’air de penser, de vouloir, tandis que l’
homme
, faible et pâle, est l’humble serviteur de ces géants d’acier… J’admi
139
e pas voir en même temps ces pitoyables visages d’
hommes
, ces jeunes filles fanées, ces enfants tordus et bouffis. » La bourge
140
re qui représente le Mal, mais c’est l’œuvre de l’
homme
, l’implacable Technique, personnifiée et mythifiée, qui nous domine e
141
ule. La Nature doit être sauvée par le moyen de l’
homme
sauvé, ayant été soumise à la corruption non de son gré, mais à cause
142
à cause du péché38. Il s’ensuit que l’effort de l’
homme
pour la soumettre aux volontés humaines sera bon, s’il fait partie de
143
ra bon, s’il fait partie de l’effort divin dans l’
homme
, très mauvais s’il procède de notre orgueil. Le mal n’est pas dans le
144
il. Le mal n’est pas dans les choses, mais dans l’
homme
. Il est lié à notre liberté. Il tient à notre condition, comme l’aver
145
imaginer, dès lors, que la technique, créée par l’
homme
, puisse acquérir une existence indépendante ? Son mal provient de not
146
nguer. 1° L’idée chrétienne que le mal est dans l’
homme
, et que la Nature est innocente, leur fait craindre que la technique
147
ire du mal plutôt que du bien, tout en séparant l’
homme
des rythmes naturels, considérés sous leur seul aspect régulateur. Pe
148
e d’une sorte d’intrinsèque capacité de nuire à l’
homme
. Retour à la magie. Cette double confusion me paraît rendre compte de
149
objet. Ce qui est horriblement dangereux, c’est l’
homme
. C’est lui qui a fait la Bombe et qui se prépare à l’employer. Le con
150
oires. Ce qu’il nous faut, c’est un contrôle de l’
homme
. » ( Lettres sur la bombe atomique .) Erreur sur le téléphone. L’esc
151
e de vous-même. Erreur sur la belle voiture. Cet
homme
, dit-on, est l’esclave de sa voiture. Voyez les soins dont il l’entou
152
’un « monde sans âme », mais dans le fait que des
hommes
ne sont plus que les « compléments vivants d’un mécanisme mort ». Or,
153
responsable. Ce n’est pas la machine qui rend un
homme
esclave : ce sont certains comportements que d’autres hommes imposent
154
ave : ce sont certains comportements que d’autres
hommes
imposent à l’ouvrier, moins pour lui rendre aisé le maniement de sa m
155
rendement calculé. C’est alors du rendement que l’
homme
est esclave, quel que soit le régime qui l’exige, capitaliste ou comm
156
C’est son système, non la machine, qui asservit l’
homme
. Mais Taylor a créé ce système selon les conceptions matérialistes de
157
système selon les conceptions matérialistes de l’
homme
issues du siècle des Lumières. Incriminez ces conceptions, non la tec
158
non la technique. Erreur sur les inventions. « L’
homme
volant » de Vinci devait semer de la neige sur les villes accablées p
159
serait une invention du diable : elle priverait l’
homme
de sa liberté, voulue par Dieu. Le vrai problème La grande plai
160
lés. La technique a plus fait pour rapprocher les
hommes
de la nature que les théories naturistes maudissant la technique. La
161
omesse effarante : le loisir. La technocratie. L’
homme
qui cesse de sentir et de vouloir les buts derniers de son existence
162
ger véritable ; non pas elle, il est vrai, mais l’
homme
qui parle ainsi. Ernst Jünger a bien vu que la technique tend alors v
163
r elle-même, mais bien par un certain usage que l’
homme
en fait. D’où l’idée, répandue dans les élites, qu’un peu plus de tec
164
turels soit atteint. La technique a multiplié les
hommes
dont elle augmentait les besoins. Il peut sembler que plus on la déve
165
identale. Beaucoup d’esprits légers s’imaginent l’
homme
comme une sorte de ballon qui ne demande qu’à « s’élever » dès qu’il
166
t-il pas simplement l’augmentation du risque de l’
homme
en tant que personne, qui est le risque de la liberté ? 32. L’exam
167
t cela ? Le mouvement de l’Histoire ? Ou certains
