1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 sur deux armoires basses siégeaient une dizaine d’ hommes . Deux ou trois coiffes de paysannes seulement. Et des enfants autour
2  ! etc. » C’est fini. L’instituteur s’éponge. Les hommes du fond ont applaudi brièvement. Mellouin a même crié : Très bien ! L
3 s éclairage. L’orateur se hisse sur la scène : un homme jeune encore, un peu gros et lent d’allure, physionomie ouverte et sé
4 e l’autre fois ! Poussés par leurs voisins, trois hommes se lèvent en haussant les épaules pour s’excuser de se mettre en avan
5 ntellectuels, les écrivains, les professeurs, des hommes distingués et très instruits. Eh bien, il y a aussi des prêtres et de
6 r son prochain comme Jésus nous aime. Si tous les hommes étaient chrétiens, il n’y aurait plus d’exploitation ni de guerre !…
7 , et nous sortons ensemble. Dans la rue noire, un homme nous rejoint : c’est celui qui a présidé la réunion. Il veut encore r
8 pensez, de cette soirée… Je le regarde. C’est un homme simple et solide, on peut lui parler en camarade : — Eh bien ! si vou
9 llent le peuple… » ; je revoyais cette centaine d’ hommes dans la salle nue. Leur méfiance ou leur timidité, ou aussi leur fati
10 constatation : il est très difficile d’aimer des hommes qui ne nous sont rien, qui ne nous demandent rien, qui peut-être ne v
11 els bourgeois). Il est très difficile d’aimer ces hommes , et cependant ils sont la réalité vivante et présente du « peuple ».
12 pos de mon voisin au sortir de la conférence. Cet homme trouvait qu’il n’y avait rien à « discuter » dans les paroles de l’or
13 ligentes, ou nouvelles. C’est surtout parce qu’un homme instruit jouit d’une certaine considération sociale, sait se débrouil
14 ntérêts. Cela va de soi. Il est probable qu’aucun homme du peuple ne s’est jamais dit cela comme je le dis ici. Mais il me pa
15 ence une doctrine analogue. Il est normal que les hommes sans culture se trompent sur la nature et sur le rôle de la culture.
16 ôle de la culture. Mais il est inquiétant que les hommes cultivés, au lieu de s’efforcer, comme ils devraient, de combattre ac
17 écembre 1933 Si l’on veut réellement conduire un homme à un but défini, il faut avant tout se préoccuper de le prendre là où
18 secret de tout secours… Pour aider réellement un homme , il faut que j’en sache davantage que lui, mais il faut avant tout qu
19 r orgueil, de sorte qu’au fond, au lieu d’aider l’ homme , je cherche à me faire admirer de lui. Cette remarque de Kierkegaard
20 es en parcelles minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des femmes travaillent, le buste parallèle au sol. Ces deux observ
21 ridicule des parcelles tout autour du village : l’ homme qui travaille ces bouts de champ, grands comme ma chambre, doit passe
22 à son tour, permettrait d’autres progrès. Un seul homme ici pourrait influencer cette mentalité, c’est l’instituteur. S’il le
23 des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les femmes ont tous le corps plus ou moins déjeté. Cela provient é
24 ien ce qui m’arrêterait dès les premiers pas. Ces hommes n’ont pas ou n’ont plus coutume de se réunir, d’être ensemble pour ca
25 s villageoises. Tout cela s’est dissous quand les hommes sont partis pour la guerre, et rien ne s’est refait depuis. Quand on
26 qui est bien dans l’harmonie de cette lande où l’ homme et ses maisons mettent les seules verticales. Existence ramenée à ces
27 e à ces deux dimensions premières. Pour la vie, l’ homme debout et actif, il faut le pain. Pour la mort, l’homme qui se recouc
28 debout et actif, il faut le pain. Pour la mort, l’ homme qui se recouche, il faut la tombe. Il y a toujours quelque grandeur d
29 es simples, rudimentaires. Mais quand je vois ces hommes et ces femmes accrochés à cette terre pauvre, qu’ils grattent lenteme
30 ination de l’instinct, au niveau le plus bas où l’ homme puisse vivre sans misère, sans ambitions, sans rêves, sans tristesse.
