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e, éthique — fondée sur la croyance au salut de l’
homme
par les seules forces humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement
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me, s’il est avant tout la croyance au salut de l’
homme
par la seule force de Dieu, — par la foi. Dans les deux cas, marquons
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alut, eux se bornent à revendiquer le bonheur des
hommes
, la justice. Faut-il voir là autre chose qu’une question de mots ? Da
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cas, il s’agit bel et bien de savoir quel sens l’
homme
veut donner à sa vie, comment il doit vivre pour mieux vivre. Mais a
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t vaine. En somme, ils les accusent de diminuer l’
homme
par la promesse débilitante d’un « arrière-monde » qui serait comme u
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courage. Pour eux, le christianisme est contre l’
homme
. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’homme s’aimerait-il l
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e. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’
homme
s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car
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son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’
homme
dans son origine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa
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onnaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’
homme
étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le pé
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e une effroyable tragi-comédie. Au fond, ce que l’
homme
ignore, ce sont les choses les plus importantes du monde : l’origine
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, ceux qui croient détenir le pouvoir de sauver l’
homme
en se fondant sur l’homme sont semblables, aux yeux du chrétien, à ce
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le pouvoir de sauver l’homme en se fondant sur l’
homme
sont semblables, aux yeux du chrétien, à ce fameux baron de Crac qui
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uchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet
homme
que l’on s’accorde à tenir pour malade actuellement ? Aux yeux de cer
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ut définir le péché par la volonté, naturelle à l’
homme
, d’agir pour soi, et non pour Dieu. C’est maintenant au tour de l’hum
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che de lâcheté. Le chrétien le considère comme un
homme
qui refuse d’accepter, dans toute sa violence, la question que lui po
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s les domaines, fait de lui un révolutionnaire, l’
homme
du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’humanisme n’est, aux
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un révolutionnaire, l’homme du risque opposé à l’
homme
des assurances. Car l’humanisme n’est, aux yeux de la foi, qu’une vas
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réalité le cri d’un humaniste, c’est-à-dire d’un
homme
, pour qui la valeur absolue est la vie, non l’obéissance. Et de même
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nnaissance du bien et du mal. Humaniste encore, l’
homme
pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comme
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pleinement consciente et avouée pour soustraire l’
homme
à son créateur, pour rebâtir un monde à la mesure de l’homme considér
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créateur, pour rebâtir un monde à la mesure de l’
homme
considéré comme autonome, et « calculable » humainement. Le Plan est
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t-il pas relever maintenant la vraie défense de l’
homme
, lieu naturel du nécessaire conflit de l’ange et de la bête ? L’homme
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du nécessaire conflit de l’ange et de la bête ? L’
homme
soviétique se trouve soustrait aux conflits naturels. Il vit dans un
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tte contre la nature définitivement asservie. Cet
homme
sera-t-il encore humain ? Que fera-t-il, une fois son triomphe assuré
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qui constitue la raison d’être de la plupart des
hommes
? Sera-t-il ange ou bête ? Sera-t-il encore un homme ? L’homme chréti
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es ? Sera-t-il ange ou bête ? Sera-t-il encore un
homme
? L’homme chrétien est à la fois ange et bête. Dans ce conflit perpét
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t-il ange ou bête ? Sera-t-il encore un homme ? L’
homme
chrétien est à la fois ange et bête. Dans ce conflit perpétuel, il tr
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riomphant serait-il tout simplement d’enlever à l’
homme
toute raison personnelle de vivre ? Le succès de l’homme abandonné à
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oute raison personnelle de vivre ? Le succès de l’
homme
abandonné à ses calculs serait-il, en définitive, un suicide supérieu
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Quattrocento, où tout était bâti à la mesure de l’
homme
, où tout, — sauf les églises, — semblait avoir été conçu pour demeure
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ut portait les marques des pensées qu’agitait cet
homme
; cette ville habitée et gouvernée par des chrétiens ; cette cité où
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lutaire et logique que les choses s’ordonnent à l’
homme
, et que l’homme s’ordonne à son Dieu. Tel était donc mon rêve, mon im
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ue que les choses s’ordonnent à l’homme, et que l’
homme
s’ordonne à son Dieu. Tel était donc mon rêve, mon imagination de l’h
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eu. Tel était donc mon rêve, mon imagination de l’
homme
chrétien dans la cité chrétienne. Quelques jours plus tard, je me vi
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le. Entre les forces qui dominent la cité, et les
hommes
qui habitent la cité, il n’y a plus aucune proportion. Mais ce n’est
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lle cessait d’être proportionnée à la mesure de l’
homme
, l’homme cessait d’obéir à la mesure de la foi. Je n’étonnerai person
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it d’être proportionnée à la mesure de l’homme, l’
homme
cessait d’obéir à la mesure de la foi. Je n’étonnerai personne si je