hommes
? Résumons : le culte de la personnalité, moyennant un changement d’i
168
es progressistes, et un prestige accru. Honte aux
hommes
de ce temps, le calcul semble juste : l’immoralité phénoménale du pro
169
litique nouvelle. Les dirigeants actuels sont les
hommes
de cette politique : ils la font, et ils sont faits par elle. » Noton
170
erait difficile de le nier.) Ils étaient donc les
hommes
du stalinisme. Celui-ci s’étant « supprimé lui-même », on pourrait se
171
beaucoup moins calculée que panique d’un groupe d’
hommes
dont la vie se trouvait menacée ; que ce groupe d’hommes noircit la m
172
dont la vie se trouvait menacée ; que ce groupe d’
hommes
noircit la mémoire de son chef à seule fin de se blanchir lui-même ;
173
dure, comme on le voit, sous l’administration des
hommes
que Staline a formés ; et qu’enfin le seul grand changement produit p
174
u’est-ce qu’un anticommuniste militant ? C’est un
homme
qui s’oppose à toutes les tyrannies quel qu’en soit le prétexte allég
175
ligne fixée par le régime lui-même. Et parmi les
hommes
que j’ai dit libéraux, neutralistes ou progressistes, certains le sav
176
te, en revanche, n’est pas tenu de croire que les
hommes
qui l’attaquent sont payés par Moscou, pour si peu. N’étant pas marxi
177
niste, l’anticommuniste systématique estime qu’un
homme
peut se tromper sans être à cela matériellement déterminé par l’argen
178
, les communistes nous accusaient de « mépriser l’
homme
», de vouloir l’injustice sociale, de servir un impérialisme, de favo
179
ir du stalinisme. Dénoncer la dictature d’un seul
homme
, au nom de la dictature d’un seul collège, n’est pas renier la dictat
180
eu le procès de Rajk, nous ne disions pas que cet
homme
était un innocent : il avait les mains rouges d’un agent de la Terreu
181
mal qui s’est fait sous Staline à un « culte de l’
homme
» qu’on se bornait à nier, mais qu’il faut à présent renier54 ; décla
182
ait à tout prendre à la lettre. A et B, tous deux
hommes
politiques, se rencontrent au club pour un échange d’idées. Au terme
183
ur.) Je n’ai pas la moindre envie de calomnier un
homme
pour qui j’ai eu de l’amitié, et ce n’est pas ma faute s’il suffit de
184
ent de railler ce qu’ils appellent le “culte d’un
homme
” », Maurice Thorez dans les Cahiers du Communisme, en janvier 1950.
185
r quand elle voit se dresser Nasser. Au vrai, ces
hommes
n’ont en commun que les réactions qu’ils provoquent chez les démocrat
186
emagne ou la France ? Le Vatican ou le Musée de l’
Homme
? B. Je voudrais d’abord qu’elle survive. On choisirait ensuite les é
187
’antineutron va plus loin que toutes celles que l’
homme
a jamais faites par le moyen des sciences physiques, puisqu’elle va d
188
che à jamais bouleversante, et ce ne sont pas des
hommes
de main qui l’ont conduite, mais des hommes de parole : des poètes. C
189
s des hommes de main qui l’ont conduite, mais des
hommes
de parole : des poètes. Comment, d’ici, répondre à leur appel ? Savoi
190
ux qui approuvent ce crime. Quelle est l’arme des
hommes
qui n’en ont point ? La grève. Déclarons donc la grève des relations
191
s un raisonnement. Refuser de serrer la main d’un
homme
, ce n’est pas tirer sur lui, ce n’est pas le gifler. Mais ce geste pe
192
rince de Hesse. « Non, mes amis ! », dit le grand
homme
. Et tous de pleurer à l’envi. Paul Claudel, informé par un ami commun
193
intolérables. » Ailleurs : « Il faut donc que les
hommes
commencent par n’être pas fanatiques pour mériter la tolérance. » Ail
194
s Japonais étaient les plus tolérants de tous les
hommes
; douze religions paisibles étaient établies dans leur empire ; les j
195
eligions (lisez les partis) sont les ouvrages des
hommes
, et que l’Église romaine est seule l’ouvrage de Dieu. (Lisez : que le
196
e connais M. de Rougemont, écrit Sartre, c’est un
homme