31 pour une heure, de leur vie. Oui, voilà bien les hommes avec lesquels je rêverais d’entreprendre une belle révolution, qui ra
32 vain a bien deux fois plus de peine à vivre qu’un homme normal, mettons qu’un fonctionnaire (c’était pour le flatter), et cel
33 haies, sans chemins creux et sans secrets, où les hommes vivent sans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion,
34 opprimées et naïves, conduites par des équipes d’ hommes durs, intellectuels bannis ou petits nobles déclassés, le triomphe im
35 isine avec sa femme et ses deux enfants. C’est un homme de quarante ans, aux traits réguliers et sérieux, un peu lent de gest
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
36 e claire est la première conquête spirituelle des hommes angoissés par le mystère d’une nature hostile et mouvante. La parole
37 lle est devenue trop ancienne et facile, laisse l’ homme sur un sentiment de déception et d’indicible appauvrissement. Le mond
38 an de l’humanité. Et tandis que dans sa panique l’ homme primitif s’était tourné vers la raison libératrice, au terme des époq
39 ice, au terme des époques appauvries de mystère l’ homme sceptique se rejette avec passion vers les « aspects nocturnes » de s
40 orthodoxie, d’une dernière crainte de confondre l’ homme et Dieu. Troxler esquive non sans adresse la difficulté et le choix :
41 maladies une vue nouvelle sur les structures de l’ homme , peut-être pouvons-nous demander à la biographie des romantiques quel
42 « Sous quelque angle qu’on veuille l’examiner, l’ homme trouve en lui une blessure qui déchire tout ce qui vit en lui, et que
43 llustre une relation profonde et constante dans l’ homme  : celle qui existe entre le recours à l’indicible et la fuite devant
44 implistes, bien sûr — de certaines attitudes de l’ homme en face de son destin et de sa personne. Le national-socialisme appar
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
45 Si le détail est laid, voyez l’ensemble. Pour un homme qui est seul, Manhattan est sublime. Il n’a qu’à s’oublier dans l’éne
46 un découpage de ciel mat, tout est fait de main d’ homme sur table rase, imbriqué, condensé, superposé, pour un usage massif,
47 nversations des voisins dans un bar, coudoyer des hommes déformés ou épais, des femmes malades ou trop vernies, Times Square,
48 r la sensation directe du monde tel que le crée l’ homme privé de l’Esprit, l’une des entrées de la Voie négative et du Désert
49 st retiré. Ce n’étaient pas « les péchés » de ces hommes et de ces femmes, ni les miens, dont nul ne peut juger et qui peut-êt
50 e qu’embrasse mon regard, tout est fait de main d’ homme , sauf les mouettes. Qu’on ne me parle plus des lois économiques et de
51 réalités d’un monde tout artificiel que nous, les hommes , avons bâti selon nos caprices, nos passions et nos raisons folles. S
52 ors. Dans un fumoir, à droite, en contrebas, deux hommes en veste de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whi
53 us sans ralentir. Une femme en jaune, suivie d’un homme . Comme ils s’approchent, on voit qu’elle tient la bride d’une main, e
54 ssent, remontent… Paraît dans la porte du fond un homme en veste de chasse, qui tient des verres de whisky à la main. Deux fe
55 sseoir un peu à l’écart de notre groupe. Un autre homme apporte un plateau. On le renvoie chercher des verres et des bouteill
56 ur-là, les glorieux highways aboutiront enfin à l’ Homme . 10. Au bord du lac du même nom, dans le nord de l’État de New Yor
4 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
57 hait à définir cette conception fondamentale de l’ homme que l’on baptisait la personne — l’homme « à la fois libre et respons
58 ale de l’homme que l’on baptisait la personne — l’ homme « à la fois libre et responsable » que l’on opposait d’une part à l’i
59 rt à l’individu sans devoirs, et d’autre part à l’ homme collectiviste, au soldat politique sans droits. Mais puisqu’il s’agis
60 tre par les États, nous n’étions qu’une poignée d’ hommes de bonne volonté, remarquablement dépourvus de moyens matériels, pres
