1 1938, Journal d’Allemagne. Avertissement
1 très curieusement ignorées des sociologues et des hommes politiques. De même que le roman psychologique, centré sur des héros
2 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
2 pu distinguer, jusqu’ici, la pensée véritable des hommes avec qui je vais vivre. Comme tous les refoulés, ils ne se trahissent
3 ce assise. Je note la proportion considérable des hommes dans l’assemblée. (Mais où sont les jeunes gens ?) Et le recueillemen
4 aï Hartmann : la volonté, le réel, l’orgueil de l’ homme … Le régime le dégoûte et le repousse. C’est la dictature des butors e
5 . Mais le Führer l’a bien dit, l’autre jour : les hommes qui avaient plus de vingt ans en 1933 ne comprendront jamais les temp
6 r lui ! » Et il répète : « Lui au moins, c’est un homme sincère, et c’est le seul… »   Un « vieux combattant » du régime. — 
7 oire. Mais il faut reconnaître que la plupart des hommes ne demandent à leur quotidien qu’un feuilleton tragi-comique, non pas
8 es SA, me dit qu’à son avis, Hitler était le seul homme capable d’assurer des relations équilibrées (?) entre la France et l’
9 travail et les Russes sont les plus paresseux des hommes  ; Mussolini une religion de l’Empire, et c’est à peine si les Italien
10 oix entre deux causes sont simples, parce que des hommes n’ont pas hésité un instant à se faire tuer pour l’une ou l’autre de
11 nos forces. Il y a un instinct profond, dans tout homme , qui réclame cette épreuve totale de ses forces. Comment le satisfair
12 , elle n’a aucune valeur pour la vie normale de l’ homme . Et ils le disent bien ! C’est une mutilation. C’est une catastrophe
13 l’utilisation des forces obscures, brutales, de l’ homme  ? La préparation à la guerre. Et quand je vous dis que c’est un dange
14 côté cette nécessité du déploiement physique de l’ homme … Moi. — Nous ne la laissons pas de côté. Nous voulons lui créer un a
15 mbat spirituel est aussi brutal que la bataille d’ hommes . » Lui. — Et pour ceux qui n’arrivent pas si haut ? Pour la grande m
16 n’arrivent pas si haut ? Pour la grande masse des hommes qui ne comprennent la violence que sous ses formes physiques, que fer
17 une question d’éducation. Pour nous, éduquer les hommes , ce n’est pas leur bourrer le crâne de notions inutiles, ni même de n
18 ore moins les dresser à la brutalité. Éduquer les hommes , c’est leur donner les moyens, justement, de transporter leur violenc
19 ie prétendue provisoire, d’où naîtra peut-être un homme neuf, un bonheur neuf, un orgueil mieux fondé ? C’est Goethe le premi
20 au temps des Francs et Wisigoths, où la dignité d’ homme libre était attestée par le droit de porter une arme à la guerre et d
21 hrer viendra au balcon à 11 heures. D’ici là, ces hommes ne bougeront pas. Je me perds dans des labyrinthes de barrages jusqu’
22 houle parvient par les baies ouvertes, cent-mille hommes battent les murs de la halle. Quelques femmes s’évanouissent, on les
23 projecteur fait apparaître sur le seuil un petit homme en brun, tête nue, au sourire extatique. Quarante mille hommes, quara
24 n, tête nue, au sourire extatique. Quarante mille hommes , quarante mille bras se sont levés d’un seul coup. L’homme s’avance t
25 arante mille bras se sont levés d’un seul coup. L’ homme s’avance très lentement, saluant d’un geste lent, épiscopal, dans un
26 mbre et puissant râle d’une nation possédée par l’ Homme au sourire extasié, — lui le pur et le simple, l’ami et le libérateur
27 n m’apprend que je suis hitlérien ! C’est que les hommes de notre temps ne croient pas au jugement de l’esprit mais seulement
28 Réfléchir ou même délirer. On ne tire pas sur un homme qui n’est rien et qui est tout. On ne tire pas sur un petit-bourgeois
29 petit-bourgeois qui est le rêve de 60 millions d’ hommes . On tire sur un tyran, ou sur un roi, mais les fondateurs de religion
30 arce que sa mission le protège. Il faut croire un homme qui dit cela. Qu’il soit un instrument de la Providence comme il l’af
31 (c’est une nuance), son destin ne dépend plus des hommes , pas même de l’homme Adolf Hitler. À plus forte raison, notre jugemen
32 n destin ne dépend plus des hommes, pas même de l’ homme Adolf Hitler. À plus forte raison, notre jugement sur lui doit être a
33 us déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet homme — et j’entends bien par cette puissance à travers lui — n’était pas u
34 ’il est intelligent. Ne voyez-vous donc pas qu’un homme intelligent, qu’il le soit très peu ou follement, si cela compte en l
35 devin, astrologue ou conteur de l’avenir, mais un homme qui prononce la Parole absolue, le Jugement intemporel qui tombe sur
36 oilà ce que disent les lèvres du prophète. Et cet homme -là, comme l’autre, ne compte pas, car où serait sinon sa puissance ?)
37 lle économique, vous qui exportez vos capitaux, l’ homme que vous admirez vous ferait décapiter : voici le texte de la loi, je
38 » et « divisées ». Il faut créer « une religion d’ hommes sans Dieu », disait Naigeon ; « une foi concrète et patriotique », di
39 , qui aurait cru qu’en une vingtaine d’années les hommes seraient capables de conduire ces machines en pensant à n’importe quo
40 après quelques minutes de son discours : voici un homme qui parle sérieusement. Chacun de ces mots qu’il détache est un témoi
41 ignage rendu à Dieu quand Dieu le veut et que les hommes l’interdisent, ah ! ce n’est pas un choix de l’homme ou une école d’é
42 es l’interdisent, ah ! ce n’est pas un choix de l’ homme ou une école d’énergie, ni rien qui flatte le romantisme du martyre,
43 ien n’empêchera que dans ce lieu où le néant de l’ homme est déclaré, Dieu n’ait retrouvé des humains. 21 juin 1936, nuit
44 nous délivrera des religions nées de la peur des hommes . 1. « Propagande de haine » : on désigne ainsi, en Allemagne, les
3 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
45 mment, tout de même, c’est possible ; comment des hommes , des millions d’hommes, peuvent aimer cela. Je l’ai compris en entend
46 est possible ; comment des hommes, des millions d’ hommes , peuvent aimer cela. Je l’ai compris en entendant le Führer ; par ce
47 es chefs et les troupes veuillent la guerre ! Les hommes ne sont pas si méchants, ni même si bêtes. Mais ce qu’il faut voir, c
48 Mais ce qu’il faut voir, c’est que la volonté des hommes n’a jamais pesé si peu que dans les régimes totalitaires. Ce n’est pa
4 1938, Journal d’Allemagne. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
49 ct en face des lois de l’Harmonie et du Beau… Les hommes qui n’ont pas notre foi, ou ne peuvent l’avoir à cause de leur inféri
5 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
50 disciplinée par un seul parti dirigé par un seul homme . » (On peut retrouver les textes exacts dans plusieurs discours de Hi
51 un aspect légal à la prise du pouvoir par un seul homme . (Plébiscites sur les noms de Bonaparte, de Louis-Napoléon et de Napo
52 pour l’exercice de l’autorité sur place, par des hommes responsables et qui savent ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à m
53 ce qu’ils font, dans un cadre qui soit à mesure d’ homme , — pour la seule vraie « démocratie », dirions-nous volontiers, si le