doux, bien élevé, et par-dessus le marché un Suisse : le prestige mil
197
quentes en France dans la presse et les revues. L’
homme
de la rue ne l’emploie jamais, et cela pour la raison bien simple qu’
198
e trompent sur leur pouvoir au moins autant que l’
homme
de la rue. En effet, toutes les politiques, dès la fin du xviiie siè
199
la volonté fédérale surgie spontanément parmi les
hommes
les plus libres de tous nos peuples ? Si Napoléon avait vraiment voul
200
re, que les échanges entre les peuples aident les
hommes
à se mieux comprendre, que la compréhension crée l’amitié, et que l’a
201
’a pas écrite : « De Nicée à la bombe atomique, l’
homme
européen, somme toute, a peu changé. » On donne cette phrase, inventé
202
chemins variés, imprévus et parfois scabreux, des
hommes
de formation et de nations différentes en sont venus à reconnaître qu
203
la démocratie repose sur le principe que tous les
hommes
sont égaux ? Mais vous n’y croyez pas, à ce principe de base. La preu
204
es démocraties égalitaires croyaient vraiment les
hommes
égaux, ils ne feraient jamais d’élections, car celles-ci visent au ch
205
puis par C, jusqu’à Z et retour. Ou bien tous les
hommes
sont égaux, alors prenez n’importe qui, ou bien certains semblent mei
206
il s’agit de se prononcer sur une personne, entre
hommes
d’une qualité sensiblement égale, comme il arrive dans certains group
207
c ses principes, l’efficacité et le bon sens. Les
hommes
étant ce qu’ils sont, Truman gouvernait bien. Cela réussit une fois s
208
les libertés humaines ? R. — Il est douteux que l’
homme
soit libre. Luther le nie énergiquement, et la cybernétique lui donne
209
ien peu de chances… R. — Ce sont les chances de l’
homme
. La nuit est là. Les dômes dorés de la Basilique sont éteints. Les p
210
ire, tout se décompose : la société, le régime, l’
homme
lui-même. Les uns dénoncent le monde moderne, d’autres accusent la co
211
uerelle de générations ! Car il se trouve que ces
hommes
politiques ont le même âge que ces auteurs : cinquante ans en moyenne
212
ne mesure assez sobre mais assez fière aussi de l’
homme
de notre temps. Une France intellectuelle partout présente et vive au
213
e, rôle mondial de l’Europe et rôle cosmique de l’
homme
. A. — Faut-il jouer la « Marseillaise » ? R. — Non, mais changez un p
214
ns. La bonne foi d’un Spaak et d’un André Philip,
hommes
politiques, est d’autant plus frappante que ceux qui les attaquent so
215
énement. C’est une manière aussi de respecter les
hommes
, que de les protéger contre leurs illusions. Au lieu de quoi, la gran
216
Qu’est-ce qu’une nouvelle ? — Admettons-le avec l’
homme
de la rue et le dernier speaker de la Radio française avant la grève
217
it pas non plus de nouvelles, et qu’aux yeux de l’
homme
de la rue, il ne se passerait plus rien dans le monde. En termes très
218
lancer trop vite vers d’improbables Vénusiens des
hommes
presque réduits à ce qui n’est pas l’Homme. Utopies, science-ficti
219
s des hommes presque réduits à ce qui n’est pas l’
Homme
. Utopies, science-fiction, prévisions de savants La faiblesse g
220
t aussi les microbes, quelques sens inconnus de l’
homme
, et Vénus habitée « par une autre famille, dont les visages ont un au
221
temps et ne semble pas prévoir un changement de l’
homme
même. Avec la science-fiction des bons auteurs récents, un Ray Bradbu
222
ne de l’Occident, mais bien le simple fait d’être
homme
, mis au défi et dépassé. Ce n’est plus drôle du tout. Il faut faire a
223
difier les émotions, les désirs, les pensées de l’
homme
, comme nous le faisons déjà de façon rudimentaire, avec les tranquill
224
ux prises. Mais si le siècle qui vient retire à l’
homme
son droit d’identité native, le sujet même de tous nos drames s’évano
225
tous les peuples, et marquer un progrès pour tout
homme
d’où qu’il vienne qui les prend pour guides ou repères ? Je fonderais