61 conseil classique : augmenter les exportations. L’ homme de la rue s’étonne de voir cette farce rééditée chaque jour avec tant
62 ’elle a pu réunir, sous le signe de l’Europe, des hommes aussi divers que le dirigiste André Philip, le libéral Giscard d’Esta
63 que. Il n’est point d’ordre politique qui serve l’ homme , s’il n’est orienté dès le départ par une vision libératrice et fasci
5 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
64 tion, presque invisible, d’un très petit nombre d’ hommes qui ont su voir juste… » Il venait de découvrir l’Europe, ses limitat
6 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
65 Athènes, c’est la découverte de l’individu, de l’ homme distingué du troupeau, et prenant mesure de lui-même par une rupture
66 ui les sous-tendent et les grandes doctrines de l’ homme et de la société qui se sont dégagées peu à peu de ce complexe, d’une
67 de l’Occident, nous trouvons le grand secret de l’ homme européen : c’est un homme dialectique, dialogique, ne pouvant espérer
68 ns le grand secret de l’homme européen : c’est un homme dialectique, dialogique, ne pouvant espérer d’atteindre à l’équilibre
69 santes par des réactions toujours renouvelées, un homme donc condamné au choix perpétuel, et donc à la prise de conscience, e
70 qui provoquent à la création. Voilà pourquoi cet homme européen s’est révélé, au cours du dernier millénaire, plus créateur
71 illénaire, plus créateur qu’aucune espèce d’autre homme produite par les familles connues de la planète. Il ne pouvait faire
72 derniers mille ans. Mais comment expliquer que l’ homme du ive siècle, par exemple, en qui s’était déjà formée la synthèse h
73 é certains des caractères les plus marquants de l’ homme du xixe ou du xxe siècle ? Cela ne prouve-t-il pas que j’aurais oub
74 comme en Amérique (où l’on pense réellement qu’un homme en vaut un autre), on voit aussitôt la passion s’atténuer ou disparaî
75 mme une extension progressive de la maîtrise de l’ homme sur lui-même et le monde… Toutes ces définitions, et vingt autres pos
76 de techniques ésotériques qui ne concernent pas l’ homme de la rue, ni l’industriel ou le banquier. Jadis centrale, la situati
77 le son le plus authentique : « Que servirait à un homme de gagner le monde, s’il perdait son âme ? » ⁂ J’admets ici, comme hy
78 suffisante. Une mitrailleuse ne sert à rien, si l’ homme qui la reçoit refuse de s’en servir, parce qu’il ignore ce qui est en
79 e se confondent aujourd’hui avec les chances de l’ homme . C’est pourquoi nous voulons sauver l’Europe. Non point pour l’oppose
80 e la liberté, qui ont fait la vraie grandeur de l’ homme européen, et pour sauver en face de la terre des masses, et de la ter
81 la fatalité, une Europe qui demeure la terre des hommes . 12. Ici cependant, point de malentendu ! Ne nous laissons jamais t
7 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
82 Je me rendors. Le thé est là, et de nouveau trois hommes en blanc près de la table. Je leur demande du sucre. Ils sourient et
83 s courons admirer ceux qui vénèrent les vaches. L’ homme qui connaît ses dieux se conçoit dans leur ordre et sans autres probl
84 out ceci s’ouvrant sur la rue, à quelques pas des hommes vautrés dans les boutiques, des passants à pieds nus qui circulent sa
85 ux brillent dans les portes sombres. Çà et là, un homme prie, accroupi contre un mur. Il règne dans tout le quartier une espè
86 s les roches noires et plates du bord de mer, des hommes assis en groupe écoutent une lecture à haute voix. Accroupi sur un ba
87 nt ouvert sur ses genoux un gros in-quarto relié. Homme encore jeune, massif, de peau très noire, aux gros yeux blancs, série
88 i rien vu de plus touchant, ni jamais un groupe d’ hommes plus dignes et candides dans l’acte d’entendre un poème. Plus tard, c
89 sol d’un bâton. Derrière lui se pressaient trois hommes plus petits, l’un sur les talons de l’autre, le premier très gros et
90 heval surgissant du sommet de l’occiput. Le saint homme déployait son importance, les trois suiveurs semblaient vouloir montr
