1 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Dieu premier servi » (26 avril 1940)
1 r, j’opposerai cette déclaration prophétique d’un homme dont la pensée me paraît plus actuelle que jamais, Alexandre Vinet :
2 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable I : « Je ne suis personne » (15 octobre 1943)
2 encore la peine ? De fait, j’ai connu beaucoup d’ hommes qui voulaient bien admettre en souriant un diable de ce genre, mais n
3 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)
3 du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)h L’ homme seul, dans toute la Création, peut dire ce qui n’est pas et mentir pa
4 ent prodigue et infaillible de l’instinct. Mais l’ homme a reçu le pouvoir de parler, de créer et de dénaturer. Par la grâce d
5 re dire un mensonge ou l’opérer. Par le langage l’ homme est libre. Par le langage il peut mentir. Par sa liberté seule il peu
6 pécher, ni Adam après elle. Ainsi la gloire de l’ homme étant sa liberté, il est clair que c’est en ce point que le Malin dev
4 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
7 plus sensibles et les plus communes. Assez peu d’ hommes sont réellement tentés de voler le portefeuille du voisin, mais presq
8 oler le portefeuille du voisin, mais presque tout homme s’est vu tenter de prendre la femme du voisin, soit en recourant aux
9 nt. D’autre part, il est lié à la créativité de l’ homme , il en est l’aspect corporel, le symbole ou le signe physique. Or nou
10 ole ou le signe physique. Or nous savons que si l’ homme peut pécher, c’est uniquement parce qu’il est libre, c’est-à-dire par
11 gnifiante, et déprime secrètement l’humanité de l’ homme . Le sexe n’est pas plus divin qu’il n’est honteux, mais il est lié in
12 é intimement aux fonctions les plus humaines de l’ homme , à ses pouvoirs de création dans tous les ordres, à ses jugements est
5 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
13 s de la Création, l’ordre divin et la nature de l’ homme . Et voici le deuxième temps de la tentation : « La femme vit que l’a
14 t à ce moment-là que Baudelaire peut écrire : « L’ homme et la femme savent de naissance que dans le mal se trouve la volupté…
6 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
15 anthrope ou le mondain, l’artiste, l’auteur, et l’ homme qui réussit, cette galerie de victimes est classique au point d’en êt
16 sonne… La foule, c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient, eux et leur vocation. Elle n’est personne et tire de l
17 une abstraction qui n’a pas de mains, mais chaque homme isolé a, dans la règle, deux mains, et lorsqu’il porte ces deux mains
18 urs au même et unique artifice : faire croire à l’ homme qu’il n’est pas responsable, qu’il n’y a pas de Juge, que la Loi est
19 Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’ homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu
20 es arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l’ homme et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le ja
21 de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? L’ homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre
22 ttrape, ils disent que c’était l’autre. Ainsi les hommes de notre temps, poussés par leurs « complexes de culpabilité » et fuy
23 action jouent dans le même sens. Elles poussent l’ homme à rechercher les occasions d’être dépossédé de soi. Elles font de cha
24 sses possibles, au sens précis de concentration d’ hommes , sans la radio, les haut-parleurs, la presse et les transports rapide
25 ais ces moyens techniques n’ont pas tout fait : l’ homme les a faits d’abord, et ce n’est point par hasard qu’il a fait ceux-l
26 ans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes de ce temps, elle a ses sources au plus intime des existences individ
7 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VIII : Le diable démocrate (3 décembre 1943)
27 aux noms. Nous avons cru à la bonté foncière de l’ homme . Par gentillesse pour les autres, évidemment… Mais c’est toujours une
28 ncipal effet de nous aveugler sur la réalité de l’ homme , c’est-à-dire sur la réalité essentielle du mal enraciné dans notre l
29 s, dans la nature et dans la définition même de l’ homme en tant qu’il est humain. Nous avons été optimistes par principe, et
8 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IX : « Nous sommes tous coupables » (10 décembre 1943)
30 e diffèrent pas essentiellement de nous. Car tout homme porte dans son corps (et dans son âme) les microbes de toutes les mal
31 uoi je pense que le chrétien véritable serait cet homme qui n’aurait d’autre ennemi à craindre que celui qu’il loge en lui-mê
32 sait par mauvaise volonté. Nous sommes tous des «  hommes de bonne volonté ». Pourtant voyez ce qui se passe dans le monde, et
33 ous rappeler notre slogan démocratique : Tous les hommes se valent ! Certes, il y a des degrés dans le mal, il y a des inégali
9 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable X : Le diable homme du monde (17 décembre 1943)
34 Les tours du diable X : Le diable homme du monde (17 décembre 1943)p Qui donc disait que le diable est un
35 robable. p. « Les tours du diable X : Le diable homme du monde », La Vie protestante, Genève, 17 décembre 1943, p. 2.
10 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
36 c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé dans l’ homme Jésus. Quelques-uns seulement surent reconnaître le Christ dans le fi
37 us reconnaître dans nos idoles. Voici comment les hommes s’enchaînent aux dieux qu’ils créent. Ceux qui ne l’ignoraient pas on
38 e vérité. Or, aux yeux de ceux qui les servent, l’ homme n’existe qu’en elles et par elles. Dans la mesure où nous leur obéiss
39 ent du dieu Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Toutefois le diable est sans d
40 t devait être en bonne odeur à l’Éternel, car cet homme avait le cœur pur. À quelques mètres derrière lui suivaient le diable
41 ent le Philanthrope, d’un œil critique. Un pauvre homme l’arrêta pour lui demander une cigarette, dans une langue de réfugié.
11 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
42 ont. Il n’est point d’ordre politique qui serve l’ homme , s’il n’est orienté dès le départ par une vision libératrice et fasci
12 1969, La Vie protestante, articles (1938–1978). La lune, ce n’est pas le paradis (1er août 1969)
43 paradis terrestre transporté, il y rencontre des hommes très bien, il y rencontre le génie de Socrate, tout se passe merveill
44 Cyrano de Bergerac, c’était d’imaginer une race d’ hommes supérieurs, intelligents, meilleurs que nous, qui habitaient la Lune.
45 ne vois pas en quoi elle serait modifiée si deux hommes arrivent sur la Lune. Ils auront les mêmes problèmes de s’aimer activ
46 siaque qu’on le pensait. Au fur et à mesure que l’ homme va plus loin dans l’espace, je me sens plus enfermé sur la Terre. C’e
13 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
47 ? Je pense que nous sommes responsables, nous les hommes , de toutes les crises de l’humanité et de leur développement. Dans le
48 où nous existons, même la nature est faite par l’ homme , il n’y a plus de nature sauvage. Il faut bien que l’homme moderne en
49 n’y a plus de nature sauvage. Il faut bien que l’ homme moderne en prenne conscience, car c’est probablement la dernière chan
50 s plongés. Pour la première fois de l’histoire, l’ homme se voit contraint de choisir librement son avenir. Ce n’est donc pas
51 ne et en même temps vraiment divine (« à mesure d’ homme , qui est mesure d’ange » : Apoc. ch. 21, v. 17). Il est question là d
52 vers la pléni­tude, qui est une divinisation de l’ homme . S’il y a dans votre livre des passages très pessimistes où vous semb
53 e. Je me suis dit : c’est épouvantable ce que cet homme -là est en train de faire ! J’ai publié mon article dans une petite re
54 de la croissance, d’équilibre à rétablir entre l’ homme et la nature : tout cela était déjà dans nos revues, dans nos groupus