226
n. Son idée de la personne en puissance dans tout
homme
, son idée de l’amour du prochain, son antiracisme foncier et son refu
227
terpréter dans une synthèse ouverte tout ce que l’
homme
d’autres temps et d’autres lieux a pu concevoir et créer. La Vocatio
228
au trésor des archétypes de toute humanité, et l’
homme
moderne autant qu’un autre tend à « réaliser les archétypes » : incon
229
tre le mot le plus mal entendu par la plupart des
hommes
de notre temps, et particulièrement en France : fédéralisme. Quatre p
230
ue jour des gens qui vous disaient : « En tant qu’
homme
de gauche, je ne puis admettre ceci ou cela », ou au contraire : « Si
231
tez avec moi ceci ou cela, c’est que vous êtes un
homme
de droite. » Phrases insensées. Car en supposant que l’idéologie de t
232
te majorité de déléguer sa souveraineté à un seul
homme
au lieu de 596, on peut dire, dans ce cas, ou bien que la dictature a
233
u contraire, par la doctrine que proclamaient ces
hommes
, et que beaucoup de ceux qui ont voté non, aux deux extrêmes, approuv
234
’intitule « Le dernier amant ». Et l’héroïne de L’
Homme
sans qualités de Robert Musil, dit à plusieurs reprises d’elle-même e
235
au jour où Lolita s’échappe, séduite par un autre
homme
d’âge mûr qu’Humbert tuera. À 17 ans, mariée depuis peu avec un jeune
236
de grandir dans une civilisation qui autorise un
homme
de 25 ans à courtiser une fille de 16 ans, mais non pas une fille de
237
directe serait contre nature, répondit Ulrich. L’
homme
qui en serait capable engagerait la créature désarmée et inachevée en
238
ros et d’Agapè, la lutte entre l’élan qui porte l’
homme
vers l’ange, et le devoir d’aimer le prochain, fondement de toute soc
239
pour l’un des chapitres non terminés, ajoute : L’
homme
qui tend à Dieu, selon Adler, est celui qui est privé de sens communa
240
utions de la vie sexuelle », et veulent aider les
hommes
à être mariés, et néanmoins contents. L’homme et la femme n’y sont pl
241
es hommes à être mariés, et néanmoins contents. L’
homme
et la femme n’y sont plus que « porteurs de germe mâle ou femelle » o
242
l’incomparable naissance de l’esprit, celle que l’
homme
connaît dans l’invention d’une pensée… Dans ces nuits-là, le Moi ne r
243
e monde est fugace, fluide : fais ce que veux… Un
homme
ne va jamais si loin que lorsqu’il ne sait pas où il va… Ils étaient
244
autre des sentiments et obsessions que bien peu d’
hommes
et moins encore de femmes ont pu vivre aux États-Unis ; l’un raillant
245
ion demeure mal vu, mais n’en fascine que mieux l’
homme
et la femme du xxe siècle américain, nonobstant les progrès de l’édu
246
n beau livre et parce que son auteur est resté un
homme
libre. Il est normal que l’URSS, au lieu de l’interpréter comme un ho
247
e. Comment comprendre cette démarche, venant d’un
homme
qu’on ne peut soupçonner de lâcheté ? Le peuple russe condamne Paster
248
oman, je me disais : — Tout se passe comme si cet
homme
était retenu dans son pays par une passion secrète et sans doute inte
249
e clandestine, interdite, enlevée à Tristan par l’
homme
qui symbolise le Pouvoir régnant, — la fuite dans la forêt, le second
250
deux avaient la même aversion pour tout ce que l’
homme
contemporain a de fatalement typique, pour son enthousiasme de comman
251
res interdits vraiment redoutables, aux yeux de l’
homme
du xxe siècle, que ceux que la Science et l’Hygiène pourraient faire
252
76. Der Mann ohne Eigenschaften, c’est-à-dire l’
Homme
sans caractères propres, ou mieux, sans particularités : c’est à peu
253
et (4 volumes, Éditions du Seuil), s’intitule : L’
Homme
sans qualités. 77. Ailleurs, Musil revient sur ce thème : « Un parte
254
leur République un professeur, 18 % souhaitent un
homme
politique, 1 % souhaite un général. Comparez. Je ne dis pas : conclue
255
notre xviie siècle se devait de ne pas poser). L’