91 ans semer la mort à chaque instant, cette foule d’ hommes en blanc qui marchent en tous sens entre les deux trottoirs, quand il
92 n guide me retient par la manche : lieu sacré. Un homme , sur le seuil, fait un signe. Je ne comprends pas. Je passe le porche
93 nduisent à une terrasse surélevée d’un mètre. Des hommes assis sur le rebord, jambes pendantes, me regardent. Au pied de l’arb
94 et un autel, chargé de fleurs et d’offrandes. Un homme prie debout, puis se tourne à demi en remuant les lèvres vers l’autre
95 vec le dieu, tournant le dos aux passants. Et ces hommes en prière contre un mur. Et ces saints demi-nus, traversant à grands
96 arsis. Stephen déplore la condition présente de l’ homme occidental, tourmenté comme on sait par mille complexes, sexuels surt
97 l’humour, ni même celui de l’originalité, étant l’ homme du Karma, et d’une caste. La suppression des castes, admise en droit,
98 indi ou en anglais.) Mais à table, c’est un autre homme . Souriant et détendu, curieux de tout, connaissant bien les écrivains
99 ce que l’on m’a dit de lui et ce que j’ai vu de l’ homme , pendant une entrevue « banale », et c’est son prix. Nehru est un bra
100 rouverait-il encore ce mystère primitif qui lie l’ homme à ses dieux comme une ombre à la nuit ? Ne trouverait-il pas au contr
101 eux, tel que j’ai cru le pressentir : celui de l’ homme entre le mythe et la personne. Les autres sont assez connus. Des mill
102 t pour des centaines de personnes à Bombay.) Neuf hommes sur dix sont illettrés, dans un régime officiellement démocratique. L
8 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
103 Les Suisses sont plus réellement moyens que « l’ homme moyen » des autres peuples, support ou résultat fictif des statistiqu
104 s reste en général fidèle à son métier. Dire d’un homme qu’il a fait beaucoup de métiers est un éloge banal en Amérique (ou v
105 lui a dit : « Je préférerais donner ma fille à un homme de Winterthour plutôt qu’à quelqu’un de Nidwald » (canton voisin). En
106 çais ou de l’Anglais, et ce sont pourtant de tels hommes qui donnent à un pays ce qu’on appelle son visage, visage bientôt « t
107 longuement agissantes et soudain décisives que l’ homme moyen ne peut pas exprimer, bien qu’il en vive, — ou faut-il dire pré
108 e précisément parce qu’il en vit ? Et ce sont des hommes d’exception qui les révèlent dans leurs œuvres, même s’ils croyaient
109 ns idéales ou nostalgies. Condition du « grand homme  » en Suisse Dans un film naguère célèbre, Orson Welles assurait qu
110 ait dire que la Suisse n’a produit rien de grand, hommes , idées ou objets, comme l’Italie a produit Dante, la France Pascal et
111 ’une bonne culture générale. Le statut du « grand homme  » en Suisse le condamne à demeurer à peu près invisible. Comment veut
112 i ait jamais entendu ce nom-là ; en revanche, les hommes importants qu’on lui indiquera sont inconnus hors du canton. La Suiss
113 ation d’innombrables compartiments. Si bien que l’ homme de poids y sera surtout local. Il sera le grand homme d’une vallée, d
114 e de poids y sera surtout local. Il sera le grand homme d’une vallée, d’une cité, plus rarement d’un canton, presque jamais c
115 s’oppose à toute prédominance d’un canton ou d’un homme qui le représente. D’où les conséquences qu’on a vues dans le domaine
116 its compartiments. Que fera dans ces conditions l’ homme de talent ou d’ambition ? Il a trois possibilités : essayer de se ren
117 prétendre à composer un portrait-robot du « grand homme suisse moyen » (expression en elle-même contradictoire) il me paraît
118 Jacob Burckhardt à sa manière fut aussi un grand homme invisible ; refusant de succéder à Ranke dans la chaire d’histoire de
119 excellé furent presque tous, à des titres divers, hommes utiles au sens le plus noble et penseurs engagés dans une communauté
120 idu, entre l’individu et la communauté, entre les hommes , entre les peuples et nations, entre des entités moralement définies.