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e cité ? Ce chrétien en minorité dans une masse d’
hommes
qui, elle-même, paraît tellement impuissante sur les conseils de la c
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tion pénible à laquelle Dieu soumet les fils de l’
homme
. J’ai vu tout ce qui se fait sous les cieux, et voici, tout est vanit
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st vanité et poursuite du vent. » Je plaindrais l’
homme
d’action qui n’aurait jamais eu ce cri, qui n’aurait jamais éprouvé c
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t notre prière nous condamne. Le chrétien est cet
homme
qui, ayant mesuré, mieux que personne peut-être, la vanité de toute a
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oute illusion optimiste ! Chrétiens, nous restons
hommes
, entièrement hommes, entièrement prisonniers de la forme mauvaise du
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ste ! Chrétiens, nous restons hommes, entièrement
hommes
, entièrement prisonniers de la forme mauvaise du monde. C’est là le f
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ntre nous y travaillent. Il ne sera pas dit que l’
homme
chrétien est moins humain que l’homme non chrétien. Il ne sera pas di
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s dit que l’homme chrétien est moins humain que l’
homme
non chrétien. Il ne sera pas dit que le croyant, parce qu’il refuse t
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s gestes pose la question des fins dernières de l’
homme
, et cela, qu’ils le veuillent ou non ? Et s’ils le voient, comment pe
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enne montre que cette opposition est effective. L’
homme
des masses, le partisan, c’est l’homme qui fuit devant sa vocation. C
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fective. L’homme des masses, le partisan, c’est l’
homme
qui fuit devant sa vocation. C’est l’homme qui accepte un mensonge pa
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’est l’homme qui fuit devant sa vocation. C’est l’
homme
qui accepte un mensonge parce que les intérêts immédiats du parti le
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s du parti le commandent sans discussion. C’est l’
homme
qui délègue à la majorité le souci de ses décisions. Et dans ce sens
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s agents les plus actifs de la démoralisation des
hommes
modernes. N’ayant pas même l’excuse d’avoir réussi pratiquement, ils
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l’aube e. Voilà bien le chrétien dans la cité : l’
homme
au service des hommes, bafoué, injurié, battu, exploité sans vergogne
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le chrétien dans la cité : l’homme au service des
hommes
, bafoué, injurié, battu, exploité sans vergogne par tous les matamore
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blement, et non pas revendiquées par le désir des
hommes
, à l’appui d’un parti politique. Seules, ces vocations-là ont transfo
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à certaines notions de justice et de respect de l’
homme
qui n’ont aucun rapport avec la morale pratique du monde économique e
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c’est cette réalité que tout chrétien connaît : l’
homme
qui a reçu une vocation et qui lui obéit dans ses actes. Voici ce que
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les institutions doivent être mis au service de l’
homme
; or, c’est l’inverse qui se passe aujourd’hui ; l’État et les instit
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ociété de demain une déclaration des devoirs de l’
homme
envers lui-même et son prochain. Mais d’abord il s’agit, pour les gro
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ommerce de l’argent ; combattre la misère, car un
homme
qui n’a pas son pain ne peut pas être une personne ni exercer sa voca
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pour un mouvement chrétien ; vous y trouverez des
hommes
de toutes croyances et de toutes incroyances. Mais en fait, c’est le
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rsonnaliste, c’est cette formidable idée que tout
homme
a une vocation, et peut devenir une personne, et doit devenir une per
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des vocations, refaire un monde à la mesure de l’
homme
concret, de la personne, voilà le mot d’ordre du personnalisme ; voil
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rtir d’un fondement vrai, d’une vision vraie de l’
homme
et de l’État, de reprendre les choses à la base, dans leur réalité de
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sur Celui qui peut faire, et bien faire, ce que l’
homme
fait mal. Telle est sa liberté dans l’action, dans l’échec, dans l’es
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es divisions générales paraissent être : Dieu — L’
homme
— Jésus-Christ — La foi chrétienne — L’Église et les sacrements — L’e
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’entend Rome). L’Évangile nous apprend que chaque
homme
est susceptible de recevoir une vocation, un appel spécial qui le dis
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n personnelle ou un régime social qui dépouille l’
homme
de la liberté d’obéir à sa vocation sont incompatibles avec le christ
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espect de la vocation, et qu’il n’assure à chaque
homme
(et à chaque groupe ou entité collective) la liberté de réaliser cett
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end au sérieux le fait de la vocation divine d’un
homme
ou d’un organisme collectif condamnera tout système qui, mécaniquemen
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condamnera tout système économique qui fait de l’
homme
le jouet des intérêts de l’État, d’un trust, de la production matérie
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ve. Elles cesseront de s’identifier aux yeux de l’
homme
de la rue à une certaine classe sociale, à un ordre établi, ou à la r
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onalisme, autarchie spirituelle. La vocation d’un
homme
ou d’un groupe est à la fois distinction et intégration. Ces deux élé
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chez les protestants, à un moralisme centré sur l’
homme
. Tout tranquillement, et pour sauver leur corps, les Églises renonçai
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es mystiques qui n’auront l’air de rien ; par des
hommes
dont on dira qu’ils exagèrent, qu’ils rêvent, qu’ils n’ont pas le sen