homme
antique peut atteindre la grandeur parce qu’il possède la mesure au s
256
élémentaire, définie par la loi, par son astre. L’
homme
chrétien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la dé
257
, par son astre. L’homme chrétien au contraire, l’
homme
qui doit être surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut pre
258
res et incohérence. Que l’on considère en effet l’
homme
moderne, l’homme sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi
259
e. Que l’on considère en effet l’homme moderne, l’
homme
sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi interne et de ten
260
nous stimuler, mais ne nous détermine jamais… Cet
homme
indiscret est distrait, et sa distraction vient de l’intérieur… Il ne
261
d’illustrer. Ainsi, selon Kierkegaard, le premier
homme
qui s’avisa de défendre la religion mériterait-il d’être appelé Judas
262
je crois bien que Kassner est à peu près le seul
homme
que j’aie connu dont je ne puisse imaginer qu’il ait dit ou écrit une
263
llent son ton de voix), tout en lui, l’œuvre et l’
homme
, évoquait la présence d’une maîtrise achevée, comme infaillible. D’où
264
on zen, la question dernière, peut-être, pour les
hommes
auxquels la Langue a été donnée. C’est cette question que le 23e des
265
est le But à l’infini. Le But, la Flèche et l’
Homme
Kassner avait sans doute pris connaissance du zen par le précieux
266
dra le sens. Mais la flèche, dans ce cas, c’est l’
homme
.90 Relisons maintenant Herrigel, ce philosophe allemand qui est all
267
ndividu et le sens final91. J’en reviens donc à l’
homme
que j’essaie de décrire par le biais d’une vision particulière que j’
268
vraie force créatrice, de l’acte même qui relie l’
homme
à sa vision, à l’infini ; donc du « pouvoir de transformer » par exce
269
es sur les mots Alleinheit (état d’isolement de l’
homme
spirituel, de l’Individu kierkegaardien) et All-Einheit (unité tout-e
270
eureuse, d’une paisible vieillesse… du droit de l’
homme
à créer en toute liberté dans l’intérêt du peuple. » À ce niveau d’id
271
té de « lutte idéologique ». Le dictateur et l’
homme
. — Telles étant donc les attitudes affichées ou confessées de part et
272
ne créature intermédiaire entre le dictateur et l’
homme
. Plus près de l’homme qu’on ne le croyait. Le grand chassé-croisé
273
ire entre le dictateur et l’homme. Plus près de l’
homme
qu’on ne le croyait. Le grand chassé-croisé du siècle. — L’entrevu
274
er a modifié la conscience des rapports entre les
hommes
». Les problèmes sont posés désormais, « en des termes qui dépassent
275
s. Pour eux, s’écriait alors Guido Piovene93, « l’
homme
de culture a sa place dans la cité comme instrument d’une politique,
276
n front discipliné mais un simple rassemblement d’
hommes
de culture qui se veulent à la fois libres et responsables devant eux
277
sociologues, physiciens, biologistes et artistes,
hommes
de l’esprit, de l’âme et de l’intellect, sel de la terre, et, bien pl
278
qui ruine le plus insidieusement la dignité d’un
homme
et sa passion de lutter pour la liberté. Chaque fois qu’un homme ou u
279
sion de lutter pour la liberté. Chaque fois qu’un
homme
ou une femme en vient à constater que sa vie personnelle n’a pas de s
280
sente chez soi. C’est donc d’abord permettre à l’
homme
de se situer à sa place dans le monde, et dans un monde qu’il approuv
281
ulture peuvent devenir également dangereux pour l’
homme
et pour sa liberté réelle, s’ils restent séparés, isolés l’un de l’au
282
s, il faut que la culture vivante recrée pour les
hommes
de ce temps des ensembles intelligibles. Il faut que nos activités hu
283
lle mondiale aussi que les diverses facultés de l’
homme
peuvent retrouver et rassembler leurs grands symboles : — celles du c
284
ntation continuelle des possibilités, pour chaque
homme