121 re des entités moralement définies. Le salut de l’ homme ou sa santé, plutôt que sa définition, préoccupent les meilleurs espr
122 adical détruisant toute « analogie de Dieu » en l’ homme , calviniste par son sens civique et communautaire, mais kierkegaardie
123 role de Dieu, Jung recherche ce qui se passe en l’ homme , selon les mythes universels. L’un veut amener l’individu à l’obéissa
124 érétiques. Pour Barth, Dieu est le vis-à-vis de l’ homme , le Tout Autre. Pour Jung, Dieu est une réalité psychique. Le théolog
125 Barth les rejetterait. Le dialogue entre ces deux hommes n’était même pas concevable, et de fait il n’a pas eu lieu. Leurs dis
126 ils atteignent l’universel. Au fond de son trou l’ homme de Disentis, de Goeschenen, de Viège, entre les hautes parois de sa p
127 s Alpes comme Horace-Bénédict de Saussure que ces hommes s’illustrèrent et apprirent à voir grand, c’est en s’expatriant pour
128 urope », c’est la formule parfaite. Ainsi, pour l’ homme de culture en tant que tel, le stade national est sauté. Cas unique,
9 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
129 s large du terme. Avant de chercher à quel type d’ homme correspond une telle politique, et quel type d’homme elle entend prép
130 me correspond une telle politique, et quel type d’ homme elle entend préparer ou éduquer, constatons qu’elle traduit une forme
131 t se constituaient les premières définitions de l’ homme comme individu distinct, et de la cité ou auto-nomie (littéralement a
132 et même Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme … fils unique en deux natures, sans confusion (ni) séparation. L’union
133 ase de notre analyse, plaçons une conception de l’ homme analogue au modèle bipolaire posé par le concile de Chalcédoine. La p
134 us servir de module. La personne humaine, c’est l’ homme considéré dans sa double réalité d’individu distinct et de citoyen en
135 ême dont l’exercice le relie à la communauté, cet homme se constitue dans la dialectique des contraires. Et ce caractère va s
136 re à tous les groupes qu’il formera avec d’autres hommes , ses semblables. Ces groupes devront être, à leur tour, à la fois aut
137 d’enracinement et de mobilité… La situation de l’ homme qui veut à la fois sa vie privée et une vie sociale est homologue à l
138 es, j’entends selon qu’elles intéressent tous les hommes de toutes les régions, certains hommes de toutes les régions, certain
139 t tous les hommes de toutes les régions, certains hommes de toutes les régions, certains hommes de certaines régions, tous les
140 , certains hommes de toutes les régions, certains hommes de certaines régions, tous les hommes de quelques régions, ou d’une s
141 s, certains hommes de certaines régions, tous les hommes de quelques régions, ou d’une seule. Je conviendrai que le nombre des
142 re notamment par le chiffre élevé des suicides. L’ homme des ensembles à bon marché, trop serré avec d’autres chez soi, et qui
143 alimenter la pensée des sociétés et de dicter aux hommes ces “images de comportement” dont Bertrand de Jouvenel a si justement