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r, j’opposerai cette déclaration prophétique d’un
homme
dont la pensée me paraît plus actuelle que jamais, Alexandre Vinet :
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encore la peine ? De fait, j’ai connu beaucoup d’
hommes
qui voulaient bien admettre en souriant un diable de ce genre, mais n
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du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)h L’
homme
seul, dans toute la Création, peut dire ce qui n’est pas et mentir pa
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ent prodigue et infaillible de l’instinct. Mais l’
homme
a reçu le pouvoir de parler, de créer et de dénaturer. Par la grâce d
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re dire un mensonge ou l’opérer. Par le langage l’
homme
est libre. Par le langage il peut mentir. Par sa liberté seule il peu
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pécher, ni Adam après elle. Ainsi la gloire de l’
homme
étant sa liberté, il est clair que c’est en ce point que le Malin dev
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plus sensibles et les plus communes. Assez peu d’
hommes
sont réellement tentés de voler le portefeuille du voisin, mais presq
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oler le portefeuille du voisin, mais presque tout
homme
s’est vu tenter de prendre la femme du voisin, soit en recourant aux
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nt. D’autre part, il est lié à la créativité de l’
homme
, il en est l’aspect corporel, le symbole ou le signe physique. Or nou
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ole ou le signe physique. Or nous savons que si l’
homme
peut pécher, c’est uniquement parce qu’il est libre, c’est-à-dire par
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gnifiante, et déprime secrètement l’humanité de l’
homme
. Le sexe n’est pas plus divin qu’il n’est honteux, mais il est lié in
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é intimement aux fonctions les plus humaines de l’
homme
, à ses pouvoirs de création dans tous les ordres, à ses jugements est
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s de la Création, l’ordre divin et la nature de l’
homme
. Et voici le deuxième temps de la tentation : « La femme vit que l’a
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t à ce moment-là que Baudelaire peut écrire : « L’
homme
et la femme savent de naissance que dans le mal se trouve la volupté…
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anthrope ou le mondain, l’artiste, l’auteur, et l’
homme
qui réussit, cette galerie de victimes est classique au point d’en êt
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sonne… La foule, c’est le lieu de rendez-vous des
hommes
qui se fuient, eux et leur vocation. Elle n’est personne et tire de l
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une abstraction qui n’a pas de mains, mais chaque
homme
isolé a, dans la règle, deux mains, et lorsqu’il porte ces deux mains
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urs au même et unique artifice : faire croire à l’
homme
qu’il n’est pas responsable, qu’il n’y a pas de Juge, que la Loi est
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Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’
homme
et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu
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es arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l’
homme
et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le ja
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de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? L’
homme
répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre
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ttrape, ils disent que c’était l’autre. Ainsi les
hommes
de notre temps, poussés par leurs « complexes de culpabilité » et fuy
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action jouent dans le même sens. Elles poussent l’
homme
à rechercher les occasions d’être dépossédé de soi. Elles font de cha
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sses possibles, au sens précis de concentration d’
hommes
, sans la radio, les haut-parleurs, la presse et les transports rapide
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ais ces moyens techniques n’ont pas tout fait : l’
homme
les a faits d’abord, et ce n’est point par hasard qu’il a fait ceux-l
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ans la rue seulement. Elle est dans la pensée des
hommes
de ce temps, elle a ses sources au plus intime des existences individ
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aux noms. Nous avons cru à la bonté foncière de l’
homme
. Par gentillesse pour les autres, évidemment… Mais c’est toujours une
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ncipal effet de nous aveugler sur la réalité de l’
homme
, c’est-à-dire sur la réalité essentielle du mal enraciné dans notre l
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s, dans la nature et dans la définition même de l’
homme
en tant qu’il est humain. Nous avons été optimistes par principe, et
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e diffèrent pas essentiellement de nous. Car tout
homme
porte dans son corps (et dans son âme) les microbes de toutes les mal
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uoi je pense que le chrétien véritable serait cet
homme
qui n’aurait d’autre ennemi à craindre que celui qu’il loge en lui-mê
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sait par mauvaise volonté. Nous sommes tous des «
hommes
de bonne volonté ». Pourtant voyez ce qui se passe dans le monde, et
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ous rappeler notre slogan démocratique : Tous les
hommes
se valent ! Certes, il y a des degrés dans le mal, il y a des inégali
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Les tours du diable X : Le diable
homme
du monde (17 décembre 1943)p Qui donc disait que le diable est un
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robable. p. « Les tours du diable X : Le diable
homme
du monde », La Vie protestante, Genève, 17 décembre 1943, p. 2.
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c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé dans l’
homme
Jésus. Quelques-uns seulement surent reconnaître le Christ dans le fi
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us reconnaître dans nos idoles. Voici comment les
hommes
s’enchaînent aux dieux qu’ils créent. Ceux qui ne l’ignoraient pas on
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e vérité. Or, aux yeux de ceux qui les servent, l’
homme
n’existe qu’en elles et par elles. Dans la mesure où nous leur obéiss
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ent du dieu Classe ou du dieu Race. Les dieux des
hommes
sont sans pardon. Ce sont des diables. Toutefois le diable est sans d
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t devait être en bonne odeur à l’Éternel, car cet
homme
avait le cœur pur. À quelques mètres derrière lui suivaient le diable
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ent le Philanthrope, d’un œil critique. Un pauvre
homme
l’arrêta pour lui demander une cigarette, dans une langue de réfugié.
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ont. Il n’est point d’ordre politique qui serve l’
homme
, s’il n’est orienté dès le départ par une vision libératrice et fasci
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paradis terrestre transporté, il y rencontre des
hommes
très bien, il y rencontre le génie de Socrate, tout se passe merveill
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Cyrano de Bergerac, c’était d’imaginer une race d’
hommes
supérieurs, intelligents, meilleurs que nous, qui habitaient la Lune.
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ne vois pas en quoi elle serait modifiée si deux
hommes
arrivent sur la Lune. Ils auront les mêmes problèmes de s’aimer activ
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siaque qu’on le pensait. Au fur et à mesure que l’
homme
va plus loin dans l’espace, je me sens plus enfermé sur la Terre. C’e
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? Je pense que nous sommes responsables, nous les
hommes
, de toutes les crises de l’humanité et de leur développement. Dans le
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où nous existons, même la nature est faite par l’
homme
, il n’y a plus de nature sauvage. Il faut bien que l’homme moderne en
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n’y a plus de nature sauvage. Il faut bien que l’
homme
moderne en prenne conscience, car c’est probablement la dernière chan
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s plongés. Pour la première fois de l’histoire, l’
homme
se voit contraint de choisir librement son avenir. Ce n’est donc pas
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ne et en même temps vraiment divine (« à mesure d’
homme
, qui est mesure d’ange » : Apoc. ch. 21, v. 17). Il est question là d
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vers la plénitude, qui est une divinisation de l’
homme
. S’il y a dans votre livre des passages très pessimistes où vous semb
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e. Je me suis dit : c’est épouvantable ce que cet
homme
-là est en train de faire ! J’ai publié mon article dans une petite re
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de la croissance, d’équilibre à rétablir entre l’
homme
et la nature : tout cela était déjà dans nos revues, dans nos groupus