, de courir son risque personnel, de donner un sens à sa vie, tant de
285
n fin de compte le degré de liberté atteint par l’
homme
dans telle ou telle société. Mais c’est par la nature et par la quali
286
s la ruine absolue de tout.103 Certes, le Jeune
Homme
d’« In Vino Veritas », qui n’a jamais encore aimé, a beau jeu de fair
287
la différence qualitative infinie entre Dieu et l’
homme
», qui fait, des relations entre l’homme et Dieu, un amour essentiell
288
ieu et l’homme », qui fait, des relations entre l’
homme
et Dieu, un amour essentiellement malheureux. Cet amour serait même i
289
un saut. Toute communication directe de Dieu à l’
homme
tuerait l’homme, c’est-à-dire tuerait en lui son pouvoir d’appropriat
290
communication directe de Dieu à l’homme tuerait l’
homme
, c’est-à-dire tuerait en lui son pouvoir d’appropriation subjective e
291
la communication indirecte, voilée, rejoignant l’
homme
là où il existe, dans sa finitude, et lui parlant la langue qu’il ent
292
t à déceler aucun sens vérifiable. En effet, tout
homme
pensant dispose d’un système, plus ou moins « original » mais toujour
293
tielle. Mais voici que cette décision échappe à l’
homme
, donc à l’éthique temporelle et autonome : La décision n’est pas la
294
t autonome : La décision n’est pas la force de l’
homme
, ni son courage, ni son habileté… mais elle est un point de départ re
295
ns l’agent privilégié du progrès spirituel de « l’
homme
supérieur » — toutefois à condition de n’être pas « heureux » : Grâc
296
« heureux » : Grâce à une jeune fille, bien des
hommes
sont devenus des génies, beaucoup des héros, beaucoup des poètes, bea
297
mme porte en elle a éveillé l’enthousiasme chez l’
homme
, à cette femme qui l’a ainsi enthousiasmé, il aurait dû pourtant s’un
298
c’est dans un rapport négatif que la femme rend l’
homme
productif dans l’idéalité. Ainsi comprise, la femme entraîne vers la
299
étien), dont le commandement est d’aimer tous les
hommes
, sans distinction, non par sympathie élective toujours égoïste et « c
300
tégorie kierkegaardienne par excellence désigne l’
homme
isolé par l’esprit, — isolé de la foule, « qui est mensonge ». Et l’o
301
e à son tour que l’expression de l’esprit en tout
homme
. Seul donc celui qui s’est connu et accepté en tant qu’esprit, celui
302
ent !) et s’approfondit. Il est la signature de l’
homme
spirituel, distingué dans la foule anonyme, séquestré par sa vocation
303
Nietzsche « une conception surhumaine qui élève l’
homme
». Mais combien plus précisément kierkegaardienne, tant par l’esprit
304
umanité antique tiraient leur force du fait que l’
homme
se trouvait à côté de l’homme et qu’aucune femme ne pouvait élever la
305
force du fait que l’homme se trouvait à côté de l’
homme
et qu’aucune femme ne pouvait élever la prétention d’être pour l’homm
306
mme ne pouvait élever la prétention d’être pour l’
homme
l’objet de l’amour le plus proche et le plus haut, ou même l’objet un
307
nse que c’est par la femme aimée de passion que l’
homme
s’élève, à condition cependant qu’il ne l’épouse pas. Dans ses moment
308
e attribuée aux chevaliers poètes provençaux, ces
hommes
magnifiques et ingénieux du gai saber à qui l’Europe est redevable de
309
it à deux possibilités ou puissances rivales en l’
homme
: l’érotisme sexuel et l’amour. Or, ni la passion érotique d’un Byron
310
e, et dont les signes annoncent et expliquent à l’
homme
fait sa vie et ses combats. »115 Et voici les relations entre le myt
311
t-ce peut-être parce que la barbarie rendrait les
hommes
plus malheureux qu’ils ne le sont ? Hélas, non ! Les barbares de tous
312
ce qui parle, c’est l’Ombre, c’est son ombre : Ô
homme
, prends garde ! Que dit minuit profond ? J’ai dormi, j’ai dormi — Du
313
mpie, n’est pas démon, ne provoque ni Dieu ni les
hommes
. Il n’est pas révolutionnaire, et n’est pas non plus grand seigneur.
314
tion d’une femme qu’il veut séduire : « Ah ciel !
Homme
, qui es-tu ? » le Don Juan de Tirso de Molina répond : « Qui je suis
315
an de Tirso de Molina répond : « Qui je suis ? Un
homme
sans nom. » Cet homme sans nom, sans passé ni lendemain, c’est l’un d
316
répond : « Qui je suis ? Un homme sans nom. » Cet
homme
sans nom, sans passé ni lendemain, c’est l’un de ces cavaliers sortis
317
a nuit, sous le masque, hors la loi ou sacré, « l’
homme
sans nom » vient d’ailleurs comme un ange, passe, étreint, dit le mot
318
bonheur, la liberté, l’amour. La durée. — Tout
homme
qui obtient ce qu’il désire, ou qui va l’obtenir, veut la durée : rie
319
sont guère que revendications déterminées dans l’
homme
par son « emploi » social ou son éthique utilitaire. N’y a-t-il donc
320
s le défi du Libertin à tout ce que le commun des
hommes
tient pour vrai, nécessaire et sacré ? Lorsque les croisés se heurtè
321
ccident . 124. L’Amour et l’Occident . 125. L’
homme
politique opportuniste et joueur relève du type donjuanesque. Mais le
322
na Anna ait cédé à Don Juan, prenant (ou non) « l’
homme
inconnu » pour son fiancé, à la faveur de l’obscurité. Mais c’est Don
323
sa liberté. « Pourquoi tuer deux-cents-millions d’
hommes
pour deux millions de Berlinois ? » s’écriait récemment M. Khrouchtch
324
t la paix : « Pourquoi tuer deux-cents-millions d’
hommes
et détruire en passant l’Acropole, à seule fin d’empêcher que M. Walt
325
e Berlin tranquille ! Ces deux millions et demi d’
hommes
et de femmes sans armes ne menacent pas la paix du peuple russe. Nous
326
hantage qui fait leur seule force, au mépris de l’
homme
qu’ils symbolisent. C’est alors qu’il perdra la face devant l’Histoir
327
en particulier. Bergson l’avait déjà remarqué : l’
homme
semble fait pour de petites sociétés. Je dirai plus : il n’y a pas de
328
gie universelle et mutuelle, terre de refuge (des
hommes
jadis, et des capitaux aujourd’hui), secret des banques et confort hô
329
logique plus exigeante que l’histoire réelle des
hommes
et des nations : ses dilemmes sont plus clairs, mais rarement résolus
330
soit gouvernée par un collège, et non par un seul
homme
, veulent que son centre ne soit pas une capitale, mais bien un Distri
331
s par Grock et Michel Simon), et souvent, chez un
homme
du peuple à la belle tête taillée en bois d’arolle, celle de Ramuz, c
332
rrive de rêver que je m’entends au mieux avec tel
homme
, telle femme dont tout me sépare en fait, ou avec qui j’ai rompu sans
333
, d’un terme signifiant pour moi la relation d’un
homme
au transcendant, sa vocation. bd. « André Breton », Preuves, Paris,
334
ui, dis-je, mais tout dépend des vrais désirs des
hommes
: c’est ce qu’il s’agit de bien voir et surtout d’accepter. Le reste
335
e-résistante était représentée à Montreux par des
hommes
comme Robert Aron et Alexandre Marc (qui avaient été, comme moi, de L
336
denhove, le sourire voltairien de Lord Layton, un
homme
en noir qui porte une longue chaîne en sautoir… Où suis-je ? À quelle
337
te qu’on m’a remis. “L’Europe, c’est la terre des
hommes
continuellement en lutte avec eux-mêmes, c’est le lieu où aucune cert
338
de l’Europe », estime « qu’un Centre aiderait les
hommes
de pays différents à maintenir un contact étroit et à mieux connaître
339
oisir. Pour la première fois dans son histoire, l’
homme
se voit aujourd’hui en situation de choisir librement son avenir. Jus
340
modèles neufs pour une cité rendue à l’usage de l’
homme
. Il faut mettre en commun à l’échelle fédérale continentale, tout ce
341
lanète indispensable au Monde de demain et où les
hommes
pourront trouver non pas le plus de bonheur, peut-être, mais le plus